L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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04 December 1917
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s.n. 1917, 04 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bg5f/
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4etne Annee TO». iiS'i s cents Mardi 4 decemore i&i1? L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal quotidien cîu matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: M. Z. VOOHBUHfiWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. . ( Charles Bernard, Louis Piérard. Comité de Rédaction.^ g^ené Chanr»faig*y. Abonnements: Hollande II. 1,50 par mois. Etranger f?. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Chiens crevés! Il paraît qu'un poète boche— je m'excuse de l'association de mots, mais on dit qu'il y a eu des poètes boches, si invraisemblable que cela soit — a écrit un jour: ,,Qu'il est dur et sec, le pain de l'étranger! Qu'il est haut et étroit, le seuil de sa poyte ! Ah ! ma patrie!...." Vous remarquez que c'est un boche qu'on peut citer; il n'est pas comme les autres, qui mangent de préférence le pain do l'étranger, en le lui volant si possible, et s'ils trouvent sa porte étroite entrent délibérément par la fenêtre. Je ne lis# guère les poètes boches, car j'avoue que je ne me suis jamais senti bien attiré par ce langage qui déroule du fil de fer barbelé dans la gorge et s'écrit encore en caractères moyen âgeux, hérissés de piquants, de chevaux de frise, de chausse-trapes, pour le plus grand bonheur des ' marchands de lunettes. Et, par une instinctive répugnance, je ne suis jamais parvenu à me le fourrer ailleurs que dans la tête. Non. Le seul boche que je lise, c'est du hollandais. Souvent traduit, parfois original, malgré- la langue employée. Et c'est en lisant un journal hollandais que me sont revenus en mémoire les vers du Schiller en question. Je croyais que c'était Goethe, mais c'est a Schiller, qui d'ailleurs me dégoethe autant. Ce journal, avec un tact exquis, éprouve le besoin de nous rappeler — comme si nous n'er^. soupirions pas chaque jour, plusieurs fois ! — que nous mangeons le pain de l'étranger, le pain amer de l'exil. A propos de soi-disant clauses d'un prétendu traité secret franco-russe réglant en long et en large l'annexion de territoires hollandais à la Belgique, il fait une sortie ivirulente — ira furor brevis — qui lui fait dire des amabilités dans le genre de celle-ci: ,,En ce qui concerne les Belges, aussi jjlongtemjîs qu'ils sont dans la presse (ge-j,drang) chaque véritable Hollandais ,,s'abstiendra de critique, si méritée soit-„elle.",,Ici, dans le pays, nous ne donnons pas de coups de pied à des chiens crevés, ni même malades. (Hier te land trappen wij geen .doode honden, ook geen zieke.)" Ah! qu'en termes galants ces choses-là sont dites! z Je l'ai déjà mentionné, je ne suis pas Jangueyeur — pardon, linguiste — et peut-être est-ce là une expression idiomatique courante, une tulipe hollandaise de rhétorique d'un goût délicieux dans sa délicate couleur locale originale. .Je l'aime moins en traduction. Tradut-tore, traditore? Le chien est un brave animal, ce qu'il y a de meilleur dans l'homme, y compris le compagnon qui sommeille .dans le coeur de chacun, d'après Monselet. Mais il a un défaut: c'est de lécher la • main qui le bat. C'est de 6on nom qu'on dérive ,,cynique". Quiconque lit les journaux de n'importe quelle langue sait que, si un peuple lèche la main qui le bat, ce n'est certes pas le belge. Peut-être est-il malade, précisément pour ce motif, mais il aime mieux cela que s'engraisser à faire le beau, après chaque coup de pied, comme celui de La Fontaine : ,,Flatter ceux du logis, à son maître complaireMoyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons..." quitte à rentrer en rampant dans sa niche quand le maître hausse la voix— Je ne m'amuserai pas à insister davantage sur la grossièreté de ce plumitif-qui exerce le chantage d'une hospitalité aussi généreuse. Ce n'est pas ma besogne. C'est là du linge sale à laver en famille, par ses compatriotes, dont c'est, dit-il, l'habitude d'avoir des égards pour les chiens blessés et qui, heureusement, ne trouvent .pas tous bienséant et courageux de battre le chien — puisque chien il y a —; devant le lion. Si l'on peut dire, car lion convient aussi peu pour le boche que chien pour le Belge, et c'est du boche qu'il s'agit. Dans un autre article que celui des chiens crevés belges — merci pour eux, tombés au champ d'honneur! — le même journal rose — ai-je dit qu'il est rose? —• publie avec sérénité, ailleurs que dans sa rubrique ,,Event.jes lachen", je vous l'affirme, ce qui suit, que le lecteur fera mieux de lire assis : - ,,L'équité oblige à ne pas perdre de vue que les belligérants vivent et agissent tous dans une grande tension, que leur existence est en jeu, et qu'ils doivent penser à leurs propres intérêts. Mais notre jugement est qu'ils ont à placer le Droit plus haut encore que leurs propres intérêts. De l'Allemagne on doit moins s'y attendre (van Duitsch-land wordt dit minder verwacht), car l'Allemagne a toujours prêché franchement la doctrine de la force; sa philosophie place la force au-dessus du droit, et c'est consciente du but qu'elle défend cette thèse. Savoir si celle-ci se montrera un peu plus longtemps encore à l'épreuve est un des points principaux qui sont l'objet de cette guerre. ,,0n peut, peut-être, discuter avec un Allemand la justesse de 6on point de vue à oe sujet, mais (c'est moi qui souligne) on n'a pas plus le droit de Iuâ, reprocher sa doctrine de la force que de 'prendre de mauvaise part sa forme de gouvernement ou sa politique fiscale. Cette doctrine, après tout, est essentiellement allemande; l'Allemand la tient pour juste et en tire orgueil. Il le faisait certainement jusqu'avant la guerre. Si sa façon de voir a changé à cet égard et à œlui d'autres choses c'est pendant la guerre et à cause de celle-ci. (Après tout, il y a enoore des villes Tielgea debout, des chiens malades sans être crevés, et dea mousses hollandais biePi portants: ,,1'uni- vers leur sait1 gré du mal qu'ils ne font pas" ? A. P.) ,,Mais chez les Alliés, cette doctrine n'était pas prônée; au contraire, on la repoussait — au moins des lèvres." Suit une attaque contre les Alliés, con% tempteurs des droits des. faibles, et qui se sont mis au même niveau que leurs adversaires (beide parteien zijn, in volkstaal, één pot nat geworden), mais, chose bizarre, ,,par un rapprochement "^ers les principes normaux du droit, du côté des Centraux, (? Enorme, cette norme!) et par un écart simultané de ceux-ci de l'Entente." Donc, on est mal venu, selon ce journal de la Haye, de reprocher au boche d'assassiner un petit mousse hollandais de 15 ans, sans parler xde ceux qui, avant lui — et déjà quelques-uns depuis — ont eu la bonne fortune de rencontrer des sous-marins voisins et amis. . v Et sans rien dire des chiens crevés ou maladesQue voulez-vous? Si le caractère du boche a été façonné de façon à le persuader que tout lui est permis et que ...le loup n'a tort Que quand il n'est pas le plus fort it faut y aiment être tatillon pour s'arroger le droit de lui reprocher sa déformation professionnelle de boche, ou son gouvernement militariste de proie, ou sa politique fiscale à faire le vide (fiscale, qui fait fi de celle du pays occupé, empochant ses recettes et mettant à sa charge les dépenses, ajoutées à une invraisemblable contribution de guerre de 2.000.000 par jour!) Il faut le prendre tout d'une pièce, et l'aimer tel qu'il est, avec ses qualités et ses défauts — si on peut appeler cela des défauts?,,L'éducation peut tout, a dit leur Leib-nitz, elle fait danser les ours!" Mais il ne faut pas exagérer, et vouloir transformer, en le léchant, en lui léchant la patte qui griffe, l'ours en bichon familier. Prenez mon ours, il vous fera danser ! On dit d'un argument, ici, qu',,il ne coupe pas du bois" cptand il est mauvais. Celui-ci — car c'est un argument! — ne coupe pas du bois, il coupe tout au plus la respiration, il coupe bras et jambes, il coupe court à toute discussion; il vous la coupe, mais on n'y coupe pas. Le second article console du premier; au moins, il fait rire! A. P. ■■niJiT> i Patience et confiance. Gustave Hervé écrit dans la ,,Victoire" : Au printemps prochain nos affaires prendront une autre tournure. A ce moment-là nous aurons en France une grande armée américaine presque aussi formidable que l'armée anglaise, et qui sera aussi merveilleusement outillée. Le Japon se sera, pour ce moment-là, décidé à nous donner signe de vie eir Europe: on peut compter en tout cas que Clemenceau et Pichon, son ministrq des affaires étrangères, qui tant de fois depuis trois ans ont réclamé le concours japonais, vont s'atteler à cette besogne, si elle n'est pas déjà faite par M. Wilson. Le printemps vous semble loin! Nous voici déjà tout près du 1er décembre.Le printemps, c'est dans trois mois. Quand nos poilus abordent ce quatrième hiver dans leurs tranchées avec un moral si élevé, quand ils partent en chantant pour l'Italie, vous, les neurasthéniques de l'arrière, qui couchez dans un bon lit et qui n'êtes pas exposés au danger, vous ne seriez pas capables de vous tenir encore proprement pendant trois mois? . ■ 'Ei ——— Nos héros de l'air. Le corps %d'aviation belge, écrit le „XXe Siècle", vient de perdre, au cours d'une lutte inég-ale et follement brave, deux do ses meilleurs pilotes, le comte Jacques de Meeus et le baron Charles Kcrvyii de Lettenhove._ Excellents pilotes tous deux, ils étaient partis sur le même appareil hors de service, à la recherche d'un ennemi. Ils descendirent deux avions allemands et én mirent un troisième en fuite. Ce succès les enhardit davantage encore. Malgré un vent violent les deux pilotes suivirent assez loin un appareil allemand. Tout à coup surgirent quatre avions ennemis, Une lutte longue mais inégale s'engagea, suivie avec anxiété de tout le front belge. Accablés par le nombre, les deux audacieux tombèrent d'une hauteur de 4.000 mètres. Charles Kervyn de Ivettenhove était décoré de la croix de guerre belge et française et avait eu de nombreuses citations à l'ordre du jour; il s'était engagé à 22 ans. Jacques do Meeus, engagé volontaire on 1914, devint pilote en février 1915. C'ost lui qui survola Bruxelles en septembre 1916. C'est lui encore qui fut choisi pour piloter S. M. le JRoi des Belges, avec lequel il fit un très beau vol qui lui valut les félicitations de Sa Majesté. Décoré de la croix de guerre belge et française, il avait été l'bbjet de nombreuses citations.Il n'avait que 24 ans. Pour nos œuvres De la part de Mme Van Gelder, à Amersfoori: Pour les orphelins de la guerre 5.00 fl. Pour les prisonniers de guérre 5.00 fl. De la part de. M. E. Verhaert, Bergen op Zoom, pour le Dub- beltje Belge 1.— fl. ! —«o—©— // y a un an décembre 1916: Dans les Carpathes les Russes enlèvent une hauteur à 3 perstes au &ud?-ouest de J.abloviUa... En Belgique. Pour Sa vérité. Une haute autorité belge du pays occupé nous fait parvenir les renseignements suivants qui, comme ooi le verra, ne cadrent guère avec ceux que les Allemands ont laissé filtrer dans la presse des pays neutres par l'intermédiaire de la presse du pays occupé et des correspondants de journaux: ,,On s'est beaucoup occupé du meeting tenu par certains activistes flamands à l'Al-hamibra de Bruxelles. Le 11 novembre dernier il y avait eu 3000 auditeurs. Erreur. Il n'y avait pas 1.200 personnes, dont un tiers <fe Hollandais et un tiers d'Allemands en uniforme militaire et en bourgeois. Seul ont pu prendre la parole les orateurs inscrits et choisis par les organisateurs. Lorsque d'autres orateurs ont demandé la parole, pour contredire, on leur a refusé la parole. Un d'eux, qui, malgré tout, a voulu parler, a été saisi au collet par les Allemands et remis par eux entre les mains de la police belge qui veillait au bon ordre d'ans la rue. Pouvaient seuls entrer au meeting les porteurs de cartes d'invitation. C'est dono devant cet auditoire trié sur le volet et tricolore (Flamands, Hollandais, Allemands) que les orateurs ont • attaqué le gouvernement belge du Havre et revendiqué la séparation politique de la Belgique. Lorsqu'on proposa à la fin du meeting de se rendre en cortège au local flamand de la Grand'Place de Bruxelles (à 500 m. de l'Alhambra), cette proposition fut adopté sans gran enthousiasme. Qu'allait faire la population de Bruxelles? Celle-ci, qui ne pouvait d'abord soupçonner ce cortège et sa nature, regarda d'abord aveo indifférence. Lorsqu'elle se rendit compte, elle commença à siffler, à huer, à contremanifester. Lorsque le cortège arriva Grand'Place des bagarres éclatèrent. De toutes parts des gens se joignirent aux contremanifestants. So le. cortège flamando-hollando-allemand ne s'était pas rapidement engouffré d'ans le Vlaamsche Huis il eût été broyé par la foule qui ne cessait de grossir et d'assaillir les manifestants malgré les efforts de 1$ police. L'opinion à Bruxelles est que, si ces gens recommencent, on marché à l'émeute. On annonce du reste'que les ,,activistes" se divisent déjà en maximalis-tes et minimalistes sur la question de la séparation politique, qui ne gagne aucun terrain dans les milieux belges: pas^ un Belge sur mille n'en veut entendre parler." (Office Belge.) A Un arrêté du gouverneur général allemand en Belgique occupée, en date du 13 cotobre 1917, ordonne la déclaration des stocks de chaussures confectionnées, ,,lorsqu'il y a plus .de 5 paires.d'une même qualité de cuir, succédanés du cuir-, ou autres tissus 6ans distinction de dimensions, de couleur, de dessin, de coupe ou de genie de confection" lo pour hommes; 2o pour ifliinps p-eiis : 3o nour dames ; 4o pour jeu nes filles, ,,de toute sorte, de n'importe quelle matière, telles que chaussures de ville, chaussures d'ouvriers, chassures de sport, notamment chaussures pour l'équita-tion, souliers de gymnastes, souliers en prunelle (en lasting), souliers pour soirées, souliers de bal, savates, sandales et pantoufles de toute sorte, à l'exception des chaussures faites-,,entièrement" en bois". La mesure atteint également : 5o toutes les chaussures confectionnées pour enfants et 6o toutes les chaussures visées aux chiffres 1er à 5 non achevées et se trouvant en fabrication.Le3 prescriptions de cet arrêté ne sont pas applicables ,,aux objets possédés pour les personnes privées et nécessaires à leur usage personnel- ou fabriqués postérieurement au jour du relevé à la suite d'une commande ^faite par une personne privée, à son usage privé et régulier". Il en est de même des objets ,,en usage dans les hôpi- I taux, les asiles et autres établissements de I prévoyance sociale ^institutions pour aveu- | gles, hospices de vieillards) religieux ou laïques, du moment que ces objets sont indispensables pour chausser régulièrement les pensionnaires de ces établissements". Toutefois, les acquisitions opérées après le jour du relevé devront, dans toijs les cas, être déclarées conformément à l'article 8, disposant que les marchandises énumérées ci-dessus, de 1 à 6, ,,qui n'auront été achevées qu'anrès le jour du relevé, devront être déclarées sans aucune exception et, notamment, 6ans tenir compte des quantités minima fixées". Des exceptions sont prévues pour les marchandises pour lesquelles il pourra être établi, au jour du relevé, qu'elles constituent la propriété du ,,Comité hispano-néerlandais" ou du ,, Comité National de Secours et d'alimentation". Les contrevenants seront punis soit -d'un emprisonnement de deux ans au plus et d'une amende pouvant atteindre 25,000 marks, soit de l'une de ces deux peines moins qu'une autre loi pénale ne prescrive une peine plus élevée. Les tribunaux et commandants militaires allemands connaîtront des infractions. a * * Un vaste projet est à l'étude. L'idée émane de l'administration communale d'Anderlecht et elle a été reprise avec empressement par le Collège échevinal bruxellois. Il s'agit de com-munaliser la lessive du linge des familles du Grand-Bruxelles. La pénurie de savon complique singulièrement le problème que les ménagères doivent résoudre à ce sujet. Désormais, les communes se chargeraient du lessivage. On installerait des établissements spéciaux et les matières premières seraient fournies par le Comité National. La base du système serait un tarif différentiel, gratuit pour les indigents, le coût du lessivage proportionne à la fortune des intéressés. Tel est du moins le projet que certains édiles voudraient voir adopter et au sujet duquel, faut-il le dire, on est loin d'être d'accord. Les opérations militaires h lutte acharnée près de Oamlirai se poursuit Violentes contre-attaques des Anglais. — Les pertes effroyables de l'ennemi. — Vaines tentatives de l'adversaire. - Un combat violent à Sonneiieu. 7 „ csUnnlînri cur ïoo MlirP? ftOTlfS JU/U- OtlMUHUIl \J i. Sur le front occidental. Communiqué hebdomadaire officiel belge du 24 au 30 novembre 19"! 7. Sur le front belge les journées du 24 a 30 novembre ont été caractérisées par un graude .activité des patrouilles ennemies devan Ôudstuyvekenskerke, les régions au sud < Dixmude et à l'est do Kippe. Toutes ont et dispersées par lo feu. Lo 25 novembre un par ennemi agissant par surprise a pénétré dan un de nos postes avancés du Beverdijk. Il e a été rejeté aussitôt. Le 28 novembre, par une attaque précédt d'une action énergique d'artillerie do gre calibre sur nos positions au nord-est d'Ascl hoop, l'ennemi a pénétré en un point cl notre ligne avancée. Une contre-attaque y goureusement soutenue par notre arti lerie nous a irèndu le terrain perdi L'activité réciproque d'artillerie a ét plus marquée dans les régions do Dixniud et de Merckem où elle a atteint un caractèt de grande intensité. Nos organisations vei Steenstraeto ont été en butte au tir de l'ennem Notre artillerie a effectué quelques destructior ainsi que des tirs de neutralisation et de repr sailles Violents ; en riposte au tir adverse, no; avons canormé St-Pierre-Capelle et les cantoi nements au sud de Leke. Malgré les intenip ries notre aviation a été assez active. EUc effectué moints vols de surveillance et c nombreuses photographies ont été prises à l'ii térieur des lignes ennemies. Notre aviation < chasse a effectué de nombreux raids offensif Un avion ennemi a été abattu à l'est de Dh mude. Vaine attaque ennemie vers Bezonvaux. (Communiqué, officiel.) PARIS, 1er décembre. Vive activité d'à tillerie dans la région de Saint-Quentin « au sud de Juvincourt. Sur la rive, droite de la Meuse les Frai çais repoussèrent une attaque ennemie si les tranchées françaises au nord-ouest de B zonvaux. Journée calme sur le reste du front. Canonnades. (Conimun\qué officiel.) PAR/IS, 2 décembre. (Havas.) Près d Boië de Chavignon et de celui d* Apre/mon dans la Haute-Alsace, des duels d'artiller j eq produisirent,. 7 Actions d'artillerie sur le front français. (Communiqué officiel.) PARIS, 2 décembre. (Havas.) Au sud 0 de St-Quentin et au nord-ouest de Reims t les Français firent des raids réussis au o cours desquels ils firent des prisonniers, é - En Champagne et en Lorraine des com-bi bats de patrouille se produisirent. s Sur la rive droite dei la Meuse l'activité 11 fut très vive, niais on ne signala aucun combat d'infanterie. s Sur le reste du front la nuit fut calme. ~ Duels d'artillerie. (Çommunique officiel.) ^ PARIS, 2 décembre. (Havas.) Dans la J 'contrée de Chavignon, dans le Bois d'Apre- 0 mont et dans la Haute Alsace, près cl'Am- o merswiller, on signala des actions d'artil- s lerie. Nous repoussâmes plusieurs tentati- i- ves d'attaque sur nos petits postas. Sur s le reste du front aucun événemement im- ^ portant ne se produisit. 1- Les Anglais front de vigoureuses contre-atta. ques dans la contrée de Cambrai, a . . . 0 (Communiqué officiel.) l_ LONDRES, 1 décembre. (Reuter.) Les î° rapports parvenus des différents secteurs 5' du front de bataille près de Cambrai, ainsi que les ordres ét les cartes tombés entre nos mains, permettent de donner un aperçu de la lutte qui commença hier soir et qui continue encore toujours, r- L'intention de-l'ennemi était d'exécuter ît un mouvement enveloppant avec un grand nombre de divisions et de rejeter nos trou-î- pes des positions importantes dont nous nous ir étions emparées lo 20 novembre. 2-' Le 29 novembre l'ordre du jour suivant fut publié par le général voit der Marwitz, qui commande la seconde année : ,,Soldats de la seconde armée! Le 20 novembre les Anglais ont remporté un succès près de Cambrai en se servant d'un très u grand nombre de ,,tanks". Ils avaient l'in-b, tention' de rompre notre front, mais leur [e tentative échoua à la suite de la brillante résistance ide nos troupes qui furent eu- voyées au combat pour arrêter leur atta- ac que. s' ,,Par une attaque d'enveloppement nous pc allons changer leur victoire en une déî&ite. P. La patrie vous regarde et espère que tout b; la monde fera son devoir." Grâce à notre admirable défense et à ne notre» résistance acharnée le projet de l'en- m nemi échoua complètement. la Depuis Vendhuile, dans le sud, jusqu'à n< un point, à 2 kilomètres à l'ouest de Moeu- ti: vrçs dans le nord, l'ennemi s'avança en for- D mations serrées pour essayer de rompre no- le tre ligne de défense par sa supériorité te numérique. Depuis Masnières, dans la direction nord, vi nos positions sont intactes. Notre feu d'artillerie et de mitrailleuses causa de grosses d< pertes aux Allemands. re Sur certeins points, où il avait réussi à et percer temporairement, l'ennemi fut atta- d< qué par notre artillerie de campagne et ai repoussé immédiatement par des contre-attaques.Au sud de Crèveooeur l'ennemi réussit à s'introduire dans nos lignes sur un large ^ front, à faire un certain nombre de prison- niers et à atteindre sur certains points nos ^ canons. cc Par une contre-attaque nos troupes de . réserve ont repris une grande partie du ' terrain occupé par l'ennemi et aujourd'hui elles ont réoccupé le village de Gonnelieu et la cote de St. Quentin au sud de ce village. Au cours de ces opérations nous avons a( fait plusieurs centaines de prisonniers et f; nous nous sommes emparés de nombreuses mitrailleuses. L'ennemi subit en outre de grosses pertes. Cet après-midi l'ennemi reprit ses attaques sur nos positions aux environs de Mas- d; nières, Marcoing,' Fontaine-Notre-Dame, ] Bourlon et Moeuvres. d< Les rapports reçus jusqu'à présent indi- à quent que les Allemands ont été complète- qi ment repoussés. qi Le nombre de prisonniers faits par nous d< au cours du mois de novembre est de 11,551, L dont 214 officiers. Pendant le même mois m nous nous emparâmes également de 138 iv canons, dont 40 pièces lourdes, de 303 mi- ve trailleuses, de 64 mortiers de tranchée et ti d'une grande quantité de munitions et de pi matériel de guerre. pi La coopération des avions britanniques. u (Ccimmwniqué officiel.) p LONDRES, 1er décembre. En dépit du oi ciel nuageux nos avions coopérèrent toute s' la journée avec les autres armes au cours ai des contre-attaques au sud-ouest de 'Jam- le brai. Ils repérèrent plus de 200 batteries ni ennemies. Ils bombardèrent des troupes et te des convois de transport dans les "villages a'e l'arrière. Les combats aériens tournèrent à d: notre avantage;j 18 appareils ennemis furent ér abattus. 7 avions britanniques ne rentrèrent- le pas au camp. oi cl La lutte devant Cambrai. ^ LONDRES, 1er décembre. Le correspondant de Reuter au front britannique écrit: n Il est clair que l'attaque allemande d'hier d< avait l'objectif de couper nos communica- tr tions de chemin de fer pour rendre intena- à bles nos positions avancées à proximité de Cambrai. Mais la tentative subit un échec a^ complet. }•' Ce matin les Allemands ont su maintenir b en position quelques-uns de leurs canons, mais pas assez pour exercer quelque influen- q ce tactique sur la situation. Notre réaction p* fut si vive que nous avons rétabli presque lit intégralement nos lignes dans le secteur nord o} tandis qu'au sud l'es Allemands réalisèrent a de petits progrès et occupèrent le village de n Gonnelieu, qui se trouve entre .deux crêtes. ( p< En général leur progression fut trè3 limi- d< tée. Les Allemands auront fait probable- ' pi ment des prisonniers. Mais nous avons fait exploser les "canons p qui devaient être abandonnés au cours de la 3( première attaque, de sorte que l'allégation . se 1 que les Allemands, depuis le début de l'of- p< fensive sur la Somme, n'ont capturé aucun : ce canon demeuré intact reste encore exacte, si: Les pertes de l'ennemi ont été très fortes, p: L'ennemi employa cinq divisions d'assaut et l'attaque se déploya si promptement que ?■ vers 10 heures, les Allemands avaient déjà éi pénétré dans Gouzeaucourt. 111 Nous entreprîmes notre contre-attaque vers midi et l'après midi vers 3 heures nous avions délogé l'adversaire de Gonzeaucourt, les hauteurs, ainsi que la voie ferrée, qui forment des points très importants, se trouvaient à nouveau en notre pouvoir. p Nous nous sommes frayés un chemin à ]c travers le bois de Gauche et nous nous trou- r< vous aux abords de Gonnelieu. Une tentative désespérée pour reconqué- c rir le bois de Bourbon fut brisée par notre n feu. Vaines tentatives des Allemands dans la ' ' contrée de Masnières. ; (Communiqué officiel.j LONDRES, 2 décembre. (Reuter.) Au T1 cours des combats dans la contrée de Mas- ^ nières, hier, l'ennemi ne fit pas moins de n neuf attaques séparées sur nos positions p dans le village et aux environs. Toutes ces ^ attaques furent repoussées avec de grosses pertes pour l'ennemi. Au cours de la dernière attaque l'infanterie allemande réussit à prendre pied ferme dans le village voisin de Les Rues Ver- , tes, sur la rive occidentale du canal de l'Escaut, mais à la vsuite d'unfe contre-attaque elle en fut rejetée. Pendant la nuit des détachements ennemis, qui firent des raids aux environs - d'Avion et au sud d'Armentières, furent 'I i repoussés. Nous fîmes quelques prisonniers, jl Les Anglais réalisent des progrès dans la t: contrée de Passchendaeie. a (Communiqué officiel) a LONDRES, 2 décembre. Le maréchal p Haig annonce : e Çei matin l'infanterie, entreprit de petites 4 a tions au nord-est d xpres. Nos troupes emparèrent de quelques bâtiments et ints fortifiés sur les cotes au nord de isschendaele. Nous fîmes un certain nom-e de prisonniers. Sur le champ de bataille devant Cambrai »s troupes, conformément aux ordres don-•s, furent retirées du saillant près du vil-ge de Masnières sans être gênées par l'en->mi. Dans la matinée les Allemands con-îuèrent à bombarder le terredn évacué, x attaques ennemies, entreprises pendant s 24 dernières heures sur ce front, furent utes repoussées. Un combat se livre dans et autour du liage de Gonnelieu. Dans l'après-midi, les attaques alleman-s près de La Vacquerie et de Bourlon fu-nt brisées par notre feu de mousqueterie de mitrailleuses. Notre artillerie dispersa s concentrations cîe troupes allemandes îx environs de Moeuvres. Les opérations de l'aviation britannique. (Communiq né officiel. ) LONDRES, 2 décembre. En dépit du •ouillard et du ciel nuageux, rendant pres-îe impossible 1 action de l'aviation, on :écuta hier plusieurs expéditions de re-►nnaissance. Les aviateurs lancèrent plus 3 60 bombes et attaquèrent à coups de mi-ailleuse des troupes ennemies en marche, endant la nuit on bombarda la gare de oulers. On ne livra que peu de combats irions ; deux appareils ennemis furent Dattus. Un autre fut contraint d"atterrir i tomba dans un trou d'obus. Un avion •itannique ne rentra pas au camp. i reprise de Gouzeaucourt et de Gonnelieu par les Britanniques. LONDRES, 2 décembre. Le correspon-tnt de Reuter au front .écrit: lier les Allemands n'exécutèrent pas moins > 15 attaques sur les positions britanniques la Vacquerie. En 12 heures, les Britanni-les ont tué sur ce point plus d'Allemands le n'importe ailleurs dans un même laps j temps, depuis le début de la guerre, 'après-midi nous avançâmes quelque peu )tre ligne au sud de Gonnelieu. Dans la lit nos troupes exécutèrent .une. attaque rs Plasschendaele. Au cours de cette opéra-Dn de détail nous enlevâmes deux solides )sitions ennemies qui nous fournirent un )int d'observation excellent dans ce sec-ur.Manifestement l'ennemi fut pris au dé->urvu. Il laissa progresser nos troupes sans ivrir le feu. Mais, après, un âpre combat engagea. Au centre, notre progression fut •rêtée temporairement, mais sur les flancs s principaux objectifs furent atteints et )s troupes progressèrent de quelques cen-ines de yards. Au cours de leurs contre-attaques de ven-:edi, les Allemands subirent des pertes ormes, surtout entre Moeuvres et Bour-n, où ils se portèrent en avant en terrain ivert, et en masses compactes, sans cher-Ler même à s'abriter derrière les colonnes ) fumée. Les artilleurs britanniques déclarent avoir jamais eft devant eux un tel nombre > cibles humaines. Un terrain très vaste, se ouve complètement couvert de cadavres Allemands. Malgré que l'attaque eût été entreprise •ec 7 divisions, l'ennemi nêobtint aucun îsultat, grâce au feu de nos nombreuses itteries. Entre Vendhuile et Masnières une atta-ue,x effectuée par 5 divisions, refoula témérairement nos lignes vers Guislain-Gorine->u—Masnières. Il est inexact que cette >érat-ion nous prit au dépourvu. Nous /ions constaté une foule d'indices concer-ant les préparatifs de l'ennemi. Des trou-« de la garde britannique, appuyées par !S cavaliers à pied et des ciars d'assaut, irgèrent Gouzeoucourt d'Allemands. Hier, ou cours d'une âpre lutte, nos trou-îs reconquirent Gonnelieu, où elles firent »0 prisonniers et capturèrent 40 mitrailleu-s. Les Allemands subirent les plus fortes ;rtes vers Masnières, où ils lancèrent 6ans «se de nouvelles troupes, sans jamais réus-: à dépasser la barrière formée par leurs •opres mort. La plupart des canons britanniques .7andonnés dans la première retraite ont c replis, tandis que les autres avaient été is hors d'ùsage. Sur îe front italien Pas d'opérations de grande envergure. (Communiqué officiel) ROME, 2 décembre. (Stefani.) Depuis îe lateau d'Asiago jusqu'au Piave inférieur s ■ violentes actions d'artillerie continuè-iiit.Des troupes ennemies se rendant du Monte imone à la vallée furent bombardées par Dtre artillerie. Une force importante, qui après un vient bombardement préparatoire essaya 'approcher nos positions près du Melette, it immédiatement mise en fuite. Dans la contrée du Monte Per-ico un de 3S détachements arriva par surprise jus-n'à la cote 1549 qui se trouva entre les tains de l'ennemi. 11 n'occupa cependant as cette cote parce qu'il se trouvait exposé un violent feu concentré. Une attaque de la flotte autrichienne sur la côte repoussée. (Communiqué officiel) ROME, 2 décembre. (Stefani). Le chef ? l'amirauté annonce: Le matin du 28 novembre 14 -avilis de lierre ennemis légers attaquèrent .a côte i.r certains points entre Porto Corsini et 'ersaro. Ils frurent immédiatement at|ba-uée à leur tour par notre train armé, après uoi ils se replièrent en toute hâte sur leur ase, de sorte qu'ils échappèrent à nos ;rpilleurs qui s''étaient dirigés vers Poia fin de leur couper la Retraite. Malgré les ctaques répétées d'avions ennemis nos cailleras rentrèrent ind-?£Jjesà. Un navire ineimi fut atteint par le feu de noire train rmé.)

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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