L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 08 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vq2s46jd41/
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4eme Annee N® 1334 S cents «leociï Zi 'août L'ECHO BELGE l'Ilninn fait la ForCS. Journal Quotidien du malin paraissant en Hollaracie Belge esî notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent êlre adressées n" I hureaS derédaction: N. Z. VOOHBURGWAL 234-240, I AMSTERDAM. Téléphones; 3797 et Î77S- | Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction :< | Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour ies militaires au front et les militaires internés en Hollande li. 0.75 par mois payabia par anticipation. Annonces: H^cenfs la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. j Les deux Marnes [ Les deux victoires françaises de la Marne ■'auront été capitales dans l'évolution» de la t guerre. Toutes les deux ont brisé ta ruée B-allemande et fait prendre à la situation Kune face nouvelle. L'une et l'autre on^ été m la chapitre qui ouvre un nouveau livre. Jusqu'à ces derniers jours seulement la ■ similitude du dieu et du nom, un lieu et un H nom prédestinés, nous avait frappé. Au-■ourdW qeu le résultats de la deuxième jf victoire do la Marne deviennent plus appa- I rents,. noue voyous que ces deux victoires, «/qui ont été déterminées par des causes iden- II tiques, coït produit les mêmes effets. En ! i ; septembre 19li il semblait que rien lie poU- •vait arrêter le colosse germanique dans ' sa marche. Il apparaissait formidable, armé de pied en cap, au milieu d'une Europe affolée qui tentait vainement de se ressai-gir. Le frondeur français visa au front. S'il 1 ' ne réussit pas à l'abattre, il l'étourdit et le mit momentanément hors de combat en « sorte de donner à l'Europe le temps de lever et d'équiper des armées. La lutte commen-r» çait à armes et à chances égales. Quand la ■ victoire, après avoir longtemps balancé, ■commença de passer, souf nos drapeaux, la ■ défection ,de la Russie remit tout en ques-■jtion. Hindanburg et Ludemdcrff reprirent- la ■ marche vers la mer et sur Paris interrom-K pu» il y a quatre ans. I Sur les mêmes lieux qui virent une fois ■déjà la fuite des divisions du krotrpiinz, la Pbravoude des poilus français, le génie d'un Relief français ont brisé l'offensive alle-B mande. Et ce deuxième arrêt sur la Marne «permet maintenant à l'Amérique de lever, . ■ d'entraîner et de débarquer se^ armées, ■comme le premier arrêt avait permis de iw ■.faire à la Grande-Bretagne. Encore quel-if ques mois, disions-nous avec angoisse en ■ suivant sur la carte les progrès des corp6 l'd'armée que Ludendorff poussait dans la ■ direction d'Amiens, do Compiègne et de , I Châlons. Et il nou3 semblait que Luden- < l derff devançait 1« tamp3 où le secours des j £ légions américaines allait enfin devenir effi- 1 I cace. Foch intervint. Il a gagné mieux } «' qu'une bataille. Il a ga^ié^ix mois, un an, ® tout le temps c^u'il faut à l'Amérique pour j. achever seo préparatifs. Après la première t £ Marno notre victoire est devenue possible; s t'après la deuxième Marne aotre victoire est ■ devenue certaine. ( I Au cours de cette longue guerre nous | Ravcns appris la prudence; nous avons éga- ■lemeçt appris à ne pas prendre noâ désirs ^ Kpcur la réalité, pas plus d'ailleurs que nos v S craintes. C'est ainsi qu'au fur et à mesura a X du développement de la grande bataille, i Rqui a commencé le 18 juillet dernier, nous t n'avons acte que des résultats acquis: d'à- r ■bord l'arrêt de l'offensivo allemande 'dé- 1 ■clenchée trois jours auparavant, Reims,, £ REpernay, Châlons sauvés. Puis le recul aile- j: mand, la menace de Paris écartée; enfin <3 ■ le repli boche s'accentuant, l'ennemi jetant b K ses meilleures* unités au creuset de la ba-H'taille pour sauver ce qu'il poûvait .sauver 11 '> de ses armées battues et de son matériel, S( il devenait clair que Foch avait remporté J une grande victoire, udo victoire décisive Û qui changeait complètement li face des b, V- choses telle qu'elle nous apparaissais depuis c: la fin de mars dernier. n' Les Allemands' étaient obligés de vaincre r< 'dans les six mois, sous peine de ne plus pou- se l"\ voir vaincre jamais. C'est bien pour cela ^ | qu'ils ont donné à gauche et à droite ces f], formidables coups de bélier sous quoi notre s' , front a cédé souvent/heureusement sans se pi rompre. Ils s'y sont épuisés. Aujourd'hui fa . ils paraissent incapables d'un grand retour (l' offensif et ce n'est pas pour mieux sauter ■■ qu'ils ont pris le parti de reculer. Ils se cj( mettent sur la défensive comme après la a| bataille de la Somme, quand ils se replié- ti rent sur la ligne Hindenburg„ Ce qui n'était que transitoire à cette époque est maintenant définitif. Car ils n'ont plus rien à Q attendue si ce n'est la défaite. , Il n'y a plus, en effet, parmi ttiom, de Russie pour trahir. Nos armées, grâce à l'Amérique, s'accroissent de la valeur d'une m ^division par jour. L'empereur Guillaume, ^ qui ne peut plus, comme jadis, faire sortir ^ Hes armées de terre eh frappant dti pied, Pparce que ses meilleures armées sont cou- di Ichées sous la terre pour toujours, ne trouve 0 s plus à opposer- à cette formidable puissance 111 en devenir que les phrases creusss de sa (1T rhétorique. Hindenburg et Ludendorff ho-client la tête. En mars dernier ils donnaient la victoire pour certaine. L'armée aile- ra mande, disaient-ils, est la plus nombreuse, d' la mieux outillée, la plus forte. L'armée a\ française est épuisée et les sous-marins veil- 1* ,1 leraient à ce que jamais un soldat améri- c cain ne mit le pied' est 1%,'ance. Voilà du Jj1 l bourrage de crâne, L'Allemagne garde 1 pourtant sa confiance dans ces chefs.. Que [ disent-ils aujourd'hui?' Ils parlent en ter-;• mes vagues d'une résistance " qui obligera Iles ennemis de l'Allemagne à lui accorder lune paix honorable. C'est-à-dire que, huit n' i jours après avoir obligé M. de Kuhlmann ? f à donner sa démission pour avoir prononcé f: un discours défaitiste, ils tiennent exacte- e( ^ ment les mêmes propos. La conclusion de ceci se tire d'elle-même. rt L'Allemagne peut prolonger longtemps en- ?c Iccre la Atte ayant d'être réduite à merci, . o'est-à-dire que, si elle peut différer la fata- P lie échéance, elle ne peut plus y échapper. ^ | En ce sens la deuxième Marne, comme la et panière, signifie Ut tournant dans la d' , guerre, mais un tonnant décisif. le Charles Eernanfc - ^ ec II ■ I '■ ■ ■ m 1. il f a m m « S août 1917: Le$ Français p&gnssi*!& au de, Bùeschpote, * la Les Traîtres. On lit dans la ,,Tagesztg." No, 373—24 juillet 1918 : Des conférences seront données le samedi 27 août, dans la'salie de séance de la Chambre des Députés, par des chefs du mouvement flamand. Les orateurs annoncés sont: Dr. Verhees, secrétaire général du Ministère flamand de l'industrie et du travail (qui parlera de l'avenir économique et social de la Flandre). Achil Brijs, secrétaire du Comité Exécutif du Conseil .de Flandre (qui parlera de l'Etat de Flandre et de sa politique). Pasteur Domela Nieuwenhuis (qui parlera de la Flandre et de l'idée germanique). Le professeur Dietrich. Schaeffer clôturera la séance par un discours. Se procurer des cartes d'entrée à la société allemando-flamande. D'autre part, la ,,Rheiûiscli-Westf." No. 584 23 juille(t 1918 écrit: La Deutsche-flaemischo gesellschaft (société aliemando-flamande), secrétariat de Dusseldorf, nous écrit : j,Avec la largeur de vues qui lui est propre ,,et dans le cadre de ses institutions de prévoyance ouvrière qui sont uniques au monde, ,,la firme Krupp vient de prendre des mesures „pour le bien-être des ouvriers flamands. Cette „mesure, dont on doit se féliciter aussi bien aux „points de vue flamand, allemand que général, „mérite qu'on s'y intéresse et qu'on l'Imite". Commd on le voit par ses extraits de journaux allemands, la société aliemando-flamande 't [les traîtres activistes, Verhees, Borms et Co.) lonne des conférences en compagnie de pan- ; germanistes enragés comme le Dr. Schaeffer, j je qui caractérise bien le mouvement: travail- ( 1er pour une plus grande Allemagne. ] Pour comble, la société de traîtres glorifie ( l'unsine Krupp qui soigne pour le bien-être des j ouvriers flamands en les contraignant à tra- - i-ailler dans les fabriques de munitions. j Le pillaged&la Belgique : Le plan Rathenau. Les professeurs M. Dona C. Munro, de îa ^rinceton University, M. George C. Sellery. le l'Université de Wisconsin, et M. Auguste ?. Krey, dp l'Université de Minnesota, out ublié une brochure intitulée ,,German Treate-îent of Conquered Territoi-y". Ils y exposent 1 politique de ' guerre allemande qui consiste piller les usines des territoires occupés non 2uler*.ent dans un but militaire, mais aussi our empêcher la concurrence future — viola-ion de la Convention de L* Haye (46, 52, 53) ] ous quoi l'Allemagne a mis sa signature. La grande revue américaine ,,Current history" juin 1918) consacre, d'après les professeurs méricains, un article à la mise à execut on, en elgiqUe, du plan de dépouillement AValter Rathenau (Président de la Compagnie générale " 'électricité d'Allemagne).' Cet article met en r n juste et douloureux relief l'inique pillage uquel se livrent les envahisseurs, réduisant à 1 éant le labeur de générations. On n'a à faire la preuve du second but, — Liiner la concurrence — ni à établir que la esponsabilité du chômage, dont se sont tar-ués les Allemands pgur instaurer l'inique sys-3me des déportations, leur incombe. Il n'est ourtant pas sans intérêt d'ajouter à l'écrasant Dssiër le document ci-après, traduit de la rochure de MM. Munro, Sellery et Krey : ,,Ainsi le Dr. Goetze, chef de l'Union aile- £ lande des verriers, écrivit dans la ,7Wirt- l •haftszeitung der ' Zentralmaechte"- (10 no- 1 snibre 1916) : ; ,,11 est d'importance vitale pour les usiniers !j lemands en verrerie que les manufacturiers îlges soient empêchés de efe rendre aux mar_ ' ',és neutres et l'on doit admettre que F Ad- ^ inis^ration civile allemande a entièrement ( connu la nécessité d'arranger cette affaire c Ion les demandes de l'industrie allemande et l'elle a pris les mesures convenables. (Malgré ■ la, quelques maisons belges étaient à même ; faire qu^lqu'exportation et lo prix de vente în était ressenti.) Des mesures doivent être ■ises pour arrêter cela. Pour cette..raison, les briques de l'Allemagne centrale et orientale li sont le plus directement intéressées ont •tenu la promulgation d'un ordre arrêtant importation, le transit et l'exportation... Nous { ivons demander que l'Administration civile T lemande fasse passer avant tout la protec- , î»n dè3 intérêts de l'industrie allemande." -j- omment les Allemands trompent j ies pays neutres. t Dans unë publication de propagande elle- a ande, éditée en langue française à Beri^ et r rgement répandue en Suisse, ,,La Guerre.— c I aVrril 1918" (no. 4), les Allemands décrivent, -leur manière, l'offensive des mois de mars et c avril sur le front occidental. Le récit est re- gé sous forme de chronique, jour par jour. ^ II s'attendrait à trouver, au 17 avril, quelques ots sur l'attaque du front belge à Merckem, li fut, d'après le ,,Times" (22 avril 1918), un ^ )etit Tannenberg" pour les Allemands. d Voici ce que dit la publication: ,, Une partie j; s troupes du général Sixt von Arniih avait a is la main sur le terrain s'étendant à l'est c Ypres jusqu'au ruisseau de Steen. Elles, aient pris le 16 Passehendaele, le 17 Poelca- 1-lie, Langemarck et Zonnebeke..." Un point, r est tout. Les Suisses ne peuvent se rappeler. 1 le, 1e 17 avril, les Belges remportèrent une 1 illante victoire. t ■ ■ ' .ig&» i $-1 isjj't d A propos de !a ^Victoria Water" t A la suite de l'article ,,Que boire", de ^ >tre collaborateur le dr. Paul Durand, e îï-u le 30 juin, la société exploitant la a Viotoraa Bron" de Oherlahnstein nous 11 :rit: e ,,Une fois de plus, nous devons vous faire d marquer que notre société, malgré que la t Uroe est située à Oberlahnstein, près du 0 uin, do no en Allemagne, est une société F iremcnt néerlandaise, qu'aussi bien ici en s ollaScle qu'en Allemagne elle a toujours v 0 exclusivement dirigée par des Néerian- d 11s et: cela depuis sa fondation en 1887, que d capital est exclusivement eiitre "les mains p 5 Néerlandais et que le siège social de la ci été ''i toujours été «tabli en Hollande. e Par te qui précède on verra dono qu'en k ivant de la ,,Victoria Water" on ne sou- ; q ant nullement, so:*3 aucun p/oint de vue, t 1e affaire allemande. a Nous vous prions.^9 bien yc^ilodr papier b En Belgique. A Anvers On sait les nombreuses statuettes de la Vierge qui sont édifiées à Anvers à beaucoup de coins de jue, çt dont le plus grand nombre sont de magnifiques sculptures du grand siècle de la Renaissance. Une de ces statuettes, celle qui décorait le coin de la Place verte et de la rue Saint-Pierre, est tombée à terre, on ignore par quelle cause. Par le plus grand hasard, et bien qu'il fit grand jour, personne ne passait au moment de la chute de l'oeuvi\e.d'art. C'est i un des points do la ville où la circulation ne chôme presque jamais. t, * * * Un jeune homme de 17 ans, domicilié à Wil-lebroeck, avait été chargé par sa mère, le 5 courant, de chercher à se procurer des pommes de terre ét avait emporté à cet effet un billet de o marks. Ce jeune homme n'était pas centré. Voici qu'on vient de retrouver son ca-:lavre dans un champ de blé, entre les communes, de Thisselt et. de Blaesvelt. A côté de .ui? un sac contenant 5 kilos de pommes de ;erre. De quel tragique événement voyons-nous ci la victime ?j * * * L'autr'e jour, la foudre était allée, faire un ;our daus une imprimerie en plein fonctionnement et en était repartie "sans faire le moindre nal. A oici le pendant: Le lendemain la foudre ;st tombée sur un local do distribution do soupe, précisément à l'heure où un grand nom-)re d'enfants y étaient attablés. On s'imagine 'émoi! Voyant qu'il s'était fourvoyé, le feu du :iel, sans faire le moindre mal. s'est preste-nent échappé en suivant la conduite d'électri-:ité et,_ pour se dédommager, est allé démolir a partie supérieure d'une maison en face. * * * M. Marot, colonel pensionné, s'est brusque-nent affaissé en se promenant dans un square» le l'avenue du Sud. On n'a relevé qu'un :adavre. A Tournai La prison, pourtant spacieuse, de la Por-:e de Valenciennes, est trop petite pour contenir tous les patriotes que, sous un prétexte ou un autre, les Allemands mettent ?n état d'arrestation. Récemment, un certain nombre d'entre îux, une trentaine, parmi lesquels quatre ecclésiastiques, ont été transférés en Alle-nagne; mais 011 ignore complètement à tournai sur quel camp de prisonniers ils )nt été dirigés* * * * Un certain nombre d'hommes >de Leuze, Barry-Maulde, Havinnes, Chapelle-à-Wat-:ines et autres localités des environs det tournai ont reçu des Allemands l'ordre l'avoir à se tenir prêts à partir pour effectuer, dans la région de l'Yser, des travaux l'ordre militaire. Ils sont quatre cents en ;out, qui, à l'heure où paraissent ces lignes, loivent être partis en esclavage... Aua 3LSÉt®a»a! Sur toute la .parti© dè nos Flandres qui -voisine la côte sévit sans discontinuer la jataille aérienne. On peut dire que, depuis )ientôt quatre mois, on 11'y a guère vécu de ournée tranquille: les boches passent leur emps à redouter les raids des escadrilles L-ilées que, presque quotidiennement, les al-iés envoient bombarder cette région, laquelle constitue en réalité une continuation lu front occidental. Ce n'est donc pas seulement Ostende et Seebrugge qui sont visés par l'aviation de 10s alliés, ainsi que par leur marine: ce ont tous les endroits où les Allemands ont -ocumodé, à plus ou moins de distance de la :ote, des moyens de défense, des dépôts de nunitions, des camps d'aviation," etc. Ce ont autant d'innombrables cibles qui s'of-rent au tir des ' aviateurs, parmi lesquels Los Belges ne se montrent ni les moins en-reprenants, ni les moins audacieux. Thourout, centré important de voies fer-ées, Lichtervelde, Cortemark, Ghistelles, )ostcamp, les champs d'aviation de Maria- -:orke, de Varssenaere, ont été à de nombreuses reprises survolés et copieusement rrosés de bombes explosibles et incendiai,-es par les hardis oiseaux, dont la zone .'action s'étend plus au*nord jusque sur les érodromes allemands de Oostakker, de >aint-Denis près de Gand, de Ccolkerke, e Uiikerke, le camp de Dudzeele, près de îruge^, celui de Nieuwmunster. Sainte-Croix, au nord de Bruges, Icheepsdaele, point important du canal 'Ostende, Jabbeke, ave0 leurs parcs de ionniers, leurs hangar-."; pour avions, leurs teliers de montage et de réparations, leurs épôts d'obus et de poudres, leurs halles emplis de matériel militaire, 4estiné au avitaillement des arméès -aîlemandes de Yser et des défenses établies le long de 3, oote belge, ont reçu des tonnes et des Dnnes de bombes, et pendant tout le mois e juin, surtout, le travail de destruction, îéthodiquement poursuivi par notre avia-ion, a battu son plein. Les voies ferrées, ont le réseau s'étend de Courtrai, Comines b Tournai au sud jusqu'à Gand et Bruges u nord, et que les envahisseurs ont encore îultipliées en créant de nouvelles lignes titre Deynzo, Roulers et la côte, ont été à e nombreuses reprises détruites et interceptes de façon à couper et à arrêter la cir-Lilation des convois militaires pendant des ériodes assez longues. Et cela complète les Sries d'incendies et. d'explosions, que pro-oquent dans les établissements militaires es'boches les bombardements aériens et ont 011 comprendra que nous ne publions as. les détails. Pour ne citer qu'un exemple, entre le 20 b le 23 juin, le ca^mp d'aviation de Maria-er^e a été à trois reprises différentes atta-ué^t bombardé, de telle façon que presque dus les hangars ont été détruits et incendiés vec les ,,Gothas" qu'ils abritaient; com-ien de machines allemandes ont Été de ce lit m#es complètement h^rs d'usage, arous - ignorons, mais il est certain que, pendant la mémo péri ode, le nombre des victimes faites dans le personnel allemand de ï'aéro-j drome s'est élevé, tant en tués qu'en blessés, à plus de cent cinquante. Malheureusement, il faut déplorer un nombre au moins aussi considérable de victimes parmi les ci--1 vils belges que les Allemands y employaient comme travailleurs. C'est d'ailleurs ce qui arrive suç tous les points visités par les aéroplanes alliés; systématiquement, nos ennemis y groupent, ;par centaines, de nos malheureux compatriotes qu'ils y forcent à travailler au péril de leur vie et qui leur servent aûisi de boucliers ^ contre les incursions de -nos av^a-. G9ûl|tien de malheureux Belges ont déjà ainsi succombé, héros modestes dont l€s. noms resteront sans doute inconnus et •qui, eux aussi, pourtant, sont morts pour la Patrie ! C est ainsi qu'à Bruges un certain nom-bio d habitants, dent plusieurs notables, ont été obligés de venir habiter au Fort-Lapin ; les Allemands espèrent que leur prépuce suffira peut-être à éviter aux magasins d approvisionnements, dépôts de la marine et ateliers de réparations de eous-m-arins qu'ils ont groupés en cet endroit les attaques des avions alliés. . II. en est de même à Zeebrugge, où plusieurs centaines de personnes sont forcées de demeurer, malgré le danger, dans les maisons qui avoisinent'l'église. Bon nombre d'entre elles ont .déjà été victimes de cette odieuse mesure: il y a même déjà plus de quatre-vingts tués jusqu'à présent. A zeebrugge, également, il y a depuis 1 deux mois un millier de travailleurs civils, occupés a effectuer au ,,pier" les travaux de réfection sans cesse nécessités, par les dégâts qu'y cause chaque raid de l'aviation alliée: ces malheureux sont des habitants d'Ostende, de Blankenbergihe, de Heyst, de Lissenveghe, de Knocke, qui ont été réquisitionnés par les Allemands. Chaque fois que 1 un d'entre eux, affaibli par le labeur que l'on exige de cçs pauvres gens, par la inau-vaise^ nourriture et par les privations, est obligé de cesser le travail e"ti d'être renvoyé chez lui, il doit être immédiatement remplacé par uiï homme de la même localité, que désigne le bourgmestre de l'endroit. Beaucoup d'entre eux, épuisés par cet esclavage , qui n'est sans doute pas près de se terminer, sa ressentiront toute, leur vie du régime et du travail forcé que leur imposent en oe moment les barbares; certains, tombés malades, ont déjà succombé? En de nombreux endroits, ce sont des prisonniers de guerre qui sont occupés aux tra- j vaux militaires : il y a des Italiens à Deinze sur toute la nouvelle ligne que les Allemands construisent pour rejoindre Thourout; et qui double la ligne de Thielt-Il y a des Anglais et des Français dans les environs , de Rousselaere, surtout à Niéuwkerke et à Beveren. Les Italiens sont, de tous, les plus maltraités. Tout le long du front, dans cette région, travaillent 'des déportés belges. Veut-on savoir comment sont nourris tous ces malheureux? Trois cents grammes d'un pain iniJommable èt a peu .près immangeable, et un demi-litre d'une soupe composée d'eau et de quelques légumes, constituent a peu près leur nourriture quotidienne. Il n'est pas rare de voir ces lamentables victimes de la guerre déterrer, dans les champs avoisinants, des choux-raves ou des betteraves et les dévorer tout crus; on en a vu aussi quiNarra-chaient l'écorce des arbres pour tromper leur faim ! La partie la plus tranquille — relativement -r— de toute cette région de nos côtes est celle de Heyst à la frontière hollandaise. Et encore "Heyst même a souffert' des bombardements qui visaient Zeebrugge; toutes les constructions qui sont sur la digue de mer sont très abîmées. La voie du -tram électrique, qui sert aux Allemands- pour leurs transports militaires, a été à. deux ou trois reprises détruite en plusieurs points : le canal £chipdonk et le canal Léopold ont eu aussi des dégâts. De nombreuses batteries, plus ou moins camouflées, hérissent la côte de Heyst à Knocke; la coquette station balnéaire de Duinberg est devenue une sorte de citadelle, avec des abris bétonnés et une formidable artillerie. 11 est- à peine utile d'ajouter que, pour ceux de nos compatriotes qui n'ont pu quitter cette malheureuse région, l'existence est des plus lamentable. Ils sont presque complètement séparés du reste du pays par un coi'don de sentinelles qu'il est difficile de traverser ; ils vivent dans une continuelle terreur de 1'-autorité militaire allemand# qui est'ici plus tracassiore, plus soupçonneuse et plus impitoyable encore que partout ailleurs en Belgique occupée. Pour eux, plus qu'ailleurs aussi, le problème de l'alimentation se complique chaque jour davantage; tout manque, et, en dehors des quelques denrées que fournissent les comités locaux, 011 ne^ peut rien se procurer, fût-ce à prix d'or; Il y a quelque temps, une épidémie de soarlatine a fait d'assez nombreuses victimes, surtout dans lapartie infantile de la popu-latiorrj" et, en ce' moment, la ""fameuse grippe espagnole étend ses ravages dans toute cette région,, où les plus déplorables conditions d'existence facilitent naturellement 6a propagation. Il y aurait mêtne eu tout récemment une certaine quantité de cas mortels. Lo moral- seul, est bon. Dans-cette partie dé notre patrie, la plus voisine du champ de bataille, les espoirs ,de la population grandissent à mesure de l'activité sans cesse croissante que manifestent les aviateurs alliés. Témoins immédiats des pertes sanglantes subies par les Allemands, nos compatriotes voient mieux que quiconque commencer à luire l'aube de la délivrance prochaine,. . 1 Les ©péraflosis milstaires. Faillis activité à l'Ouest. Au sud-est de Rmeoq les Anglais avancent leurs porstes sur un front île 2000 mètres. l! n « j c . i ' . • • , -T.. SL-Q «junnc"unciimv& u&à âmed, Activité d'artillerie (Communiqué officiel) PARIS, 6 août. Activité d'artillerie à l'est de Soissons' et sur la Vesle. Les Britanniques avancent leurs postes dans le secteur du bois Pacaut (Communiqué officiel) LONDRES, 6 août. L'ennemi, entreprit une violente action locale au sud de la route Morlancourt-Astrice-Bray-Corbic. Il occupa nos tranchées avancées, une partie du terrain que nous conquîmes dans la nuit du 28 juillet. Au sud-est de Robbeq nous avançâmes nos. postes sur un front de 2000 yards dans le secteui4 du bois Pacaut. L'échec allemand LONDRES, 6 août. Le correspondant de, Reuter au front français donne un1 aperçu sur les stades successifs de la bataille, à l'issue de laquelle les Allemands tombèrent dans le piège que leur avaient tendu les alliés. On sait que les Allemands* déclenchèrent leur offensive, écrit-il, à un moment où ils possédaient la supériorité numérique. Lorsque les Allemands occupèrent la grande ,,poche" en direction de Paris, Ludendorff crut le moment arrivé de frapper le coup de grâce. Le 9 juin les Allemands passèrent à l'attaque, sans se soucier de dissimuler leurs plans, entre Montdidier et l'Oise. Mais la contre-offensive de Mangin du 11 juillet anéantit, tout le plan d'attaque dirigé contre Paris. En juillet) on fit remarquer au kronprinz la méthode, de jour en jour plus nette, des mouvements de Mangin. Mais rien! ne put entamer l'opinion du commandement allemand qui considérait les opérations de Mangin - comme des actions purement locales et qui supposait que les Français n'avaient pas d'effectifs suf fisants pour exécuter une attaque de grande envergure. L'attaque survint le 18 juillet. Elle réussit dès le début. Le 21 juillet les Allemands firent venir des renforts prélevés uni peu partout., même aux fronts d'Arras, de Noyon et de Champagne. Mais Mangin infligea une défaite décisive à l'ennemi et conquit le lr août la cote 209 .à proximité d'Oulchy où il battit une division de la garde prussienne. Les Allemands renoncèrent à la lutte et la retraite générale commença. L'usure des effectifs allemands constitua le mobile principal des tentatives de l'ennemi en vue de hâter la décision. Ce mobile le poussa à déclencher une nouvelle attaque après chaque offensive ma>n-quée.Depuis le lr mars l'ennemi employa tous les nouveaux renforts prélevés sur le front oriental et toute la levée 1919. Le bombardement de Paris PARIS), 6 août. (Havas). Après trois semaines de repos, le canon à longue portée a repris le bombardement de Paris. Il n'y a pas eu de victime. Quelques dégâts ont été commis. Mais l'objectif du bombardement, c'est-à-dire la, provocation d'une panique, n'a nullement été atteint. Paris acoepte avec un courage tranquille cette manifestation du dépit et de la rage de l'ennemi. La situation au front francs-américain LONDRES, 7 août. Le correspondant spécial de Reuter au front américain annonce en date du 6 août: Hier, au front franco-américain, l'activité fut. limitée à des reconnaissances. A l'aile gauche les patrouilles de l'armée du général Mangin déployèrent de l'activité le long de l'Aisne. Plus à droite l'intérêt immédiat est concentré sur la longue crèt-e sentre la \ esle et l'Aisne, car on ne peut que deviner qtielles 6ont les intentions de l'ennemi en cet endroit. S'il compte s'arrêter là-bas il est certain qil'il nous fera payer cher l'occupation du terrain, car c'est une. position qui est fortement protégée à Taile^st. 11 est vrai qu'une marche en avant, avec Braine comme point de départ, nous permettrait de nous emparer de l'extrémité ouest du plateau, mais nous nous trouverions alors forment exposés au feu de l'artillerie ennemie de l'autre côté de l'Aisne. Il sera donc intelligent de tenir compte d'un retard dans nos progrès, même dans le cas où l'ennemi n'aurait pas l'intention de s'arrêter ici. Finalement cela devient quand ■ même une question de canons et la situation des routes a retardé la concentration de notre artillerie. Foch maréchal de France! PARIS, 6 août. (Reuter). Le conseil des ministres a résolu d'élever le général Foch au rang de marceliaA de France. On a décerné là médaille militaire1 au général Pétaiu. Hommage au maréchal Foch LONDRES, 7 août. (Reuter). Le déorefc nommant le général Foch maréchal ce France est accompagné d'un rapport adressé par M. Clemenceau à M. Poincaré. Le décret! du '24 décembre, dit le rapport, fit revivre pour la première fois la dignité de maréchal. J'ai l'honneur, au nom du oouverneement et je puis vous assurer au nom de la France tout entière de soumettre à votre signature, un décret décernant cette haute récompense nationale au général Fooh. Focli et eeG troupes admirables vainquirent l'ennemi au moment où il tenta "par une ?|>,ste offensive sur un faont de .100 kilqmè- "-u.c. uooisuj-iii ei, u imposer uno paix allemande qui eût amené l'assujettissement du monde tout entier. Paris e6t dégagé, Soissons et Château.-Thierrv reconquis, plus de 200 villages libérés, 35.000 prisonniers ont été faits et 700 canons capturés. Toutes les espérances annoncées par l'ennemi avec tant de fracas ont été anéanties. Les glorieuses armées des alliés sa précipitèrent dans un seul élan triomphal des "bords de la Marne à ceux de l'Aisne. Voilà les résultats d'une manoeuvre qui fut tout aussi admirablement préparé© par le commandement en chef que brillamment exécutée ^ar les autres commandants. La confiance placée par la république e£ tous les alliés dans le vainqueur des marais de Saint-Goud, dans le réputé capitaine de l'Yser et de la Somme apparut comme pleinement justifiée. La dignité de maréchal octroyée à Foch' sera non seulement une récompense pour les services déjà-rend us mais elle raffermira encore l'autorité du. grand stratège, appelé à mener à la victoire les armées de l'Entente-.Nommage au général PétaÉn. LONDRES, 7 août. (Reuter.) Le décret décernant la médaille militaire au général Pétain, chef des armées du Nord et du Nord- \ Est, est accompagné de la citation suivante: Au cours* de la guerre, dans les divers postes qu'il occupa successivement comme chef d'une brigade, d'une division, d'un corps d'armée et d'un groupe d'armées dans l'armée française, . 11 fit preuve toujours des plus belles qualités morales et professionnelles. Soldat jusqu'au bout des doigts, il ne cessa de manifester brillamment un zèle des plus nobles et une grande abnégation. Dans ^ toutes les armées placées eous ses ordres il sut maintenir une discipline forte . mais bienveillante, entretenir le moral dans une haute mesure stimuler la confiance. Il a su secréeer des titres impérissables à la gratitude de la nation en, brisant la ruée allemande et en refoulant triomphalement l'ennemi.Hommage aux troupes britanniques PARIS, 6 août. Le général Mangin lança aux divisions britanniques, placées sous ses ordres, l'ordre du jour suivant: Vous êtes arrivés dans le plus chaud de la bataille, lorsque l'ennemi lança au feu ses meilleures divisions numériquement supérieures. Vous avez progressé régulièrement pas à pas, en dépit de la résistance aohs. -née de l'adversaire. Vous avez conservé lo terrain conquis malgré la violence des contre-attaques de l'ennemi. En coopération1 avec vœ alliés français, vous avez conquis, le lr août, des hauteurs que l'ennemi avait reçu ordre de défendre à tout prix. Impuissant à reprendre cès positions, l'ennemi se vit coutrainb-de reculer de 12 kilomètres, tandis que les alliés le pour-» chassèrent sans répit; Toutes vos troupes, Anglais, Ecossais, recrues et vétérans ont montré les brillantes qualités de votre race, leur courage indemp^ table et leur endurance. Vous avez soulevé l'admiration de vos compagnons d'armes ■dans une haute mesure. Votre pays peut sa montrer fier de vous car nous devons à vos commandants une bonne part de la victoire que nous veno.ns.de remporter'sur l'ennemi barbare de tous les peuples libres. Je me réjouis de vous avoir sous mes or* dres et je vous remercie ! Ce que dit le „Journal" de la nominatif do Foch et ti^a décoration de PétU!?. PARIS, 7 août. (Correspondance particulière). Le public salue la nomination de Foch et la décoration de Pétain avec joie. Dans le ,,Journal" Henri Bidou écrit: Il arrive qu'on fait une comparaison entre Foch et Pétain et qu'on représente le premier comme le général de l'offensive et le second comme oelui de la défensive. Mais, quelle que puisse être la différence entre les deux au point de vue de caractère et do tempérament, cette distinction accordée à Pétain est trop minime. Disons que Foch et Pétain, agissant de complet accord, par leur coopération et leur attitude sont les deux forgerons de la victoire française. Les opérations en Masédains. Actions d'artillerie en Maccdoina ( Com m uni q ué o ffi ci el ) PARIS, 6 août. (V. D.) Sur la Strouma et le Vardar, dans la courbe de la Tclierïla et au nord de. Monastir des actions d'artillerie se produisirent. , En Albanie les Bulgares ne reprirent pas leurs attaques.. La situation en Russie. La lutte près d'Archange!. ■LONDRES, 7 août. (Service spécial de Reuter.) On annonce d'Archange! en date du -4 août: Au cours de la nuit dernière les bolschêviks ^occupèrent Isakowgotra, la\ première station api es Archangel, niais le lendemain matin ils . en furent de nouveau chassés par les Gardes Blanches. Des groupes de paysansf explorent les villages environnants et ramènent de nombreuses Gardes Rouges qui se cachaient dans la contrée. Des télégrammes de Mezen et de Pinega annoncent que des districts, comme Schenkursk, se sont révoltés contre les autorités bolscheri-<jues.On nnnonce ensuite que 3 bateaux do rivière ont échoué sur la place. Les bolschêviks qui se trouvaient à bord réi^rent À 6'échapper.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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