L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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29 September 1915
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s.n. 1915, 29 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06z23r/
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année ï\~°. 34Î "6 ceiiïsTlO Centlmes) ' ' ' "T mcrcrem 39 septëimltfl'ë S9ÏS L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant à Amsterdam Belne est notre nom dp. Famille Toutes" les lettres doivent être adressées bureau de rédaction: N g_ VOOK8URGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ . ( Charles Bernard, Charles Herbie4, Cometê de Rédaction: „ , , ( Rene Chanilbry, Emile Painpare. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration dn journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollandefl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Annonces: IS cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ! _ Keir Hardie, pacifiste, La mort de ,M. Keir Hardie, le député travailliste anglais et l'un des chefs les lus remuants et les plus bruyants du sccia-Lne international, causera une peine «ttéme à tous ceux qui ont eu le plaisir Approcher cet homme remarquable; elle Jjsera une vraie consternation en Aile-Blrae où l'on comptait sur ce vieux brave homme pour soulever les ouvriers anglais contre le gouvernement de M. Asquith. ffàr Eardie passait —• à Berlin —_ pour tenir) dans sa main tout le prolétariat jwlais. Il jouait-volontiers les Jaurès, avec l'éloquence en moins, mais avec plus de tohomie- Il était un peu rustre, — sorti d„ peuple, et s'efforçant d'y rentrer maigre «haute situation et son influence politises. A la Chambre des Communes, on le respectait parce qu'il était âgé qu i! .vait une belle physionomie tourinentee clc vieux pauvre à sébille, et parce, que le parlementarisme anglais est toujours respectueux des vieillards, quitte a oublier oc qu'ils ont dit dès qu'ils ont parlé. Ken-Hardie avait la spécialité des protestations dites indignées. Son coeur était excellent, ei toutes les injustices, les grandes, les petites les réelles, les imaginaires y trouaient un écho retentissant. D'e même, nous l'avons vu dans les congrès internationaux, OÙ le socialisme s'est si souvent fait rouler par la sozialdemokratie allemande, proche* l'internationalisme, la bonté universelle, la paix indestructible et la guerre à la guerre. Keir Hardie rêvait tout haut. _ Depuis quelques années, sou crédit diminuait en Angleterre. De militant, il était paesé apôtre et vénérable. On le laissait dire, mais on l'écoutait peu. On le devinait en dehors des réalités, en vieux brave îdeo-i locue têtu et somnolent qu'il était; on rœpectait sa tète chenue qui avait tremble !si souvent de tant de saints enthousiasmes et frémi de tant d'auguste6 colères._ Mais ce n'était qu'après qu'il avait parlé, crie, adjuré, tempêté, qu'on passait aux choses sérieuses. Ceux qui l'ont connu savaient bien que la guerre l'achèverait aussi sûrement que s'il avait pu combattre daus une tranchée de première ligne, car la guerre, c'était son ennemie personnelle. Et, avec une candeur qu'on ne trouve plus que chez ! quelques marxistes croulants attardés dans leur chimère fraternisante, .n'aimant pas la guerre, il la niait et l'estimait impossible. La guerre des classes, à la bonne lieure . La guerre des peuples, des raoes, des civilisations, des cultures, des hommes, jamais de la vie! Mais, malgré M. ICeir Hardie la guerre n'en a pas moins éclaté. M. ICeir Hardie a bien vociféré dans les premiers temps, et proclamé qne les Allemands, a les bien prendre, n'étaient pas de 6i mauvaises gens. Vous devinez le succès qui l'accueillit. Depuis ce .dernier four, il s'était retiré en Ecoese et rêvait, dans la solitude et l'abandon, à l'ère de fraternité universelle qu'il avait appelée de ses voeux jet dont il avait espéré voir luire l'aube ecla-jtaiite. Il vient de mourir.... Au commencement de la* guerre sa popularité avait grandi en Allemagne. On comptait qu'il ferait ,,quelque chose", et vous «avez ce que c'est que ce quelque chose. On opérait — simplement — que ICeir Hardie mènerait une campagne pro-boche dans _es milieux industriels, à Cardiff où 011 1 adorait, a Merthyr -Tydvil 1 qu'il représenta si longtemps aux Communes, et qu'il dirait aux ouvriers de n© pas faire de munitions destinées à un emploi fratricide. On voyait fn lui un ,,gréviculteur" idéal, une sorte d'employé aux gages d'un Duniba et d un von Papen. On fut déçu. ICeir Hardie, qu'on eut outragé en le traitant de pa/triote, était au moins assez fin et assez prudent pour sô tenir tranquille du moment que sa pacotille pacifiste n'était plus demandée. Il fut, dit-on, l'objet de bien des démarches de la part d'agents allemands qui travaillaient encore l'Angleterre six mois après le commencement de la guerre et qu'un ®age décret d'internement a fini par mettre hors d'état de nuire : mais il les repoussa, sinon avec horreur, du moins avec fermeté. Kon, il n'était pas patriote, mais il était scrupuleux, honnête et parfaitement incapable d'une manoeuvre oblique. N'ayant pu l'employer à fomenter des grèves, les Allemands songeaient à lui pour lancer en Angleterre l'idée d'une paix, avantageuse Pour eux, honteuse pour les. Alliés. Combien de notes n'ont pas paru dans les journaux de Berlin, de Cologne, de Leipzig et bailleurs disant que ,,M. ICeir Hardie, avec M. E. D. Morel — ce vieil ennemi intime de la Belgique —, M. Ponsonby et • Ramsay Mac Donald, deux étoiles du parti ^travailliste anglais, allaient ,,inter-pour faire comprendre au gouvernement et au peuple l'inutilité d© la lutte contre l'Allemagne". M. Morel, sans^doute, , ntlnue son métier d'anti-belge et n'aura k qUe le ConS° ^lge-ne soit enlevé à P°nsonby et M. Ramsay Peeti?3na - 1 d" leur c5té' orS!>nisent des am-Ju5 011 leurs"^aran.gues pacifistes sont cuitw MS- 66 hu<kis et' des pommes builL' • ?- Keir Hardie s'e?,t tenu tran-e« !qU a so" demier souffle, et il a - "ISfeSi E'.ua à® mérite aue lui seul, I peut-être, aurait pu être un obstacle à la fabrication des munitions, car son autorité sur les ouvriers était im ense. Il s'est tu. Est-ce parce qu'il était malade? Est-ce parce qu'il avait reconnu sur le tard qu'il avait » servi pendant tout© la vie une cause pernicieuse et qu'il avait été la dupe des sinistres ,,Kameraden" du ,,Vorwaerts" ? Est-ce parce qu'il avait fini par découvrir qu'une guerre qui venge le droit outragé et assure le triomphe de la liberté comme le respect de la parole donnée est une guerre saint© et que les honnêtes ,ens n'ont pas le droit d© lui marchander leur concours? Est-ce ; parc© qu© 1© pacifiste Keir Hardie était devenu partisan, uon de la guerre, mais de cette guerre, et n'osait le dire? Voilà de3 ' questions auxquelles il est difficile de ré- ' pondre. Mais ceux qui ont fermé les yeux à M. Keir Hardie, ceux qui furent les dépositaires de sa dernière pensée, nous diront peut-être un jour si cet homme excellent, ce Jérémie du prolétariat anglais, 11'a pas, avant de fermer les yeux, crié l'aveu douloureux mais toucihant de sa propre erreur et d© l'erreur de sa vie. Four ICeir Hardie, ç'a dû être un triste soir de vie que celui- où l'Europe qu'il avait rêvée pacifique et fraternell©, s© leva en armes pour ruisseler le lendemain de sang innocent. Mais peut-être qu© la suprêm© clairvoyance que donne paraît-il l'approche de la mort lui a-t-elle ^ait comprendre que la paix n'est pas toujours la meilleur© des solutions, et qu'une guerre est sainte, en vérité, et salutaire, qui assure aux peuples, aux hommes, ©t aux idées de liberté et d'émancipation, la possibilité magnifique de se développer et qui brise à jamais la plus monstrueuse menace d'hégémonie dont le monde ait senti la sinistre étreinte ! René Feibeiman Il y a un m! 29 septembre 191J/. En Belgique, bombar-dement des positions avancées de la place d'Anvers. A Tracg-le-Mpnt et à Albert, vin-lents combats, ainsi qu'entre l'Argonne et la Meuse; les alliés perdent Lassigny et ChaïU-nes, mais avancent sur le reste du front. Dans la Bcdtique, au large de Windau, sur les côtes russes, une escadre allemande est signalée. Sur la mer Jaunef bombardement de Tsing-Tao par les Japonais. «sa*»—Cr—œ»*» -T La Hdisnde el le mouvement fiamingant. Le ,,Telegraaf" vient de recevoir la lettre suivant© d© M. P. J. Bueno De Mesquita: Après avoir rappelé le manifeste envoyé par l'Algemeen Nederlandsch Verbond de Bruxelles à M. von Bissing, reproduit jadis par le ,,Tijd", ainsi que le commentaire d© ce manifeste publié par l',,Echo Belge", le correspondant poursuit en ces termes: Cette question comprend un côté intéressant aussi pour nous autres. Hollandais. Nous avions, déjà pu suivre tant de petites intrigues flamandes de source néerlandaise (ou allemande) ?: la lettre des étudiants d'Ut-recht à M. von Bissing junior, la mainmise d© M. Gerretson sur la ,,Vlaamsche Stem" et finalement c© manifest© d© l',,Al-geméen Nederlandsch Verbond". Nous autres, Hollandais, nous devrions pourtant comprendre qu'en nous mêlant au mouvement flamingant nous faisons tort en premier lieu aux Flamands eux-mêmes, en aggravant leur position déjà peu enviable, créée par ce fait qu'on les soupçonne en c© moment d© fair© des ,,yeux doux" aux Allemands. Actuellement la mentalité du peuple belge se montre plus enflammable que jamais ©t la hain© ©t la méfiance ne demandent qu'à s'allumer. En second lieu, toutes ces campagnes, bien intentionnées sans doute, mais à coup sûr tout aussi maladroites et inopportunes et par conséquent travaillant à rebours, ces campagnes donc pourront fort bien nuire aux relations qu'entretiendront à l'avenir les Belges et les Hollandais. Sans oublier qu'en agissant de telle sorte on fait le jeu des Allemands qui, mettant en pratique la devis© ,,divide et impera", cherchent, non seulement à semer la zizanie entre les Wallons et les Flamands, mais encore entre les Belges et les Néerlandais. Or, on pourrait soupçonner certains Hollandais de vouloir effacer d© fore© la bonne impression que nous avons produit© sur nos voisins du Sud en assistant les réfugiés belges. Enfin, les principes les plus élémentaires de la bienséance devraient nous faire abstenir, nous autres Hollandais, de nous mêler des affaires intérieures de la Belgique, à l'heure où Wallons, Flamands, Belges et Français, mêlent leur sang sur le champ de bataille pour la délivrance de la Belgique. Quand ce but sacré sera atteint, alors seulement il sera temps de mener à nouveau un© campagne flamand© ©t il restera à voir aussi jusqu'à quel point nous aurons encore voix au chapitre, nous autres Hollandais, pour qui la guerre n'aura pas été une privation, ni une dévastation, mais bel et bien une source de petits bénéfices de contrebande.A V 0 s Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par ia poste et dont l'abonnement expire le i octobre de bien vouloir nous envoyer un mandat poste do fi. 1.50 en mentionnant sur le mandat poste: Renouvellement d'abonnement. En Belgique. A Bruxelles. (De noire correspondant particulier.) L'avions-nous dit? Il y a belle lurette ! que von Bissing et que von ICraewel ne s'entendent plus. L'un est gouverneur général de Belgique, l'autre gouverneur de Bruxelles. On comprend qu'il y ait des froissements, ces deux autorités devant examiner fréquemment les mêmes questions. En général, on peut dire que von ICraewel usait de plus de modération dans la forme et, étant chaque .jour en rapport avec les autorités bruxelloises, il comprenait mieux nos souffrances et nos droits. Von Bissing est tranchant, c'est l'homme des arrêtés. Il a reçu l'ordre d'être impitoyable : il essaie de plaire à son maître. Pourtant, lorsque ses officiers ou ses soldats commettent des actes illégaux, il examine généralement les réclamations avec toute l'impartialité dont il est capable. Cette impartialité ne répond pas toujours à nos espérances, c'est certain, mais von Bissing s'essaie à faire rendre justice à ceux qui ont été traités au mépris de tous droits. Ceci lorsqu'il n'a pas d'ordre précis de Berlin, évidemment. Dans l'ensemble, on peut dire toutefois que von Bissing est un gouverneur sans pitié, une main d'acier- O11 le nomme parfois .,1e duc d'Albe du XXe siècle" ! Von Kraewel. lui, a dû prendre plusieurs fois en main l'intérêt des Bruxellois, odieusement lésés. Ses rapports avec l'autorité communale ont toujours été sans chaleur, mais d'une parfait© correction. Il y a quelques mois, nous avons rapporté la scène qui éclata entre les deux gouverneurs. Elle fut suivie du départ de von ICraewel, que remplaça temporairement M. von Mul-ler. Puis, à Berlin, après avoir lu le rapport de von Bissing sur l'incident et écouté l'exposé de von Kraewel, on renvoya celui-ci en Belgique. C'est à c© moment précis qu'il fut question du rappel de von Bissing, n'en déplaise à celui de nos confrères qui nous a contredit sans rien savoir de la question. Certain journal étranger, qui reprit notre information, eut le tort de la mal traduire. La nouvelle fut reproduite par la presse du monde entier, mais augmentée de commentaires qui firent que l'opinion s'égara sur la signification de c© petit événement. Nous maintenons donc tous les termes de nos informations des 20 et 28 juillet. M. von Bissing avait été desservi à Berlin par un commandant d'étape et par un haut personnage ,,civil". — Inutile que nous citions des noms. La relation de ses querelles avec von Kraewel n'améliora pas sa position aiupijès des gros bonnets de la Leip-zigerstrasse. Mais quelqu'un est intervenu à temps en faveur du gouverneur général et il a été maintenu) à son poste. Von Kraewel aussi, d'ailleurs. Comme on dit au Palais, ils ont été renvoyés dos à dos. Il ne faillait pas, n'es£-ce pas, que les Belges, après la dispute éclatante, pussent se réjouir du départ de l'un des antagonistes? M. von Bissing triomphait, M. von Kraewel n'était pas vaincu. Depuis lors, les amis du gouverneur général en Belgique ont repris les travaux de sape contre les positions du gouverneur von Kraewel. Des notes furent envoyées à Berlin qui mentionnaient tous les faits et gestes de celui qu'on voulait déboulonner. Il y a beaucoup de mouchards au service du gouvernement allemand. Ils ne se firent pas prier pour montrer qu'ils gagnaient bien leur argent. L'étoile de von Kraev/el pâlit insensiblement jusqu'au moment, où la nouvelle lui est 'arrivée de faire ses malles. On lui a signifié d'avoir à prendre le commandement d'une division contre les Russes. Son remplaçant sera le \generaal-majoor von Lauberzweig, nommé, si nos informations sont exactes, chef d'état-major pendant la guerre. * * * La Banque National© de Belgique vient de porter l'avis suivant à la connaissance du public: Les billets de 20 francs (type comptes courants) ayant été, comme ceux de 1 et de 2 francs du même type, l'objet de contrefa^ çons, le conseil d'administration d© la Banque a décidé de retirer définitivement de la circulation tous les billets du type comptes courants indistinctement, à savoir: Les billets de 1 et de 2 francs sans portrait, les billets de 20, d© 100 et d© 1000 francs avec le portrait de Léopold 1er. L'échange peut se faire au siège de la Banqu© Nationale à Bruxelles, à sa succursale à Anvers, et à toutes ses agences de province. Quant aux fausses pièces de vingt-cinq centimes de la dernière frappe, elles ont fait leur apparition, ©lies sont coulées dans un moule et grossièrement imitées. Les deux faces sont grenelées. * * * M. Jules Lerwijn, qui a été victime d'un mortel accident d'automobile au Havre (sa limousine a heurté celle du ministre Helle-j. utte), était une personnalité très connue dans le monde de la haute finance à Bruxelles. Il était vice-président du conseil d'admi-nfeiratic® de 1® ëasEaàÈS Roumanie et administrateur des sucrerie Roustchouk et, de celles de Pont el on go A Anver®. (De notre correspondant particulier. Voilà tous les pronostics bouleversés ! Louis Franck, qui avait refusé le faut d'échevin des Beaux-Arts, laissé vacant la mort de M. Frans van Kuyck, M. L Franck, l'homme de la reddition d'An (mais aussi le président de la Commis intercommunale), M. Louis Franck v d'accepter! C'est le premier pas off: vers le fauteuil du bourgmestre, quand Jan De Vos, fatigué des travaux sup mentaires créés par la guerre, se retirer* la vie politique et ira vivre tranquillen à Cappelen. M. Louis Franck vient donc d'être à une imposante majorité. Il semblait v ment qu© les conseillers étaient heureuî ne pas devoir accorder leurs^ suffrages à Steger ou à un Soeten, hommes charma mais qui n'ont pas toutes les connaissai requises (on ne peut pas tout savoir !) p occuper les fonctions extrêmement délie d'échevin de6 Beaux-Arts. M. Louis Franck est membre fondai de l'Art Contemporain. C'est un amal averti. Il s'y connaît, comme on dit. moins avec lui est-on sûr qu'on n'achè' pas de croûtes pour le musée. Evidemment, Fraii6 Van ICuyck et L Franck sont aux antipodes à tous les po de vue. Il n'est pas mauvais qu'il en ainsi. On était satisfait de l'administra de Van ICuyck, on le 6era certainen (nous en formons 1© souihait) sous l'admi tration de Louis Franck., L'essentiel était d'avoir un échevin c pétent. Disons-le franchement: il ne trouvait que Franck parmi tout le cor communal pour assumer de telles fonctii On avait un . moment songé à Pav< Baelde, comme je vous le faisais savoir -nièrement, mais, si Baelde s'y connaît b Franck s'y connaît mieux. Il y a même ] qu'une nuance entre eux... Et le déj: anversois, qui s'e6t plaint maintes fois nous l'eussions attaqué (n'est-ce pas Mélis?), voudra bien revenir sur son nion. Nous sommes impartiaux, voilà, nous disons „la vérité tout droit dehoi comme s'écriait un conseiller commi: très populaire dans la 5e section. Si r n'approuvons pas le Louis Franck de reddition ni celui du discours de Roos dael, du moins rendons-nous justice Louis Franck de l'Intercommunale. N ne demandons pas mieux que de tresser couronne de roses au nouvel éclievin, ] suadé qu'il a toutes les qualités requ pour mener à bien les travaux qui res; tent de son département. Il sera impar et il est éclectique. Que vouloir de pl Que M. Franck débute sous les meille auspices ! Les filles de Jupiter et de Mnémos sont avec lui. * * * M. .Mathieu Lagrillière, bien connu d le mohde diamantaire, a succombé à I gerliout, à l'âge de 63 ans. * * * Huit mille spectateurs ont assisté Vélodrome de Zwrenborg à une course trois heures. Le résultat 6'établit ainsi: ] Van de Velde—A. Van der Stuyft; De Graeve—Tijck ; 3©s Verlinden—Lam] On a couvert 107 kilomètres dans les t: •heures. * * # Un service funèbre a été célébré deri rement pour le repos de l'âme de M. Geor Louwaege, adjudant-secrétaire à l'éf major de l'armée belge. L© défunt, né 1872, portait la décoration militaire 1ère classe. .* * * Reprenons une de nos informations pa le 24 septembre et parlant de M. Ch. IV' lianan. C'est Christian Mahlman. qu'il f lire. M. Mahlman, secrétaire du Zéem Bond, a été arrêté et dut rester huit jo dans une geôle de Liège. Ajoutons, p être plus précis, que M. Mahlman est si hollandais.... A Liège. Voici quelques nouvelles de sportsn liégeois : Joseph Ile n rotin fait partie de la sect des motocyclistes. Sylvain Lahaye a v lamment gagné ses galons au cours d'h reuses reconnaissances. Defrane, malade n'écoutant que son courage et son pat: tisme, a tenu à se joindre aux premii Lucien Varlet a fait preuve un peu part d'un grand dévouement et, en compagnie son ami Dehaybe, a réussi à faire sauter nombreux ponts et a rapporté souvent l'E.-M. de multiples et précieux renseig ments sur les mouvements d© l'enne Jules Dehaybe, appelé dès le début de campagne avec le lieutenant Sneyers Thoen pour former la section d© motocyc tes, après avoir accompli plusieurs missi dangereuses, a été au P. A. R. comme c de réparation, où il s'est à nouveau c tingué- Il s© trouve actuellement com chef de service pour la réception des voi res et pièces de rechange. En récompens des services qu'il a rendus, il vier$ c^'ê Esorn m. A Naraur Malgré les efforts d© l'©nn©mi pour isoler la population namuroise, la tromper, l'énerver par des communiqués mensongers, celle-5, c|e ci reste toujours aussi confiante en la victoire du droit. On peut en (juger par un passage de la lettre figurant ci-dessous : ,,Malgré toutes nos tristesses, personne-n© peut admettre que l'état présent puisse ) durer, et l'on attend avec impatience M. qu'ils repassent. Nous avons tous con-euil liance dans nos chers soldats et nos alliés,, par Une chose consolante aussi, c'est l'atta-ouis chement et l'admiration unanime pour le ^ers Roi. Sur ce sujet, il n'y a pas une voix non ciiscordante. Chacun lui est reconnaissant ient d© c© qu'il a fait, de c© qu'il fait pour son .ciel pays. Quant à la Reine, c'est une vérita-M. ble adoration. Le savent-ils assez tous plé- deux? A leur retour, toutes les peines t de seront oubliées et l'amour de tous les Bel-ient ges, leur reconnaissance, seront pour notre Roi, notre Reine bien-aimée un adou-élu cis^ement à ce qu'ils souffrent depuis un rai- an." ■ de Les militaires n a mur ois seront heureux et un fiers de ces nouvelles preuves du loyalisme at6, de leurs familles. ices * * * our C'est Mme Wesmael—Cliarlier, présidente a tes de l'ouvroir pour jeunes filles pauvres, à laquelle vient d'être décerné le prix Blon-eur deau, en reconnaissance de sa philanthropie, eur - ^ Dans Ses La. moisson est très bonne dans le pays de >uis Westcappelle, exception faite pour les pom-ints mes de terre, parce que la fumure des ter-so$ res a été insuffisante. ion On chôme très peu : il y a trente ou qua-ont rante ouvriers sans ouvrage. Personne n'a nis- accepté de travailler pour les Allemands. Voici un aperçu du prix de quelques den-om- rées1: beurre, 4 fr. 40 le kg; pommes de , se terre. 15 fr. les 100 kg. ; oeufs 15 centimes seil pièce; viande: introuvable; charbon : 46 fr. >ns. tonne. >cat garnison du village 6© compose d© ier- 140 Allemands avec une centaine de clie-ien, vaux; ces soldats s'occupent principalement )ihi9 surveiller la frontière. H y en a même uté nn qu'on a trouvé mort, le 11 août, sans que que l'en sût comment il avait péri. M. Dans les rares conversations qu'ils tien-Dpi- nent avec quelques habitants, ils s© mon-©t trent très déprimés. Ils payènt leurs réqui-s", sitions en bons de guerre que la population nal accepte parc© qu'il faut bien, ous *. * * la On sait que depuis la bataille de l'Yser en- les populations des villages situés derrière le au front sont terriblement éprouvées et expo-ous sées à des sévices nombreux de la part des une Allemands. Voici des renseignements très )er- précis sur ce qui s'est passé à Eessen. ises Quand la ligne de feu s'établit dans ce >or- pays^ en octobre dernier, les Allemands en-bial fermèrent environ 500 personnes d'Eesseu us ? dans une grande cave de la brasserie Coste-urs noble. Les malheureux y restèrent plusieurs ' jours et plusieurs nuits sans boire ni manger pne ni dormir. La cave doit aux souffrances qu'ils y ont endurées le nom par lequel on la désigne aujourd'hui dans le pays. On l'ap-ans pelle ,,pestliol": le trou de la peste! i0r- Quarante-sept civils ont perdu la vie à cause de la guerre. Dix ont été fusillés par le3 Allemands; quinze sont morts de peur au °u par suite <du séjour au ,,pesthol"; neuf ^ ont été tués par des bombes dans le village ers 011 pendant la fuite hors du village; treize 2es s°nt morts d'une façon qui n'est pas encore ,0t. complètement connue. •ois La population d'Eessen, comme celle d© ICerein, de Wesken, de Woumen, de Bixs-choote, de Gheluvelt, de Zonnebeke, de Sta-tiè- den et de plusieurs autres villages, est ges aujourd'hui complètement éparpillé© aux *at- quatr© coins d© l'horizon. On commence à en avoir des listes plus ou moins complètes des d© personnes qui ont été fusillées de propos délibéré ou bien tuées tandis qu'on les forçait à marcher devant les soldats. rue A Staden, notamment, les Allemands ont al_ beaucoup employé cette recette à eux de ' £ faire la guerre. ans Le curé Syoen, de Détroit (Amérique), ur# recherchoit dans la région de Dixmude 108 DUr personnes^ qu'il connaissait ou qui lui étaient et apparentées, afin de les faire venir en Amé- • rique. Il a réussi à les retrouver pour la plupart, mais les Allemands n'ont pas voulu que les hommes quittent le pays. 1611 A ÏL £ 41 © s» s. 1. ■ou Les Anglais ont envoyé une nouvelle ration d'obus aux Allemands qui occupent eu~ Zeebrugge. Les navires s© trouvaient à en-^ viron 18 kilomètres des boches qui auraient bien voulu les atteindre. Uin aviateur dirigeait leur feu et l'un des croiseurs devint le >rs point de mire de toutes les batteries côtiè-■"J res. Toutefois, il ne fut pas touché. Les obus tombaient assez près, tandis que des . trombes d'eau s'élevaient. ' ' Derrière un nuage de fumée, les pièces n®" marines continuaient de canonner ferme 211 • l'ennemi. Des torpilleurs faisaient le guet, -la de manière à éviter toute surprise de la part des sous-marins boches. Lorsque l'escadre se retira, elle envoya ^ns quelques projectiles aux submersibles qui lief faisaient mine de la poursuivre. lis- Les dégâts sont importants. Il y eut des me incendies. La station de Lisseweghe a été tu- atteinte. Un obus a- explosé au milieu du 3 à village d© Knocke. tre II est certain qu'après le violent bombar-iidemegt gui eu 1;©», les Bejjjga allemandes. du cent» ia ligne* ont dû être de natur© à refroidir l'enthou-siasm© d©s vieux ,,feldgrauen" cantonnés à Zeebrugge. Et ils n'ont pas fini d'éprouver le résultat du tir précis des pointeurs anglais ! La lumière nal! en Âllemagns. i. Notre ami Charles Bernard a consacré à l'Union: ,,N©ues Vaterland" (Nouvelle Patrie) un de ses derniers articles. Nous donnons ci-dessous le texte d'une lettre explicative que le juriste Ilans Wehberg a adressée aux journaux et que jusqu'à présent lo ,Ber-liner Tageblatt" a été seul à publier. Nos lecteurs pourront se rendre compte à la simple lecture de la portée de cette lettre. Domain, nous essayerons d'en tirer les conclusions qu'elle comporte. ,,La presse des derniers jours a publié des détails à propos d'une lettre que j'ai envoyée en novembre 1914 au Conseiller intime Kohler, lettre dans laquelle je lui annonçais nia démission de la rédaction do la ,,Z.f. Volker-recht". La lettre en question, dans laquelle la, • violation de la neutralité belge esKt brièvement discutée, a pu être mal comprise par le gros public, mes explications n'ayant été données que fragmentairement. Je puis donc bien ici indiquer les raisons profondes qui m'ont incité, naguère, à abandonner ma position de co-éditeur et rédacteur de la „Zeit6clirift fur Volkerrecht". ,,Après le début de la guerre, la science allemande du droit international se trouva devant le difficile problème de l'attitude à prendre vis-à-vis des événements. Pour jnod, il n'y eut pas de doute : la science en tant que science ne peut ee laisser entraîner par. les passions du moment, mais doit, au contraire, s'efforcer dans la mesure de ses moyens do juger objectivement et équitablement les questions scientifiques. Une revue de droit international pouvait garder le silence sur les Pr°blèmes actuels, mais elle ne pouvait pas, là où la question de droit était douteuse, étouffer l'opinion adverse. Il eût donc mieux valu ne pas discuter les problèmes actuels et attendre, pour en parler, des temps plus calmes. Le conseiller intime Kohler voulut faire de notre revue un acte d'accusation contre les autres peuples. Cela me parut d'autant plus périlleux que nous étions encore sous l'influence des événements et que nous étions tout spécialement intéressés dans le drame mondial. Il me parut certain que, dans une revue vouée au culte de la science, nous ne pouvions pas présentement nous ériger en juges des autres peuples et que nous devions reculer notre jugement définitif à une époque plus calme. A mon avis, c'était précisément au moment où les passions du moment et la liaine réciproque des peuples avaient le dessuç que la ,,Zeitschrift -fur Volkerrecht" eût dû rester fidèle à sa haute tâche. Elle eût dû conquérir un nouveau lustre à la science allemande, comme interprète de l'objectivité et de l'équité. ,,Non seulement ICohler voulut faire d'une revue scientifique une publication de défense et d'éclaircissements ,mais il conçut le dessein de publier dans la revue des opinions qui n'étaient pas sans danger pour l'avenir du droit international. D'abord dans des lettres qu'il m'adressa, ensuite dans des articles de journaux, finalement, de la façon la plus nette, dans la première livraison de l'année courante de la ,.Zeitschrift fur Volkerrecht", il défendit des vues qui doivent mener à la négation de tout droit international. Il est d'avis qu'un droit international basé sur des traités internationaAix ne saurait plus ezister, parce que nos adversaires sojit des menteurs et des trompeurs. Toutes les conférences de La Haye sont des bulles de savon, Il nomme les Français dans sa revue une ,,nation de bateleurs rodomonts", les Anglais ,,une société de boutiquiers menteurs", et il caractérisé de même façon les Italiens dont fin 1914 il disait encore que personne ne les aimait plus que lui. C'est affaire de chacun de savoir s'il veut défendre des opinions de ce genre, mais des considérations de cette espèce ne doivent pas trouver place dans une revue scientifique qui, en outre, s'est dictée comme tâche le culte du droit international. ,,Si tout ce que dit Kohler était exact, il devrait en tirer la conclusion évidente qu'un droit international n'a plus moyen d'exister et qu'une revue de droit international n'a plus de raison d'être. Si cependant il édite une revue de droit international, il doit y préparer, à propos des questions douteuses, une entente avec les autres peuples. Une revue qui tourne en dérision et "blesse jusqu'à des Etats neutres n'a pas le droit de prétendre qu'en dehors de la science allemande du droit international il n'existe pas do véritable science. Cela Kohler l'exprime d'une façon encore plus raido en refusant carrément à d'autres peuples la capacité de penser selon un système juridique. ,,Comme co-éditeur de la ,,Zeitschrift fur Volkerrecht" j'estimai que c'était mon devoir absolu de prendre position contro cette conception que Kohler applique à l'essence d'une revue scientifique. Nous ne pouvions en aucune façon démentir l'esprit scientifique ©t l'objectivité allemande et nous devions avoir soin que, dans les pays neutres, des opinions du genre de celles qui donnent un caractère cliauviniste à notre science allemande du droit international ne puissent pas naître. Nous n'avions pas à songer à notre irritation, mais aux devoirs éternellement égaux et impérissables de la science. C'est inspiré par cette pensé© que j'ai écrit ma lettre à Kohler. J'avais déjà voulu envoyer ma démission en octobre à Kohler, mais un attachement profond à la revue qui m'était devenue chère et l'incertitude où j'étais d'une possibilité d'éviter mon départ, ont reculé l'envoi définitif de ma lettre de plus d'un mois. Il est dono certain que ma lettro n'a pas été écrite trop hâtivement. ,,Celui qui a pénétré l'essence des reoherches scientifiques et le caractère du droit international comprendra et appréciera mon point de vue. Pendant la lourde crise dont souffrp toute ' l'humotiité pendant la guerre, c'était le devoir sacré du savant, de rester, tout au moins dans • le domaine do la science, éouitnble et imnnrtial à l'égard des autres peuples et de maintenir la foi en un meilleur avenir de l'humanité",: «fi uns M»rs<

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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