L'écho d'Anvers

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30 October 1914
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s.n. 1914, 30 October. L'écho d'Anvers. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cc0tq5s459/
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No. 21. Vendredi 30 Octobre 1914. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Le gouvernement belge. M. Carton de Wiart, ministre de la Justice belge, qui se trouve en ce moment au Hàvre avec les autres membres du gouvernement de Bruxelles, vient de faire ces intéressantes déclarations que reproduisent le «Temps» et les principaux organes de la presse française : «'Non seulement le gouvernement français nous a tait l'accueil élégant et courtois dont nous ne cessons pas de lui témoigner notre reconnaissance mais il a scrupuleusement réservé toute notice indépendance et la commodité de l'exercice de nos fonctions gouvernementales. Le drapeau belge flotte sur les bâtiments où sont installés les services ministériels. Le timbre poste belge est désormais d'un emploi légal.Nous'avons notre propre service postai et télégraphique. Les difficultés de nos aménagement diminuent chaque jour. Tout va pour nous en s'amélio-x ant et notre administration pourra bientôt normalement fonctionner.Notra gouvernement demeure donc. 'Et ce gouvernement d'un pays envahi n'est pas une fiction puisque non seulement nous conservons nos droits et nos devoirs dans le- territoire belge non occupé par l'ennemi, mais qu'il nous reste tout le vaste territoire belge africain.» M. Carton de Wiart a d'autre part, envisagé la situation des fonctionnaires belges devant continuer à exercer leurs fonctions dans les territoires occupés par les Allemands. Les considérations, émises à ce sùjet par le ministre de la Justice belge, étant de nature à intéresser particulièrement un certain nombre de fonctionnaires qui se trouvent actuellement en Hollande, parmi les réfugiés belges, nous les reproduisons intégralement ci-après : « A l'égard des fonctionnaires belges exerçant leurs fonctions dans le territoire envahi, nous avons pris les mesures suivantes. Nous les avons invité à demeurer à leur poste, voulant ainsi éviter que le pays qui reste nôtre et que, demain, nous en avons le ferme espoir et mêmel a certitude, nous pourrons librement administrer de nouveau, ne soit livré à l'anarchie.A nos magistrats, nous avons demandé qu'ils continuent à rendre la justice, mats sous cette condition qu'ils ne devront en aucun cas modifier la formule exécutoire de leurs jugements, c'est-à-dire qu'ils ne devront pas cesser de rendre la justice «au nom du roi des Belges». Cependant nous les avons autorisés, ainsi que nos autres fonctionnaires, à promettre, si cet engagement, était exigé d'eux par l'occupant, de ne rien faire qui puisse être considéré comme un acte d'hostilité contre l'envahisseur exerçant son autorité provisoire.» En Belgique. A Bruxelles. D'après le correspondant du « Daily Mail », les Allemands se sont installés à Bruxelles comme s'ils ne devaient plus en sortir. Beaucoup d'officiers ont fait venir leurs familles et les autorités appellent chaque semaine d'Allemagne des centaines d'employés. Les bureaux de poste ont été germanisés e*t emploient des timbres allemands portant la mention : « Belgique ». Le palais de justice a été mis en état de défense au moyen de sacs de sable ammnn-celés sur une grande hauteur sur l'une des faces de l'édifice. Sur les tours, des mitrailleuses ont ét^ hissées. Une aile du palais est occupée par le Croix Rouge, une autre par les bureaux du maréchal von der Goltz, gouverneur allemand de la Belgique. Le garage de l'édifice est plein d'automobiles appartenant à l'empereur d'Allemagne, envoyées de Potsdam à Bruxelles. Les locaux du rez de-chaussée du palais de Laeken, une résidence d'été du roi, servent de dortoir aux troupes. Dans la gare de Bruxelles, que les Allemands semblent avoir transformée en grand dépôt de guerre, on peut voir plus de cinq cents chariots -chargés de canons et des milliers de chars d'approvisionnements tout prêts à être transportes sur différents secteurs du théâtre de la guerre. Le correspondant a vu, entre autres, un creuse-tranchées à moteur. C'est une sorte de charrue fait-e pour pratiquer des fosïés larges de 1 m. 20 et de même profondeur. Cet instrument peut aussi servir à creuser des tombes pour les morts. D'Anvers. Notre confrère L'Echo Belge à Amsterdam écrit : De nombreux Allemands et Autrichiens, expulsés d'Anvers au début de la guerre, rentrent dans la métropole, les uns pour rouvrir leurs maisons de commerce (beaucoup de cafetiers sont dans ce cas), les autres pour reprendre le plus possible d'objets précieux. Des maisons entières sont ainsi vidées ! M. von Bary lui-même est revenu en ville et a fait procéder au déménagement d'une grande partie de ses richesses artistiques. Le retour de tous ces Allemands, revenus chercher les objets auxquels ils tiennent et qu'ils s'empressent de charger sur des wagons et des voitures, à destination d Allemagne, jettent dans la population une certaine note pessimiste.D'autant que toutes les maisons appartenant aux Allemands et aux Autrichiens portent certaines affichettes pour que les soldats puissent les reconnaître d'entre les maisons appartenant ou habitées par des Belgts. Il en est de même pour les immeubles abritant les employés de la ville. L'affiche porte : « Stadtbeambt». Cela semble assez symptoma-tique et peu rassurant. ROOSENDAAL, 28 oct. (D.M.p.) Par suite d'un nouveau «Kom-mandaturbefehl», affiché à Anvers, il est défendu à tous les automobilistes de circuler à l'intérieur et hors de l'enceinte fortifiée, sans êti e muni d'un «Be-scheinigung» du Commandant. Les autos de l'armée, de la marine et du service des pompiers ne sont pas t astreintes à cette mesure. Les passe ports pour automobiles, délivrés jusqu'au 28 octobre, sont déclarés nuls à partir de ce jour, et seront remplacés par des nouveaux permis. Par suite de l'incident Laane, la délivraison des passe-ports sera beaucoup plus rigoureuse. L'occupation militaire de la ville est réduite à 2500/3000 hommes, par suite des troupes appelées au front. Ce chiffre appert des bons quotidiens de réquisition de viv.es, Pour empêcher le pillage continu dans les faubourgs-, il est expressément rappelé que tout maraudeur sera impitoyablement fusillé, sans jugement. A ce sujet les soldats allemands ont reçu des ordres sévères et redoubleront de vigilance. A partir de lundi prochain les boulangers devront cuire uniquement du pain gris. De Lié£e. Des nouvelles toutes fraîches nous parviennent du pays de Liège. La lettre est datée du 26 octobre et fut mise à la poste à Maestricht le 27. Elle vierft. de Seraing, où la situation ne paraît point mauvaise. On n'a plus droit, il est vrai, qu'à 350 gr. de pain gris par jour et les savoureuses tartes-au-riz ont totalement disparu du menu sérésien, mais jusqu'à présent ni la viande, ni les légumes, ni les pommes de terre ne font défaut. D'autre part, quelqu'un a télégraphié au consul belge à Maestricht, pour savoir si les communications avec Liège étaient possibles. Il lui a été répondu que les pas-e-ports vers cette ville s'obtenaient facilement, mais que pour en sortir ce serait beaucoup plus difficile. Le plan allemand. LONDRES, 29 octobre. (A.H.) Le «Daily Chronicle » apprend du front de l'Yser, que de grands, renforts avaient été envoyés à l'armée du duc de Wurtemberg. Ces troupes marchent dans une direction Sud-Ouest de Bruges. Le plan allemand semble donc être, non pas unevtentative de longer la côte vers Dunkerque et Calais, mais de porter toutes leurs forces sui la ligne Dixmude-Ypres, pour atteindre Boulogne. Au besoin, les Allemands pourraient concentrer 350.000 hommes sur ces points. AVIS. VILLE D'ANVERS. Collège des Bourgmestre et Echevins, Séance du 26 octobre. Dix-sept jours s'étant écoulés depuis le bombardement de la ville, le collège juge que le personnel dex la ville a eu le temps de rentrer à Anvers, et décide : Il est accordé, jusqu'à la fin de ce mois, la faculté — pour le personnel — de se présenter aux fins de services. Celui qui n'aura pas repris son poste, à daté fixée, sera considéré com me démissionnaire. Journaux français. SAS VAN GENT, 29 octobre. A Bruxelles, les autorités Allemandes ont toléré la parution de 3 journaux français « Le Bruxellois », « Le Réveil » et « Le Quotidien ». Nos Télégrammes. Les Allemands avouent leurs pertes en Russie. BERLIN, 29 octobre. On ^connaît ici officiellement la défaite de l'armée austro-allemande en Pologne, où les Russes ont poursuivi leur ennemi fuyant. Les Allemands ont subi de lourdes perte? ; leur armée y est désorganisée. Le concours de l'armée Bel£e. FURNES, 29 octobre. L'attaque des Allemands sur Dixmude à été repoussée, samedi dernier, par les Belges dans un corps-à-corps violent ; l'artillerie se tut ; on se battit au revolver, au sabre, à coups de crosse. Cinq mille Allemands passèrent le pont ; aucun d'eux ne retourna. A Nieuport les Belges ont repoussé huit attaques allemandes à la baïonnette ; le feu de nos mitrailleuses était irrésistible. Bulgares et Russes LONDRES, 29 octobre (Reuter) Les journaux annoncent que des Bulgares auraient tiré Sur un navire Russe, naviguant sur le Danube. Le vapeur apportait des vivres à l'armée Serbe. Prisonniers allemands. LONDRES, 29 octobre (Reuter) Le premier convoi de prisonniers allemands faits dans les Flandres est ai rivé en Angleterre Ce sont pour la plupart de tout jeunes gens. En Afrique. LONDRES, 29 octobre (V. D.) La presse anglaise est unanime à déplorer la défection des généraux De Wet et Beyers, et leurs actes contre le gouvernement.On ne s'inquiète pas trop que les Africains, parlant le hollandais, prêtent main ferme au général Botha, dont l'armée est en route pour Pretoria. ' Opinion Américaine. Le « New-York American » publie une lettre de M. Spencer Eddy, diplomate américain, ancien secrétaire d'ambassade à Berlin, dans laquelle on relève les passages suivants : » Je me suis engagé à la Croix-Rouge. Ce que j'ai vu m'autorise à dire que jamais des s"ldats ne se sont conduits aussi brutalement et cyniquement que les Allemands. Je me rends compte que la déclaration est très grave, mais les atrocités commises par ces troupes dépassent infiniment les cruautés des Indiens d'Amérique. Un chirurgien de l'armée anglaise m'a déclaré sur son honneur que les Allemands infligeaient les pires mutilations aux prisonniers et aux blessés français et anglais. Nombre d'hommes ainsi mutilés meurent d'hémorragie, d'autres se font sauter la cervelle, si on leur laisse une balle dans leur revolver. » Le concours des troupes coloniales anglaises. LONDRES, 29 octobre. — Ce sont les troupes coloniales anglaises qui ont décidé la récen te bataille près de Lille. Elles avaient été tenues en réserve ; déjà les Allemands s'avancèrent, se croyant sûrs de la victoire, lorsque les Sikhs et les Ghour-ka's s'élancèrent sur eux les attaquant furieusement à la baïo-nette et au «kukri», long couteau qui cause une blessure dangereuse. Les Allemands reculèrent en laissant des milliers de morts sur le champ. La révolution ei? Afrique LONDRES, 29 octobre. — La révolution dans l'Afrique du Sud s'étend. Une rencontre a euiieu près de Rustenbourg entre les forces combinées des Allemands et des Boers des généraux Beyers et De Wet, et l'expédition anglo-africaine de général Botha. Les révolutionnaires furent repoussés Dépêches de Nuit. A l'Ouest. PARIS, 29 octobre, (officiel) Hier nous avons fait des progrès en différents points, surtout aux environs d'Ypres et au sud d'Arras. Entre Nieuport et Dixmude rien de particulier. Entre l'Aisne et l'Argonne, nous avons conquis quelques tranchées. Aucune attaque ennemie n'a réussi. Nous avons aussi avancé dans le bois d'Apremont. A l'Est. VIENNE, 29 octobre (W. B.) Sur le terrain Nord-Est, il n'y eut pas de combats importants.Au cours de ces derniers jours, les tentatives des Russes de marcher vers le territoire Turque ont échoué. PETROGRADE, 29 octobre. Les efforts des ennemis au N. de la Pilitza sont vains. En ce moment, à la rive opposée de la Vistule, l'armée austro-allemande bat en retraite. Nous occupons Strykow, Res-chow, Novo Miastro. La cavalerie Russe a pénétré dans Radow. Nous y avons capturé : prisonniers, canons et mitrailleuses en grand nombre. En Prusse orientale, les attaques des Allemands aux environs de Bakalarzew furent repoussées. Les pertes ennemies sont énormes. Expulsion d'Allemands. BERLIN, 29 octobre. (W. B.) D'après un télégramme reçu par la firme Karbery et Co, de leur représentant à Hongkong, tous les sujets allemands doivent quitter l'île en-déans les 8 jours. Cet ordie du gouvernement anglais toucherait environ 400 personnes. En Afrique Orientale. BERLIN, 29 octobre (E.B.) Le gouverneur du Katanga annonce que des troupes allemandes auraient repoussé des troupes Belges près du lac Kiwu, (Afrique orientale) rhh o h c e s. Homme sérieux, muni de passeports en règle, accepterait missions pour Anvers et environs. Ecr. au bureau du journal.

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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