L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

1549 0
17 December 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 17 December. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8f71q/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L'ECHO DE LA PRESSE INTERNATIONALE PRIX : Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro PRIX : Provinces 10 centimes le numéro JOURNAL, QUOTIDIEN . Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration " r t REDACTION ET ADMINISTRATION : 20, rue du Cknfaal, Bruxeîles | La petite ligne ou l'espace è<tuivalent . . . fr. 0.20 1 Réclame entre articles 2.00 ANNONCES : / » av »it les annonces 0.60 j Corps du joÀnal et faits divers 1.00 f Nécro ■* 1.00 OX TRA'iTE A FORFAIT Les annonces «ont reçues au bureau du journal, 20, rue du Canal et à l'Office Central de publicité, S 3, rue de la Madeleine. A LA FRONTIÈRE HOLLANDAISE XaiV G-OTRIŒ Communiqués des Armées alliées PARIS, 12 déc. — Communiqué officiel de 15 heures : L'ennemi a achevé d'évacuer la rive ouest du canal de l'Yser au nord de la maison du passeur ; nous occupons cette rive. Dans la région d'Arras, combats d'artillerie. Dans la région de Nampcel, nos batteries ont réduit au silence les batteries ennemies. Dans la région de l'Aisne, notre artillerie lourde a fait taire les batteries de campagne des Allemands ; une de leurs batteries d'obu-siers a été complètement détruite au nord-est de Vailly. Dans la région de Perthes et dans le bois de la Gruerie, combats d'artillerie et quelques engagements d'infanterie qui ont tourné à notre avantage. Sur les Hauts-de-Meuse, l'artillerie ennemie a été peu active ; au contraire, la nôtre a démoli à Deuxnouds (à l'ouest de Vigneulles les-Hattonchâtel) deux batteries ennemies, l'une de gros calibre, l'autre destinée au tir contre les avions. Dans la môme région, nous avons fait sauter un blockhaus et détruit plusieurs tranchées. Entre Meuse et Moselle, rien à signaler. Dans les combats d'artillerie. Dans la région de Senones, nous avons consolidé les positions gagnées la veille. Renseignements géographiques. — Nampcel est situé à 10 kilomètres au nord de Vic-sur-Aisne et à 7 kilomètres à l'est de Tracy-le-Val. Deuxnouds se trouve à 6 kilomètres à l'ouest de Vigneulles-les Hattonchâtel et à 12 kilomètres au nord-est de Saint-Mihiel. Nous rappelons le communiqué allemand du 14, que nous avons publié hier et qui dément le communiqué français ci-dessus : Le communiqué officiel français du 12 décembre contient : Une batterie allemande a été complètement anéantie au nord-est de Vailly. A Deuxnouds, à l'ouest de Vigneulles-les-Hattonchâtel, deux batteries allemandes ont été détruites, une de gros calibre et une destinée aux avions. Dans les mêmes environs, un blockhaus a été détruit par les Français ainsi que plusieurs tranchées. Tous ces communiqués sont inventés. PÉTROGRAD, 12 déc. — Communiqué officiel de 15 heures : Dans la région de Mlawa, les violentes attaques des Allemands ont été repoussées. Nous avons repris l'offensive contre des colonnes ennemies se retirant en désordre. Au nord de Lowicz, des attaques acharnées de l'ennemi ont été également repoussées avec de grandes pertes de son côté. Enfin, au sud de Cracovie, notre offensive s'est heureusement poursuivie, malgré une résistance opiniâtre. NISCH, 12 déc. — Communiqué officiel. Nos armées qui avaient atteint la Kolubra ont franchi cetle rivière entre Valjevo, dont elles se sont emparées, et le confluent du Ljij. Au Nord, elles ont occupé Lazarvatz. Communiqués officiels allemands VIENNE, 15 déc. — Communiqué officiel d'hier midi : En Galicie occidentale, la poursuite des Russes continue, et nous gagnons du terrain vers le nord par de grands et petits combats. Dukla est réoccupée par nous. Nos colonnes, avancées dans les Carpathes, ont fait hier et avant-hier 9,000 prisonniers et pris 10 mitrail-leuses.Les positions.au frontdeRajbrot jusqu'à l'est de Cracovie et en Pologne méridionale sont inchangées. Nos alliés se sont aVancés jusque près du Dzura inférieur. VIENNE, 15 déc. — Hier, on a mandé officiellement du théâtre méridional de la guerre : L'offensive par lé Drina et dans la direction sud-est a rencontré au sud-est de Valjevo un ennemi supérieur ; elle devait non seulement s'arrêter, mais nos troupes, qui se battent depuis des semaines glorieusement, mais perdent beaucoup, devaient se retirer. Vis-à-vis de cela se trouve la prise de Belgrade. La situation générale, au demeurant, nécessite par suite, de nouvelles mesures pour repousser l'ennemi. VIENNE, 15 déc. — Le Correspondenz-bureau annonce que, dans des journaux étrangers, entrés ici il y a déjà un certain temps, le bruit était répandu que l'Autriche-Hongrie a fait sonder la Serbie par un Etat neutre des Balcans, sur le point de savoir s'il voulait LA CAMPAGNE D'EGYPTE / Station desjcâblogrammes [à Isrriaïlia (Canal de Suez) conclure une paix séparée avec la monarchie. Nous sommes.autorisés à dire qu'il n'y a rien de vrai dans ces communications. MILAN, 15 déc. — Le Corriere délia Sera écrit : La reprise de Neusandecs aura des suites importantes. Les Autrichiens peuvent maintenant opérer de deux côtés de la Drina. Cette opéralion est en jonction avec des troupes plus à l'ouest et constitue une menace sérieuse pour les Russes. wwmniiimrrmnirrinmiikihiimii jimii n.m — ii mumimii Les femmes héroïques... Entre les femmes-soldats et les femmes-infirmières, mon cœur va tout de suite à celles qui se penchent au chevet des blessés, grandes dames et femmes du peuple, volontaires de la Charité, âmes d'élite, par qui un peu de sérénité passe sur des visages que la Mort a marqués de son empreinte... L'Echo de la Presse rapportait l'autre jour cette si touchante histoire d'une jeune fille de 17 ans à peine, héritière d'une fortune immense : M'1" de Valentinois, princesse héritière de Monaco... Dans le grand hôpital militaire du palais de Monte-Carlo, la princesse applique des pansements, calme, d'une parole douce, des douleurs atroces ; elle réconforte, elle apaise, c'est une héroïne... Une héroïne aussi, cette jeune femme qui, dans un village occupé alternativement ou simultanément par les Français et les Allemands, reste à soigner les ble&sés, et quand on lui demande si elle n'a pas peur, répond, étonnée, montrant le drapeau de la Croix-Rouge : « Je suis neutre... » Au seuil de la maison flotte toujours, plein de trous, le drapeau blanc de la Croix-Rouge. Quelquefois, vers midi, une heure à laquelle il y a le plus souvent une suspension d'armes, « une femme sort, enveloppée d'un drap, un petit panier à la main ; elle le porte aujourd'hui à une extrémité du village, demain à l'autre bout — et tous les fusils se taisent. Tout le monde la connaît. Elle est neutre... Et quand la guerre sera finie, elle recevra de la France le ruban de la Légion d'honneur et l'Allemagne lui décernera la Croix de fer. Et j'ai revu le visage merveilleux de la « dame à la lampe », celle dont Dunant disait : « L'image de miss Florence Nightingale, par courant pendant la nuit, une petite lampe à la rûain, les vastes dortoirs des hôpitaux militaires, et prenant note de l'état de chacun des malades pour leur procurer les soulagements les plus pressants, ne s'effacera jamais du cœur des hommes qui furent les objets ou les témoins de son admirable charité, et la tradition en sera conservée pour toujours dans les annales de l'histoire. » La « dame à la lampe » "est morte il y' a * quelques mois, mais, dans les siècles, son nom passera... Parmi tous les articles qui lui furent consacrés, et qui nimbent son nom d'une lumière qui ne s'éteindra point, voici celui de René Puaux... Détachons-en ce passage : T-** 7 , ; Le 28 mars 1854, l'Angleterre, la France et la Turquie déclaraient la guerre à la Russie. Le War Office anglais, s'il mettait des troupes importantes à la disposition de lord Raglan, avait complètement négligé le service des ambulances. Londres s'enthousiasmait pour les succès des alliés, et quand parvint la nouvelle de la victoire de l'Aima, le 20 septembre, ce fui du délire. Mais nul ne songeait aux blessés. 11 fallut l'intervention du premier correspondant de guerre du siècle dernier, sir William Howard Russell, l'envoyé spécial du Time*, pour déchirer le voile. Ses lettres, où il montrait à ses compatriotes les petits soldats anglais blessés, rongé» de vermine dans les hôpitaux de Scutari, entassés les uns sur les autres,privés de médecins, remuèrent l'opinion. «N'y a-t-il pas parmi nous, écrivait-il, des femmes dévouées, piétés à venir donner leurs soins aux soldats qui agonisent à l'hôpital de Scutari? N'y a-t-il aucune fille de l'Angleterre qui veuille venir remplir cette œuvre de pitié ?» Le soir du jour où cet appel paraissait dans le Times, deux personnes dans Londres prirent la plume presque au même moment. L'une d'elles était M. Sydney Herbert, le ministre de la guerre. Il écrivait à miss Florence Nightingale : « ... Un certain nombre de dames sentimentales et enthousiastes, lâchées dans l'hôpital de Scutari, seraient probablement, après quelques jours, mises à la porte par ceux dont elles «êneraient le travail et f dont elles enfreindraient l'autorité... Il n'y a qu'une personne en Angleterre qui puisse, à ma connaissance, organiser et diriger un tel service. C'est vous. » L'autre personne qui spontanément s'était assise devant son écritoire était miss Florence Nightingale, et son correspondant n'était autre que M. Sydney Herbert : « Je suis prête à partir pour Scutari. Voulez-vous de moi ? » Les deux lettres se croisèrent. Le 21 octobre 1854, Florence Nightingale s'embarquait sur le Vectis. Il y eut peu de monde pour lui dire adieu : on ne lui avait pas encore pardonné d'avoir dérogé aux préjugés de la société anglaise. Le 4 novembre elle arrivait devant Scutari. Que de pensées avaient agité sa tête durant ces deux semaines de navigation 1 La responsabilité qu'elle assumait ? Les plans d'organisation? Le matériel? Les médicaments ? Le courage et les capacités des trente-huit infirmières qu'elle amenait avec elle? Que de questions qui eussent troublé de plus aguerries que cette jeune femme de trente-quatre ans ! Ce qu'elle avait pu s'imaginer sur l'horreur de l'hôpital de Scutari n'était rien auprès de la réalité. Russell n'avait pas exagéré. Les alliés avaient eu 6,720 bjessés à la bataille de l'Aima. La plupart avaient été évacués sur Scutari. Il allait en arriver d'autres au lendemain d'Inkermann. Ces malheureux, vu leur nombre, n'avalent pas fous trouvé un abri. Il y en avait qui gisaient sur un grabat, sous quelque arcade de la j "ne. Les salles de l'hôpital étaient bondées,, on ne pouvait 7 plus passer entre les lits. Une saleté repoussante avait tout envahi. Une odeur cadavérique flottait dans les locaux. Personne n'était là pour fermer les yeux des agonisants, donner à boire, pendant la nuit, aux pauvres enfants rongés de fièvre. Elle parut. Ce fut comme un rayon de soleil dans toute cette ombre. C'était une belle jeune fille aux yeux profonds i et doux, avec un sourire angélique sur ses lèvres minces. Ses cheveux noirs coiffés en bandeaux tombaient en torsades épaisses sur sa nuque. De petits rubans en retenaient les mèches rebelles sur les oreilles. Elle mit sur sa tête le fichu blanc des infirmières, et sur son corps mince elle passa la longue blouse de toile. Elle semblait ainsi, avec sa jupe de linon largement évanouie, une de ces délicieuses élégantes du Second Empire, dont Winterhalter peignit la grâce légère dans le décor de Saint-Cloud. Dès le lendemain de son arrivée, elle se mit à l'ouvrage avec ses trente-huit compagnes de dévouement. Elles nettoyèrent avec frénésie comme de rudes ménagères ; elles se privèrent de sommeil. Pendant des mois, Florence Nightingale ne dormit que quatre heures par jour. Elle tenait au symbole de son nom. N'était-elle pas le doux rossignol qui chante la nuit pour le bonheur de la maison ? Elle eut à lutter contre les médecins arriérés, le personnel administratif, ses propres infirmières épuisées. Elle ne connut pas d'obstacle. La vie lie légende des fées bienfaisantes se renouvelait. Les blessés espéraient à nouveau en la guérison, les mourants se redressaient sur leur couche au bruit de ses pas, au son de sa voix. Un jeune soldat qui ne pouvait bouger lui demanda de tenir la lampe derrière elle pour pouvoir embrasser son ombre quand elle atteindrait l'oreiller. ... Pour pouvoir enfbrasser son ombre quand elle atteindrait l'oreiller !... Bientôt, à son tour, l'héroïne était elle-même atteinte du choléra contracté dans les ambulances de Balaclava... Une angoisse sincère étreignit toute l'Angleterre, mais elle guérit, et il y eut une souscription nationale pour lui offrir un témoignage de reconnaissance, et des mendiants, à côté de lords, déposèrent leur obole aux guichets des banques... On avait recueilli plus d'un million, quand miss Florence Nightingale protesta : la charité anglaise devait porter son effort d'un autre côté, des inondations terribles avaient dévasté la France... Ce cœur magnanime a cessé de battre, tant de bonté n'est plus —mais, ô femmes, souvenez-vous toujours ! Méphisto. A la frontière hollandaise A La Haye, un avis de la légation allemande informe les voyageurs que pour pénétrer sur le territoire belge, les Allemands, les Autrichiens et les Turcs, ainsi que les étrangers nés en pays neutres, doivent se munir d'un passeport et d'une déclaration au sujet de l'endroit, du but et de la durée du voyage. Les Belges doivent se pourvoir d'une semblable déclaration et d'une pièce d'identité. Le passeport est délivré par un bureau spécial. La déclaration est donnée par les consuls allemands en Hollande. Les pièces d'identité sont également rcjD&iscâ aux Belges par le «eaetiiafc aîîemMtd. * * ¥ La correspondance des réfugiés belges avec leurs proches n'est décidément pas possible par la voie d'Aix la-Chapelle. Lettres et carte» sont retournées aux expéditeurs. Dernières dépêches ï_a Bulgarie resterait neutre D'après le Petit Parisien, la Bulgarie aurait de nouveau fait savoir aux puissances de 1« Triple-Entente qu'elle entendait rester neutre. A Roubaix Un habitant de Roubaix arrivé à Boulogne a raconté au correspondant du Daily Tele-graph qu'aussitôt que les Allemands entrèrent dans la ville ils prirent des otages qui furent rendus responsables de la conduite des habitants. Cinq fabriques durent continuer leur production; il fut prélevé une contribution de guerre de cinq millions, et la vehte du pétrole, du café et du charbon fut mise sous le contrôle*6 des Allemands. Les services de l'électricité fonctionnent, et dans chaque voiture de tramway il y a un soldat.L'enseignement a repris dans les écoles; les cafés et les salles de danse, sont rouverts. Chaque jour il y a un train pour Lille. On s'attend à ce que les Allemands passent l'hiver à Roubaix. Les pertes russes Le Journal de Genève publie, d'après le Temps, de Paris, un relevé des pertes russes. Il en résulte que les pertes russes s'élèveraient jusqu'à présent à 1,600.000 hommes, dont 540,000 morts, plus de 400,000 prisonniers, et les autres seraient des blessés ou des malades.♦ Petite Chronique Mort du professeur Van Gehuchten. Une des gloires scientifiques belges les plus incontestées, le professeur Van Gehuchten, de Louvain, vient de mourir à l'hôpital de Cambridge, où il allait poursuivre ses recherches. Le Dr Van Gehuchten était universellement connu par ses études sur le système nerveux central. L'Université de Louvain, l'Académie Royale de Médecine, la Science tout entière, voient disparaître avec lui un de leurs plus infatigables et de leurs plus réputés travailleurs. Les funérailles ont eu lieu lundi à l'église catho-f lique de Cambridge. La question des loyers. Quelle avalanche!... Nous n'avons reçu qu'une... cinquantainede lettres de locataires, propriétaires, petits et grands, à la suite des articles qui ont paru dans notre « Petite Chronique », et en réponse aussi à l'article de notre collaborateur, Me X., dont la thèse est, en général, approuvée. Il paraît bien évident, d'abord, que la vérité, encore une fois, est dans le juste milieu, et, ensuite, qui si certains propriétaires sont trop exigeants, f BT A'Df ^ ^ar^er°i du Centre. Anthracite, briquettes. Remise en cave par sac et en vrac. XtDJIJXDUn Ô H. DONNÂT, 18, rue Ivan Gilkin, SCHAERBEEK JEUDI 17 DÉCEMBRE 1914 N* 41. 1" Année

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods