L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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23 November 1914
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s.n. 1914, 23 November. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4dh50/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX: Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro INTERNATIONALE JOURNAL QUOTIDIEN PRIX : Provinces 10 centimes le numéro ANNONCES : Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction. RÉDACTION ET ADMINISTRATION : La petite ligne ou l'espace équivalent . . . 10 cent. Les annonces et demandes diverses à l'Administration. 20 f*U© du QqhqI E3rUXellCS On traite à forfait. 9 9 Demandes d'emploi : 40 centimes l'insertion. Liste des blessés belges en France LA GUERRE Communiqués officiels allemands LONDRES, 21 nov. — Lord Newlon disait le 18 novembre que les pertes anglaises, qui selon Asquith étaient, à la lin d'octobre, de 57,000, sont à présent de 80,000. Quelques bataillons ont perdu tous leurs oiïiciers. Un bataillon a été commandé, il y a peu de temps, par un sergent. Deux divisions, comptant ensemble 37,000 hommes, sont fondus jusqu'à 5,300. MILAN, 20 nov. — Le critique militaire Angelo Cati écrit dans le Corriere délia Sera : La France ne possède à présent que la force défensive. Des nouvelles sûres, reçues ici, disen t que l'armée française est ébranlée, même si elle ne se trouve pas dans une situation critique. Les rangs français ne sont pas tant diminués par les pertes en morts et blessés, que par les maladies. Ces pertes sont très importantes. La cavalerie semble, pour la plus grande partie, se battre à pied, à cause de la grande mortalité des chevaux. L'artillerie semble se trouver dans le même cas à cause des perles de matériel de traction, quoique chez elle ce manque n'est pas si visible que chez la cavalerie. Pour boucher ces vides chez les tx-oupes, on invite des hommes au-dessus de 47 ans à rentrer; on leur donne le choix de la place. Pour ceux qui ne suivent pas cette invilation, on a publié la mesure qu'aucune faveur ne serait accordée. L'auteur termine en disant aussi que l'Angleterre ne possède, au point de vue du présent, qu'une force défensive, en face de la force offensive de l'Allemagne. L'Angleterre ne saura pas changer sa défensive en force vive, du moins pas avant plusieurs mois. LONDRES, 21 nov. — Ou annonce de New-York au Times : Les journaux américains s'occupent de la censure anglaise des nouvelles de la guerre qui va plus loin qu'il n'est justifié par les circonstances. Le Sun déclare que tout observateur impartial du secret officiel doit décerner le premier prix à la censure anglaise. Les employés de la censure font leur possible pour découcerler, décourager et indigner leur pays, pour faire naître de la méfiance au lieu de la confiance dans la direction des à flaires publiques. Voir John Bull transformé en autruche est un des spectacles étranges de l'histoire. Le New-York World, coasacre à ce sujet un article de fond, dans lequel il dit : La Grande-Bretagne commençait cette guerre dans laquelle elle s'est fait connaître comme défenseur de hautes idées; elle ne gagnera pas en considération à l'extérieur et ne l'obtiendra pas si elle ne montre par ses paroles et ses actes, qu'elle ne recule pas devant la vérité, si humiliante soit elle. VIENNE, 21 nov. — On annonce officiellement du théâtre sud de la guerre : Le 20 novembre, il y a eu des combats partiels sur tout le front. Les attaques contre la position fortifiée de Sazarevno font des progrès. Hier, nous avons fait 7 officiers et 660 soldats prisonniers. Le temps est très défavorable; sur les hauteurs, il y a un mètre de neige. VIENNE, 21 nov. — Communiqué officiel d'hier midi : Hier encore il y a eu partout des combats dans la Pologne russe. Les résultats ne sont pas encore connus. Le nombre des prisonniers augmente. L'ennemi a subi de grandes pertes près de Przemysl, dans l'essai d'envoyer de fortes troupes au front sud de la place. BERLIN, 20 nov. — Communiqué officiel de ce midi : Dans la Flandre Occidentale et au nord de la France, il n'y a pas eu de changement à indiquer. Le sol trempé et à moitié gelé ainsi que la neige préparent pour uos mouvements de grandes difficultés. A la frontière est de la Prusse, les positions ne sont pas changées. Les Russes ont pris un ouvrage de campagne non défendu ainsi que les canons qui s'y trouvaient. Les parties ennemies, en retraite par Mlawa et Lipne, continuent leur retraite. Nos attaques au sud de Plock avancent. Dans les combats près de Lodz et à l'est de Czenstochau, il n'y a pas encore de décision. Une fête touchante Mercredi a eu lieu à Harlem une belle et touchante fête. Les dames des réfugiés belges avaient formé dans cette ville un comité, à la tête duquel se trouvaient MmeB van Puyvel et la fille de notre grand écrivain Conscience. Le comité a offert à M. le baron Fallon, notre envoyé en Hollande, un témoignage d'admiration et de gratitude à S. M. la Reine Elisabeth. Ce témoignage consistait en une boîte de pansement aux coins en argent et sur le côté de la boite la lettre E surmontée d'une couronne royale en argent mat. L'adresse accompagnant cet envoi était ainsi libellée : a A Elisabeth, la Bien-Aimée ! « Les femmes belges, réunies à Harlem, prient leur adorée Heine Elisabeth, de vouloir, en ce jour, accepter le témoignage de leur profonde et infinie reconnaissance. « Le saint exemple de couragç et d'abnégation que Votre Majesté a donné à toutes les femmes belges a fait éclore, en leur cœur, un amour impérissable. Elles vivront désormais pour elle, et par elle, ou mouront, s'il le faut, avec son nom adoré sur les lèvres. « Que notre bonne Reine veuille accepter ce bijoux comme un souvenir des combattant; morts pour leur patrie, dont elle a, par sa grandeur d'âme et sa présence compatissante, adoucit les derniers moments. » Ce document est orné d'un ruban aux couleurs nationales belges, auquel sont attachées, en guise de sceau, les armoiries de Harlem et un E couronné. La commission fut reçue par M. le baron Fallon, et, après la présentation des dames, par M. Stinis, président du bureau pour réfugiés de Harlem. Mme Antheunis-Conscience a présenté le cadeau en exprimant lessentiments de reconnaissance et d'attachement des femmes présentes à Harlem. M. le baron Fallon a communiqué que l'adresse envoyée par les réfugiés masculins de Harlem avait déjà été envoyée et qu'il aurait communiqué le jour même à S. M. la Reine des Belges la missive des dames réfugiées à Harlem. Secours pour les Belges Vendredi le vapeur Massapequa a quitté New-York avec 4,000 tonnes de vivres, don de la Rockefeller Fundation. Le 26 le vapeur Tersçhelling partira avec 4,000 tonnes de blé achetés par la Commission belge aux Etats-Unis. Le 27, ce sera au tour du vapeur Thelma de Philadelphie, amenant ici 2,900 tonnes de vivres et de vêtements, recueillies à Philadelphie par le Ladies Home Journal, qui s'occupe en ce moment de former un second chargement. Pour cette semaine est attendu à Rotterdam, le Jan Blockx avec 1,930 tonnes de vivres divers. Pour la semaine prochaine un autre vapeur, venu d'Angleterre, et qui apporte 850 tonnes. Le steamer Bonhadra a quitté Halifax le 13 et est attendu le 29 avec 3,000 tonnes de vivres et de vêtements, don des habitants de la Nouvelle-Ecosse, arrivé à Halifax par le vapeur Tremorvah. Un troisième navire est attendu d'Halifax. Le comité a reçu avis, d'autre part, qu'il recevrait encore : 4,000 tonnes de blé d'un comité de New-York; 4,000 tonnes de blé de l'Etat d'Ottawa; 8,000 tonnes de vivres de l'Etat de Californie; 9,000 tonnes de farine de la Northwestern Miller association ; 4,000 tonnes de farine de l'Etat d'iowa; 800 tonnes de vivres et de vêtements recueillis par le journal hebomadaire Christian Herold, et exclusivement réservées aux veuves et aux orphelins. «' La Commission a, d'autre part, acheté à Bangkok 4,000 tonnes de riz qui doivent être embarquées sans délai. Elle attend aussi un chargement d'Espagne, un chargement de l'Etat d'Oregon, un de la Colombie britannique, un de la Caroline du Nord, un de la ville de Chicago, un de l'Etat du Maine, un de l'Etat de Virginie. Puissent tous ces navires faire une traversée heureuse, sans perdre leur cargaison et leurs équipages sur les explosifs sous-marins, et puissent-ils apporter ici, pendant ce sombre hiver, la nourriture attendue avec angoisse par nos populutions infortunées. Le Comité a bien travaillé, il convient de lui adresser des félicitations et un hommage de gratitude. 11 convient aussi d'envoyer, par delà les mer?, notre remerciement ému à cette foule anonyme dont le cœur s'est intéressé à la détresse de nos compatriotes. Comme on le yoit par cette abondante nomenclature,nos malheurs excitent une pitié aussi profonde qu'universelle. C'est du plus profond du cœur que nous disons « merci » à toutes les âmes charitables qui soulagent nos peines, et qui, nous en sommes sûrs, souffrent moralement avec nous. La Belgique n'oubliera jamais ce que les âmes compatissantes de tous les pays ont entrepris et réalisé pour ses enfants. (Bien public). * * * La légation de Belgique à La Haye a fait parvenir, aux divers camps où sont internés des soldats belges en Hollande, 5,000 sous vêtements acquis au moyen d'une partie du numéraire envoyé à titre de secours par les habitants de Glasgow. Toutes les dames belges aisées réfugiées en Hollande ont créé un cercle, où elles travaillent tous les jours à confectionner de chauds vêtements d'hiver pour nos malheureux soldats. Elles en ont déjà préparé une très grande quantité. Encore les grands obusiers de 42 Voici quelques lignes adressées à ce sujet aux Miinchener N eu este n Nachrichten : « J'ai eu l'occasion ces jours derniers de parler à un officier supérieur de l'artillerie allemande. Voici le résumé de ses déclarations : » D'abord il ne saurait être agréable à nos artilleurs de lire que ce sont des ingénieurs de Krupp qu'ou désigne pour desservir ces grands mortiers. Une feuille berlinoise est allée jusqu'à parler de « messieurs élégants en cutaways ». Or, du premier jour ce sont bien des artilleurs allemands en uniforme, et qui n'ont aucun rapport avec Krupp, qui ont assumé ce service, » Certaines informations ont fait supposer au public que ces canons étaient la propriété de Krupp et n'ont été cédés que récemment à l'armée. Ceci est également faux. Les essais avec les mortiers datent d'il y a plus de six ans et ont été faits devant la commission d'expérience de l'artillerie, à Berlin. C'est sur avis de cette commission que les pièces furent achetées par le ministère de la guerre. » Les officiers et artilleurs s'exercent depuis dés années au maniement de ces canons. Il n'est pas étrange, toutefois, que leur existence ne fut connue qu'en 1914. Où trouverait-On cette longue discrétion extraordinaire? Celle-ci n'est pourtant pour les soldats que l'accomplissement d'un devoir. » Lee caractéristiques qu'on a fait connaître au sujet de ces engins ne sont basées que sur des suppositions. Selon la Ziirieher Post, chaque coup peut être évalué à 38,000 mark, et d'après le Standard, les journaux français ont évalué la dépense à 31,500 francs. » On avait dit d'abord que la durée des mortiers est indéfinie. Ceci est naturellement une absurdité. Il est toutefois connu que les mortiers résistent plus longtemps que les canons proprement dits. En admettant que les longs canons de la marine anglaise peuvent rirer quatre-vingts coups,tandis quelesnôtres sont susceptibles d'en tirer 250, on peut préjuger que nos mortiers de 42 ont une durée assez appréciable. » Que ne raconte-t-on sur les dangers qui entourent les artilleurs de ces pièces? Je puis assurer qu'on reste, au moment du coup, aussi près que de tous autres canons quelconques, et qu'on n'a ni étourdissements ni autre malaise; ces monstres sont une arme pratique normale. Le résultat du coup est tout entier pour l'ennemi q\ii expérimente aussi bien l'effet des matières explosives que celui du gaz. » On a fait de la haute fantaisie sur la portée des 42. On a parlé de 32, même de 41 kilomètres. Quoi qu'il en soit, le mortier tire à des distances que l'ennemi n'a pu atteindre jusqu'ici : quant au poids des pièces, tout ce qui a été raconté ressemble peu à la réalité. L'histoire du 9e de ligne — En étiez-vous, du 9e de ligne? — J'en étais. Heureux soldat qui verra sa glorieuse réputation d'armes consacrée par autant de combats et par ce remarquable état de services qui en dit plus long que les plus éclatantes victoires. il était du 9e de ligne. Les temps héroïques ont claironné dans le monde entier les exploits vécus aux Thermopyles. Le temps présent enregistre l'inoubliable résistance de ces vaillants Belges, soldats de cet incomparable régiment, le 9e de ligne, que le Roi a si justement dénommé « Mon bataillon d'honneur ». Au début de cet épopée militaire de 1914, les 9e et 29e de ligne formaient deux régiments qui, par le sort des armes, se voient contraints de fusionner; au total environ 6,000 hommes. Le 1er août, les deux régiments, qui bientôt n'en formèrent qu'un, prirent leur position de combat. C'était à Fléron, puis à Barchon. L'artillerie allemande, qui par ailleurs eût semé la terreur, tant elle éclatait nourrie, sembla donner à nos troupiers une impulsion nouvelle... Mais l'ennemi dévalait en forces innombrables. La grande bataille de Sart-Tilman devait apporter un renom immortel à la bravoure des lignards. Ce fut un combat de lions. Trois mille hommes et 34 officiers manquaient le soir à l'appel. Le neuvième était désormais immortel. Liège devait être évacué. La force devait avoir raison de la plus indomptable énergie. Ei méthodiquement, sans heurt, nos Belges se replièrent sur Waremme et Hannut, tandis que des régiments ennemis les poursuivaient. Mais le 9e de ligne n'avait pas épuisé son inlassable courage. Après huit jours de repos à Louvain, arriva le 18 août, au soir, l'ordre d'assurer la retraite de la I lme division d'armée. 11 lallait défendre ie pont du Démer. Le « neuvième » avait passé la nuit à fortifier la hauteur du village de Langdorp. La besogne n'était pas rassurante. De sinistres lueurs balayaient le ciel ! En silence, nos Belges, dans cette illumination lugubre, achevaient leur œuvre de défense. Ouvrages encourageants, sans doute, mais combien stériles, en présence de l'avalanche de soldats que l'Allemagne déversait sur le pays. La bataille d'Aerschot commença au petit jour, il était à peine 4 heures, le canon tonnait... Le combat faisait rage, ...la vague déferlait. II fallait bien se résigner à battre en retraite. Et quelle retraite !! Deux ponts du Démer devaient être traversés. . Les premiers hommes passaient. Les shrapnels les balayèrent. D'autres suivaient sans plus de succès. C'est alors que l'héroïque capitaine Gilson reçut l'ordre de préserver cette retraite mortelle. ■ De tranchée en tranchée, le courageux soldat bondit et fit jurer à ses hommes de mourir avec lui, plutôt que d'abandonner le combat. Tous prêtèrent le serment. Une balle blessa au nez le capitaine Gilson. Mais peu importe. Il continua vaillamment à remplir son devoir d'honneur, admirablement secondé par le lieutenant Fauconnier et le sous-lieutenant Jacques. Mais au prix de quels sacrifices! Les deux tiers de la valeureuse compagnie y restèrent.Honneur à ces héros I Le capitaine Gilson acheva sa convalescence à Anvers, où le ruban de l'Ordre de Léopold lui fut remis. Les lieutenants montaient en gradç. Mais le danger grandissait toujours. Il fallait traverser Aerschot. Une pluie d'obus tombait sur la ville. Ce fut un moment de confusion. Et quelle" marche pénible sous le feu de l'ennemi! Mais bast ! Nos soldats commençaient à se plaire à renifler la poudre. Rotselaer, puis Malines, furent enfin ralliés à marches forcées et c'est là qu'enfin nos troupiers goûtèrent avec bonheur deux nuits de repos. Par la suite Bouchout leur fut désigné pour s'y reposer. — Le 26 septembre ! L'ennemi s'acharnait sur la position d'Anvers et solidifiait de jour en jour ses défensives. Les canons de 42 centimètres attendaient leurs assises de ciment. L'armée allemande occupait la formidable ligne de combat qui comprend Hofstade, Weerde, Sempst; elle s'appuyait sur le' canal de Wille-broeck et la Senne. Il fut décidé que l'armée belge se porterait à 1ËI Charleroi et du Centre. Anthracite, briquettes. Remise en cave par sac et en vrac. UUAllfiyll d H. DONNAT, 18, rue Ivan Gilkin, SCHAERBEEK I'^Année. ~ N°;i7. LUNDI'23 NOVEMBRE 1914.

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