L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 17 April. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ks6j09x92g/
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ahiimik la u§>« 0.40 | Ann. fin««a (aviï d'»«s. de sos-.) » 1 00 Nisrologie » 1 00 Faits dirers fij» » 1.26 Faite dir»ra s«rp« » 1 50 . Cbroai^u# leaale » S 00 tUparauoa* » > 00 L'Echo de Sambre & Meuse jouiuval QUQTXDIBUV Adm^nis retion-RédaCion : J -B. COLLAB.D 37, rue Fossés Fleuris, Kamur Dd discours le pi. Helîïericti (Ssite et 4' ) Et J'Aogleterra ne s'est pas contentée de ces conquête-. territoriales au-delà de l'Océan, ci noua n'étions pas en état de nous défendre E i mêoae temps, elle a essayé de couper toutes les communications — oui, toutes ! •i- qui nous reliaient encore au monde extérieur. Son intention n'était autre que d'anéantir notre commerce, de noas affamer, de nous priver des matiôrei premières pour anéantir no» succèj militaire»! par la précarité de notre situation intérieure. Bile vsst même plus : elle ne vise à rien moins que de détruire à jimais ros raia tions commerciales extérieures après la guerre, à nous enlever nos colonies et à nous fermer les marchés du monde. Les méthodes qu'a'le emploie dans ce but vous sont cannuas. .Ce soit les listel noires, l'sspionnage commercial, l'iatirnSdation et la pression exercées suc le3 neutres qui s'a 'iseot encore de traitée avec nous, jusqu'à la famine, le mépris d«s contrats privés, la vol de nos patentes, la main-mise sur les biens privé», la mise sous séquestre de no3 entreprises extérieure*, la ruine de «os comptoirs étracgirs avec destruction dis livres de cammerce, le cintrôla étstiste sur les matières premières, les «csards conclus entre l'Aoglaterre et ses alliés pour la contiruatioa du boyeottaga com-mareial après la conclusion de la s»aix, la campagae de mensonjas et de ca'omnies p.u? c»mpléter sa persécution écoaomique par le baycsttsga moral : voilà que's sont les points priacipaux du plan gigantesque conçu par l'Angleterre pour anéantir notre situation économique dans le monde Après la gserre, mou* te treavere»K pa® une piarro posr rakâ !r notra maison, pss ua endroit cù noas pourroas rîc»nme2csr à vivre, aaus seron* «serrés et «ncerelés daas nés bernes coo ae*tales at clevroat nous eontanter de lt place maiiSgM da satellisa que l'Aeglete a voudra bion «ou? assigner dans son sys èna nUsétaire qui dsminara la monda Voilà >e sla» de la Grande l'ait gne. L'enjeu de la lutte. L'aveai? dira s'il aoas *&-.■». possible de faire échoier «• pis® diafcoliq ne. C'sst le sort de l'AUemagce elle même qni se déci dara aa recearreaca. Bt cette question n'intérassa pas ssula-ment les sphères gouvernementales et les classes possédantes, mais aussi le plu? humble habitant du pajrj, le dernier de nos ouvriers. De notre population que noua pouvons estimer à 70 mêl ons d âmes, un bon quart a trouvé du travail et du piin, soit direc lemeat, soit indirectement, par le fait de nos rapports internationaux. Grf qaart de la population verra le sol s'effondrer sous s?s pas, perdra et son travail et son piin, si nous ne parvenons p's à reconstituer cotre Allemagne agrandie, à laqu^le, grâea à un labeur Incessant du rant de longues anné s, nous sommes par venus à faire ee mper l'une de^ prem ères places dans le monde. La reconstitution et la consommation de notre position é jonomiqua, la reprise et la réouvertureda ros rapports internationaux et de nos comptoirs à l'étrangsr sont seules de nature à obvier au manque da mstières premières et da vivres qui aoas menace et p9uveat seules é-3-rtar de noua le chê sage de nos usines, la dimtnutlo» des salaires et la disette. C'est pourquoi l'erj a da la guerre n'est pas sealemsnt la défense du sol de la patrie : cet enjeu comporte les conditions mêmes de notre existence oomme peup'e, etendarniâ e analyse, l'enjeu de la ba taille n'est autre — ce n'est pas moi, mais bien le « Vo> wiMs » lui même qui s'exprime ainsi — que la pain quotidien de l'ouvrier allemand. Môme alors que nos frontiè-os reste raient intactes, si la paix ne nous rend pas ce que la guerre commerciale de l'Angleterre a détruit; si, au dehors, notre travail libre et notre esprit d'initiative ne trou vent plus à s'exercer — non pas garantis par des traités sur le papier, mais par les faits acquis; si nous ne poursuivons pas la lutte jusqu'au bout, la viotoire finale et l'avenir nous échippant. Voilà ce qu'on ne saurait ass.z répéter. La guerre alors pourra être considérée comme perdue pour nous. Nous serons rejetés dans notre ancienne condition de vie; nous nous verrons contraints de croupir dans une situation infé rieure; nous serons replongés dan» no re ancienne misère et dans notre vieille impuissance. E; nous aurons démérité da nos g. ands lieux. VAngleterre deit être vaincue. Pour écarter es dang-.r qui aou» mars ce et qu'on ne saurait exposer ssë"Z clairement aux yeux de ne re |«a?l», il l'est qu'un moyen, et ea mcyin coasiate à v.tin ere. Le lien britannique* ce lâche pa? facilement ta proie ; il faut la lui arracher de firee, qne'que sacrifice qu»i cette lutte paisse noas coûter. La Grande Braîsgae resta i*éiff*ra*te devait l'éarouiemsat a»mp et de i'E«p«r« russe ; psu lai importe qua le sol de >» Franeaétalt dévasté. Aa surplus, elle prend largement sa part de c-tte deUruetion. Jamais, à aucun moment de seu histoire, l'A g!«t«rra n'a raau é devant la trahisea de son allié, quand le àrfuge pouvait servir ses iatérê s prepr-M. f«sn<i elle était assuré? de mettre ea »k?n'i le batin c <a-qtils par aile. J muais l'Augletcrie cependant n'a eu à souffrir d'u >e guerre comme C3lle ci; Nous 'ni avons appliqué quelques coups de griffe dont elle se relèvera difficile ment. Nous l'avons forcée, contrairement à sou babi'uie, qui comptait à mettre son or et quelques troupes iso'ées à la di^posi ion de es coalliéi, à pzyar cette fois de sa pe sonne, à me tra en ligne sas propres fils et à jeter dans la balance ses trésors si pén?b emant amassés. Par notre guerre sous marine, i oas avons ons%rré le* lies anglaises dans un ca;-cia da fe^, dont aile «e parvient pas à se dépè rer, qu'elle ne peut briser m&'gré to-js ses efforts; un cercle de fer qui da jour en jour restreint davantage ses communications avec l'extérieur, qui diminue la força da rési ;tanca de sa population et la valeur technique de sa força armée. Alors que la Grande-Bretagne s'est emparée de nos possessions extérieures, nous dirigeons nos coups los plus rades contre le eosur même de l'impérialisme britannique st nous réussirons «ûi'xmeat à amanar une décision flnale en France, aussi bien que dans la z >ae navale autour de l'Augl«-terre.Mais l'Aaglais est tensce. Aussi longtemps que 1* moindre espoir d'atteindre «on but lui apparais» à l'hori z m, 1 ne déposera pas les armas. E< malheur à l'Allemagne si elle ae ^ar-viaot oas à arracher à l'Auglatarre cette dwaièra lueur d'a*pair. Il appart ?e toutes les déclarations comiin de tous les discours des hommes d'Etat anglais; il conste de tous les échos qui nous parviennent d'Angleterre, des ' pays alliés, aussi bien que de* peys vassaux, q )« la psix aa pourra êïre amenée parun accord entre les nations, que l'heure d'un compromis entre les peuples n'a pas son'é encore, miis que bie i au cont-aire nos ennemis n'attendent le salut que de la , victoire. Et alors se dresse devant nous la ques-' tion s'il nous est possible de rsbat're son caquet et de luf dé uontrer i é^amptoirc-mantqu'il re berce d'illusions s'il s'imrgina | qu'il pourra nojjs vaircre par les armes. Une réponse à M Wilson. ' Si quelque chsse était de nature à ruffer-mir nos convictions, ce serait assurément 5 le discours que vient de pronoresr le pré ? sident di>s Etats Unis. A la fin d8 sa harangue, M. Wiison s'est 1 écrié : < Nom opposerons la força à la force. sa*s limitas «t sans restrictions ! » Eh ! bien, M. Wilson verra luire le règne de la força, qu'il appelle de tous ses ® •* ceux ! Naus mettrons on pratique sa devise : la fore* jvsqu'au beut, sans limites comme •ans restrictions. Il an sorte;* les cor séquences et en res-s tera responsable devant l'histoire et devant c l'humanité 0 I' naus faat - auean de oas s'en dente — obtenir la paix, bob pas uie paix qeel p coaqae. maie une ^eix qui 4'ép«aide à ce 1 que tous attendons d'elle pour aotra ave-air; une paix sur laqaelle bous puissions B asseoir netre vie économiqne et aotre blen-. é ra fatur; aae paix, eafin, qai, dans la aiesure du possible, eoss indemnise pour lessae ifices consentis, qui seit la réa>m- * pansa de a os souffrances. '• L«s résultats arqui; à ce Jeur nous so t no:re :Ûr garant pour l'avenir. D*ns l'union parfaite avec aos coailisés, nos 8 armées ont tenu tête à une supériorité numérique écrasante, ont forcé la eain- 0 ture de fer des armées ennemies, ont a abittu la puissance la plus formidable du 1 monde, et sont parvenues par leurs ex s ploits à réduire la gaarre mondiale aux ^ combats du front Onest, où se joue en ca moment la décision flnale... Là aussi, naus arrsche ons la victoire * s nos ennemis, une vioto'ra uniqse dans l'hiato ra du moad«. ' Notre peuple tout entier est persuadé que no« vaillants soldats sauront inaner à 8 bonne fin la 'âcha entreprife au front da l'0#est. » A la fia de son discours, M. Helfferlch 8 esquissa la victoire remportée par l'Allemagne sur le terrain économique, indus 8 triel et financier, eompa^a la situation da psys av«e celle de l'Angleterre, ot dé j 4 la 1 disette se fait sentir, r-ù le manque de maté 8 riel se fait jour de plus en plus, comme I* conséquence de la guerre sous marine. L'orateur vient ensuite, au milieu des 1 acclamations de l'assistance, à parler du 8 huitième emprunt de guerre, dont il an s nor ça la réussite complète. — C'est dans nos rangs, s'écrie-t-11, qu'il !t faut chercher le sentiment de la força intérieure, la puissance de production, l'esprit '' de discipline, les nerfs forts et le sentiment 0 supérieur du devoir. Le bruit du canon qui gron e là-bas en 0 France est uu appel constant à votre (' conscience. ' Las communiqué? de nos armées font 6 battre plus fort toua les ccears allemands l" et ouvrent glargfl i eat les bourses et les ,E coffres forts. Celui, qui se récusa en, ce moment, n'est pas digne du nom d'AUemand, ne mérite pas qua le soleil de la victoire vienne luire ^ pour lui et que la paix rêvée vienne assu j rer ses ^ieux Jours. Aujourd'hui comme hiar, tant dans nos . foyxrs qu'au fret de bataille, il a'eît * qu'une devisa : « Un pour tous, taus pour un, pour la gloira de notre patrie bien- 8 aimée ! » Les Coiiiués les Bslilicruits —«9»-— ALLEMANDS Berlia, 15 avril (afflal«ux). Au N >rd Oaest da EeoastT3alnt-Mai», una ambulance allemande, qui portait visiblem nt l«s signes distinctifs de la Craix-Roago, a été bombardée intention neliwnent par l'ennemi. L'Entente peut porter à son setif la destruction ou le grave endommageaient de toutes les baraques. ^miers tMiHidés ki MBffmb ALLEMANDS Berlia, 16 avril. ThU'.rs de la guarre à l'Oiest. Dss attaques sur le champ de bataille de la Lys ant conduit à des saccèi complets. Les graxds estèras de minas du champ da batailla de Wytschaete de 1917 ont été pris en coups de main. Après une courte préparation, noas avaas pris, dans une attsque par surprise, Wulvergham at les pesitions enaemiés des dattx côtés da la loealité. Bas contre-attaques de compagnies anglaises ont complètement échoué. Qaittaat la plaiae, nos troupes seat mo tées à l'assaut des hauteurs entre Bail-leal et Neuve Eglise et les ont srr*chées à l'enKemi, su cours da vielentes mêléas. Das attaques anglaises centre Lucon oat échoué. Sur la champ de batailla des^Geux côtés de la Somme la lutte d'artillerie a repris une grande vigaaur sur la Laee, isns la région de Mereail et Moitdidier. Nous svsn* fait des prisonniers en re-poassïnt ïu Nord de la Lues une attaqua cffactaé» en commun parles Auglais et les Français. Sur le canal de l'Ois® à l'Aisne et sur la rlveoasidentale da la Mssille nous avors procédé k des opérations heureuse?. Th'âtre de la guarre à l'Est. En Finlande. Nos troupes débarquées à Lowisa (Est d'He'singrfors), aprèf avoir vaincu de grandes difficultés causées par I03 glaces, ont dépsssé Lapptraifk en sa dirigesnt vers le Nord, ont brisé la multiple résistance ennemie et ont atteint à l'Est de Labtl les vo'ei ferrées allant de Tammersfor à Wiborg. Der erste &oseraUu»rU«rmaistor, LUiBBDOBFF. FRANÇàlI Paris 15 avril (1 h.) Dans la région d» Hsngsrd, nous avons pffpctué una opération de détail qui a par fiitement réussi et nocs a donné une d'zUne de prisonniers. Depuis le 12 avril, kous avons fsit 110 nricoaniers dans ca secteur entra M >ntdi-dier et Noyas et en Cfasmpîgne au Sud du mont Têtu plusieurs ooups da main bous oiut permis de ramener également des prisonniersDas tentatives ennemies au Nord du Chereis-d^s Dames et a* Sad-lst de Cer-bé*y *o*t restées sans succès. Bombardement intermittent ea plusieurs p«d»ts du front. Paris, li avril (11 h.). Pendant la jouraée, la lutte d'artillerie a prh une grande violence dans la région da Baagard-ea Siuterre. Nos bstteries aat dispersé das rassemblements de troupes allemandes aux aborda de Bsmuin. Moaa aveus réussi deux ecups da main l'un au Four de Psrîs, l'autre au Cel du Bonhemme et fait des prisonniers. Canonnade Intermittente sur le reste du front, plus vive dans le secteur d'Ava-court. FHITZ Lumnis •« PIMM NII 81, rue Cmliè Cav«ll#r Hasr^aïement, les blessés allemands purent être évacués à ternas. L'incident moatre uae #--is da plus la manière de faire la guerre dont useat nos ennemis, qui ne reculent devant aucune violation du droit des gena. Berlin, lé avril (aftci«ux). Nor,s apprenons de bonne part que los pertes essayées psr nous dans la coarant du mois de mars et durant les dix premiers jours de l'effensive sont extraordinaire ment minimes. 50 p c. des blessés repèrent sur pied et les blessés s^lgr.és dans les ambulances derrière le front étaient à même, aprê? quelques jours de repos, de rejoindra leurs unités. La plupart des autres blessés purent è re transportés et ne tarderont paB à se rétablir.Un nombre insigniflmt d'entre eux a reçu des blessure1! graves. Nous sommes-redevables do cet heureux résultat au fait que peu de b'ussures ont été occasionnées par les éclats d'obus; la plupart de nos hommes furent touehis par les balles de mitrailleuses et da fusils. Les g»z asphy xiants ont, d'autra part. Mt très peu te victimes. Pour le surplus, la situation générale sanitaire est excellente sur tout le front. G'&se aux précaution1! prises, aos troupe n'ont pas souffert à i'OuPSt de maladies épid^mfques L« commandement supérieur a droit à la reconnaisfanae da peuple pour les r farts déployés dans le but de réduire nos pertes au grand minimum. TURCS Coastantinople, 14 avril (rJScial), Eq dehors des c nonnades violentas à certains endroits et da quelques engagements entra avant postes qui se soat terminés ea aotra favaur, rien d'importaat à signaler sur le frect an Palestine. ANBLUS Londres, 13 avril (effleiel). Un violent combat s'est livré h'er soir à proximité de Nsuvs-Eg if© et da Wulver-ghem et a continué jusque tard dans la nuit. Près de Festubert, nous avons légère ment avancé nrs lignes et fait quelques prisonniers Tard dans la soirée, l'ennemi a prononcé après un violent bombardemeu', une forte attaque contre nos positions à 1 Est de Locoa : il avait réussi à pénétrer dans nos lignes snr quelques points, mais il en a été expulsé ensuite par une oontre attaque. Neas avons réussi à repousser encore une seconde attaque prononcée plus tard dsns la nuit prèi de la même lrcilité.puis encore une autre prononcée aux premières heures de la nuit à l'Ouest de Merville. Sur le reste du front de bataille septentrional, la situation na s'est pas modifiée. Ua violent combat local s'est livré hier au *ud da la Somme près de Hangard. Nsus avons repris par des contre attaques de nos troupes et de troupes françaises des positions dans lesquelles l'ennemi avait Dénétré. Au Nord de la Somme, l'artillerie ennemie a été plus setive. A la suite des combats livrés cette nait dans les environs de Neuve Eglise, l'ennemi. aprè? une longue mâ'ée, a réussi à pénétrer dans le villsga. Ce matin, nos troupes ont prononcé une énergique centra-attaque et ont repoussé les Allemands; elles ont fait un certain nombre d* prisonniers, parmi lesquels un commandant d^ bataillon. Nous avons enrayé une deuxième attaque prononcée par l'ennemi vers la âa de la m tinée. Le matin, sur divers points du front de bataille au Nord du canal de La Bassée, l'eanemi a prononcé des attaques infructueuses.Trois attaques isolées dirigées eontre nos ligces établies au Sud 9uest, à l'Ouest el au Nord de Merville, oat été repoussées après de durs combats. ¥nc attaque tentée par l'ennemi au Sud de M«teren a été efficacement reponssée et qra-re attaques déchtînées contra ses positions établies au Sud-Est da Bsilleul ont subi le mémo sort. Au caara de ces vaines opérations, les Allemands ont subi des pertes importantes. Aujourd'hui, l'eanemi a dirigé une nouvelle et puissante attaque entre Meteren et Le Bacque, au Sud-Ouest de Meterea et de ■Wulverghem. fias combats acharnés se livrent dans tout ca secteur. Dans les autres parties du front britannique, la journée s'est passée sans événement important. Londres, 13 avril (officiel) fies dirigeables ennemia ont survolé la côte orientale de l'Angleterre at attsqué les districts orientaux du castre. L'sttsqus a été exécutée par quitne dirigeables, dont dsux ont pénétré à plusieurs milles à l'intérieur du pays, dont le troisième a atteint les Midlaads, et le quatrième presque la «ôte Nord-Ouest. Les assaillants, qui volaient à une très grande hauteur, n'ont pas montré qu'ils fasient dispesés à faire das tentatives pour pésétrer dans las régions fortifiées. Ils ont lancé la plupart de leurs bombes en p'eine aampsgoe. Sauf la destruction de quatre malsons de la localité, las rapports parvenus jusqu'ici a« mentionnent que des dégâts insignifiants.Deux hemmes, deux femmes et un enfant ont é'é tués; huit hommes, six femmes et ua enfant ble;téa. ITALIENS Berne, 18 avril (officiel). T#ut le losg da front, e&neanades de forea variable; entre Garde et la firent», aile * é é plus violence et de plus longue dtrée. Nos patrouilles ont été actives, surtout dans le secteur du monte tifrrappa; elles ont fait des prisonniers et ont capturé du matériel.Au Nord de Corta Lazx), nos hardis marins ont détrait ua petit poste ennemi; ils en ont ramené une dizaine de prisonniers. Un aviateur britannique a forcé un avion ennemi à atterrir prè* do Cima Dolina.sur la Piave. ■ mftuaeBii Blasai n» i vMiwriwiiBWwaii, LA GUERRE SUR MER — Barlin, 13 avril. Nous trouvons dans les journaux de l'Entende la confirmation des succès rem portés pur nos sous-marins, M. Hurd écrit dans le < Diily Telegraph » : — Par suite de notre mauvaise organisation et de netre irrégularité dans l'action notre force de combat s'est trouvée réduite de SS p. c. ru cours de l'année qui s'est écoulé 3. Notre situation trè- grave se car? ctérise ainsi K«us avons perdu une année, tandis que l'ennemi peut sa flatter d'avoir conquis une avait ce de 13 mois. Le sert de la guerre se tourne à netre désavantage parce que le manque de tonnage met tout en danger en ca moment, aussi bien la flotte, l'armée et la fabrication des munitions que le ravitaillement du psys. Le € Jeurnal of Commerce » se plaint des statistiques incomplètes de l'Amirauté. — Il est iadéniibla, dit-il, que notre flotte marchande se trouve dans une situa-tien très critique. Tout le monde est à même de se rendre compte de cette d-uation à la lumière des données KÔaaes incomplètes qui nous sont fournies. Dsns un but politique, la vérité a été cichée à la nation, mais elle s'est fait jour. Il dépendra da l'activité des chantiers navals au cours de cas prochsins mois de nous faire gsgaer ou perdre la partie en-g«*ée.Naus en sommes venus à ce point que, sur cet objet, le secours des Etats-Unis est i devenu illusoire, même au cas cù l'aide américaine pourrait se faire valoir par ■ ailleurs. » L'offensive alleiaiee à rsuesi — Paris, 15 avril. On aanonce officiellement que les gou-vfr amants français et britannique sont d'accord pour donner au gécéral Foch le titra de commandant en chef des armées allié «s en France. — Amsterdam, 15 avril. On manda da Londres que le terrible * tonnerre des canons s'entend même à la côte du eomté de Kent. La terre tremble Les fenêtres vibrent à Douvres. Bier, à l'aabe, on a vu s'élever à l'hori-zen de gigantesques gérbes provenant d'une formidable explosion. — Berlin, 14 avril. Le « Wall Street Journal » de New-York pubHe la note suivante dans son numéro du Si décembre 1817, qui vient d'arriver à Berlin : — Deux cent mille marques protecteurs contre les gaz. fabriqués aux Etats-Unis, ont été renvoyés du fro"t américain en France; ils sent inutilisables. Les Anglais et les Français ont prêté des masques aux soldais américains. > — Genève, 14 avril. D'après des nouvelles arrivées de Londres, le général anglais Teethem, qui s'est distiKg é dans la campagne au Soudan, serait tombé dans les combats du 3ô mars. — Barlin, 13 avril. Le géaérai-lieutenant Paul Bloch von Blottnitz, commandant de la 18e division ai d'infanterie allemande, est tombé au champ d'honneur lors de l'cttaque victorieuse que ses s*ldat8 ont exécutée le 21 mars, premier jour de la bataille. Le général-lieutenant Paul Bloch von Blottnitz surveillait les opérations du haut d'une colline près d'Hargicourt, au Sud-Ouest de Cambrai; il y a été atteint par une grenade ennemie et tué presque sur le coup. Opinlena de la Prease — C'est avec l'attention la plus soutenue, éerit M. Stegemann dans le « Bund», que les critiques militaires suivent les opérations daas la vallée de la Lys. La momeat n'est pas éloigné cfc la lutte la plus formidable sa déclanchera en même temps depuis Nieuport jusqu'à Venise. Les Allemands conservent jusqu'à présent l'initiative sur tout le front, taadis que le commandement supérieur anglo-frai $&is est retenu sur place par l'incertitude du point de savoir où la pression la plus formidable se fera sentir. Les événements qui se sont produits depuis le 9 avril se présentent comme la continuation de l'offensive prévue sur une large éehelle, qui s'élargit ehaque jour da-vaatage, mais doat les chais allemands sont restés entièrement maîtres. La sitnatlan de l'armée française à Amiens devieat de plus en plus critique. Il lui faut à tout prix coaserver la liaison avec le froat Moatrenaut-Orvillere-Meatdidier, sous psiae de ne pouvoir s'opposer à la percée dans la direction de Complègae. Si Complègae et la ligae Seissous-Com-piègae se trouvent être occupées par les armées allemandes, il ne sera gaère difficile à celles ci de s'élaaccr à travers la brèche dans la direction de Paris. L'attaque au froat septentrional anglais , n'a évidemment eu d'autre but que de clouer sur place de nombreuses troupes et d'emjêiher Haig et Foch de mettre à exécution les projets de centre-offensive for-Si» par eux, toute leur attention étant concentrée sur ce nouveau théâtre des opérations. Si les Allemands parvienneat à prendre i Poperiaghe sous leur feu, si les Anglais se voient contraints de se retirer derrière Armentlères et d'abandonner le bois de PloegBteart et les hauteurs de Eemmei, le front ue l'Tser lui même en sera profondément ébranlé. Tout ce que le commandement fra. ee-aLgiais peut faire en ce moment, e'est de temr iê,e à son adversaire, de maintenir coûte que coûte ses positions et de fortifier , les points occupés par ses armées. > Le major de Civrieux estime dans le « Matin > de Paris que le maréchal von Hmde&burg ne vise plus tant, à l'heure actuelle, des buts séparés comme Amiens, Buuiogae, Calais ou le bassin minier du Pas de Cslais. — Ses aspirations, dit-il, sont plus hautes, et il nous faut convenir qu'elles sont dignes d'un grand capitaine. Von Hiadenburg ne vise à rien moins qu'à l'anéan issement complet de la force militaire de l'Angleterre et peu lui importe les questions accessoires. Pour atteindre ce résultat, il frappe fort, que ce soit à gauche, à droite ou au centre, profitant de toutes les circonstances favorables qui le rapprochent de son but. » Le < Fremdenblatt» de Hambourg relate ( un entretien avec le maréchal autrichien Conrad von Bdîsendorff : — Le problème à résoudre au front de ; l'Ouest, déclare le maréchal, se présentait s dans des conditions tout autres que celles t sur les autres théâtres de la guerre. Alors que les percées du front obtenues i jusqu'à présent au cours des batailles an-t térieures avaient lieu sur ua secteur étroit et eurent pour conséquence d'élarir consi-5 déatblement le front de combat, la lutte 3 s'est engagée, au frant de l'Ouest, sur une . largeur initiale da 80 kilomètres. Mais la percée mémorable de Tarnow-, Sorlice n'est en rien comparable à ce qui % a été entrepris à l'Ouest. a Las Russes, à cette époque, manquaient r manifestement de munitions. Le contraire se constate tel. 4me aimée N6 18 L© N° s lO centime* Mercredi 1T avril 1918.

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