L'étoile belge

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28 January 1914
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s.n. 1914, 28 January. L'étoile belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s46h12wr9g/
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l> Mercredi 28 janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : Ï2 fr.; 6 mois, fr. tt.SO; 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : Un an : ÏÎ5 fr.; 6 mois, fr. S..»0; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 à 16 h. En province tl suffit de rem tire lr prix de tâtonnement au facteur Edition G axmée. — N* SB L'ETOILE BELGE Baromètre du 23 janvier 5 heures TempÊr. moyw norra1*, 27, W. Maximum de la veille, 4P* Minimum <l.e la 'Wln ^ Pot 7fl)nl' Bammrt.. !e 27, %' V/£\ à*li" 7ôi * Quantité d'eau de8à8 hr«, '&\ Pp,esWh- imn>[ Observation* j■ Lff /j <\\ ce> A de midi Température, | So/fi f âï® !ï „^ lBarom«'trL', Il =--i£rc <r 5/°^ I , HumidiCé( 0t"= \\^" VA « §J ^ il hum. absol.) «. V«>ntdominant, vVeî^ .■ f D clin. matfh. ^ I2uû!'; fiphémérides $ Pt ?e ^ j'ûnvty Soleil : t » • Lu no : lever. 7 h. 25 «===3^^ levcr, «h. 3; coucher, 1611.26 ^—sgs^ coucher, is h.;> Prév. de l'Observ. : Vent W. faible; couvert; léper refroidissemeu Service des malles OHlentSe-Uoiivrcs Etat, de la mer, le 88, à 4 heures : peu agitée France, Angleterre, Allemagne et j 9 fp , par trimestre && B« g . f ANNONCES : 45 e™' la lipûe; minimum 4 lignes, fr. tous pjys «le l'Union posiaie, J "* } payable d'avance Itefc f*P|lfffftâ& SA HlffîtPPfl Les annonces remises avant s> heures à l'Ofllce de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J manUat-posie vvlilfllfiBw*# «O nlllBllvl U su, rue Neuve, paraissent, le soir m^me. ETRANGER BULLETIN POLITIQUE B.<a reprise des négociations germano-tchèques Le ministère Sturgkh veut essayer à destinés à développer la vie économique son tour de faire aboutir un compromis de la région. germano-Tchèque au sujet de la Bohème. Ce régime d'exception ne peut pas Lela rappelle un Oeil le travail dp. si- /inra* Arn.„Aii« t >■ ««..* nonpn. syplie, car la plupart des présidents dt conseil autrichien qui se sont succétli depuis une génération S'y sont attelés e y ont perdu leur temps. Il y a un an e demi, cependant, on était plein d'espoi, et oïl escomptait déjà la conclusion im ininente d'un accord, lorsque les négo çiations furent rompues par les Tchè ques, qui voulaient faire trancher e: même temps la question des langues ei Bohême, laquelle est du ressort du par lement autrichien et non de la diète di Bohème. Les Allemands prirent aussi tôt leur revanche en recommençan l'obstruction à la diète de Bohême, s bien que le gâchis en fut encore accru Il devint même impossible à la diète d Bohême de voter le budget ; non seule ment toute l'activité économique de 1; Bohême, qui constitue la région la plu industrielle de l'empire, en fut paraly sée, mais les rouages les plus essentiel de la machine gouvernementale ei furent arrêtés. Il n'était plus possible d faire rentrer les impôts qui doivent êtr votés chaque année, il devenait mêm impossible de payer les traitements d certaines catégories, de fonctionnaires C'est alors que le gouvernement, centra se décida à intervenir : il fit décréter l dissolution de la diète et, au landes atisscliuss, c'est-à-dire à l'autorité régu lière chargée de l'administration di pays — qui correspond à nos députa tions permanentes, mais avec des pou voirs et une compétence plus étendu — il substitua une commission admi nistrative. C'était donc la suspension ;tii régira constitutionnel en Bohême. Elle a vive inent mécontenté les Tchèques et le Allemands,bien que les uns et les autre s'estimassent heureux, au fond, de voi le gouvernement assurer au moins li fonctionnement de la machine admi nistrative. Mais elle constituait uni humiliation pour tous les habitants di la Bohême et spécialement pour le: Tchèques, qui réclament l'autonomie 1; plus étendue. De plus, elle annihilait 1; tactique obstructionniste des Allemand: et atteignait davantage ces dernier: dans leurs intérêts économiques, puis qu'ils ont la suprématie dans ce do maine et que la commission administra B tive ne peut pas décréter les travaux i dant y être mis lin que si les Tchèques ' et les Allemands se décident enfin à t s'entendre, puisque autrement l'obstruc-t tion reprendrait immédiatement à la diète. Le gouvernement a donc décidé de reprendre l'oeuvre de conciliation. On lui avait, d'abord attribué l'intention de résoudre lui-même le problème par voie d'autorité, c'est-à-dire de profiter du régime extraparlementaire actuel, qui équivaut à un rétablissement passager de l'absolutisme en ce qui concerne les affaires de Bohême, pour octroyer une réforme complète qui mette fin aux compétitions entre les deux ra'oes. Mais ce serait une œuvre chimérique. Ni les Tchèques ni les Allemands ne se déclareraient satisfaits et la lutte recommencerait aussitôt, aussi âpre qu'auparavant.. La paix ne peut résulter que d'une entente conclue directement entre les parties. Le président du conseil a donc invité des représentants des Tchèques et des Allemands à venir conférer avec lui. Sans s'engager à rien quant au fond, les uns et les autres ont consenti à examiner les propositions que le comte Sturgkh se proposait de leur soumettre. Ces propositions, le président du conseil les leur a transmises samedi. Le comte Sturgkh paraît tenir comme acquis-ou du moins comme assuré l'accord cfui était presque définitif en juillet 1912 sur un certain nombre de points du compromis. Il propose une solution de la question des langues, ques'ion qui fil échouer les nég-ociations de 1912, et comme cette question doit être tranchée par le reichsrath autrichien, il suggère une procédure spéciale qui ne permette pas aux représentants des autres nationalités d'intervenir dans la querelle linguistique et n'accorde au reichsrath que le droit d'approuver ou de rejeter en bloc l'accord qui serait intervenu entre Tchèques et Allemands de Bohême. La tentative du comte Sturgkh abou-tira-t-clle ? On ne peut rien préjuger, La majorité des Tchèques et des Allemands désire certainement la paix, mais il existe de part et. d'autre des minorités intransigeantes et on sait, notamment par l'exemple que nous donne à présent la chambre belge, que rien n'est aussi propre à déchaîner les passions que les questions de langue. Par Télénhone et Télsoraiihe A Services spéciaux FRANCE A LA CHAMBRE La loi scolaire La chambre, discutant l'organisation d< la caisse des écoles, a repoussé par 386 voi: contre 159 un amendement tendant à éten dre le bénéfice de oette caisse aux école: privées. Le Congrès des socialistes unifiés Le congrès a entendu mardi matin le: explications du député Basîy, accusé d'à voir, dans le vote de la loi des retraites de; mineurs, favorisé les mineurs du Pas-de ^•atais au détriment des autres mineurs Une demande d'exclusion était déposé! contre M. Basly. ao!^,'o''aur^s,a c'os l'incident en faisant ob if „fr congrès ne pouvait tranchei question, qui est d'ordre syndical. Les commerçants contre l'Impôt sur le revenu «*» de Paris dit qu'une assemblée i extraordinaire des président! ues chambres de commerce de France, unie dans la soirée do lundi, a protest* t1™anin"té contre le projet d'impôt sui et„le Projet d'impôt sur le ca ? affirmé que les commerçant: fLP- tous l6s sacrifices, mai: nécessaire" actuels augmentés s'il esi L'aîfaire Prieu pour détournemen.1 du dossier de l'affaire Prieu, a déclaré ^ JU.2e d'instruction qu'il avait rems le dossier en question à M. S... faisant comme lui, partie du syndicat ayant PHs a charge de faire le nécessaire au re-couvrement de l'héritage de Prieu. Ceite renuse avait été faite en vertu d'un pou-h°in? <par l€ P'aisnant. M. Schnei-rf Çelui-cj n reenn*», l'exactitude des déclarations de M. Poilet [ALLEMAGNE L'anniversaire de Guillaume II Une « omission » Le Tnnps publie la dépêche suivante : Berlin et l'Allemagne célèbrent avec le cé-rémonial accoutumé lès fêtes de l'anniversaire ^de l'empereur Guillaume gui a «.u mardi 55 ans. A cette occasion, trois officiers généraux ont reçu le titre de généxal- iJ Â de l'ETOILE BELGE colonel, grade qui, en Allemagne, vient immédiatement après celui de maréchal. On commente beaucoup le fait que le comte de Wedel, statthalter d'Alsace-Lorraine, n'ait pas reçu ce titre, bien qu'il i soit aide de camp de l'empereur et plus : ancien en grade que les trois officiers gé-. néraux. Cette omission paraît avoir une , signification politique. Certains journaux annoncent à nouveau la prochaine retraite du comte de Wedel et indiquent comme son successeur M. de Schorlerner-Lierer, ministre de Vu-, griculture de Prusse. > ANGIETERRV La grève des charbonniers 1 Les porteurs de charbon ont adopté une résolution engageant les ouvriers à reprendre le travail mercredi dans les entreprises qui ont accordé une augmentation de salaire de un penny par tonne. Les ouvriers qui reprendront le travail auront à verser une contribution de 1 sh. pour les camionneurs grévistes et do 2 sh! , pour les chargeurs. Les pèlerins débarqués à Malte Malgré de nombreuses démarches, aucun ■ vapeur n'a consenti jusqu'à présent à transporter les 650 pèlerins marocains ve-, nant de Beyrouth et débarqués à Malte. , Les pèlerins persLstent'dans leur refus de , continuer leur voyage sur le vapeur anglais Nith. Des rixes fréquentes éclatent entre, eux et la police qui les surveille. On continue à prendre de sérieuses mesures sanitaires pour éviter une épidémie ITALfK Agitation dans une caserne Suivant le Corriere d'Ilalia, une certaine agitation s'est manifestée lundi au 2° régiment de bersaglieri, caserné à Rome. Les hommes se plaignaient de la nourriture. L'intervention du colonel a calmé les protestataires.AUTR!CWP-WONC??Ï8 La santé de l'archiduc-héritier On mande de Vienne au Petit Journal : On a de vives inquiétudes au sujet de la santé de l'archiduc François-Ferdinand. Mort du professeur Jcdl On mande de Vienne au Temps : Le philosophe Frédéric Jodl, professeur à l'Uni versité de Vienne, conseiller aulique, mem tre de l'Académie des sciences, est décédé ; l'âge de 65 ans. M. Frédéric Jodl était né en 1849, à Munich, où il fit ses études. »> fut successivement professeur aux univer sités de Munich, Prague et Vienne. Il laisse d'importants ouvrages. RUSSIE La crue de la Né va. — Quartiers envahis Violente tempête La crue de la Néva a pris de telles proportions qu'on a pu craindre pour la nuit lernière une inondation complète de Saint Péter^bourg. Le fleuve avait déjà dépassé en effet de 7 pieds son niveau normal et une nouvelle montée de 6 pouces aurait cjuffi pour provoquer un désastre. A Uv ôuite d'un violent vent du nord-ouest, la Néva continuant de monter envahit les quartiers bas de la ville ainsi que les îles vit le quartier de Viborg. Les autorités prirent immédiatement des mesures' pour conjurer Le fléau. On tira le canon toute la nuit de la forteresse des SS. Pierre et Paul, des lumières vertes furent allumées sur la tour de l'amirauté pour signaler le danger. La tempête souffla toute la nuit, onlevant des toits, renversant des wagons de chemin de fer, forçant des embarcations à s'échouer sur les rives du fleuve. La tempête a étendu ses dégâts jusqu'à Cronstadt, Libau et Riga. Dépêche de Riga : Une violente tempête d'ouest qui a soufflé la nuit dernière, a refoulé la glace vers les côtés de Livonie. Le passage ainsi créé a permis aux vapeurs amarrés dans le port d'aller en mer. La situation de vingt vapeurs pris dans les glaces a été améliorée par l'action des navires brise-glace. Le vapeur anglais Sapho a perdu son gouvernail. Il y a en ce moment dans le port une centaine de vapeurs. Un brigand tué La police de Tiflis a cerné dans le quartier de Kakhalova la maison où se cachait le fameux brigand Imere Tichkili. Le bandit a été tué dans la rue au cours d'un combat à coups de feu. Sept fonctionnaires de la police, deux sergents de ville, une femme et un enfant ont été blessés. On a trouvé deux bombes dans la maLson. ESPAGNE Le traité d'arbitrage anglo-espagnol Le traité d'arbitrage anglo-espagnol, qui expire le 27 janvier, a été prorogé de cinq années. PORTUGAL Réunion du congrès Le conflit constitutionnel Le congrès s'est réuni lundi. M. Braaincamp, qui préside, déclara que la première partie de l'ordre du jour, celle qui détermine la convocation du congrès, étant constitutionnelle, il en présidera la discussion. Mais que la seconde ne l'étant pas, parce que, en remettant au Congrès le soin de trancher le différend qui s'est élevé entre le gouvernement et le sénat, il porte atteinte aux prérogatives sénatoriales, il remettra la présidence au président de la chambre quand cette partie viendra en discussion. La première partie de l'ordre du jour ayant été approuvée, les membres de l'opposition, sénateurs et députés, se sont retirés du local du congrès. Un tumulte a éclaté à ce moment dans la salle et dans les galeries. M. Affonso Costa a alors proposé le retrait de la seconde partie. Ce retrait a été approuvé. Au cours de la discussion de la première partie, une motion de confiance dans le gouvernement a été adoptée par 114 voix contre 93. Bagarres à Lisbonne Le cabinet démissionnaire. Une bombe Une manifestation favorable au président du conseil a été dispersée peu après sa formation par un groupe hostile. Quelques coups -de feu ont été échangés. Plusieurs arrestations ont été opérées. Divers autres conflits moins importants se sont produits entre des groupes adversaires, mais le calme a été rétabli promptement. La garde républicaine envoie des patrouilles dans le centre de la ville. Il se confirme que le cabinet était de fait démissionnaire depuis le 24 janvier, à la suite d'une résolution prise ce jour-Là en conseil des ministres en vue de provoquer, j conformément au désir de M. Ariaga, la Constitution d'un ministère de concentration et d'apaisement susceptible d'obtenir de3 chambres le vote du budget, la revision des lois et une large amnistie politique, et parce que M. Costa avait vu là une diminution dans la confiance du président. Celui-ci a commencé ses démarches en vtie de la constitution d'un ministère nouveau. Les ministres conservent leurs portefeuilles pour l'expédition des affaires courantes.Une bombe déposée rue Carrno a blessé dix personnes, dont cinq grièvement. SUEDE Projet de constructions navales Il a été déposé lundi aux deux chambres, par des membres de ces assemblées, un projet de nouveau programme de construction de la flotte côtière. Ce projet prévoit de 1915 à 1919 la construction de trois cuirassés du type Surin, de trois sous-marins et de deux contre-torpilleurs. Les frais s'élèvent à 7,500,000 couronnes par an, en outre des 7,430,000 couronnes inscrites précédemment au budget. ^BULGARIE La date des élections Les élections législatives sont fixées au 3 mars. L'assassinat du consul français à Tanger Le cuisinier qui a assassiné le consul, M. Chevandrier de Valdrome, a été trouve mort mardi matin dans sa cellule. Il s'est pendu au moyen de ses bretelles. Un massacre commis par un caporal A Mogador, dans la nuit du 23, un caporal a tué quatre hommes avec un fusil Lebel, en a blessé une autre et s'est ensuite suicidé. ETATS-UNIS Le président Wilson en faveur des traités d'arbitrage Le président Wilson a été entendu lundi à la commission des affaires extérieures du sénat. Le président a déclaré aux journalistes qu'il ayait -vivement recommandé ï la commission la ratification sans mûdi-ication des traités d'arbitrage en instance le conclusion et qu'il avait esquissé son ( ittitude dans la question des péages du mal de Panama. Il a refusé d'indiquer iux Journalistes quelle avait été cett. attitude. Le gouvernement du canal de panama Le président Wilson a signé une ondon "bance d'après laquelle le gouvernement permanent du canal de Panama fonction-lera -à partir du lor avril. Le colonel Goe .hais, ingénieur-constructeur du canal, est nommé premier gouverneur civiL Les droits de péage D e Washington : Certains membres de la .'.omanissjion extérieure laissent entendre ' iu'au cours de la conférence qui a eu lieu lundi entre la ooiraàission et le présiden vVilson, celui-ci %est déclaré contre l'exemption des droits de péage acco-rdéc aux caboteurs a<î3$ricains traversant le canal de Panama, f L'électriIication\des chemins de fer autour le Chicago On mainde de Ctticago au Daily Tcle-graph que £0' compagnies de chemins de fer, dont les lignés entrent à Chicago, viennent d'élaborer un vaste projet com-nun d'électrification aux termes duque aucune .machine à vapeur n'approcherai plus à moins de 10 milles de la ville. Les plans seront terminés dans quelques se niaines. Les travaux de réalisation commenceront immédiatement après. Un raz de marée On mande de San Francisco à Excel sior : A la suite c&in raz de marée, de* inondations se sont oroduites. San Bai'bars ?st isolée depuis 24 heures. On craint poui les habitants qui sont plusieurs milliers MEXIQUE Un succès de Félix Diaz Le Journal des Débats reproduit la dé pêche suivante dé Mexico : On annonce mais ce bruit n'est pas confirmé, que le gé néral Félix Diaz se serait emparé de Puer to-Mexico, terminus nord du chemin de fei de l'isthme de Tehuantepec. AUX ANTILLES La révolution à Haïti L'insurrection s'étend rapidement dan* la République d'Haïti. Elle ne rencontn de résistance que dans le sud. Même è. Port au Prince la situation du gouverne ment paraît compromise. Celui-ci aurai' sans doute quitté pouvoir sans les divi sions qui affaibli ^ent le parti révolution naire. Le navi ^ .américain Montana et le croiseur allemand Veneta viennent d'arri ver à Port au Prince. Le Condé qui crois* actuellement sur côtes mexicaines, s reçu l'ordre de se "tendre à Port au Princc au premier appel mi ministre de France De Washington Ip gouverneur de Port-au-Prince a idéclanÇ/'a. mise en état de blocus du Cap Haïtien,, centre de la révolu tion. Le corps diplomatique à Port-au-Prince a nommé une* commission de salut public, pour prendre les affaires en mains au cas où le président Oreste abdiquerait. Le croiseur allemand Bremen est arrivé à Port-au-Prince. INDES ANGLAISES Trente-cinq cas d'hydrophobie Un mort Un caporal d'artillerie de campagne esl mort d'hydrophobie, à Bangaiore, à la suite d'une morsure que lui avait faite ue singe apprivoisé qui lui-même avait ét^ mordu il y a six mois par un chien enragé, 34 camarades du caporal décédé, dont 11 avaient été mordus par le même singe onl été envoyés à Coonoov. près de Madras, pour y subir le traitement antirabique de Pasteur. CHINE La revision constitutionnelle Un édit du président sanctionne le règlement élaboré par le conseil administratif pour la formation de la commission chargée de modifier la Constitution. La commission sera composée de quatre mem. bres de la capitale- de deux de chaque province, de huit de la Mongolie, du Thibet et de Konkounor et de quatre membres choisis par la Ligue générale commerciale chinoise. Seules les classes aisées et éclairées sont admises à participer à l'élection. Le premier et le deuxième président de la commission seront élus parmi les membres de la commission. Les décisions de la commission devront être confirmées par le président. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Les évnw3ts Mbigs La marche des Albanais Les dernières nouvelles parvenues à Athènes annoncent que les Albanais, au nombre de 300 environ, ont occupé vendredi Treska et Grobotska où ils ont arboré le drapeau albanais. Les autorités militaires grecques ont pris les mesures nécessaires. La question des îles La question des îles "fait l'objet de nombreux pourparlers. L'ambassadeur d'Italie à Constantinople continue à soutenir la thèse que l'occupation du Dodécanèse par l'Italie est en réalité un service rendu au gouvernement ottoman, car elle a empêché la Grèce de s'emparer de ces îles. L'ambassadeur insiste donc sur une demande d'indemnité en compensation des dépenses effectuées par le gouvernement italien. Ces compensations pourraient être données soirs forme de concessions économiques en Asie-Mineure. Il est probable, dit-on, que M. Venizelos, viendra à Constantinople. Des pourparlers seraient alors engagés directement entre M. Venizelos, l'ambassadeur d'Italie et la Sublime-Porte. La base de ces pourparlers serait le maintien des îles de Chio et de Mytjfèné eous la domination ottomane en échange de la totalité ou tout au moins de la majeure partie des îles-du Dodécanèse. sauf Rhodes où l'élément musulman est prépondérant. La nouvelle note anglaise Dépêche de Londres : Il est nécessaire d< préciser les points touchés par la dernièri note de sir Edward Grey, envoyée ven dredi soir en réponse à la note des troi; puissances de la triple alliance. Le gou vernement britannique prend acte des dé claràtions des trois puissances qui accep tent l'attribution définitive à la Grèce de: îles de la mer Egée occupées par les trou pes grecques, à l'exception de Embros, Te nedos et Castello-Reggio, à ia conditioi que la Grèce ait évacué le 18 janvier ie ter ritoire attribué à l'Albanie et que le gou vernement hellénique a-t pris l'engage ment de faire cesser toute résistance con tre l'ordre de choses établi en Albanie pa les puissances. Sir Edward Grey fait remarquer à c sujet que la date du 18 mentionnée par le puissances est déjà passée et propose d la remplacer soit par une nouvelle date soit par un terme plus vague, par exem pie : le plus tôt possible. Quant à dema.n der au gouvernement hellénique de prén dre l'engagement de faire cesser toute ré sistance sur lu frontière gréco-albanaise sir Edward Grey fait observer qu'il serai excessif de rendre le gouvernement hellé nique responsable des troubles, éventuel sur les causes desquels il ne pourrai avoir aucun contrôle. Le gouvernement anglais propose don de remplacer la rédaction des puissance de la triple alliance par une autre rédac tion aux termes de laquelle, par exemple le gouvernement hellénique s'engagerait . n'encourager d'aucane façon ni directe, n indirecte, une résistance quelconque l'ordre de choses établi. Si cet ordre d'idées est adopté par le puissances, le gouvernement britanniqu acceptera de son côté que l'attribution dé finitive à la Grèce des îles en question n prenne effet qu'après l'accomplissemen de la condition imposé^ à la Grèce dan le sens indiqué ci-dessus. La note anglaise passe ensuite à la ques tion des îles de la mer Egée occupées pa l'Italie. Elle, prend acte de la déclaratioi du gouvernement italien concernant la re mise du Dodécanèse à la Turquie à un date et à des conditions qui feront l'obje d'un arrangement direct entre l'Italie e la Turquie conformément au traité d Lausanne. Sir Edward Grey fait observer sous une forme d'ailleurs très courtois et très amicale, que la situatiorî ne ser; pas normale tant qu'une des grandes puis sances occupera des îles de la mer Egée. ; Il fait également observer que le trait ; de Lausanne, en ce qui touche La restitu . tion de ces îles, concerne principalemen l'Italie et la Turquie. Il ne faut pas cepen , dant oublier que les puissances ont un in térêt dans le sort de ces îles, puisque con formément à leur entente du mois d'r.oû ! dernier, c'est à elles toutes qu'il appartien . de prendre une décision sur leur destina i tion finale. En dernier lieu, sir Edward Grey pre ( pose que des déclarations soient faites ; Athènes et à Constantinople dans le sen indiqué ci-dessus, à la condition toutefoi qu'il soit bien compris que les puissance devront s'entendre entre elles pour arrête les mesures qui, en cas de besoin, feraien respecter leurs décisions par les partie intéressées. Sir Edward Grey n'a introduit dans s; réponse à la triple alliance aucune autr question que celles mentionnées ci-dessus Il ne fait notamment aucune allusion une modification quelconque de la fron tière gréco-albanaise qu'on affirme avoi été demandée par M. Venizelos. Il serai inexact toutefois de conclure que le voyag du premier ministre de Grèce ne saurai avoir aucun résultat. On considère comme probable que le puissances de la triple-alliance accepte ront les propositions anglaises et que ne : tification de la solution adoptée par toute , les grandes puissances sera prochainemen faite à Constantinople et à Athènes. Il semble que la pensée générale est qu'i convient d'agir le plus promptement pos sible. i>épêche de Londres : Une note commu niquée aux journaux dit : Il est probabl que les puissances ne tarderont Das à don ner leur consentement au projet anglai: de rédaction des communications desti nées à faire connaître à Athènes et à Con stantinople les décisions des puissances Toutefois, i'J est également probable que h Triplice recommandera la fixation d'uni date pour l'évacuation de l'Albanie par 1î Grèce. Les négociations turco-serbes Les pourparlers en vue de la paix turco serbe reprendront incessamment. On es père arriver rapidement à une solution. De Belgrade au Temps : Le gouverne ment serbe commence à être tout à fai inquiet et irrité de l'attitude de la Tur quie qui ne parle plus de la signature di traité. Dans ces conditions, le gouverne ment serbe a décidé de signaler aux puis sances le danger que pourrait présente; pour la paix l'émission d'un emprunt turc raiici (Correspondance particulière de {'Étoile belge Paris, 27 janvier. Les deux messes de M. Barthoi M. Barthou, parlant à Bordeaux, vien de rappeler que c'était en cette niêm< ville qu'il fit ses débuts de conférencier en 1881. Dans le même lieu, aurait-il pi préciser, car c'est en effet au Cercle Vol taire, où l'ancien président du consei parlait hier, que le jeune Barthou, en ci temps-là étudiant à la Faculté de droit d< Bordeaux, se produisit pour la première fois en public. « Cavôur et Ga«ribaldi », te était le sujet de la harangue. Excusez di: peu. Les personnages prêtaient aux déve loppements et l'étudiant en droit dut parler d'eux avec beaucoup moins de retenue que ne le ferait aujourd'hui M. Barthou. homme arrivé. Encouragé pair le succès, il récidiva. Dans deux conférences nouvelles (8 février, 31 mai 1881),'M. Barthou apparut sous le double aspect qui le caractérise aujourd'hui : politique et littéraire. L'é lève, pâlissant sur les pandectes, voit s'ouvrir devant lui les routes conduisant à la chambre et à l'Académie. Dans une cir constance à peu près* pareille, Hercule hésita. Irait-il à droite, irait-il à gauche -Hercule n'était pas béarnais, on le voit bien. M. Barthou, « notre Louis » comme on dit là-bas, est fièrement du pays de Henri IV à l'estime duquel Paris valait bien une messe. Seulement, M. Barthou a perfectionné la méthode. Aussi, semble-t-il avoir décidé dès sa vingtième année que le Palais Bourbon valait une messe et que l'Institut en valait une autre. Pour qui dira-t-il les vêpres? L'avenir nous l'apprendra. Sa première messe politique fut dite en faveur de Vergniaud (8 février 1881). Ver-gniaud laisse déjàr pressentir Mirabeau. 1 Même, s'il veut m'en croire, le Barthou du pont des .Arts accordera à Vergnteud la supériorité littéraire sur Mirabeau. - Mais ne mêlons pas les deux choses. La i messe littéraire fut célébrée le 31 mai 1881, en l'honneur de Richepin. A l'épo-? que, ce saint, s'il était peu orthodoxe, était - martyr néanmoins, puisque M. Richepin ' expiait dans les cachots de notre Répu-' blique l'imprudence d'avoir permis à ses personnages de « s'aimer jusqu'à la pâ-. moison ». N'empêche, M. Barthou défen- - dit le poète de la Chanson des Gueux, lui , faisant simplement chicane d'user de 1 l'argot. Se faire l'avocat d'un repris de justice, 5 quelle imprudence. Oh, jeunesse ! Mais • non, la jeunesse n'est pas folle. Le poète c autrefois réprouvé a pris séanoe comme les camarades , à l'Académie française. Si ce suffrage là n'est noint acquis à M. Barthou, au jour prochain où il sollicitera les palmes vertes, ce sera à désespérer de la reconnaissance des hommes. Angoisse superflue d'ailleurs, car l'Académie française n'est jamais ingrate... 3 avec les anciens présidents du conseil. Il 2 lui suffit de l'être fréquemment avec les ^ écrivains pour démontrer qu'on peiit être 1 immortelle sans être pour cela infaillible, s J.-M. Gros. (Correspondance particulière de ï'Etoile belge' f Paris, 26 janvier. LES PREMIERES A PARIS ^ « La Prétentaine » t à la Comédie des Champs-Elysées 2 La Comédie des Champs-Elysées vient ^ de représenter la Prétentaine, comédie ; en trois actes, de M. René Peter. C'est un vaudeville spirituel, au dialogue vif et brillant ; c'est aussi par iiv-§ stants une comédie. Les situations bouf-. fonnes se tempèrent çà et là de quelque^ I t scènes sentimentales ; le premier acte of-- - fre une situation claire, agréable et pré- • pare un second acte bien venu ; mais il semble que les deux éléments, le vaude- | ville et la comédie, se soient contrariés _ au dénouement et que l'auteur ait eu quelques incertitudes et défaillances au . dernier acte. i Le cœur de Charlie Rousseau court la | s prétentaine. Charlie est riche, encore ■ s jeune, élégant ; il possède une maîtresse, | 3 Lucette, et un ami parasite, Patapouf, | £ mais Charlie ne peut pas voir une jolie ! s femme sans la courtiser. Or, son neveu, ! Gaston, jeune ingénieur, au caractère p»-j sitif, désire épouser Rose, une jolie jeune B fille de Châteauroux. Il demande à son ; oncle de passer quelques jours dans cette i i Ville pour préparer son mariage et don- - ner à sa cour une allure plus sérieuse, car J Gaston est orphelin. Rose habite chez sa J jeune tante, Mme de Montferrand. Il ar-J rive que Char.'ie conquiert à la fois la future tante et la future femme de son 3 neveu. Il séduit ce milieu provincial . par son charme parisien jusqu'à l'heure où - l'arrivée inopinée de Lucette et du para-s site Patapouf complètement décavés au t jeu font éclater un scandale et rompre les fiançailles. Après une longue croisière sur le yacht du riche Argentin^Tango, Charlie revient chez lui à Hnstant où l'on saisit son mo-; biilier, car Lucette et Patapouf ont gaspillé les sommes d'argent que leur adres-3 sait leur généreux ami; et cela se ter- - mine par un triple mariage. En effet, • Tango enlève Lucette, Gaston épouse Mme do Montfeirrand ; et Charl£e, dont , le cœur désormais fix^ ne courra plus la [ prétentaine, se marie avec Rose, et deviendra ainsi le neveu par alliance de son propre neveu, tandis que Rose devient la tante de sa tante. Cette fantaisie est jouée avec une savoureuse originalité pair M. Harry Baurf dans le rôle de Charlie et par Mmes Guy, Rosny, Vorel, MM. Beaulieu, remarquable dans un rôle épisodique, Berthier et Robert Got. Louis Schneider. intérieur La Mm et 13 sloii 1 Le Journal de Bruxelles consacre à ■ la folle journée un article d'une lon-! gueur démesurée, dans lequel il s'éver- ■ tue à démontrer que nos honorables sont moins incohérents qu'ils en ont l'air et que les textes votés sont d'une ; clarté éblouissante. | L'article est émollient, bénin, écrit , d'une plume trempée dans de l'eau bénite. Malheureusement, il embrouille encore des choses suffisamment embrouillées.Il est aussi remarquable par sa candeur. qui n'a d'égalé que celle des colombes. Voici comment il s'exprime : Qui déterminpra, quand l'enfant arrive à l'école, quelle est sa langue maternelle, celle que réellement on parle surtout dans sa famille ? La question, notez-le, ne se posera que dans les communes où il y aura soit des écoles, soit, dans la même école, des classes spéciales à l'usage respectivement des enfants flamands et des enfants wallons. Elle concerne surtout l'agglomération bruxelloise, et ctuetques communes bilingues de la frontière' flamande française. Elle sera résolue par la collabora-tian', toute naturelle, des parents et de ^instituteur. Nous trouverions Inadmissible qu'on ne tînt pas compte en celte matière du sentiment, du désir des parents ; nous trouverions tout aussi inadmissible que l'instituteur ne fût pas mis à même de rectifier l'erreur funeste que ceux-ci commettraient, en voulant faire admettre leur enfant dans une école, une classe où, à raison de sa connaissance insuffisante de la langue employée pour l'enseignement, cet enfant serait incapable de recevoir ce-lui-ci fructueusement. La solution du problème par l'a£Cord des parents et de i'in-stituteur est, dans la pratique, celle qui se icalise dès à présent par la force même des choses. Il résulte de ce commentaire nuageux que le père de famille sera libre, à condition d'être d'accord avec l'instituteur. Nos adversaires avaient déjà inventé la liberté subsidiée ; ils inventent maintenant la liberté contrôlée 1 Le Journal de Bruxelles veut bien reconnaître que ce joli système donnera lieu, de ci- de là, à quelques abus. Il est bien bon. Nous croyons, nous, que les abus seront fréquents et qu'ils se produiront partout. L'instituteur, dans lés petites communes, est un personnage que les pauvres pères de famille se garderont de contredire et de contrarier. Et comme en pays flamand, sur dix instituteurs, il y en aura au moins neuf qui seront flamingants, on devine ce qui se produira lorsque leur volonté sera contrariée par le désir timide du père de famille ! Dans la pratique, ce sera donc l'instituteur qui déterminera quelle est la langue maternelle. Nous ne sommes pas aussi optimistes que le Journal de Bruxelles ; mais nous voyons plus clair que lui, — ce qui n'est pas difficile. Moniteur, 28 janvier. — Officiel DECORATION CIVIQUE La décoration civique est décernée aux personnes ci-après désignées, en récompense des services rendus dajis le cours de leur carrière : La croix de 1™ classe : à Mmes Beirnaert., supérieure de l'hospice civiJ de Waesmun-ster; Claerhout, sœur infirmière à l'hospice de Clercken ; Deblock, sœur hospitalière h l'hospice-hôpital de ThieJt ; Degryse. supérieure des sœurs hospitalières il l'hôpital Notre-Dame à Ypres ; D'esmadryl, sœur hospitalière à l'hospice Saint-Jean à Ypres; Hin.dryc.kx, id. ; Lemahieu, id. à l'hôpital de Notre-Dame, à Ypres ; WilJems, sœur infirmière à l'hospice de Sinay ; MM, Bu-leris, commis au parquet ara tribunal de première instance de Diraant ; Bouwens, juge de paix du canton de Contich ; Deb-baudt, secrétaire des hospices civils dis Cruybeke ; Delhaye, président du conseil de fabrique de l'église de Brugelette ; De Preter, trésorier de la fabrique Saint-Nicolas, à Put te ; D y cl; m ans, médecin principal à l'école de bienfaisance de l'Etat, à Mo.ll ; Fol, secrétaire du bureau des mar-guilliers de l'église Saint-Pierre, à Ypres ; Joye, juge suppléant au tribunal de pre; mière instance de Furnes ; Lemaire, commis-chef au parquet du tribunal de première instance de Gand ; Siville, procureur du roi près le tribunal de premiire instance de Neufchâteau ; Verwée, greffier id. ■ de Termonde ; Waelbroeck-Rolin, secrétaire des hospices civils de Gand ; Wou-ters, membre du bureaux de bienfaisance de Saint Léonard. La croix de 2" classe : à MM. Dewitte, trésorier de la fabrique de l'église de Westoutre; Schweich, président du "conseil de fabrique de l'église de Béhange (Habergy) ; Vanhove, distributeur du bureau de bienfaisance de Glabbeek. La médaille de 1™ classe : à Mmes Caren-dael, supérieure des sœurs infirmières de l'hôpital de Saint-Amand ; Dejaeghero, sœur hospitalière à l'hospice-hôpital de Thielt ; De Koninck, sœur infirmière à l'hôpital de Gheel : Heylaerts,. institutrice au dépôt de mendicité de Merxplas-Worte! ; Laurent, institutrice à l'institution royale de Messines ; Schamp, directrice de l'hospice civil de Denderwindeke ; Vercraemer, sœur infirmière à l'hospice de Couckelaere; MM. Aerts, membre du bureau de bienfaisance d'Oeleghem ; Belot, président id. de Natoye; Bogaerts. receveur du bureau de bienfaisance de Saint-Léonard ; Bouchât, président du conseil de fabrique de féglise <ie Lonzée; Boureaux, trésorier de la fabrique de l'église Saint-Martin, à Vieusart; Caeknert, membre de la commission administrative de l'hôpital Louise, à Nevete; Calleux, secrétaire du conseil de fabrique de l'église de Bonnert; Cappelle, président fd de Wectroosebeke : Caissiers, directeur dfe l'hôpital Sainte-Elisabeth, à Anvers : De Cock (G.), médecin du bureau de bienfaisance de Saint-Nicolas ; De Cock (C.). id. ; De Gandt. président du bureau de bienfaisance d Eisegem ; Delcourt, secrétaire du bureau des marguilliers de la fabrique de l'église de Brugelette ; Derach'c. n.résident id. de Saint-Barthélemy,_ a Es-ti.fmpuis ; de Leuze, greffier de la justice de paix du canton de Rorhefort ; Des-chamos président du conseil de fabrique de réalise d'Oplinter : De Smedt. trésorier de la fabrique de l'église Saint-Servais. à Grimberghen : Floren, id. de Ryekevorsel ; Glieune président du bureau de bienfaisance de Walhain-SntO-Pàul : Goyvaerte, hn.ip.sier audiencier près le tribunal de orentière instance d'Anvers ; liens, présîde-nt du conseil de fabrimjc de l'église d'Oelc-Them ■ Hevvaert. orésiident du bureau de bienfaisance d'isières; Hove. id. de Mne-ter • .Iacqb. sec.rét'.iré du consfil de fabrique de réélise de Tintiwy. ; .Ta'lot, membre du bureau de bienfaisance de Binrhe; I.nmne. trésorier d» la fabrique <V l'église . <V Tomnleuve ; Mnt.hues, M. de I-loeleden ; o•*>««. id. de l'église Ss>int-Piér*e. à An-derlecht : Pans, secrétaire du conseil do fabrique de l'église de Hoeleden : Peeters. receveur du bureau de bienfaisance de Ranst ; Walgrave. commis de première classe ff. de "chef de fabrication à la mai-so.rç de refuse de Reçkbeim. La. médaille de 2' classe : à Mmes De R,la.nc. sa<re-femme. attachée au bureau de bienfaisance de Knn^s^laere: Van V-Ias-iflÂr id. de Konings Hoyckt ; MM. Camay, trésorier de la fabrinue de l'église d'Ou-neve • Galens, messager à la conr d'appel d<> G\ar'd ; Hubert, membre du burea'u de bienfaisance de Bornival ; Hevlaerfs. contremaître de 2" classe au dépôt de metidl-

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