L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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09 September 1917
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s.n. 1917, 09 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fw3d/
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3eme Année N°. lO^SÏ et 1052 gceftts DïmanôHè 9 etluïïËH iO septem»re i9i7 "r"'- * ' ' u - j L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande.. Belge est notre nom tie Famille. mmmÊÊmmammmimmmmgmmaamimÊmm———g———t———————p——tmmm Toutes les lettres doivent être adressées au bureau cîe rédaction: [yj_ 2. VOOIîBUHGWAt. -334—240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef: Gustavp Jaspaers. ( Charles Bernard, Louis Pierard. Comité de Rédactions ^ René chanthry, Emlla :<>alnparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: IV. 25. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Pour les militaires au front et les militaires internes en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. l'Ilisisiiiie ei la Belgique Nous trouvons dans le ,,Tijd.'* cette infor-matiai qui est parvenue au journal en clehoS du contrôle do la censure: ,,Je puis vous dire de la façon la plus catégorique qu'un projet de restauration de la Belgique est en discussion dans les milieux où se prépare la réponse à la note du Pape et même qu'une décision est déjà intervenue à ce sujet. „L' Allemagne déclarera qu'elle n'a aucune raison pour mettre la main sur la Belgique d'une façon définitive, à condition jue la garantie lui soit donnée que la Belgique ne conclura aucun arrangement tou-;hant son indépendante avec l'un des pays le l'Entente. En outre il ne serait laissé à a Belgique que la* for^e armée nécessaire jour le maintien de l'ordre à l'intérieur et m proportion avec le désarmement progrès- 1 if que décideraient les grandes puissances. Snfin le peuple belge aurait le droit de dé- < enniner sa forme de gouvernement par rap- ] tort à la séparation administrative dont le I i >rincipe devrait être maintenu. I 1 ,,Un autiJe point laisse entendre que l'Ai- | îinagne se montrerait disposée à aider au j < établissement de la prospérité économique j 1 lu pays à laquelle l'Allemagne est intéressée ; ' n sa qualité de voisine." j ^ Et voilà! Ce qu'il y a d'extraordinaire ; f ■'est qu'un journal comme le ,,Tijd'', qui a ! ou jours montré do la sympathie à notre , i ause, semble trouver cette proposition fort ; n ,cceptable pour ne pas dire équitable, et se r é élicite de ce que Benoit XV ait réussi à j £ léchir en notre faveur les dirigeants de ; g 'Austro-Allemagne. Sj c'est là tout ce que j I e Papo a pu obtenir pour nous, merci du s iâdaau ! Mais n'incriminons pas les int-en- t iions du Pape qui a propesé, lui, une ,, indépendance politique, militaire et économique c ibsoluo" pour notre pays1 Or, rien ne res-icmbîô moins à cola que les misérables ,,con- q '' que l'Allemagne veut bien nous ! q cccrder. Iliio. veut nous traiter comme Napoléoç fit n e> ia Prusse après-léna. Que signifie en effet d eU-o clause politiecjiie et militaire, qui nous j f inpêohe de conclure des traités in'ternat'ic- s aux ot nous interdit d'entretenir une ar-160, si ce n'est la mise sous tutelle à perpé- , x libé? E.-t-cs que, par hasard, l'Allemagne :time que nous avons fait un mauvais usage : e l'armée, hélas! ei faible que nous avions d avant Liégo le 4 août 1914 pour qu'elle j ïui:le nous enlever la libre disposition d'un j niet, si dangereux — pour elle ? Ce droit 'appeler les citoyens sous les armes pour la lieuse du sol, et qui, dans les Etats modères, se manifeste par l'institution des armées îrm an entes, est la condition même "de l'in- r tpendance et do la souveraineté des peuples rrnmo il en est aussi ie signe extérieur et la u ianiie3tation tangible. Nous tenons à ce roifc par dessus tout et nous ne pouvons pas A mffrir l'idée, une minute, qu'en dehors ; cette limitation des armements con trac- n telle, prévue par les pacifistes dans le futur atut international, une puissance quelcon- p ie puisse nous interdire de grouper autant ti > régiments qu'il nous plaît autour de dra-aux qui portent ciésormais les noms glo- rc îùx de Liège, de Haelen et de l'Yser. L'Allemagne veut d'autres sûretés encore, ti nous sera interdit de contracter. Par emplq la précaution était inutile en ce qui la concerne et jamais l'idée ne, nous serait nue de traiter avec elle. Mais elle veut et us empêcher de traiter contre elle. Les rangements que nous pourrions conclure pi ec nos alliés naturels, la France et l'An-eterre, sont pour elle un cauchemar, pi Dtre armée réorganisée, forte des leçons du cl' ssé et consciente de sa bravoure, l'appui rtain et rapide, réglé d'avance dans ses B >indres détails, de nos voisins du sud et de uest, rendraient à jamais impossible une C< îdition de l'attentat de 1914. Et si l'Alle-tgne tient à s'en assurer la possibilité nous be ions, nous, à nous assurer contre les atten-9 de l'Allemagne. Mais^ quoique l'on B< isse penser sur l'opportunité et le bénéfice 'il y ausait pour nous dans un système de dliances, tous jles Belges sont d'accord ar condamner une neutralité contractuelle hc garantie ( ?) , par les puissances telle elle existait avant la guerre. Si, désor-is, nous estimons que c'est notre intérêt be tre neutres, nous serons neutres par notre >pre volonté, comme c'est le cas de la Bî !sse dont la neutralité perpétuelle trouve garantie dans trois cent mille baïonnettes, gj jui est autrement sérieux que la signature' n roi de Prusse. ba j'Allemagne n'a pas moins peur de nos urs arrangements économiques. Elle les ve int au point de se montrer disposée à irvenir dans la restauration économique j01 pays — dont elle a besoin, elle 1 avoue enûment, pour son développement écono- tic jue propre. Ici nous pouvons sourire. Le sur, tout chargé des dépouilles du volé, pose à sa victime une association. Il cou-1 même, moyennant ce bons intérêts, à donner en prêt une partie des sommes Dbées... Où noué pouvons rire tout haut t devant la dernière prétention du boche Qc'( s'adressant directement au peuple belge, impose un referendum sur son futur sta-politique à condition de respecter le ^ icipe de la séparation administrative ! i c'est cela la solution du problème belgo M. Michaelis a apportée récemment de Sfique, nous ne pouvons pas louer sa pers--cité. Il n'a eu, c'est certain, que l'occa^ lè.v de consulter les membre? du prétendu teu Mil ItefiâraLt Mais jflejug §u trgiaj, \ \ cents individus, traîtres à un pays de sept millions d'habitants, ne constituent pas tout ce pays. Il ne s'agit plus maintenant que d'une brutale ingérence de l'Allemagne dans notre politique intérieure sous couleur d'un appel au droit des peuples de fixer leurs destinées. La violence ici se double d'hypocrisie, c'est-à-dire qu'elle porte bien la marque allemande. Toute discussion devient superflue.Charles Bernard. ' ■< i 1 ■ O ■*' " Les Cahiers Belges Les ,,Cahiers Belges" se proposent de publier une série d'opuscules consacrés au passé, au présent et à l'avenir de la Belgi-, 311e. Du passé de la Belgique, nous, communique l'éd. G. Van Oest, nous nous attache- ( :011s particulièrement à la période qui commence en 1830. Après avoir recouvré son in- £ lépcndance, la Belgique se livra à des acti- < /ités de divers ordres, qu'il est intéressant , l'examiner du point de vue national et du \ >oint de vue international, dont il est inté- j essant aussi de faire connaître les facteurs: , loctrines, hommes et institutions. c Les ,,Cahiers Belges" ont aussi pour but le fixer lc3 péripéties diplomatiques» et mi- « itaires du grand drame actuel,et d'appor-:er des révélations sur la situation de la Belgique occupée et les souffrances endurées ar sa population. Enfin, les ,,Cahiers Belges" réserveront , me place très large à ,,la Belgique de de-lain" en provoquant des études sur l'avenir conomique du pays et de la colonie du C011- f o, sur les questions administratives, péda- ] cgiques et linguistiques, sur le rôle de la Belgique parmi ses alliés et dans le monde, ur les objectifs de la guerre au point de vue e-lge, etc. Les ,,Cahiers Belles" ne publieront que , les études "personnelles. J Les ,,Cahiers Belges" paraîtront en pla-uettes in-16 sur 18 pages. Le prix de cha- J uo opuscule est fixé à 60 oentimes. On souscrit dès maintenant aux 12 pre- ^ liers numéros des ,,Cahiers Belges" au prix c e 7 francs 50 franco pour la France et 8 c •ancs 50 pour l'étranger (en Angleterro 1 6/6, en Hollande 3 florins 75). • , Sauf modification, les ,,Cahiers Belges" iiibliercnt successivement: ' En vente: No. 1. J. Mélot, La propagande alleman-e et la question belge. No. 2. Paul Crokaert, La surprise:, Les ; ours épiques de Liège. En préparation: J. Massart, Le ,,chiffon de papier". Memcr, L'Armée et la Nation. A. ' Wallez, La Belgique? et les régions j c. liénanes. | J F. Van Langonhove, L'Etat Beigo est-il 1 &e création artificielle? Jules Miles, Renkin et la guerre belge en .f ri que. * Léo Van Gorthem, Une Université fia- v lande en Belgique. v d Henri Davignon, Le soldat belge peint, h ar lui-même. Lettres et impressions du r ont. r Maurice Bourquin, Les visées de l'Aile- I c agiie sur le Congo belge. I Kichard Dupierreux, L'avenir des rela- e ons économiques italo-belges. 1^ Laurent Fierens, Le Cardinal Mercier ez si guerre-. t: Léo Van Puyvelde, La question flamande a: la. guerre. d A. Rctsaert, La question de l'Escaut de- ri lis 1839. h M. des Ombiaux, La littérature belge de- r; lis 1830 et #on influence sur la formation p une conscience nationale. ii Paul Crckaert, Un précurseur: le général f« -ialmont. su V. Denyn. L'avenir économique du d. mgo. " ■ q- Léon Hennebicq, La marine de guerre d Ige dans le passé et l'avenir. le M. Wilmotte, La valeur militaire des ni :lges dans le passé. ti A. Rotsaert, La question du Limbourg puis 1839. F. de Ryckman de Betz, Le baron Not- X mb et la question luxembourgeoise. A ... Les traités de 1831 et 1839. ch ... Les ,,Conventions" militaires anglo- vc Iges. _ # pr F. Passelecq, La politique intérieure de l'i ,nning. • _ ^ ^ de — La politique extérieure de 0n -nning. Paul Crokaert, La retraite: Namur et la taille de Sambre-et-Meuse. — — Le réduit national: An- rs- ' , D( — — Les tranchées: Les grands îrs de l'Yser. 4 " Commandant Willy Breton, La résurrec- n d'une armée. au ...L'oeuvre coloniale de Léopold II. ^ il y a un an | y septembre 1916. — Led Britanniques ^ upent Ginchi; (Somme). Les Français tgressent à l'est de Deniécourt. Les Russes enlèvent une série de liaw-rs au sud de Baranoff (Caryatlies). ^ Les Serbes s'emparent d'un coteau à l'est c lac d'Ostrovo. CCI f.O septembre 1916. — Les Français en- qu znt des tranchées ennemies dans le sec- tei r de Dcruaumont. me Roumains occupent Cs.ik Seredm \_g. En Belgique. A Bruxelles Lundi, vers midi, Mme M..., âgée de 1 ans, réfugiée des Flandres, a été tampoi née par le tramway 36, chaussée de "YVavn au moment où elle sortait de la chapelle c l'Adoration perpétuelle. Elle fut lance violemment sur le pavé et grièvement ble 3ee à la tête. Des passants la portèrei dans une pharmacie voisine, puis on la r; mena ensuite à son domicile. Quelques hei res après elle succomba à ses blessures. L vicllme était atteinte de surdité. , * * * L'Une des dernières nuits un coup aud) deux a été perpétré dans le magasin atfc îant à la demeuro de M. B..., directeur c a^onnerie, rue Birmingham, à Molenbeel saint-Jean. Les escarpes ont enlevé du mi jasin quatre colis de soude caustique pc: rant les 11. 90, pesant 352 kilos; 11. 9i, 35 n. 3588, 263 k., et n. 3592 262 k.; i 'aient 8,000 francs. Ils ont chargé les col ur un camion. La même nuit, dix malfaiteurs ont fa auter la serrure du magasin, quai aux Pie: es de Taille, appartenait à M. C..., fabr ant de tabacs, rue Bempt, à Koekolbert 'ls y ont volé 15 colis do tabac en feudllt ■t du coupé perant 500 kilos, ayant ui: ra!eur de 10,000 francs. Il a fallu un chark >our transporter oette marchandise. D'autres vols de cigares et do cigarett' »nt encore été commis rue Archimède, boi evard de l'Entrepôt et place Jourdan. A AïraveïTSii On vient d'écrouer à Anvers un cair >agnard des environs de Ranst, qui, arm l'un gourdin et accompagné de deu autres ruraux, a assommé un jeune liomm lans un champ do pommes cie terre soi; >rétexto que} ne parvenant pas à achetc !es tubercules, là victime avait fait min .'en prendre. * * * On signale de Londres que le peihtr Smile Claus est gravement malade. Souha; ons-lui une prompte guérieon. A Les abus de tous genres sont tellemen tombreux dans les magasins de ravitaille ûont qu'il a été décidé que les employé :c pourraient siéger que quinze jours con écutifs dans le même bureau. Les employé e plus sont prévenus qu'ils pourront ton ours être l'objet de visites corporelles de 1; art de fonctionnaires communaux. •* * * La Ville continue à distribuer des pom les de terre. Nous sommes à ce point di ue parmi les communes les plus-favorisée: e la région. Cîiaquo ravitaillé reçoit troi iles par personne. Ce n'est pas énorme îais l'on s'en contente et même l'on s'er éjouit lorsque l'on compare notre sort ^ îlui de certaines localités environnantes -a Ville offre en vente également des fruits b des légumes. L'abondance des fruits dans , région est d'ailleurs incontestable. Ell< > manifeste en ville par les étalages des •aiteurs et des marchands de primeur? nsi que p'ar les nombreuses charrettes de Btaiilants ambulants qui parcourent les les. Mais les prix demeurent élevés. C'e^ conséquence logique de la cherté géné-ile des autres denrées d'alimentation qui rocure aux fruits une faveur de nature à :fluencer le marché. Au surplus, on con-ctionne force confitures avec et sans sucre ivant les réserves que l'on possède; et, ms ces conditions, il n'est pas étonnant ie les prix s'en ressentent. Tout se tient 1 reste, les produits de là terre comme s autres, et de quelque côté que l'on tour-s les yeux on constate une ascension con- auelle. • # * * Jean Louis R..., marchand ambulant, et 'exandre i».... tous deux demeurant à us, ont comparu devant le tribunal du d'avoir, à Wihogne, le 26 mai 1917, lé, extorqué 350 à 400 kilos d'avoine au éjudice du fermier Ras. Ces gens, grâce à nstruction faite à l'audience et à la plai-irie de Mes Jourez j>ère et Schoonbroodt, t prouvé leur innocence, et le tribunal , a acquittés et mis en liberté immédia-nent.* * * La nuit du 24 juillet dernier, les 6ieurs ■siré M..., Clément D... et Arthur G..-lient dans un champ de seigle à Forêt, partenant au fermier Jeau*Lal... Celui-survint, et les trois individus détalèrent plus vite, non cependant sans tirer des jps de revolver dans la direction du fer-er, qui fut légèrement atteint à l'épaule uche. C'est D.... qui. aurait tirQ les coups revolver. Traduits devant le tribunal et fendus par Mes Depresseux et Schooi1->odt, D... est condamné à 3 ans et 1 mois prison et les deux autres à 2 an6 de son. t Un autre fait aussi grave s'est pàssé à irifcon-Hozémont. Des maraudeurs sur-s dans le jardin de M. D— ont tiré des ips de revolver dans la direction^do ceux i les poursuivaient. Personne ne fut at-nt. On • arrêta Ferdinand H;.., do Je-ppe, puis, peu après, les époux Jules -i Sal'i tf Aa&wao. g£gjfajgg« Il e6t condamné pour rébellion à 1 mois et pour vol à 2 ans de prison; sa femme et 8 II... chacun à 6 mois de prison, i- le Au Brabant >- Jusqu'en ces derniers temps le gouvernent ment hollandais avait autorisé l'exportation t- vers notre pays d'une grande quantité de L_ pains. Celle-ci, on le sait, ne ee montait a pas à moins d'un million de kilos par mois. Depuis, la situation, s'est encore modifiée par suite des difficultés sans cesse croiesan-1- tes que le gouvernement hollandais éprouve à obtenir l'exportation de^ denrées destinées , e au ravitaillement normal de la population. * * * L- On étudie au département des sciences et *- dos arts un important projet qui comporte 6 une réforme complète du Conservatoire royal s de Bruxelles. L'idée .première remonte à feu 3 Gevaert, qui rêvait do faire du grand établissement d'instruction qu'il dirigea avec •t tant d'éclat une école de hautes études mu-sicalcs, une sorte d1 université. Actuellement, rien ne distingue le Conservatoire royal de J. Bruxelles des établissements similaires de s province. On se borne à y instruire des 5 virtuoses. L'enseignement normal de la mu-t sique n'existe pas 011 Belgique. Chacifn peut s'improviser professeur de tel ou tel instruis ment sans que rien dans ses études le pré-•- pare au professorat. C'est cette lacune qu'il importe de combler. Do plus, on projette i de créer un enseignement supérieur qui se traduirait par l'octroi du diplôme de licencié en science musicale. ~ En résumé, l'enseignement au Conserva-0 toire royal" de Bruxelles comporterait trois x parties. D'abord les études de virtuosité e telles qu'elles sont comprises actuellement. 3 Puis viendrait renseignement normal des-r ; tiné à fermer des professeurs de musique et 0 on aurait ensuite, au sommet, l'enseigne-i mfcnt' supérieur. I II suffit d'indiquer, comme nous venom e de le fairef les grandes lignes de la ré-- forme qui va être décrétée à bref délai pour en f^irs comprendre l'importance et le grand intérêt. Am P£5j/s*. Wsllon , L'affaire de l'infanticide do Wierde-Andoy est à peu près terminée et elle sera vraisemblablement, renvoyés devant les prochaines 3 j assises. L'accusée sc nomme Madeleine Fran-■ 1 çois et est née à Namur le 23 janvier 1896. 1 Le? faits suivants sont mis à sa charge : le 16 ) juillet dernier, un ouvrier du chemin de fer, j Léopokl Mollimont, voyait pénétrer dans l'aque- d«c de Sart-Bemard, au lieu dit Kinaux, une femme portant un paquet assez volumineux. Il alla voir ce que contenait lo paquet et s'aper-* çut avec stupéfaction que c'était le cadavre 3 d'un enfant du sexe masculin âcré d'<?nviron 1 mois. Mohimont prévint les autorités et l'on se mit à la poursuite do la femme qui fut rejointe à La Perche. Ecrouéc à la prison do Namur, Madeleine François fut entenduo par M. le juge d'instruction Loiseau, à qui elle fit des aveux complets, niant cependant la préméditation. L'accusée aura comme défenseur Me Victor Roland, du barreau de Nai^ir. A ta Lasxemboiiirg L'actualité semble être au tabac. La presse entière s'en préoccupe. Il n'est plus personne qui ne cherche à dire son mot sur la situation. Voici donc des décisions officielles portées à la connaissance des cultivateurs de tabac par nos autorités communales et prises au sujet de.la déclaration prochaine des plantations de tabac. — Les possesseurs d'une parcelle de terre plantée de tabac, signala-t-on, ont à remettre avant la fin d'août à leurs administrations communales respectives la déclaration écrite, précise et sincère, des parcelles en question, av^c l'indication de leur superficie et le nombre de plants qui s'y trouvent. Ces déclarations seront contrôlées par lo service des accises. Après séchage complet et avant le commencement de la fermentation, le poids des tabacs sera établi par un pesago effectué au bureau des accises du ressort; cela au plus tard le# 1er mars 1918. E11 vue de ce pesage, les feuilles de tabac devront, après avoir été détachées, être liées en bottes ou en manoque6 de la manière prescrite par l'administration des accises. La date à laquelle les tabacs seront présentés à la vérification et au pesage sera annoncée ultérieurement par les soins de l'administration locale. Afin d'assurer la présentation au pesage de la totalité du tabac récolté, l'administration des accises procédera, avant le commencement de la récolte, à une constatation qui aura pour but de déterminer la quantité minimum en poids à présenter au pesago. Ce3 constatations seront consignées sur une liste spéciale qui sera tenue à la disposition des intéressés dans les maisons communales. Ceux-ci auront'un délai de trois jours à partir de la date annonçant le dépôt de cette liste pour y faire rectifier l'estimation da leur rocolte au ca6 où celle-ci n'aurait pas été exactement relevée. Les agents des accises auront accès dans les locaux où les tabad sont séchés et gardés." Pour empêcher la fraude, le nombre de manoques présentées au pesage devra être déclaré par écrit aux agents peseurs avant la, vérification, derni,裩/ V Les opérations miiitaires PROGRÈS ANGLAIS DANS LA ENTREE SE LENS Les troupes du maréchal Haig remportent un succès local à l est d'Eieu dit Leauvette. — Les Français signalent des actions d'infanterie et des combats d'artillerie. Une victoire italienne en Tripolitaine. ■ La situation sur les autres fronts. * Les opérations à l'Ouest. Les Anglais avancent quelque peu leur ligne à l'est d'Eleu dit Leauvette. (Communiqué officiel.) LONDRES, 7 septembre. (Reuter.) Le maréchal Haig rapporte: Sur le front de Lens nos avant-postes d'Avion, à l'est d'Eleu dit Leauvette, ont , été avancés quelque j>eu. L'artillerie bombarda nos positions près -j de Labasséeville et celles à l'est et au nord de Messines, mais au cours de la journée elle déploya moins d'activité. Le 6, à la suite du temps, les avions dé- ! ployèrent moins d'activité que les deux jours précédents. Nous lançâmes plus de 100 bçmbes. Deux avions ennemis et un ballon d'observation furent abattus. Deux autres appareils ennemis furent obligés d'atterrir. Un de nos appareils manque, j Actions d'infantorfe et combats d'artillerie. (Communiqué ofjiciel) PARIS, 7 septembre. (Reuter.) Sur le front on signale des actions d'infanterie et sur plusieurs points des actions d'artillerie. Sur le front oriental L'action des sous-marins ennemis dans le golfe de Riga. (Communiqué officiel) RETROGRADE, 7 septembre. Dans la Baltique, du 29 août au 5 septmbre, l'ennemi déploya une grande activité près du golfe du Riga. Des Zeppelins survolèrent la contrée au sud de Pernau et lancèrent sans succès quelques bombes près d'IIainasch. Le 3 septembre des 60us-marins ennemis firent leur apparition dans le golfe de Riga ; et bombardèrent pendant la nuit trois points de la côte entre Riga et Pernau. Ils tirèrent environ 40 projectiles. Près du village de Kabdoki une femme et une jeune fille furent tuées tandis qu'une autre femme fut. blessée. Dans l'après-midi un sous-marin allemand attaqua un transport sur lequel il tira plus j de 20 projectiles. Le transport, qui n'était j armé que do pièces de 3,7 c.m., engagea le combat et obligea le 60us-marin de plpnger et de se sauver. Deux hommes de l'équipage du transport furent blessés. Nos canonnières et nos torpilleurs restèrent à Dwinsk jusqu'au dernier moment. 1 ,A leur départ ils emmenèrent tous les stea- i mers et lo matériel de la forteresse et du port de Riga. Outre plusieurs sous-marins ennemis, on n'aperçut aucun autre navire de guerre ennemi dans le golfe de Riga. Notre flotte se tient prête pour engager la lutte contre l'ennemi. L'avant-garde de la cavalerie allemande dans la oontrée de Segewold. (Communiqué officiel) PETROGRADE, 7 septembre. Dans la direction de Riga, dans la contrée de Segewold, des combats ont lieu entre notre arrière-garde et l'avant-gardo de laNcavalerie ennemie. Sur le reste du front aucun événement important ne s'est produit. Actions aériennes. (Communiqué officiel) PETROGRADE, 7 septembre. Dans la nuit du 6 septembre nos avions firent une attaque sur la station de Baranovitschi, sur laquelle ils lancèrent un grand nombre de bombes. Au sud-est de Miadziol notre artillerie abattit un avion ennemi qui tomba dans ros lignes près du village de Bojary. Les aviateurs furent faits prisonniers. Le soir du 6 septembre une escadrille d'avions ennemis ' lança des bombes aux environs do la station de Zamirie. Lo kaiser à Riga. Wolff annonce que, vendredi matin, le kaiser arriva à Riga où il passa les troupes en revue à l'esplanade. Sur le front roumain. Combats de patrouilles et fusillades, (Communiqué officiel.) RETROGRADE, 7 septembre. Sur le front roumain des combats de patrouilles et des fusillades eurent lieu. Sur le front macédonien Aotions locales, (Communiqué officiel) LONDRES, 7 septembre. (Reuter.) Sur le front de la Strouma nos patrouilles ont attiré des détachements ennemis dans un guet-apens; elles leur infligèrent de fortes pertes et ramenèrent quelques prisonniers. Sur le front de Doiran l'ennemi attaqua nos avant-pœtes au nord de Dodzeli. Mai.* il fi^t aussitôt repoussé par une contre attaque. Notoe activité d'artillerie continue, La situation en Tripolitaine. Un succès do (a colonne Oossinio dans la contrée d'Agilah. ROME, 7 septembre. (Stefani.) Suivant un plan conçu d'avance le gouverneur de Tripolitaine a donné ordre au général Cossi-nio de partir do Suara pour attaquer les rebelles qui s'étaient concentrés au delà. d'Agilah. . Notre colonne ne rencontra pas moins de 5000 rebelles, commandés par des officiers turcs et disposant de 5 canons. Apres un violent combat l'ennemi fut rejete. Notre butin est très important. L'ennemi subit de très grosses pertes. Il perdit environ 1000 hommes en morts. La colonne do Cossinio poursuit sa marche. ROME, 7 septembre. (Stefani.) Le 3 septembre la^colonne partit de Suara et le lendemain ello entra en contact avec l'ennemi près d'Agila. Au cours du combat, qui dura trois jours, l'ennemi fut complètement battu. Le butin comprend un drapeau turc, 2 fiions, 487 :usils, 26 caisses de munitions, etc. Les pertes des Italiens ne sont pas très élc-rées. La positon de l'Angleterre Un discours de Lloyd George à Birkenhead L'appui des constructeurs de navires. — L'échec da la guerre sous-marine. — La situation en Russie. — La tâche do Kerensky et le devoir des alliés. — Les opérations militaires. — Les préparatifs des Etats-Unis. — Le succès final assuré. Discours de LSoyd George L'appui de Birkenhead. LONDRES, 7 septembre. (Reuter). M. Lloyd George prononça à Birkenhead le discours suivant: Vous avez rempli un grand rôle dans la guerre, non seulement par la bravoure des hommes que vous avez envoyés au front, < mais votre ville, votre pays ont fait beaucoup pour l'empire dans d'autres domaines. En dépit des cous-marins, il règne ercore une grande activité dans vos vastes bassins. Cette activité continuera jusqu'à, la fin do la guerre et deviendra après la guerre plus grande que jamais. Vous con- ; tribuâtes également au mintien de la pré- < pondérance sur mer, dont dépendent l'em- j pire britannique, la cause des alliés et le < jort. du monde tout entier. 3 Depuis le début de la guerre vous avez shergé ou transporté sur l'océan une ] quantité représentait JQQ.QOQ chçvj&ux- ^ vapeur. Sous ce rapport Birkenhead a beaucoup accompli. L'échec de la guerre sous-marine. Les hommes d'Etat allemands et la Dresse allemàndfe s'efforcent de faire croire au peuple allemand que j'aurais don-ié à la Chambre des Communes des chiffres inexacts sur les pertes subies au cours le l'action sous-marine et sur les tentatives aites pour réparer ces pertes. Le fait qu'ils l'inquiètent de ces chiffres constitue une preuve suffisante que tes Allemands ont Derdu toutes leurs espérances à ce sujet. M. Lloyd George releva ensuite l'exagération. des chiffres publiés par les agences allemandes en co qui concerne les pertes causées par les sous-marinà. Certes, nos >ertes sont assez fortes, ajouta-t-il, mais je luis convaincu que l'ennemi ne serg. pas en nesure d'abattre la force de l'empire ou 'espoir des alliés par son action sous-ma-•ine. (Ovations.) ï! expriifta- eiisuitei Ja gr^titu^ô du $ayj

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