Moniteur des intérêts matériels

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R fpvrw».r 1Q14 —-i Mo 17 MONITEUR DES INTERETS MATERIELS 483. rachats en Bourse. Dans la dernière émission prussienne — comme pour le 3 p. c. amortissable français — celte faculté (le rachat n'existait pas et le remboursement par tirages était obligatoire. Il est évident- que la possibilité de rachat au-dessous du pair est un- avantage que l'emprunteur a' tenu à se réserver et qui lui a' été accordé. Mais ce type de rente mixte, s'il convient à une opération d'un import relativement peu élevé, n'est pas un type définitif choisi pour remplacer le 3 p. c. perpétuel, qui, avec le 2 1/2 p. c. ancien, constitue la seule représentation de la dette belge directe. D'ailleurs, oes 300 millions correspondent, à peu près, ,aux dépenses militaires, qui, aux termes mêmes de la loi votée, doivent être amorties en 25 ans. La question du type futur reste donc ouverte et l'on comprend que la trésorerie l'ait laissé telle : dans les circonstances actuelles, une rente 4 p. c. émise à quelques points au-dessous du pair était la seule solution radicale possible. On y a sans doute renoncé en considération de ce fait qu'il existe quatre milliards de rente3 p. c.. dont les propriétaires ont droit à quelque ménagement. Or; à tort ou à raison, on dit volontiers que la présence d'un type 4 p. c. perpétuel, arrivant à la cote au-dessous du pair, reloulerait le 3 p. o. et "lui enlèverait l'élasticité à la hausse C'est le seul motif que, même en cherchant bien, on puisse trouver au choix de ce type mixte, qui présente, par contre, quelques inconvénients. Le nouveau 3 p. c. amortissable est, en effet, de trop longue durée pour éohapper aux fluctuations journalières de; cours amenées par les menus événements politiques ou économiques. Si l'on considère ce nouveau venu comme un remorqueur chargé d'entraîner la grosse masse des quatre milliards de 3 p. c. perpétuel, on conviendra que ce re morqueur a peu de force pour résister aux courants. Ui: 3 1/2 p. c., un 4 p. c. encore davantage, aurait offert un< stabilité de Cours engendrant la confiance et, par ce fait même permettant la hausse progressive du 3 p. c. ancien- Ajoutons que tout cela est de la théorie, et souvent la pratique arrive à des résultats différents. Il nous reste à parler du taux de l'emprunt conclu i Londres. Le cours d'émission de 77 p. c. environ pour un 3 p c rachetable est en harmonie avec le cours de 77 du 3 p. c perpétuel. Il y a bien la dQnùciliatioh des coupons à Londres, 1< , timbre anglais, qui sont des avantages accessoires. Il y « encore la prime au remboursement, puisque l'acheteur ; i t C.\Sera rc.mb°ursé' au pair de 100 fr. Mais il n'a, de cer O ot f C? SU'ict (fu0 s'b attend patiemment les 25 années prime à recevoir dans 25 ans représentent, commi valeur actuelle à. 4 p. c., taux apparent de l'emprunt, 23 foi: ni , ' ? • Sei,i l'acheteur qui attendra 25 an: ,0 mutera ce science certaine ce que son argent lui rapportera ^uant au trésor emprunteur, on ne peut faire son compte parce que le coût de la prime de remboursement dépein essentiellement du prix auquel seront effectués les rachat en Bourse pendant les 22 ou 23 ans qui précéderont les deu Ou trois dernières années. Si le 3 p. c. nouveau reste à son cours d'émission, 1 Fresor n'aura pas de surcharge d'amortissement. Si ce epur \ s'élève le Trésor sera en perte sur l'amortissement de ce JOO millions, mais le cours du 3 p. c. Belge ancien se relever a l'unisson et cette hausse profitera au Trésor pour se émissions éventuelles nouvelles. Elle profilera davantage au porteurs de delles anciennes, fort malmenés depuis quelque années, et cette compensation indirecte a quelque valeur, oi ' 1 avouera volontiers. S il fallait tirer une déduction de ces quelques observations 1 on arriverait a cette impression que le Trésor a voulu, avan tout, assurer ses échéances pour 1914. Il a profité, pour c taire, de la première éclaircie qui s'est produite sur le mar eue financier. On dira que c'est de la prudence. Cela devien (Irait de l'habileté si le calme actuel du marché f Î6jait p'.ao A de nouvelles inquiétudes. * * * Accentuation manifeste de la détente monétaire sur le marchés régulateurs. La Reichsbank a réduit à 4 p. c. le taux de l'escompte et 1« marche libre avait précédé en cotant 3 p. c., puis 3 1/8 n. c a Berlin. A Londres la Bank n'a plus bougé, se contentant du mini inum officiel de 3 p. c., mais le marché libre a coté au «essous de 2 p. c. pour le trimestre, le quatre m'ois et 1 -semestre, tandis que l'argent au jour le jour était facile d /- P-c- C est à peine si, en clôture, on signale une tout Il f mei?ace (le renchérissement à 2 p, c. pour le trimestre i est vrai que les émissions sortent à jet continu. Nous ci nI^-S n,°l? P0111' la semaine sept principales pour un mon tan nominal de 15.700,000 £ et un montant effectif de 15 mSlion ' '"8 et qui semblent avo>ir trouvé-bon accueil; les titre veaux étant traités au pair et au-dessus du pair: a ,l 1 <1r'® bronche à peine et le taux libre d'escompte y os P c., plus élevé qu'à Londres et Berlin. Il est vr«ii <xu Paris est condamné à s'isoler jusqu'à ce qu'on se décide à lancer l'emprunt français, toujours annoncé et sans çcssq reculé. On est vraiment dérouté par la soudaineté et la violence de celte détente monétaire succédant à de longs mois d'indécision. Il y a là un côté mystérieux qui échappe à l'analyse. Depuis la mi-janvier, en effet, la détente s'est brusquement produite; tout de suite le marché financier a exulté) et depuis ce moment les bulletiniers de Bourse répètent chaque jour que la baisse du loyer de l'argent est l'agent principal de la reprise d'activité et de la hausse des cours. Il en est ainsi, au demeurant, puisque la politique générale en Europe n'est ni meilleure ni pire, puisque ni la question des Balkans ni celle du Mexique ne sont résolues et puisque New-York suit le mouvement, mais ne montre aucune initiative personnelle favorable, la politique intérieure et extérieure du président Wilson Continuant à inquiéter. Or, pourquoi à la mi-janvier Londres et Berlin ont-ils fait brusquement volte-face et montré autant de confiance qu'ils manifestaient de défiance auparavant? Pourquoi le Consol a-t-il monté de 71 1/2 à 77 en un mois? Pourquoi les capitaux, en Angleterre notamment, se sont-ils en quelques jours décidés à s'employer dans la plus large mesure, alors qu'auparavant ils refusaient obstinément de le faire et résistaient aux plus pressantes sollicitations? Il y a eu comme un dédanchement, une sorte de mot d'ordre anonyme donné, qui a ouvert les écluses, laissant s'écouler les "ilôts de l'épargne. C'est là le côté mystérieux auquel nous faisions allusion tout à l'heure. Nous ajouterons ; que l'on ne s'attarde guère à de vaines recherches pour surprendre le secret de l'énigme. Un vieux proverbe dit qu'à L cheval donné on ne regarde pas la bride. De même est-ion , tenté de jouir de la situation actuelle sans trop recherchai- de quoi ou de qui elle est née. ! * ; * * ' Les opérations de liquidation mensuelle sur les places dirigeantes, jointes sur notre place à des réalisations de petits i spéculateurs avidement impatients de palper des bénéfices dont ils étaient privés depuis si songtemps, ont amené durant la huitaine un salutaire tassement des cours de notre marché du terme, consolidant les situations acquises par la liauss« de la dernière quinzaine. ! Voici notre tableau hebdomadaire : 1 30 janr. 5 fév. 6 fér. 1 Argentine railway . . » . . 105-50 108- » 101- » lîareeiona Traction ..... 172-25 184-50 180-50 Braztllan Tiaotion ..... 477-50 479- >• 471- » 'l'rara. Buonos-Aires capilat . . — — ISiî- • — dividende . (53-CO 63- » 03- » » Lot du Congo . . . ... . 73-50 — 74-» > l.ot turc. ........ — 206- » £03-50 Hollopolis 129- » 127- » 124- » Métropolitain de Paris. , . . 553- • 355- » 552- » ; Mexico Tram ....... 383- » 3 >5- » iî88-5t> 1 Nitrate rallvvayg ...... 355-50 335-50 354-25 3 Nord de l'Espagne ..... 453- » 461- » 4bl- « , Farlgionna électrique .... 293-50 290- • Ï'JO- « Paris-Tram 260-25 209- • 203- •• Prince-Henri 793- » — 890- - 0 Quebec raiiways — 77-. 76 » s Kailways et Electricité. . . . 767-. 773 » 765-» Rand Mtnsa 163- » 162-50 163-25 s Rto-Tinto ........ 1826- .. 1875- - 1857- » a Russian Oil. ....... 47-Î0 4S- . 4;-25 3 Saragosse ........ 455- • 457- - 436- - Tanganyfet . OS- . 58-75 57-75 Chemins de fer de Thessalia . . — — 153- « s ! Les canadiennes ont eu un marché animé et les ré. lis itiom de clôture sont facilement absorbées. Argentine raihvay en reprise à 101. Les recettes brutes des [ lignes du Cordoba et de l'Entre-Iiios se sont élevées pour la , semaine finissant le 31 janvier 1911 à 1,270,080 fr., eu aug-I mentation de 25,830 fr. sur les chiffres de la période correspondante de l'année dernière. ; Pour la même semaine les rcceltes de l'Argentine North-Eastern et de la Compagnie française des chemins de fer de la province de Santa-Fé se sont élevées à.818,812 fr., eu augmentation de 33,566 fr. sur les chiffres de la période Cor > respondante de l'année précédente. Les Mexico Tram, après avoir touché le cours de 402, ter î minent à 388-50. On a vu avec intérêt la réponse faite pat le président Hucrla à la mesure qu'a cru devoir prendre le président Wilson d'autoriser la livraison d'armes aux iu surgés. Cette attitude noble, en réponse à un geste qui l'est moins s confirme les renseignements que l'on donnait sur l'homme e qui semble le plus capable, en cie moment, au Mexique de e dominer la situation et de faire cesser un état de choses don! les dessous sont maintenant connus de tous, i Buenos-Aircs capital,-123; dividende, 63. Les recettes de h t cinquième semaine de l'exercice se sont élevées à 1,140,920 fr s : Celles de la semainç correspondante de 1913 avaient été di s;' 1 346818 fr. Il y a doiu: en-faveur de 1914 une aiigméntalioi de 91,102 fr. où .7 p. c-t L'écart de huitaine des valeurs de traction est peu sensihh e et si les plus hauts cours ont dû être abandonnés, il faut ei

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