' 1620 MONITEUR "DES INTERETS' MATERIELS riuuuiiB o^nwioi. • • • • • -»wj%rv* * Produits du règne minéral et fossile 256,154 255,540 810,633 214,517 Produits chimiques 145,796 113,615 249,095 248,069 Produit* textiles ...... 22." ,369 227,910 405,357 361,545 Tannerie 10,345 43,057 13S.434 128,060 Produits en métaux non précieux. 154,767 150,572 472,046 474,676 Machines 21,197 15,785 153,552 158,028 Co sont les produits sidérurgiques et charbonniers qui nous intéresseront le plus. Pour la première catégorie la baisse des prix a été la cause que la valeur de l'exportation en mars de 111-3 millions n'atteint plus celle du mois de février de 114-8 millions. La quantité, par contre, n'a diminué que pour la fonte, ainsi qu'il résulte du tableau que je tous ai envoyé antérieurement. Ce n'est néanmoins pas un progrès, mais plutôt une stagnation. Le compte rendu du Stalilwerks-verband s'exprime également sans enthousiasme sur la situation actuelle. En demi-finis rien n'a changé et en matériels de chemins de fer on ne s'attend plus à" de nouvelles commandes; seules les affaires en fer façonné sont meilleures. Les expéditions au marché indigène y sont vives., l'amélioration continue et la rentrée des spécifications ne paisse rien à désirer. On peut espérer que l'exportation européenne ne différera pas de celle de 1913, mais les perspectives des affaires d'outre-mer ne sont pas très encourageantes. Les nouvelles du cartel de la fonte sont, par contre, plus rassurantes. Bien que les besoins du premier semestre soient déjà couverts, des commandes supplémentaires rentrent encore néanmoins, la vente est normale et l'amélioration des expéditions continue. On espère pour le mois actuel arriver à la mémo quantité qu'en mars, qui avait donné 80-15 pj. c. des participa lions. La baisse constante des prix, telle qu'elle se fait remarquer dans toute.? les soumissions, est cependant une annexe qui annule pour l'ensemble de l'industrie sidérurgique "toute bonne impression qu'une meilleure occupation pourrait produire. Ces offres à des prix en baisse résultent en partie du désir de se créer dès à présent un vaste rayon où placer les ventes pour pouvoir demander des quotes-parts plus élevées lors du renouvellement du Stahlwerksverbarid en 1917, mais plus encore parce que la capacité de production des grandes usines a devancé de beaucoup les besoins effectifs et qu'on ne peut écouler la production qu'en accordant de larges concessions de prix. Les pertes que ces ventes forcées causent aux usines sont énormes et même les sociétés mixtes en sont vivement touchées, à moins qu'elles trouvent une compensation partielle dans la bonne situation du marché charbonnier. Ces sortes de sociétés ont donc le plus grand intérêt à ce que le syndicat rhénan des charbons soit reconstitué pour qu'elles puissent continuer leur ancienne politique de prix pour les produits B. Les sociétés plus faibles se trouvent touchées naturellement plus fortement par le mouvement rétrograde des prix, qui" leur donnent si .peu de bénéfice, et il est difficile qu'elles puissent soutenir plus longtemps un pareil état de choses; elles sont donc tentées de ne participer au cartel que sous la condition qu'on syndique en même temps les produits B. Au cas où ces tentatives réussiraient, toute la vîe sidérurgique reprendrait un aspect plus confiant. Malheureusement, nous avons eu trop de déceptions à ce sujet pour pouvoir croire à un résultat heureux. Quant aux produits charbonniers, le commerce extérieur et la production ont été : Fouille. Lignite. Coke. 1913. 1913. 1914. 1913. 1914. 1913. Production. . .T. 47.9S2 47,558 ii.H* «0,918 8,019 7,992 Plus importation. . 2,125 2,178 1,527 1,733 138 139 Totaux. . .T. 50,107 49 736 24,251 22,651 8,157 8,131 Moins exportation . 9,051 8,463 21 20 1,357 1,703 Totaux... T. 41,076 41,273 24,230 22,631 6,800 6,427 Comme on ne sait pas au juste jusqu'à quel degré les stocks ont augmenté, il est difficile de déduire de ces chiffres comment s'est développée la consommation. Nous trouvons d'autres renseignements intéressants sur cette industrie, mais d'un caractère rétrospectif, dans le compte rendu annuel du Verein fur Bergbauliche Interessen, à Dortmund, qui, en dehors d'une récapitulation des productions charbonnières et sidérurgiques, contient des données sur le rapport entre les houillères pures et les sociétés mixtes. Alors que l'antagonisme de ces deux sortes de producteurs avait disparu presque complètement aux temps de grande prospérité, il a repris toute son acuité à partir du moment où le déclin s'est fait remarquer plus fortement, car la dépression économique a pesé plus lourdement sur les houillères pures. "Les sociétés mixtes ont pu se soustraire, par contre, avec plus de succès à ses suites. Par jour ouvrable la production a été : Premier Second Premier Second «ernestre semestre semestre semestre En houille: 191V. 1913. Houillères pures . .T. 182,756 193.141 211,715 201,171 Sociétés mixtes .... 118,977 124,383 132.438 130,068 En coke : Houillère* pures . . . 24,897 28,435 31,173 27,184 Sociétés mixtes . . , . 80,221 3i#)7 33,652 34,815 diquée, elle a été en 1913 de 12,717,212 tonnes, contre 8 mil-; lions 810,292 tonnes en 1912 et seulemenf 852,205 tonnes en 1903. Le fisc y occupe la première place avec 4,727,501 tonnes (3,553,972 en 1912); suivent Trier avec 1,016,865 tonnes (673,339 en 1912), Emscher-Lippe avec 917,438' tonnes (800,972 tonnes en 1912), Auguste-Victoria avec*715,474 tonnes (695,051 en 1912), etc. Dès chiffres plus actuels nous sont donnés dans le communiqué concernant la séance du syndicat rhénan des charbons. Le mouvement charbonnier a été au mois de mars le suivant comparé au mois de février : Houille. Mars 1914. Fév. 1914. Mars 1913. Productiontotala ... .T. 8,123,000 7,699.000 8,229,000 Participation 7,63J,t)!10 7,046,000 6,339,000 Vente 5,914,000 5,957,000 6,869,000 Id. en p. o. de la participation 77-47* 84-64* 108-35 Jours ouvrables 26 24 24 Extraction par jour. . . .T. 312,411 320,803 342,890 Vente par jour ...... 227,456 248,101 286,231 Expédition totale' .... T. 1,438,487 1,472,476 1,970,145 Id. par jour ouvrable . 46,403 52,588 63,553 Briquettes. Expédition totale . . . .T. 343,638 329,855 365,415 Id. par jour ouvrable . 13,217 13,744 15,ï?6 * Nouveaux chiffres de participation. A la suite du déclin industriel et de l'entrée en vigueur ait 1er avril des prix moins élevés, les ventes sont restées inférieures à celles du mois antérieur, ce qui a causé un fort accroissement des stocks. On a majoré néanmoins les participations pour charbons et briquettes à 82 1/2 p. c., mais en abaissant à 45 p. c. Celles du coke,- Les pourparlers quant au renouvellement du carlel n'ont pas encore amené l'entente ' définitive; il y a encore à aplanir quelques difficultés qui existent entre les partisans du syndicat et à entamer des négociations avec lés non adhérents. Il n'est donc pas encore possible de se prononcer sur le résultat définitif. Le renouvellement du syndicat des fils de fer laminés rencontre^ également des difficultés sérieuses et il est douteux que la séance du 7 mai décide la continuation du cartel, qui devra être renouvelé jusqu'au 15 mai. Les pourparlers des sociétés mixte? n'ont pas eu de résultat et la Création du syndicat d'affinage que les sociétés pures ont exigé est très douteux. Revenons un moment aux données statistiques. Si le chiffre de notre commerce extérieur ne reflète pas encore la dépression industrielle, elle se manifeste plus clairement dans le rendement des chemins de fer, qui a été en mars : Différences sur 1913. Service des Toyagmirs . . .M. 75,621,f 87 — 7.868,787 Traficdes marchandises .... 190,089,940 -f- 2,641,0.9 Les chiffres absolus-sont plus élevés pour le trafic des marchandises que ceux de 1913, mais les fêtes de Pâques sont tombées alors en mars, et en comparant les recettes par1 jour ouvrable nous obtenons pour l'année actuelle une réduction de 9 pi. c. dans ces recettes. Il en est de même au marché des frets, où la diminution de l'échange de marchandises a causé une très forte offre de tonnage, de sorte que les prix continuent à descendre. Je crois n'avoir pas besoin de souligner spécialement que les deux facteurs sous l'influence desquels se sont trouvées toutes les Bourses, la maladie de François-Joseph et la crise mexicaine, (ont eu aussi chez nous une forte répercussion, qui a été d'autant plus vive que notre place est épuisée dans sa force de résistance par la longue attente d'une aniélio1-ration qu'i tarde trop à venir. Le mauvais état de sanTé de l'empereur (d'Autriche nous touche directement, tant par relations que nous avons avec Vienne, qui, tout en n'ayant plus l'ancienne intimité, restent pourtant très remarquables, que par la forte quantité de titres autrichiens qui se trouvent dans les portefeuilles allemands, sans parler des nombreuses autres relations industrielles et financières que nous entretenons ,avec la monarchie habsbourgeoise. On se dit bien que même la mort du monarque ne changera rien pour 1? moment à la situation actuelle, mais l'ancienne méfiance politique a été ranimée, car la sagesse et l'âge de l'Empereur ont été des sauvegardes pour le maintien de la paix. La nouvelle phase du conflit mexicain préoccupe aussi no'tre Bourse, moins au point de vue de nos intérêts mexicains que par la crainte que la vie économique américaine et, par conséquent Bourse de New-York en soient trop touchées, ce qu'on ressentirait naturellement aussi chez nous, car les engagements c valeurs américaines, tout en n'ayant plus leur ancienne an - pleur, sont pourtant encore considérables. « * • Les premiers jours de la huitaine se sont passés sans a fortes baisses de cours; Oïl avait conservé seulement l'ancicii_ mauvaise humeur. Une légère reprise de jeudi n'a pas été longue durée et vendredi l'ensemble de la cote s'est raIS baisser sérieusement. De grosses ventes de la province? trouvant pas de contre-partie, ont fait fléchir les _ plusieurs pour cent. Toutes les valeurs en ont été toueni plus ou moins, entre autres les banques russes, ou la » que internationale de Saint-Pétersbourg tombe de 8 p o.»

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