Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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s.n. 1918, 07 July. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2b8v980t3s/
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T.ROIS MOIS 3. fr. 21» HEBDOMADAIRE SOCIAL CHRETIEN RELUE PARAISSANT TOUS LE S DIMANCHES LE NUMÉRO m Cent. 7 JUILLET 1918 BUREAUX : I, Avenue des Ursuliries - LE HAVRE Ie Année - N° 18 Le Problème Linguistique UN ORDRE DU JOUR IMPORTANT DES HOMMES D'ŒUVRES SOCIALES BELGES , 0-0 Les « Hommes d'œuvres des Institutions Sociales Chrétiennes » résidant en France, Angleterre, Hollande et en Belgique occupée, réunis les 7, 8 et 9 juin au Havre en séances d'Etudes Sociales, convoqués par le bureau de la 'Confédération des Unions Professionnelles Chrétiennes et Libres de Belgique. Estimant que l'unité nationale de la Belgique est une des bases sur lesquelles se trouve bâtie la prospérité des travailleurs belges, déclare sa confiance entière en la Patrie Belge : Une et Indivisible.Protestent contre la proclamation d'un « Etat de Flandre Autonome » par des hommes qui a cet effet ne reçurent aucun mandat ni du peuple — peuple- qui depuis quatre ans est privé de toute liberté de parole, — ni des Belges résidant en dehors de la Patrie. Estimant que la solution ' de la ques-• tion linguistique relève uniquement de la politique intérieure. Protestent contre tout activisme — wallon ou flamand — c'est-à-dire contre tout immixtion étrangère dans la solution de la question linguistique. Estimant que le premier « droit naturel » de tout, peuple consiste dans le développement complet dam sa propre langue et que ce droit naturel est considéré par nous, au point de vue social, comme un droit sacré quand il s'agit du relèvement matériel intellectuel et social de la classe ouvrière. Estimant, d'autre part, que le peuple belge possède à tout égard, un intérêt très grand à la solution honorable et intégrale de la question linguistique principalement en matière d'enseignement de tout degré, d'administration, juridiction et armée. Estimant que la solution équitable de cette question lingustique sur le pied de l'égalité complète des deux langues nationales ne porte pas le moindre préjudice au droit de telle partie de la nation —< ni wallone ni flamande — droit qui par nous hommes sociaux, est respecté de la même façon et serait le cas échéant défendu. Estimant que la privation d'une culture complète flamande a été la cause d'une choquante infériorité de la classe ouvrière flamande, situation anormale qui ne peut laisser aucun belge bien-pensant dans l'indifférence. Estimant que la question linguistique tout, comme la question de prohibition des. alcools, de la Reconstitution Economique, etc... est posée pendant cette guerre et qu'aucune raison fondée n'existe pour rejeter la préparation d'une solution patriotique et loyale. Estimant que la solution de la question flamande doit être poursuivie, par des moyens constitutionnels : « Invitent instamment » le "Gouvernement -—■ visant en ceci le plus grand bien de la Patrie —» à prendre dès à présent telles mesures qui transformeraient en actes, ou seraient de nature à préparer la réalisation de sa propre formule « égalité des deux langues nationales en droit et en fiait » dans les domaines de l'enseignement, de l'administration, de la juridiction et de l'armée.Témoignent leur loyale et inébranlable attachement à nos institutions nationales, à Notre Roi, à notre Armée et espèrent qu'il plaise à Dieu, que la Belgique, toute entière, comme un Etat Indépendant et Autonome, triomphe avec nos loyaux garants et actuellement alliés. Décident de rendre cet ordre du joui-public.Soutenez-nous par votre abonnement Une protestation m s'impose... Nos lecteurs savent • combien nous avons horreur des attaques personnelles. lu'Avenir et Onze Toekonrn.it s'en abstiennent premièrement par honnêteté professionnelle et secondement, par devoir patriotique. Le 14 juin Lord Milner disait à Londres : Supportons-nous, tolé-ronsnous, pardonnons-nou$ les uns aux autres jusqu'à la victoire finale. Paroles dont tous nous devrions nous souvenir. Nos journaux sont créés pour défendre des principes, pour écarter des préjugés, pour faire, en un mot, sincèrement, loyalement, œuvre patriotique. C'est la raison pourquoi, chez nous les attaques contre des personnes sont systématiquement éliminées. Au cas où elles seraient jugées indispensables dans un but du bien général, nous ne voulons pas qu'elle dépassent la mesure de la courtoisie. Tout cela constitue une vertu élémentaire de journalisme bien compris, qui ne paraît être la conviction d'un journaliste belge actuellement en résidence à Sainte-Adresse. Ce monsieur ne parvenant plus à se faire lire dans un journal belge de France, envoit sa prose en Hollande dans un quotidien qui s'intitule Les Nouvelles. Régulièrement caché, inutilement d'ailleurs, par un pseudonime, il lance du Havre ses foudres contre tous ceux qui ne veulent pas de ses intrigues et de ses coteries. Ce monsieur jette dans la rue le texte de documents-rapports de certains ministères, ainsi que les décisions prises par les conseils des ministres : c'est lui qui nous apprend dans Les Nouvelles combien de ministres ont défendu dans les conseils du cabinet la constitution d'une commission pour l'étude du problème linguistique. C'est contre eux évidemment qu'il vocifère et qu'il lance sa colère. Il exige leur démission ! (pensez donc, quel personnage !) C'est encore lui qui assure que cette proposition a été rejetée... C'est lui encore qui s'affirme assez fort (quel homme modeste, n'est-ce pas ?) pour ne pas permettre au gouvernement de la constituer. Il n'y a pas lieu dit-il. Donc « le débat-est clos ». Tout cela ne serait pas encore à nous inquiéter outre mesure — à chacun sa responsabilité, les membres du gouvernement non exclus — si en même temps ce monsieur, par ses attaques personnelles, ne continuait pas son œuvre de division nationale inaugurée par lui dès 1915. Depuis longtemps les hommes honnêtes qui connaissent les méthodes de ce monsieur stigmatisent celles-ci d'ignoble.C'est là d'ailleurs la seule raison de notre intervention d'aujourd'hui. Ce n'est en effet pas le moment de laisser continuer sans protestation ce journaliste se jouer de l'honneur patriotique de nos meilleurs concitoyens ! D'autre part, les journaux activistes bochophiles du pays occupé insèrent dans les derniers jours avec trop d'empressement les attaques inqualifiables de ce monsieur pour que nous ne signalions pas ce fait suspect à tous nous compatriotes.D'ailleurs, ce monsieur se mêle de tout, vocifère contre tout, condamne ou approuve tout. La Nation belge, qui connaît très bien son homme, s'est vu dans l'obligation — après combien d'hésitations probablement ! — de flétrir publiquement l'œuvre que ce monsieur étale dans Les Nouvelles. Il ne se gêne pas à raconter des choses qu'il connaît lui-même être fausses. Il calomnie certaines personnes par des procédés qu'il semble avoir ramassé dans les égoûts de la plus basse politique de rancune. N'oubliez pas que ce journaliste se dit être un des grands préconisateuis de « l'union de tous le» belges » de la fusion de tous les esprits bien pensants, un des écraseurs de toute politique. Un homme enfin du nouveau parti de « l'union sacrée ! » Elle sera jolie, allez, l'union sacrée, avec des grands maîtres pareils ! La première victime des procédés de ce monsieur était et reste encore toujours le député Frans Van Cauwclaert. ( Dans ses lettres du Havre, datées du 6 et du 21 mai, ce journaliste intrépide dépasse cependant toute mesure. Après la lecture de cette prose on est à se demander vraiment qui des deux est pour ce monsieur le grand adversaire : le chef aimé et respecté du mouvement flamand, M. Cauwelaert ou le boche ? U est en tout cas indiscutable que ce monsieur s'efforce beaucoup plus a démolir M. Y an Cauwelaert que certains amis des Allemands... Nous serions les derniers à contester au correspondant de Les Nouvelles le droit de ne pas penser comme M. Van Cauwelaert et de le dire. Mais, il ne faut pas qu'un journaliste qui se pose actuellement comme voulant dicter la loi au Havre, s'attaque par des moyens aussi inqualifiables à des hommes comme M. Van Cauwelaert sans que d'autres journalistes ■— fiers de leur profession et de ses exigeances — mettent un holà ! à ces agissements. Nous ne sommes pas payés à l'Avenir pour défendre M. Van Cauwelaert. Le jour où nous ne serions pas d'accord avec lui nous le lui dirions ouvertement et courtoisement et nous connaissons assez le distingué député d'Anvers pour savoir qu'il serait le premier à ijous approuver. Mais nous prétendons connaître M. Van Cauwelaert, ses idées, sa passion de servir loyalement son pays, sa sincérité dans la défense de ce qu'il juge être la vérité et qu'il nous excuse de le dire ici, sion grand talent et l'espoir que le pays a mis en lui pour l'avenir. Nous le connaissons comme un homme de cœur, un homme tolérant et un orateur extraordinairement doué. Qu'on combatte cet homme pour ses idées, c'est un droit. Mais, ce qui nous paraît insupportable, c'est qu'un monsieur —• sans mandat aucun — et qui se pose actuellement comme donnant des ordres même aux ministres —• ce n'est pas très flatteurs pour ces derniers, — s'amuse à bafouer indignement des hommes comme M. Van Cauwelaert qui méritent toujours à être respecté même quand on ne partage pas leurs opinions. C'est au nom de cette conception d'un journalisme bienséant et qu'impose plus que jamais les moments graves que nous traversons, que nous protestons contre les méthodes employées par ce « justicier » de la coline et qui se nomme « Veni ». Nous lui disons : « Ecriyez dans les Nouvelles que M. Van Cauwelaert ne compte que deux ami» 'et qu'il fera bien de se faire oublier. Cela ne fait que sourire tous ceux qui savent — et ils sont des milliers ! —• que « le soir » sera depuis longtemps tombé sur notre gloire passagère la guerre est bonne à quelques choses pour certaines personnes quand M. Van Cauwelaert sera acclamé par son peuple et aimé, plus que jamais par lui. Mais, soyez sine,ère et courtois. N'oubliez pas les paroles de Lord Milner. Respectez les sentiments patriotiques de vos compatriotes et surtout ne tentez plus à les éclabousser par vos suspicions... Un adage flamand dit : celui qui creuse un puits pour un autre y tombe souvent lui même ! Ce n'est pas si mal dit, n'est-ce-pas ? VIDI-VICI. Les Organisations Ouvrières et leurs Clefs A mesure que le mouvement qui entraîne les peuples vers la démocratie se développe et s'étend, une question s'impose : la formation des chefs. Un navire sans pilote vient fatalement se briser contre les écueils. Il en est de même pour un peuple. Nous pou: vons comparer une masse sans chefs à un bateau sans direction. De la liberté, toujours plus de liberté ! C'est bien, mais qu'on se garde de donner toute la liberté, quand on a étouffé le sentiment des responsabilités et la conscience des devoirs. Un peuple doit-être capable de bien employer ses libertés, de les faire servir à une noble fin. Une liberté,! mal dirigée dégénère en tyrannie. Malheur au pays dont le peuple recevrait une émancipation complète avant d'être pénétré du sentiment de sa responsabilité.Pauvre Russie ! Qu'as-tu gag'né à être- libre ? Faute' d'en faire un bon usage, tu risques de la perdre à nouveau X) est toi le navire sans pilote, imprudemment lancé en pleine mer. Ceux qui t'avaient vanté l'immensité bleue des flots et du ciel ne t'avaient pas parlé de la tempête, ne t'avaient'pas donné les moyens de lutter contre les éléments déchaînés.De perfides manœuvres t'ont poussé vers l'abîme ; la vie et l'avenir de ton peuple sont en danger de sombrer. Profitons de la leçon, écartons les mauvais guides. Il faut à notre peuple des hommes à la hauteur de leur tâche, des chefs conscients de leur mission, qui marchent sans défaillance vers le but assigné, guidé® par les idées, non par des préoccupations égoïstes, des questions de personnes, des visées ambitieuses. Des chefs désintéressés et dévoués, nous les trouverons dans notre clase populaire ; il s'agit seulement de faire leur éducation. Notre grand Père \Rutten avait déjà entrepris cette œuvre éducative, et avec quel succès ! Il choisissait ses collaborateurs parmi les ouvriers, les préparait à leur tâche. Le peuple lui-même leur remettait ses intérêts et se sentait vraiment soutenu et dirigé par ces hommes qui vivaient de sa vie, qui connaissaient ses besoins et avaient les mêmes aspirations. Le peuple avait compris qu'il devait soutenir lui-même sa cause. Les autres classes peuvent lui fournir une aide. La solidarité entre toutes les classes de citoyens est un devoir social. Mais on ne doit pas se servir de la confiance du peuple pour lui imposer ses idées. Le rôle de conseiller exige une grande prudence. Il faut toujours tenir compte des idées, desi aspirations, en un mot de l'état d'âme de son peuple. La réflexion doit précéder l'action. On doit écarter les intérêts personnels, se baser sur ce seul principe : faire du bien au peuple et ne pas craindre de discuter ses idées avec les chefs. Malheur à ceux qui, dans les circonstances créées par la guerre, ont abusé de leur titre de conseiller pour travailler contre leur peuple. La classe ouvrière et surtout la classe ouvrière chrétienne qui a donné le meilleur d'elle-même dans cette lutte pour la liberté, sortira de cette épreuve plus grande et plus forte. Elle a conquis sa responsabilité au prix de son sang ; elle saura se garder des imprudences. Mais aussi, quand la liberté régnera à nouveau, elle condamnera, par un arrêt sans appel, ceux qui auront abusé de leur pouvoir pour marcher irraisonnablement contre leur peuple et ses aspirations les plus profondes, eeux qui se seront conduits comme dans un pays non civilisé, De tels conseillera, de tels chefs seront balayés par le fleuve, car rien, absolument rien n'empêchera notre peuple de prendre pleinement conscience de lui-même.Pouvons-nous avoir de bons chefs pour éclairer cette conscience et conduire notre peuple à un plus grand bonheur matériel et moral. JAEIL Le Goneoars de Amérique LE PREMIER MILLION 0-0 Le 4 juillet dernier, fête de l'Indépendance américaine, a été célébré dans toute la France avec enthousiasme et reconnaissance. Nous, Belges, premières victimes de l'agression allemande nous applaudissons des deux mains à toutes les marques de sympathie témoignées en ce jour de fête nationale à la grande république qui donne le sang de sa belle jeunesse pour la libération de notre petit pays ainsi que pour le salut de la civilisation européenne ! Ce que c'est « l'œuvre » de l'Amérique, le correspondant parisien du Journal de Genève le dit très bien dans une correspondance datée du 22 juin (numéro du 2 juillet). C'est un hommage rendu au précieux, au gigantesque concours de l'Amérique. Nos lecteurs nous serons gré de leur communiquer un extrait de cet article : Un chiffre suffira à montrer où l'on

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