Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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s.n. 1918, 31 March. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v11vd6qj92/
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NOTRE AVENIR ~ HEBDOMADAIRE SOCIAL CHRÉTIEN BELGE ' ****** paraissant tous les dimanches , 31 MARS 1918 BUREAUX : I, Avenue des Ursulines - LE HAVRE Ie Année - N° 4- PÂQUES ■ «IBgll ■ Resurrexit, sient dixit, Alléluia! Il est ressuscité, comme II l'a dit, Alléluia/Ce cri de triomphe et d'allégresse tut poussé tout d'abord par les apôtres, Ren-voye ensuite de pays eu pays et de siècle su siècle, il ne cessa ue repaudre partout La joie Ue 1 esprit et la meilleure des es-perances, au point de dominer aujourd'hui encore le .tracas et le tumulte de La plus monstrueuse des guerres* Les apôtres etaient fort abattus à la mon du Maître. .Leur uepression morale recherche l'isolement et ressort avec éloquence ae leurs propos deiamstes. « /V ous avions espère qu'il seyait le ùuuveur d Israël. » Mais voila que le bruit de « Jésus res-suctie » se répand, ils sont bouleverses, ils n osent y croire; ils redoutent L'amei-lume de la désillusion et se retranchent dans l'incrédulité. i\otre Seigneur a bien de la peine a les iaire capituler devant l'évidence du lait. Mais alors quel miracie ae transforma-tion i Kesurrexit sient dixit, Alléluia. U'est la clarté pour leur intelligence, c'est la joie pour leur cœur, c'est la con viction proionde pour leur âme se traduisant dans ia plus desmtéresee des vies et la p'ius sublime dés morts. ils se rappelèrent alors toutes les allusions du maître et ses prédictions explicites sur sa mort et son retour à ia vie. iiit après cette confrontation des paroies et des laits messianiques, ils n'hésitent pas a baser toutes leurs croyances comme aussi leurs esperances sur ie seul tait de la résurrection de 1\,-S. et ils ne craignent pas a l'assigner à leurs adversaires comme le champ clos, ou doit se videi la querelle religieuse. a toi le «Jhrist n'est pas ressuscité, écrit Saint .Paul aux Corinthiens, notre prédication est sans rondement et votre fo: est vaine. Quant a nous, nous sommes de j.aux témoins devant Dieu et les plu; misérables des hommes. » Mais le Christ est ressuscité d'en ta les morts et est devenu le premier dt ceux qui sont endormis. » xdut comme ia mort est entrée dans le monde par 1a iaute d'un seul homme Adam, ainsi la résurrection de la chau est l'oeuvre d'un seui homme, le Christ, j lit forts de leur conviction, les apôtref communiquèrent à leur successeurs auss: bien les laits qui établissent devant l'his^ toire la résurrection de Jésus que leui ame apostolique, qui devait transforme! ia face de ia terre. Qu'ils viennent maintenant et se suc cèdent comme des vagues d'assaut, les enij mis de ia religion du Christ. Jl s Juifs, qui accusent les apôtref d'à. jir voie te corps du crucifié et d'avoû répandu ue îaux bruits. Lts paiens, qui plaisantent au lieu d< raisonner. Les rationalistes, qui traitent les pre jniers disciples de iourbes ou d'illuminés La fausse science moderne, qui en es à inventer ia théorie de ia « subcon scie ,e » pour éliminer de l'histoire li fait encombrant. 'lu us leurs efforts se brisent comme le; flots acumants d'un ennemi au désespoi: contre la forteresse imprenable de nota foi. Et le soir de la bataille, quand la gran diloquence et la vogue de la nouveauti ont cessé d'en imposer aux simples, oi relève dans les écrits bien vite démodé: de l'adversaire l'incohérence et la contra diction des hypothèses « leurs témoigna ges ne concordaient point » et ces hypo thèses écliafaudées dans le vide, au poin qu'un homme d'esprit a pu écrire: « i faut plus de crédulité pour admetta toutes leurs suppositions que pour croir au simple récit de la Résurrection ». Resurrexit, Alléluia! Ce cri de joii résonnera jusqu'à la fin des temps, c'es ia promesse formelle du Messie, et L passé est un sûr garant de l'avenir. Mes chers amis, si dans les épreuves que cette guerre ne vous épargne pas vous aviez besoin d'une parole de récon fort et d'espérance de haute portée qu vous aide à accomplir jusqu'au bout vo devoirs de Belges et de Chrétiens, je n saurais faire mieux que de répeter ce cr sublime de triomphe et d'allégresse évan gélique : « Il est ressuscité, Alléluia! » La résurrection, en effet, c'est l'affii mation d'un Dieu bon, tout puissant e juste à l'infini. La résurrection c'est la défaite di mal, de l'erreur, de l'injustice; c'est 1 triomphe de la vertu cachée, de la verti persécutée. La résurrection c'est l'espérance inébranlable en une vie meilleure. C'est aussi la victoire assurée à la juste cause des peuples, à condition qu'on cède à ce Dieu des armées, qui préside aux destinées des nations, la place qui Lui revient dans la Sainte Alliance. ÏIDELIS. Soyons Prêts yj-yj Dans un premier article, nous avons signale le danger qui menace l'industriel, qui, au lendemain de la guerre, repren-urait ia fabrication sans se soucier des progrès réalisés a l'étranger. 11 est a craindre que celui qui meiora trop de hâte a produire, ne sacrifie l'avenir a des be-nences immédiats. Sans doute, cet industriel tachera de se convaincre et de-convaincre son entourage, qu'il apportera les modifications voulues au fur et a mesure que les circonstances le permettront, mais 1 expérience prouve qu'il est difficile et onéreux de revenir sur des erreurs, surtour lorsque celles-ci sont a la base de l'entreprise, tels l'emplacement de L'usine, La distribution intérieure, l'outillage, la division et l'organisation du travail, etç. Une fois la periode de prospérité terminée, l'industriel, se trouvant en présence de concurrents plus iavorisés, s'aperçoit bien vite qu'il ne peut soutenir ia lutte qu'en abaissant le prix de revient. Invariablement, c'est l'ouvrier qui est sacrifie, son salaire diminue ou s'il est maintenu il correspond a une somme ue travail plus elevee et plus pénible. Comment prevemr pareil état de choses. A notre avis, l'intervention de l'Etat s'impose. (Jette intervention, nous ne la voulons évidemment pas sous une forme draconienne, portant atteinte à la liberté et l'initiative de l'intéressé. L'Etat n'a pas à se substituer à l'industriel, ni à s'immiscer dans ses affaires. Mais il a le droit et le devoir de veiller à ce que des négligences individuelles ne compromettent point les intérêts de la communauté. Son rôle doit se borner à celui de conseiller. La chose lui sera d'autant plus facile que l'octroi ou la liquidation d'une indemnité peut être subordonné à certaines obligations, d'intérêts général, parmi lesquelles celle de reconstruire l'usine d'après un programme d'ensemole, répondant aux exigences de l'industrie moderne.Même au cas où nulle indemnité ne compenserait les dommages subis, — cette éventualité, heureusement, ne se produira -pas — des conseils judicieux, une documentation adéquate guidant l'industriel dans la reconstruction de son usine seraient une contribution, dont la valeur, peu apparente au début, ne tarderait cependant pas à se faire sentir et apprécier. Nous ne sous-évaluons pas les difficultés que comporte, pour l'Etat, la préparation et l'exécution de cette tâche d'édu-; cation et de documentation de nos industriels. Sans vouloir en esquisser le programme, qu'il nous soit permis cependant de signaler deux faits: 1.) il y a des données et des progrès communs à toutes les"industries; comme par exemple le choix de l'emplacement, ia construction de l'usine, avec tous les désidérata au point de vue des dangers d'incendie, de la sécurité et de l'hygiène du personnel, du transport et de la manipulation des matières premières ou transformées, l'organisation du travail (fixation de salaires, participation aux bénéfices, etc.) 2.) Chaque industrie, à de rares excep-t tions près, a fait l'objet d'études scien-l tif'iques assez complètes pour que les ; méthodes et procédés de fabrication 3 puissent en être connus dans leurs moindres détails. Les spécialistes, techniciens } et industriels n'auront pas de peine à se t mettre au courant des progrès survenus 3 dans les domaines les plus divers. Si ce travail de documentation est en-, trepris, il n'y a pas de doute que pour , toutes les branches de l'industrie, la con-- clusion n'en soit: industriels, l'avenir est i aux produits les meilleurs. Avant de pro-3 duire beaucoup et vite, efforcez-vous de 3 produire bien, c'est-à-dire un article réu-i nissant .les qualités requises. Vous n'y arriverez qu'en organisant votre usine sur des bases modernes et scientifiques. (A suivre) MARCELLUS. ' Soutenez-nous 1 par votre abonnement CIMIOUE DES EMPLOYÉS 1T UIV» M L'K'i'AÏ La circulaire, qui règle la liquidation de nouvelles indemnités de séjour, a paru et est connue de tout le personnel. iiin général, tous sont satisfaits du nouveau barème et de l'amélioration de position qu'il amene. ^>os plus vils remerciements et nos nommages a notre honorable et dévoué ministre des Chemins de ter, de- ia Marine, des i-ostes et lelé-graphes ! vju il nous soit permis d exposer quelques desiderata exprimes a cette occasion par les agents. Monsieur le Ministre ne nous en vouura pas, nous l'espérons, du Lait de les lui communiquer. iim premier lieu, les ouvriers célibataires uemandent a etre mis sur le même pied que leuis collègues maries, quant a i octroi de l'indemnité de séjour proprement uice. ris sont, en emet, exposes aux menies irais et s il est vrai que les maries ont a subvenir aux besoins de leur epouse, les célibataires, de leur côté, ont très souvent a leur charge leurs parents, sœurs ou plus jeunes freres, évacués ou restes en pays envahi. A noter que les maries ont deja l'avantage de se voir gratines d une somme ue oU centimes par jour et par enfant en dessous ae iô ans. iiin second lieu, les ouvriers prient respectueusement Monsieur le Ministre de vouloir bien revoir le barème des indemnités de séjour et d'examiner ia possibilité de relever pour eux cette indemnité à G francs. troisièmement, étant donné que notre honorable Uhei ue département a fait appliquer ie bareme d'Anvers^ ne serait-il pas possible de iaire effectuer la Liquidation anticipa tivement comme dans ies autres département et tel qu'on procède pour les traitements et salaires? Une fois de plus, le personnel serait bien reconnaissant à Monsieur ie Ministre s'ii daignait examiner et prendre a cœur ces désidérata. ★ ★ * Réponse à « un commis d'ordre s: Yotr eaticle sur la situation des commis d'ordre est très intéressant -«t a indubitablement attiré l'attention en haut iieu. En effet, le barême des traitements des commis d'ordre devait être revu et relevé. Je crois qu'on allait mettre la main à ce travail, si la guerre n'avait pas éclaté. Comme vous le dites, vers ia même époque, la question des examens pour l'accès au cadre des commis, était à l'ordre du jour. Mais les différentes unions professionnelles ne s'étaient pas encore mises d'accord, pour proposer a 1-autorité supérieure un même projet. Après la guerre, nombre de commis auront disparu et leur cadre devra forcément être rempli. A moins de verser d'emblée, dans ie cadre des commis, suivant le nombre d'années de service, les commis d'ordre, entrés jadis à l'administration, à la faveur d'un examen, il faudra à nouveau faire le recrutement de-commis par concours. Nombreux, très nombreux sont les coin mis d'ordre qui, dans l'exécution du service, n'étaient pas inférieurs aux commis. C'est là un argument bien fondé pour lequel, à mon avis, les vides dans ie cadre des commis soient comblés pa? les anciens commis d'ordre. On pourrait toujours, s'il était établi que l'application de cette mesure ne donnerait pas satisfaction, recourir au second moyen, c'est-à-dire au recrutement par concours. Il est très souhaitable que les commis d'ordre se réunissent, se concertent. Beaucoup d'entre eux se trouvent en dehors de la partie envahie de notre pays, soit à l'armée, soit dans d'autres services. Qu'ils discutent, échangent leurs idées, soit de vive voix, soit par écrit et ils arriveront sûrement à élaborer un projet qui examiné à fond et justifié par des arguments, aura vraisemblablement, dès maintenant, l'adhésion des autorités. Je suis d'accord avec vous qu'il ne pourrait plus être question de faire subir, par les commis d'ordre qui ont quitté les écoles depuis 10, 15 années et plus, un examen sur les matières classiques. Toutefois, dans l'éventualité de conférer les places de commis par voie de concours, on devrait prévoir pour les anciens commis d'ordre, en lieu et place, de l'examen classique, une rédaction ou rapport dans les deux langues nationales, outre l'interrogatoire sur les règlements et instructions. Notre journal acceptera dans ses colonnes tout échange de vues à ce sujet et Monsieur le Ministre ne nous fèra certainement pas un grief d'examiner ce point et d'y travailler dès à présent. Votre serviteur se met à votre dispo- r sition et prêtera son concours à ce travail de nos unions professionnelles. i±. et T. Ltîire au Camarade 0-0 Cher ami, Notre tâche sociale est doublement délicate et importante par ce temps de guerre. V ous savez, certes, pourquoi. Alors qu'en temps de paix chaque classe sociale — oiuvrière, paysanne, -petite bourgeoise —• trouva des institutions spécialement adaptées à ses besoins particuliers, la guerre a confondu toutes ces classes et partant aussi tous ces intérêts. LJour ce qui concerne nos situations belges, il s'ajoute encore à ce fait mentionné que.nos populations flamande et wallonne jormant ensemble le peuple belge, indé-fèctibiemeni uni, se sont rencontrés partout, se sont causé, se sont senti les coudes.Au milieu de notre triste et très long exil, au milieu de tant de douleurs et tant de larmes, ce mélange varié d'intérêts et de nos populations aura, certes, un très gros avantage social. C'est que, en se causant, ouvriers, paysans, petits bourgeois, U'tamands, LL allons, en se sentant les coudes, ils se connaîtront mieux, et pour ou que les cœurs et les âmes aspirent vraiment à connaître La vérité, on peut espérer qu'ils s'aimeront mieux... C'est à ce nouvel aspect de la a question sociale », de cette situation de guerre que nous tâcherons d'adapter notre action sociale chrétienne. Tout en gardant au premier plan de nos préoccupations la defense des intérêts professionnels de nos ouvriers, — i'organisation syndicale qui a comme caractéristique l'union des hommes de même métier étant quasi impossible — nous tâchons d'embrasser par notre action exceptionnelle de guerre, tous les besoins sociaux de nos populations belges en exil. Dans cette défense, la grandeur de la L'at/rie est et restera toujours au sommet de nos aspirations. C'est pour que cette patrie, une fois libre, soit plus belle que jamais par la bonne entente entre tous ses enfants; que nous tâchons de porter dans cette œuvre grandiose toute notre bonne volonté et toutes nos énergies. L'œuvre de notre secrétariat général et de A otre Avenir est donc une œuvre d'ensemble sans quoi nous aurions failli à notre devoir. Les ouvriers, soldats et réfugiés trouveront donc chez nous un appui et des défenseurs chaque fois qu'un intérêt social, de quelque nature qu'il soit, sera en jeu. Nous voulons le faire avec autant de sincérité que de confiance dans le bon sens de nos populations, qui aiment la fermeté dans la défense d'une cause juste autant que la clarté dans l'exposé d'une question. Nous ne voulons pas que nos paysans et notre petite bourgeoisie ignorent les re-, vcndications de nos ouvriers — et vice-; versa — parce qu'ils ne prendraient pas connaissance de leurs arguments et ignoreraient leurs organes. Nous ne voulons pas que les Wallons ignorent les revendications des Flamands — et vice-versa — parce qu'ils n'auraient pas pu prendre connaissance dans leur langue des arguments de leurs frères belges. Nous savons que, quatre-vingt-dix fois sur cent, bien des divergences d'idées, bien des malentendus, bien des passions, bien d'erreurs, bien des condamnations sont la suite d'une ignorance déplorable et préjudiciable. C'est pour cette raison et dans l'unique but de servir effectivement, par des actes et non seulement par des paroles, notre Patrie, que nous faisons appel h.la compétence d'hommes vraiment qualif iés pour donner leur avis sur les multiples questions qui nous préoccupent, des hommes qui par leur attachement inébranlable à notre cause et à la cause commune, doués d'un esprit réaliste et clairvoyant, sauront — sans passion ni intrigues — indiquer des solutions. Ayez confiance en eux, cher camarade! Ils connaissent leur responsabilité et ils comprennent la lourde charge qui leur incombe. H. VAN WAAS. Lisez à la 3e page !e texte de l'arrête royal relatif à l'indemnité spécial de logement.

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