Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge

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20 October 1918
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s.n. 1918, 20 October. Notre avenir: hebdomadaire social, chrétien belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416v51k/
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Première Année. — N° 31 10 Centimes le Numéro Dimanche 20 Octobre 1918 PRIX DE L'ABONNEMENT Pour la FRANCE : Jusqu'au 31 mars 1919 4 fr. » Jusqu'au 30 juin 1919 7 fr. ® NOTRE AVENIR PRIX DE L'ABONNEMENT Pour les PAYS autres qu- la FRANCE : usqu'au 31 mars 1919 7 fr. ] usqu'au 30 juin 1919 9 fr. » BUREAUX à GAND : 24, rue Wellinck et me de la Caverne, 65 Comptes, Chèques, Postaux : PARIS, N° 1159 PARAIT LE SAMEDI Téléphone Roquette 5G-A-^ l à PARIS, 22, avenue de la République (XIe) ® ^ (au HAVRE, 1, avenue des Ursulines ORGANE des Réfugiés Belges en France L'Union fait la Force ORGANE des Œuvres Sociales Chrétiennes de Belgique CHRONIQUE SOCIALE L'INAUGURATION de l'Ecole Industrielle Belge aoi Havre C'est lundi passé, 14 octobre, qu< s'est ouvertel'Ecole industrielle belge de la « Confédération générale des syn dicats chrétiens et libres de Belgique » A l'occasion de cette inauguration M. Henri Heyman, président de la con fédération et du conseil d'administra tion de l'école a prononcé un remar quable discours dont nous extrayon: les passages ci-dessous : Par la création de notre Ecole In dustrielle, la C. G. S. C. a exécuté ui des points capitaux de son programmi social de guerre ; en effet, en 191; les hommes d'œuvres se sont sé parés dans les divers pays alliés et neu très; ils se réunirent alors au Havri et il fut décidé que le secrétariat géné ral s'occuperait de la défense des inté rêts matériels, intellectuels et moraux de nos ouvriers, réfugiés et soldats Dans la mesure où le permettait la li mite de nos forces plus que restreintes nous avons fondé en Angleterre, ei France, en Hollande, au front même, de secrétariats, bureaux et groupement près desquels, pendant toute cette guer re des miilliers de nos compatriote trouvent le secours nécessaire à la dé fense de leurs intérêts. Nous ne sommes qu'une poigné d'hommes occupés la journée par notr travail, nous ne pouvons donc consa crer que nos soirées à l'immense œuvr sociale que notre secrétariat général entreprie. Nous ne voulons pas nous vanter de résultats de notre travail, que nous cor sidérons uniquement comme l'accom plissement d'un devoir sacré; mais nou sommes persuadés que nous pourron rentrer au pays la conscience tranquill et ce ne sera pas sans une légère point de fierté, bien légitime d'ailleurs, qu nous ferons part à nos amis de Belgi que occupée, du résultat de notre besc gne sociale de guerre. Au nombre de ces œuvres sociales, en est une cependant que nous avon toujours caressée et soignée avec un certaine préférence; c'est celle de l'édt cation populaire... comment pourrait-en être autrement de la part de ceu qui se font un honneur, une gloire d procurer au peuple le bien-être matérie intellectuel et moral. Nous considérons comme un devoi de conscience de combattre partoi pour les droits légitimes de nos travai leurs et réfugiés, il ne nous est ps permis d'ignorer que ces droits prer nent d'autant plus d'extension que cro et se développe l'instruction de ceux qui ils appartiennent. Quels que furent les évènemenl mondiaux, malgré les changements < renversements des lois économiques, qt jusqu'à présent présidèrent aux ra[ ports entre le capital et le travail, e dépit des évolutions que subit la vi économique des peuples, le bien-être c notre classe ouvrière restera toujoui une loi immuable, il doit croître dans le mêmes proportions que progressent se forces morales et ses connaissances pre fessionnelles. C'est pourquoi notre action sociai chrétienne a toujours pour but, d'ir culquer à notre classe ouvrière les prir cipes sains et moraux sur lesquels i puissent s'appuyer en toute sécurité. Jusqu'à présent hélas les ouvriei vraiment capables étaient trop pe nombreux en Belgique, et surtout dar les Flandres; les ouvriers expérimente et tout à fait capables étaient trop infi rieurs en nombre. Loin de moi l'idée d'imputer la eau: de cet état de choses à l'ouvrier seu nous savons trop que certaines adm : nistrations publiques ne se rendant pas compte de la nécessité absolue de l'en- - seignement professionnel, négligèrent . celui-ci ? Nous constations d'autre part, prin-. cipalement en pays flamand, l'absence . de professeurs compétents, pourquoi ? . Parce que la plupart de ces professeurs ; enseignant la théorie professionnelle avaient fait leurs études en une autre langue que celle de leurs éflèves ou- - vriers à qui ils avaient à enseigner, et 1 par le fait même se voyaient réduits à ; une déplorable incapacité. ' Tout ceci appartient au passé, heu- - reusement, et nous osons non seulement - exprimer l'espoir, mais déclarer que ; nous sommes persuadés, que, la guerre - finie, les pouvoirs publics soutiendront - plus que jamais l'enseignement profes-: sionnel, et que l'on travaillera à la formation de professeurs compétents. Il faut en attendant que les ouvriers , ne perdent pas de vue le proverbe tout i indiqué comme marche à suivre en ce s moment : « Aides-toi, le ciel t'aidera ». s Ils doivent tout d'abord vouloir eux- - mêmes devenir compétents et ne rien s négliger pour faires des progrès; ils ne - doivent pas perdre de vue que l'après-guerre réserve aux bons ouvriers des e salaires élevés. e Par la création de cette école indus- - trielle et professionnelle la C. G. S. C. e a voulu procurer aux ouvriers Wallons a et Flamands qui se trouvent au Havre un moyen d'acquérir les connaissances s générales indispensables. La création de cette école industrielle - fait partie d'un plan d'ensemble que la s C. G. S. C. s'était imposé en faveur de s l'enseignement populaire et profession-e nel. e Ce plan comportait cinq points capi-e taux : i° l'étude du problème de l'enseigne- - ment populaire et professionnel ; 20 la publication de livres techni-il ques ; s 30 la formation d'une bibliothèque e technique ; 40 la création d'écoles industrielles el il professionnelles belges temporaires el x gratuites ; e 50 les conférences publiques. '' Tâchant de répondre de prime aborc aux exigences de notre caractère natio-[t nal il a été organisé immédiatement er I notre école deux sections distinctes : s i° une section flamande pour ouvrier; i- et employés flamands où l'enseignemenl it des diverses branches sera donné en la à langue maternelle des élèves; 2° une section wallonne pour ouvriers s et employés wallons, où toutes les bran- :t ches seront enseignées en français. II De plus, le néerlandais est enseigne en la section française et le français er 11 la section flamande ; c'est le trait d'unior e national le plus parfait qui puisse être e établi entre les élèves. s Par l'application de cette méthode h 's C. G. S. C. reste fidèle à son passé, no ;s tamment au principe du respect le plu; strict et le plus effectif du droit de cha cun en toutes circonstances et tou e d'abord sur le terrain de l'enseignemen l" où réside la garantie de notre indisso l" lubie unité nationale. 's Les portes de notre école industriels sont larges ouvertes à tous ouvriers e "s employés qui respectent les principes d< u notre action sociale. |s Notre œuvre est une œuvre de cha •s rité et par conséquent de la plus largi tolérance. Notre seul but est de tendri la main au plus grand nombre possibli ie d'ouvriers et employés, de quelque opi ; ' nion qu'ils soient, pour soutenir leui instruction professionnelle. LE BILLET DE CYRANO PARIS, toi si épris d'Art, commen, se peut-il que tu te plaises à de telle; inepties? Le monde entier te salue comme étan la ville de l'univers où l'esprit pétille lt plus. Voyons, il faut s'entendre. De que esprit as-tu le droit d'être fier? S'agit-i de ces subtilités témoignant d'un goû douteux? N'aurais-tu donc le rire qut lorsque les insanités du trottoir ou dt la maison close se continuent sur h scène? Dans ce cas tu as le choix: Te. citoyens qui désirent faire un peu d'efforts pour suivre les tribulations d'ut mari trompé iront applaudir cet inévitable cliché, à la Renaissance, où l'ot donne Florette et Patapon, ou encort à la S cala où « Une grosse affaire >: fait recette. Les lettrés qu'on veut bien appelei ainsi, iront au théâtre Michel, au Vau deville ou au théâtre Antoine: « Plu. ça change », « Nono », les « Petis cre vés » satisferont leurs aspirations, c moins qu'ils préfèrent « Embrasse-mo ma poule » à la Cigale, « A toutes jambes » à Ba-Ta-Clan, ou encore « Le. Maris de Messaline » au Bouffes. Est ce tout? Attendez donc. Mayol a montt la « Revue des Revues » pleine de visions suggestives et la plus amoureust 1 de toutes les revues: au 12e tableau : Les • excitantes! A l'Edouard VII « La folle nuit » va atteindre sa 500° représenta-' tion. Voici le bouquet. Avis aux névrosés l et à toute les victimes de l'hystérie de-l venus incapables de vibrer: le Grand ' Guignol affiche: « Le Château de la ' Mort Lente! » On croît rêver à la lecture de ces ti-1 très. Hélas! ce n'est que trop vrai. La ' licence la plus dégradante, l'esprit de ■ contrebande, président à tous les spec-i tacles et on ne peut que se laisser ga- ■ gner par une immense tristesse à la pen-t sée de ce qui est la nourriture intellec-' tuelle de ce grand cerveau parisien. Où donc êtes-vous opérette française si fraîche et si gracieuse? Où donc est ce théâtre si gentillement présenté qui ' a donné naissance à ce charmant néolo-' gisme: le marivaudage? Dis-moi, PARIS, où sont Molière, . Racine, Corneille, Scribe et toute la 1 lyre? Malgré moi, je pense à Louis Veuil-lot: « Ce que sera cette autre civilisa-; tion, qui le veut savoir, n'a qu'à lire Tacite et Pétrone. » Cyrano. LES TRAITRES WALLONS Sous ce titre « Les Nouvelles » qu paraît à La Haye, publie ce qui suit: Notre confrère Georges Warnotte de la « Gazette de Charleroi », le plus important organe du Hainaut, après avoii séjourné ces quatre dernières années à Charleroi, a pu s'échapper. Dans un article qu'il vient de rédiger ce vaillant journaliste dénonce les traîtres de la Ligue Wallonne, dont le travail est auss: odieux que celui des activistes en Flandre. Il les a vus à l'œuvré et son témoignage peut être accueilli comme celui d'un patriote éclairé, très sincère dans ses jugements. A côté du trop fameux Conseil de; Flandres, ramassis de repris de justice nous avons vu se former une Ligue wallonne qui poursuit un but identique, le déchirement du pays. Le Conseil de: : Flandres a décidé que la Belgique étaii une institution qui ne rimait à rien. Le: wallingants qui ont à leur tête un jeune avocat dont la plus grande notoriété résulta d'un cambriolage qu'il sut habilement exploiter, réclament à leur toui l'autonomie de la Wallonnie. Mais tous d'un côté et de l'autre, sont des traîtres ! des stipendiés de l'ennemi avec leque ils frayaient amicalement depuis l'occupation. i Notre confrère met ensuite en cause un avocat, ancien stagiaire des maîtres : Picard et Destrée. Comment a-t-il pu ■ se ranger du côté des Boches ? " Laissons la parole àM. Georges War-. notte : Les recruteurs de la Ligue wallonne ; vont plus loin que les Flamingants, si possible. Ceux qui, sollicités par l'avo-! cat Arille Carlier, refusent d'entrer dans ce complot dont l'objectif vise le déchirement de la Patrie, deviennent victimes dans son journal d'attaques mé-: chantes, auxquelles il est prudent de ne pas répondre, l'assaillant s'abritant der-: rière les casques à pointe. Et dire que l'avocat Carlier est originaire de Monceau-sur-Sambre, où le 22 août 1914, les Boches incendièrent la moitié des habitations et massacrèrent une centaine d'hommes, femmes en enfants! C'est pour lui et ses pareils que la « Libre Belgique » écrivait récemment: « « Si en temps opportun, ces traîtres n'étaient pas réservés à la potence, 'les Brownings partiraient tout , seuls. » , Il est vrai que tous ces individus es-[ comptent une amnistie que contiendrait ■ l'acte de paix. Ils ne doutent vraiment de rien. » L'Index à l'Armée ! Sous le titre 1' « Index à l'armée », ■ un journal belge prend à partie notre i ministre de la guerre pour des mesures 1 « tendant » y est-il dit « à entretenir : dans l'âme de nos soldats les plus solides vertus. » 1 La Chronique en veut au ministre de - la guerre parce que ceh^-ci (proscrit > « toute littérature frivole des dépôts de - livres établis dans les différents centres : de l'armée. » t « Une main officielle aurait « paraît- • il, soustrait dans quelques-unes de nos bibliothèques militaires les romans que : de trop zélés bienfaiteurs et une cen-t sure inattendue y avaient imprudem-: ment introduits. » Nous ne pouvons qu'applaudir au - geste de notre ministre de la guerre qui : en s'attaquant à la littérature frivole at-: taque et combat un des pires ennemis : de nos vaillants troupiers. Inutile d'insister beaucoup, semble- • t-il, sur les effets désastreux de ces lectures. Notre ministre de la guerre a raison quand il interdit dans les bibliothèques de soldats ces productions qui n'ont du livre, de la revue, du journal que le nom. Point il ne faut être bégueule ni se placer sur le terrain de la pudibonderie pour souhaiter, demander, exiger même que les littératures obscènes soient combattues de toutes façons. Le ton badin dont le chroniqueur des échos termine en disant « nos dignes soldats n'auront bientôt plus à lire que. le cours de métaphysique çt de morale du R. P. Servais », sonne aux en un journal qui prétend se respecter. Ce serait bien dommage^ pour la littérature française si celle-ci n'offrait pas de lectures honnêtes autres que des traités de métaphysique ou de théologie... Sans doute criera-t-on maintenant à l'atteinte de la liberté? La liberté doit exister mais non pas au détriment de la morale, E. L. Nouvelles du Pays Nouvelles Chemins de fer belges Jusqu'ici, en vertu des règles, l'indemnité de séjour des ouvriers utilisés par l'Administration des Chemins de fer était réduite, en cas de maladie, dans les mêmes proportion que le salaire. Nous apprenons qu'en raison des difficultés toujours croissantes de l'existence, l'Administration vient de décider qu'à l'avenir cette indemnité ne sera plus sujette à réduction. L'ouvrier malade en conservera la jouissance pendant deux mois, période qui pourra cependant être dépassée dans des cas particulièrement intéressants. La lutte contre la tuberculose en Belgique occupée. Afin de seconder les efforts de la « Ligue nationale belge contre la tuberculose », le « Comité national de secours et d'alimentation » a décidé de majorer, dans de fortes proportions, les subventions accordées aux réfectoires pour tuberculeux et pré-tuberculeux, en raison du bien énorme accompli par ces institutions. Désormais, la subvention de 50 centimes par repas, accordée jusqu'ici, sera doublée ; pour chaque malade des dispensaires fréquentant assidûment les réfectoires, le « C. N. » accordera 1 franc par repas. Non content de cela, le « C. N. » augmente aussi les subsides aux sanatoria pour tuberculeux, qui toucheront à l'avenir 2 fr. 50 au lieu de 1 fr. 50 par journée de malade. Le « C. N. » espère, ainsi, voir ces institutions se multiplier dans toute l'étendue du territoire. La protection de l'Enfance Tandis que l'Allemand se soucie ainsi de faire protéger par les autres des biens dont il compte prendre sa large part, les Administrations et les CEuvres belges se multiplient, inlassablement, poux assurer une protection efficace à nos petits enfants. Dans les villes, les visites médicales sont multipliées. Dans les faubourgs et dans la capitale, les élèves sont conduits aux bains-douches au moins une fois par semaine ; des soins particuliers sont donnés à la chevelure des fillettes et, dans beaucoup d'écoles, il est procédé gratuitement à, la coupe des cheveux des garçons. Enfin, on multiplie les leçons d'hygiène et de gymnastique. D'autre part, on annonce la constitution par la ville de Bruxelles et ses faubourgs d'un « Office de protection de de l'enfance ». Cet office remplace le tribunal des enfants. Les jeunes incorrigibles, les vagabonds et les mendiants y sont amenés et l'Office s'efforce de leur assurer des soins physiques et moraux que réclame leur état. Solidarité des Belges en territoire envahi. — L'assistance aux invalides de la guerre. Une feuille teutonisée résume les résultats obtenus, dans la province de Brabant, par les administrations locales et les œuvres qui s'occupent d'assister les invalides du travail et de la guerre. Voici la partie principale de e>e bref tableau : Les grands rentres de ralliement brabançons sont les établissements de Wo-luwe, de Jette, les ateliers du Comité Provincial et le Palais Royal de Bruxelles.En çe moment, une section spéciale du Comité National, la section d'Aide et Protection aux Invalides de la guerre secourt 2.551 invalides. Parmi eux, 2.385 sont rentrés dans leurs familles et bénéficient simplement d'allocations financières. Les autres, soit 166 braves, sont hospitalisés dans des établissements spéciaux. Le prototype de ceux-ci est l'Institut de Woluwe, dont l'aménagement spécial a coûté plus de 100.000 francs. On sait que des professeurs spécialistes emploient tous leurs efforts, dans cet insti- Générales tut, pour apprendre aux mutilés un métier nouveau qui les fasse entrer dans la grande famille sociale du travail. L'établissement splendidement arboré et situé à proximité de la forêt de Coignes, dans un site réellement enchanteur, se prête merveilleusement à la fois à cet office et à la vie hygiénique. L'Institut, qui compte actuellement 123 pensionnaires, a créé de multiples cours d'appropriation. C'est ainsi que sur une liste qui nous est remise, nous n'en constatons pas moins de 15 catégories, dont voici la nomenclature : Cours généraux, 29 élèves ; d'adultes, n ; de reliure, 8 ; de sculpture, 7 ; de cordonnerie, 19 ; de coupe, 7 ; de mécanique, 7 ; de dessin industriel, 14 ; d'orthopédie, 2 ; de vannerie, 4 ; de tailleur, 5 ; de jardinage, 8 ; d'horticulture, 8 ; d'électricité, 3 ; et de conduite d'autos, 12. Ajoutons que le corps professionnel certifie que presque tous ces étudiants, d'un genre particulier, sont déjà devenus d'excellents ouvriers, parfaitement au courant. Disons enfin qu'au ier juillet dernier, le total des frais d'entretien de l'Institut se montait à 1.555.571 francs. Cependant, nous apprenons que d'autres invalides sont aussi au travail. Le Comité Provincial en a placé dans ses ateliers généraux 20, dans ses ateliers de vannerie, 7 ; de verrerie, 7 ; d'horlogerie, 12 ; de boissellerie, 11 ; et de préparation de fourrures, 9. Là aussi on n'a qu'à se féliciter des travaux accomplis. Il en est malheureusement encore qui gisent sur un lit de souffrance ou se remettent péniblement, par une convalescence longue, des souffrances et des blessures de la campagne. Les plus malheureux, au nombre de 30 seulement, sont hébergés au Palais-Royal, 13 autres sont au sanatorium de Jette. Le 4° anniversaire de la feuille clandestine de « La Libre Belgique ». — Une savoureuse histoire. De Jean Bar, cette amusante nouvelle extraite du Courrier de l'Armée, du 8 octobre 1918 : Les Belges sont encore sous l'impression de la joie que leur procura l'anniversaire de la création de la Libre Belgique — l'aîné des journaux clandestins.Le gouverneur général von Falken-hausen venait d'arriver à Bruxelles, succédant à von Bissing. A peine installé dans notre capitale, ce furieux Teuton avait été l'objet des fines et mordantes railleries de la courageuse Libre Belgique, qu'il recontrait partout : Sous la porte de sa demeure, dans la boîte à lettres de son cabinet et jusque — ô ironie ! — dans les poches de son pardessus.Pendant quatre ans, toute sa police, tous les mouchards avaient vainement exploré nos villes à la recherche de l'imprimeur audacieux et des rédacteurs héroïques. Ils avaient fait buisson creux et étaient revenus bredouilles de toutes leurs expéditions. Nous voici donc le i8r février 1918. La Libre Belgique décide de fêter comme il convient ce 4e anniversaire, et d'imprégner de tout l'humour possible ce numéro historique. Elle se procure donc une photo du gouverneur général, qu'elle donnera comme illustration. Puis elle s'adresse à une des nombreuses administrations du pays susceptibles de posséder un document officiel portant la signature de ce sombre be>che. Tout cela réussit à merveille. Et à la date fixée paraît le pimpant organe. C'est un chef-d'œuvre de goût et d'esprit. Toute la première page est consacrée à von Falkenhausen, dont elle publie un splendide (?) portrait, avec, en tête de la feuille, ces mots railleurs : « Un hommage inattendu. » Ensuite,

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