Notre Belgique

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s.n. 1918, 31 July. Notre Belgique. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/610vq2ss7t/
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Dieu pfdtège la litre titei&qm Et son Rôè ! QVÛÎÏCIIM Li Hômâê éiif >pô l'M&bgïmte brafl mtrvitê Bi tygfi «£»y« fea $'&$t flr d'esse W&SIpa t Tiiaii tarif à*» âJbôsias«iïtôe2â!îi SXJlMafj;** I itfJaja i.SO fs*. 4 tfâcls 4 if. Oivlt* l ,F)riî!C6( . • 5 SSof» 1.80 tr. S ftsoSs E tf. ( u*K8«?> .... s 31 et a 2.30 ir. s Keiic s s»-. Kètiastiâti e» 13» RUS PIS CÔMMÎMS, CALAIS Aboim^tâesigâ MMfëiafes : 5 • c « O.SS ?S»s par g <1 « * * - u I fs*. i®: t *£;«'? jfc • ■ ' -v- - , , FOLKLORE D'ARDENNE La Rencontre de St-Remacle et du Diable al pire al Falhouse dans les fagnss dus Tailles Il y a Je cela bien longtemps. L Ardenne avait déjà connu uue époque de pros-. périté agricole très grande. L^s riches' gentilia de l'Empire romain, attirés par la beauté et la variété des sites, y avaient bâti en grand nombre de magnifiques «villa et vilïœi dont beaucoup de nos anciennes localités ont gardé la primitive dénomination sous les vocables à terminaison ville ouvillers: Fiorenville,Fauviliers, Rémoiville, Yillers-Ste-G ..xtrude, etc. Mais les Barbares passèrent en dévastateurs et revinrent plusieurs fois, parce que plusieurs fois refoulés ; jusqu'au jour où les pans de la grande foi êt celtique, gardés pour l'agrément des seigneurs romains se rejoignirent par dessus les villae détruites. L'Ardenn8 retourna en friche. Au Vllrt siècle, appelé par G. Kurth le siècle des Saints, une ère nouvelle commença pour nos contrées ardennaises. La puissante famille des Pépin régnait à Liège et les princes de cette maison de Herstal, venaient à la chasse dans nos forêts. C'est l'époque de la légende de St-Habert. Les missionnaires, sous la protection des rois ; francs, reprirent la tâche interrompu' et| s'appliquèrent, par 1 institution des monas-J tères, à l'évangélisatiou nouvelle des peu« | piades celto-franquas disséminées dans ! les profondeurs de la forêt redevenue j sauvage. A l'époque qui nous occupe, St-Remaclc défrichait à Stavelot et bâtissait la célèbre abbaye dont l'action civilisatrice se fera sentir jusqu'au cœur de la forêt d'Ardenne, I redevenue l'empire de Satan. Le Diable alarmé songeait. Il avait deviné, en sa prescience maudite, le rôle important qu'allait jouer le monastère nouveau. Sans perdre une occasion, il résolut de ruiner dans l'œuf, l'œuvre du eniut moine. La légende a déjà raconté les premières difficultés de St-Remacle qui n'avait pour 1 aider dans sa lourde tâche de moine laboureur qu'un pauvre âne. Un soir, par l'huis de l'étable mal close, un loup s'en vint étrangler le malheureux baudet. Au hi-han d'agonie du vieil âne, St Remacle j accourut. Le loup qui cherchait à se sau-, ver, rencontrant les regards courroucés du ! Saint s'arrêta « stamus » ; et sous le com-, mandement impératif du missionnaire : j « es stave leup ! » il entra dans l'étable où j St-RenSacle l attacha au lien del âne mort. > A partii de ce jour, le carnassier des bois, ' dompté par la puissance du Saint moine, s'acquitta de toutes les besognes dont était chargée sa victime Tour à tour, attelé dans la charrette ou è la charrue, il conduisit les matériaux nécessaires à ia cons- ( truction des bâtiments de l'abbaye ou bien ( ouvrait le sillon dans lea terres à fertiliser.Ainsi gtâce à la collaboration du divin et du mal dompté sous la forme du loup, la nouvelle abbaye s'érigea bientôt magnifique aux pentes d'un vallon en mirant ses tours romanes dans les eaux bleues de l'Amblève qui serpentait à ses pieds. De plus en plus alarmé, le prince du mal cherchait à détruire l'œuvre de Dieu. Une inspiration diabolique sembla donner au Malin l'illusion qu'il allait réduire à néant 1 abbaye de Stavelot. Ls Diable s'en fut, je ne sais où, charger sur ses puissantes épaules de démon, un énorme blocdeschiste noir. Traversant l'épaisse forêt des Ardennes, à travers monts et vaux, fagncs et »rûs», il se diiigea en ligne droite sur Stavelot avec l'intention bien arrêtée de pulvériser le monastère sous la masse de son quartier de roc. Dieu veillait sur son fidèle serviteur, gl-Remacle. Pendant qu'il dormait, Il lui envoya en songe an ange qui lui apprit les dangers que son œuvre courrait de la part du Maudit. Le Saint en s'éveillant, tou» jours inspiré par Dieu, conçut d'après une idée lumineuse, un plan ingénieux pour , déjouer la malice du Diable. Il rassembla dans une hotte da « messedgir», hotte comme en portent nos modernes botte-resses, toutes les vieilles semelles qu'il -put y empiler. Puis accoutré en «hotti », il s'en vint à la rencontre du Diable. Celle-ci eut lieu entre Frftiture et Malempré, villages qui n'existaient certainement pas encore. Les deux voyageurs se saluèrent, on causa : — Vous allez loin, demanda le diable au vieux « hotti ». — Très loin ! répondit Saint-Remacle. — D où venez-vous, reprit le démon qui commençait à plier sous le faix de sa charge. — Je viens de très loin, beau prince, je viens de Stavelot. Etonné, le Diable s'en-quit : — Vous me surprenez, je croyais être à quelques lieues de l'endroit. — Oh ! que non, beau prince, répliqua le Saint moine en dégrafant sa hotte. Je vais vous en donner tout de suite la preuve. Et le diable qui commençait à douter en proie à une crise de désespoir, écoula 1 ingénu «Intti». — Voici beau Sire, toutes les semelles que j'ai usées pour venir de Stavelot jusqu'ici ! | Et ce disant, il vidait aux pieds du Diable tout le contenu de sa hotte... N y tenant plu3 de rage et de honte, Belzébuth, dont les yeux lançaient des éclairs, proféra un juron retentissant et jeta avec fureur son quartier de roc sur le sol. Il s'y enfonça profondément; mais il en émergea un morceau suffisant pour lui donner 1 aspect d'un piton fantastique. La terre, dit-on, sous le choc en trembla, et la forêt, sous le souffle de feu du Maudit s'alluma en un Incendie qui prit des proportions d'Enfer. C'était la victoire de St-Remacle qui s'affirmait. Son abbaye, dégagée des forêts qui eu masquaient la vue, apparut bientôt à tous les environs riante et prospère. Les habitants, attirés par les charmes du Saint moine vinrent en foule se grouper au pied du monastère et abriter leurs besoins sous ses ailes tutélaires. STAVLEU était né. L'endroit des Fagnes des Tailles, entre Fraiture et Malempré, où Saint-Remacle vainquit le Malin, porte le nom de l'éaor-me bloc maudit « Li pire al Falhouse », qui se dresse comme un monument de victoire au milieu des landes dénudées et couvertes de bruyères. Jdan BAHOU Un de Liège II t'appelle Liquarré, il a prè* dt quarante ans, il est marié et père de k enfants, 3 garçons *t une fille, dont l'aîné a dû faire sa première communion depuis la guerre. Liégeois pur-sang, il habitait ce quartier de la cité ardente qui a gardé le plue fidèlement l esprit et les traditions de la race, le Dju d'la, la paroisse « di àt-NieoIèye ». Incorporé au 9 Me de ligne, il a tait toute la campagne ds Bslgtque, di Liège à l' Yter. Puis passé « vieux-pa-letot », il se voit assigner un poste de gratte-papier dans lit bureaux d'un quartier-général. Maie cette vie de rond-dt-cuir ns fai-tait pat ton affaire. On demande dt* LES ATOUTS DE L'ENTENTE Sur le front occidental, la situation se rétablit à merveille en notre faveur. La semaine écoulée a été marquée par trois faits importants : l'avance incessante des armées Mangin et Dégoutté, du groupe Fayolles, qui menacent sérieusement le repli des armées von Bœhm et Fritz Belav sur la Veste et sur l'Aisne ; La reprise des positions dominantes de Mailly-Renneval, Sauvillerx et Aubevillers, sur l'Avre, à l'E.-E. d'Amiens, effectuée par l'armée Debeney ; Enfin, la vigoureuse action de la 4e armée de Gouraud, du groupe de Mestre, qui rejette, en Champagne, l'ennemi sur ses positions de départ du 15 juillet. Ces trois faits démontrent péremptoirement que nous reprenons l'ascendant sur l'ennemi j et que les qualités combattives de nos troupes n'ont jamais été aussi vivaces. Les communiqués de ces deux derniers jours nous apprennent que l'ennemi abandonne tout le front nord de la Marne. Il se replie en toute hâte, talonné par les troupes alliées qui ne lui laissent ni trêve ni répit. Le « Daily Express » écrivait hier : « Les dernières informations reçues nous confirment que las Allemands sont de plus en plus pressés dans la poche dt la Marne. Le point critique pour le moment est Fère-en Tard°nois et la prise de cette ville par les Alliés rendrait difficile, sinon impossible, la retraite des Allemand?. Il est fort probable que d'ici 48 heures, la situation se précisera de plus en plus. ' Pour se défendre, te kronprinz a été obligé d'appeler presque toutes les réserves dont il disposait et il ne lui reste maintenant qu'à chercher comment il va utiliser ses forces pour sortir de l'inextricable voie où il est en-' gagé. » Nous tommes informés aujourd'hui que Fèrc~en-Tardenois est entre nos mains. C'est une preuve que notre position s'amé liore de façon très sérieuse. Encore un peu de patience, et les conséquences ds notre contre-offensive sortiront d'amples résultats. * ©n a de bonnes raisons de croire, écrit un confrère, que les Allemands, qui viennent d'essuyer des échecs fameux, seront tentés de prendre leur revanche. Où ? Sans doute dans la poche d'Amiens. A coup sûr, tout notre front est bien gardé et nous sommes en mesure non seulement de parer aux coups les plus violents, mais en ' core d'en porter de si durs que l'ennemi pourrait bien être amené à faire assez vite •' Kamarade / Ne cherchons pas à pénétrer le sccret de ! Fuch. Ainsi que nous le disait un grand chef: , « Le général est muet, personne ne connaît ' ses intentions ». j Cela doit être ainsi et nous ne pouvons que ' nous en féliciter. » <1. Morands. volontaire* pour la Ruttie, il s engage dans le corps ds nos autot-canon*, et in voilà, malgré sort âge stt chargé* familiale tt embarqué pour la grande aventure.Hier, il est Vf/nu à « Notre Belgique » pour serrer la main au directeur d' * Amon nos autes ». Longunrnent je t'ai interrogé sur as souvenirs, et en l'é-coûtant me narrer sas impressions de Russie avrtc tout l'humour d'un Liégeois d Outri'Meme, j'ai passé, comme on dit ; ch'Z nous, un bon quart d'heure. Je lui demande a'il a vu le C'zar : « A wai, dit-il, dji l'a vit/ou, avou s /<?«-;• me, su fi et ses fèye*, mâ hureuz, qué} palais ! » Et notre camarade nous décru | les splendfurs de Tta-. kayé^Stlo. Puis c~ : sont les récits de bataille, l'offensive j Broutstlof, la Révolution, ds Pàtrograd, | qui défilent devant nout. Lu courage d;;] soldai russe est extraordinaire, Lequarre.] ne tarit pas d'éloges à son sujet. Il a vu | ce* braves s'élancer au combat armé* d - s bâtont, affronter la mort avtc un sang-1 froid surhumain, endurer les plu* atroces i souffrances sans te plaindre. Mai* avee la chutt de l Empire, ce fut la décompo-1 : sitlon de l'armée : plu* de discipline, plui ?! d'autorité I les officiers qui veulent manger doivent taire l'épluchement avec let ' hommes. L s régiments s'évanouissent, fous les mobilités retournant ch?z eux pour le part'g* dis Urre*. Le* B'igtt qut tiennent bon ei font leur devoir juz-qu'uu bout sor.t regardés comme de* bêle* curieuse*, et mèmt »oni l'objet de'L certaine* méfiances. • Errfin, a est lt grand voyage du retour, l'expédition monstre amour du monde, parle Transsibérien, Vladivostock,ïAmérique. Il en voit, du pays, notre homme,, « qui ri aveu mâys pris qu'il baiê d'*>è;è » i (qui n'avait jamais pu* que le bateau-mouche Ltége'Straing). t En arrivant en Amérique, conlinu*-i-il, no* esti comme dei ingliiins » (nou* étions maigres comme de* harèng*-*àîirt}. Mais là le* Be'get reçurent l'accueil le plu* largs, le plu* généreux, le plus cordial, qui let remit ds leur* fatigua* et le* réconcilia avec la vie ctvilitée. Tel fut le récit d* notre ami Liquarré, réjlt dont nous ne saurions rendra ni le pittoretque, ni le vécu, ni la bonne humeur. Songtz d'autre part que ce brave homme, dont toute la famille est en pay* ' envahi, est depuis plut de % ans tant nouvellet des siem, tt vous comprendrez quai moral supé'ieur doit l'animer. I-. est vraiment de as s 'mu.et, de c*t humbles, dont le coeur te hausse naturelle-ment au niveau de* tâ.:h*s Igs plus ardues et qui, foyîusement, sans ss douter d« leur mérite, s'en vont au danger, au *a-, criftas,... à la g toit i. LËLOU — ^ « I l L'Abb&ye d'Aulne j J : | Quatre anuées de guerre no sont pss par-; rveiiuôs à ma faire oublier ie charme quel ^iésect.'lt, au beau temps de la paix, une! ? excursion à l'abbaye d'Aulne. ; Quel carolorégiftn ne se rappelle la douceui j os.;uis0 de la ijromanadt) wrs ces mines, : soit qu il ait suivi pour s'y rendre le cours | f-.iàuouï do la Sau.b e, ou qu'il toit de^ceudu | des haates collines baiséoâ qui bordent cotte (iiviàra ! I Souvenez-vous du déeor grandiose dans 'lequel se complaît l'ahbayj : ent-hâ^iéa entre " deux méandres du cours d'eau qui coule à | s;>b pieds ; à l'ombre de.» monts couvert? do î hautes futaies où foisonnant les my/ti!las. â | Da i'abLaye, i! reste peu de chos. : mats ce q .'il en reite suffit à l'Imagination pour reconstitue! ia vie dos moines qui cultivaient cette contrée ju que \ers le milieu du siècle dernier. SuivoiiS le g'iid i veibjus qai s'acoapare de nous dès cotre arrivée : c'est un vieillard, pensionnaire de l'hospice nouvellement con-t âtrult à côté des ruines et où attendent paiêl-j blemsnt la mort de pauvres vieilles gons sans jj ressources. Il nom fait successivement visiter la chapelle, dont les murs seuls subsistent, attestant suffi auimjjf la pureté da style goiiiiqae; les souterrains, noirs caveaux ■ remplis da légendes dont !e récit nous fait , frissonner ; le jardin des Pères, remis à neuf par les habitai.ts de l'hosp^csi, les écuries et ! les étables, vastes bâtiments non détruits par l'incendia qui ravagea l'abbaye. 1 De l'ensemble da ces murs qu'envahît le ■ lierre, une poéslo indéfiniasab'e transpire; , tout y est vieillot, calme, tranquille ; ou s'y t trouve plongé dans une douceur infinie,.con trastant étrangement avec l'activité rugueuse ? qui règne sur les bords de la S ambre à qael-i ques kilomètres en amont et eu aval de i'ab-i baye. Que retrouverons nous da ce msrveiiieux paysage ? Tout au moins pouvons-nous pré , su mer que l'ennemi aura rasé les magnifiques s boia qui environnent l'abbaye, et celle-ci sera comme la pierre précieuse qu'aucune mon- i ture artistique ne met plus en relief. Elle " attestera la barbarie du nos ennemis, Incapa- * bles de comprendre les ruines lorsqu'elles ne * sont pas son œuvre l Rainas de M-ack. m, ne soyez duao polist j tlouses ;. j'aurai pour vous une pensée au jour cù 11 me sera donné de revoir l'abbaye d'Aulne. Champdésert. * "—■ " —--1^ - —-—... I Il .1 >1 La Fête Nationale au Camp d'Âuvours Ayant quitté Auvours fin 19J.4, après une courte période d'instruction, j'y suis rentré U y a quelques jours, sortamt guéri d'un hôpital.Cslul qui a va les débats douloureux de ce c >mp en formation re*te émet veillé devant la tour de force accompli, pour fixer là une vraie ville, svee sas avenues soignées,ses habitations proprettes, ses restaurant, cinéma, mu-ic-hali oiïrant des distractions aux prix les plus minimes. Ls 21 juillet 1918 s'y est déroulé d'une façon grandiose. Le matin, à 10 lt2 heures, eut lieu le défilé magûlfiqae de toutes las recrues devant la général Verbi&t, commandant le groupement II, entouré des hautas personnalités. A 11 h,, nous assistâmes à la célèbre Messe militaire du camp d'Auvouis. Mgr l'évêqua du Mans présidait la cérémonie. Au premier rang, io général Vtrbist ; à ses côîés, M. ia Préfet de la Sarthe, M. le sénateur belge Halot, le général français commandant la ia région, le général commardant les troupes américaines ûe la Sarthe, un corps très nombreux d'officiers des diverses armées alliées. L harmonie, ie grand orchestre et la choral*) exécutè'rent'quelquos cejvres da leur répertoire. Pois l'aumônier divisionnaire de 11. G. A. M. i'ibbé Van Luyten entonna le Te Daum composé par un soldat du camp, M. Paul Ghaubet, 1er pris du Conservatoire da Gand et donné par 150 exécutants. Ap'è-i cette exécution migistrala, M. ia sénateur Halot exalto dans les deux tangues notre héroïque pays. L'après midi, da 2 à 4 h., eut lieu une grande fate d'escrime et da gymnastique à la plaine des sports. Enfin, à 4 h,, se déroula le cortège allégorique ; la Ire partie représentait la Belgique onvt hie, occupée et martyrisée, enfin délivrée. La 2e partie nous montrait les guerriers belges à travers l'histoire. Le cortège, long de 4 km, s'avança au milieu d'une f^ule très grande, émue et enthousiaste.Le soir, de 7 à 9 h., un grand concert d'harmonie au kiosque termine les festivités.Ja regrette de n'avoir pas pu Ici mieux vous détailler ce que j'ai constaté et les impressions ressenties. Vous me demandes maintenant n'est-ce pas : mais qui donc a réalisé ce travail gigantesque ? QUI ?... L inUiitlvo privée... UN VOLONTAIRE DE 1914. LA SITUATION Les Alliés sont d'accord pour une action «n Sibérie L'intervention de l'Entente en Sibérie n'est plus qu'une question de jours ; l'accord est maintenant établi sur un ptogramme commun qu'ont di&cuté et accepté lea allies d Occident, les Etats-Ucis et te Japon. Une dépôche da Tokio annonce que les propositions du gouvernement ont été appiouvées par le Conseil privé, réunion dus plus hautes autorités nationales, sous la présidence personnelle da l'empereur ; ia décision prise engage ainsi, avec les représentants do tous les partis, le pays tout entier. Los Alliés ont résolu de porter secours aux TchèccTSlovaques qui, dans l'actuelle anarchie des éléments proprement russes, apparaissent la force de cristallisation la plus efficace de tous ceux qui veulent, en Russie, combattra les Allemands « Pourquoi l'Entente tarde t-elle- ? nous écrivait ces Jours derniers un jeune Russe, étudiant d'une de nos Facultés, engagé dans un do nos régiments d'artillerie. Plus que jamais on peut répéter la puiole de Pierre le Grand ; le rt)tard est semblable à la mort ». Notre correspondant sjoute que même fes ouvriers da Petrograd .«ont aujourd hul dans l'opposition et que les bolcheviks ne s'appuient que sur la crainte des Allemands. Les récentes nouvelles lut ont h m» ruse- 3e Année —• No 5iO Le Ntltllérd 5 Clm®8 Mercredi 31 Juillet

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This item is a publication of the title Notre Belgique belonging to the category Oorlogspers, published in Calais from 1916 to 1918.

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