Notre Belgique

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26 November 1916
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s.n. 1916, 26 November. Notre Belgique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rv0cv4cv85/
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~#2 Année. — W°ll JL_»© 3>fl*imaér»o : £5 Ct"' BimAiiche »« et lundi ST Novembre ÏOIO ■L»*** NOTR ▼▼▼ ▼ w ww ▼▼▼▼•▼ w wrr, Al*oiineiMteii1s Militaires* s Par Semaine:.0,25 fr. | par, 0abonnement8. Par Mois :..* *00fr« ' La Journée En dépit du laconisme des communi-* qués officiels français et britanniques, on sait par les correspondants de guerre sur notre front que le ralentissement des opérations n'est qu'apparent. Si l'infanterie ne donne pas, l'artillerie lui prépare de la besogne. Le canon tonne sans cesse au nord et au sud de l'Ancre et les dernières nouvelles parvenues de cette région indiquent qu'un formidable duel y est engagé depuis mardi „ Cette fois, ce sont les Allemands, pa- ; raîtil, qui ont ouvert le feu. Peut-être nos adversaires espèrent-ils reconquérir, à la faveur d'un bombardement intensif, les positions qu'ils ont dû laisser au pouvoir de nos excellents alhés. Ceuxci, d'ailleurs, sont gens h ne pas s'émouvoir et ils attendent, confiants, le choc de l'ennemi. Pour l'instant, ils continuent à pratiquer le système de raids qui leur a si bien réussi jusqu'à présent. Il leur permet d'abord de nettoyer quelques tranchées, d'en ramener des prisonniers, et ensuite de se renseigner « de visu et de auditu » sur les forces qu'ils ont devant eux. Ces incursions rô, pétées dans les lignes ennemies, tantôt' sur un point, tantôt sur un autre, ont encore l'appréciable avantage d'inquiéter le commandement allemand, lequel, depuis l'attaque brusquée et, féconde sur les deux rives de l'Ancre, redoute plus que jamais une surprise dft la part d'un adversaire qui excelle dans ce gerive d'entreprises soudaines. Nos succès sur la Somme et notre offensive sur la Meuse ne semblent pas avoir détourné beaucoup l'attention des, Allemands de l'objectif principal qu'ils*, s'étaient donné, à savoir l'écrasement de l'armée roumaine sous l'effort de Falkenhayn. Une dépêche officielle de Berlin annonçait, hier matin, la prise de Craïova, sur la rive orientale du Jiul, et, malheureusement, quelques heures plus tard, cet (événement était confirmé. Toutefois, et4elte constatation est quelque peu ras^Brante, on remarquera que les commua^^s allemand et autrichien ne font i^fl khjilion de prisonniers é, ce qui laisse suoja oni pu se replier cultes. II était, d'ail- tendent avec dignité, dans une intimité .que le deuil national resserre la ha de notre commune épreuve. » Et voici que dans ces foyers paisibles pénètrent de force des équipes de soldats, ils arrachent les jeunes gens a leurs parents, le mari à sa femme, le père à ses enfants ; les captifs sont ranges par groupe de quarante ou cinquante, on les hisse dans des fourgons, puis des que le train est fourni on donne le signal du départ.... Ils i ils vont, ni pour combien de temps. îout ce qu ds savent, c est que leur^ travail ne profitera qu'à l'ennemi. » Ces malheureux sont condamnés au pue esclavage, sans jugement préalable au mépris de tous les droits. Et pourtant, continue le Cardinal : « Deux hautes autorités de i'Kmpire allemand nous avaient formellement garanti la liberté de nos compatriotes » et il cite à l'appui les garanties confirmees par écrit du Baron Von Huen. gouverneur militaire d'Anvers et la declaration du Baron Von der Goîtz affirmant devant témoins « que la liberté des citoyens Belges serait respectée. Aux représentations que lui fit récemment Mgr. Mercier le Baron Von Hissing répondit : « L'emploi des chômeurs Belges en Allemagne, inaugure seulement après deux ans Je guerre, cUîfère essentiel!,'ment de la mise en captivité des hommes aptes au service militaire. La mesuré n'est pas non plus en rapport avec la conduite de la guerre, proprement dite, mais est motivée par des causes sociales et économiques. Son Eminence fustige comme il convient la duplicité et la mauvaise foi du bourreau de notre Patrie : « Comme si la parole d'un honnête homme était résiliable au bout d'une ou de deux années, comme un bail d'officier. Comme si la déclaration consentie en \y\4 n'exçlyai* ^asexpresséntent et les opéi-atïons de guerre et les travaux totcctt Comme m

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This item is a publication of the title Notre Belgique belonging to the category Oorlogspers, published in Calais from 1916 to 1918.

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