Unitas: orgaan van den kring (Unitas) = Unitas: organe du cercle (Unitas)

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s.n. 1914, 31 March. Unitas: orgaan van den kring (Unitas) = Unitas: organe du cercle (Unitas). Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6d5p844j44/
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31 Mars 1914 Le n° 10 centimes 21me année. — N° 6 Administration & Rédaction RUE NATIONALE, 32 ANVERS TÉLÉPHONE N» 3935 UNITAS Beheer en Opstelraad NATIONALESTRAAT, 32 ANTWERPEN TELEFOON N° 3935 Tout ce qui a rapport au bien-être moral et matériel de l'employé, en dehors de toute politique Organe Officiel de l'Association d'Employés de Bureau Belge UNITAS (UNION MUTUELLE El PROFESSIONNELLE) Il sera rendu compte de tout ouvrage dont 2 exemplaires seront envoyés à la rédaction. Les articles signés, ou signés d'initiales sont à charge de leurs auteurs et, quand il y lieu, de leurs traducteurs. L'association Unitas n'en assume aucune responsabilité. LES MANUSCRITS NE SONT PAS RENDUS Ailes wat het zedelijk en stofelijk welzijn Tan den kantoorbediende aanbelangt, buiten aile politiek Ambtelijk Orgaan der Belgische Kantoorbediendenvereeniging UNITAS (ONDERLINGE BUS!AND EN BEROEPSBELANGEN) Aile werken waarvan ons 2 exemplaren toekomen zullen in ons orgaan besproken worden. De schrijvers, en in 't voorkomend geval, de vertalers blijven alleen verantwoordelijk voor de door hen onderteekende or met naamletters voorziene artikels. De Vereeniging Unitas erkent hieraangaande niet de minste verantwoording. SOMMAIRE : Mutualité. — Les habitations à bon marché devant le parlement. — Unitas afdeeling B. — Goedemannenraden. — Revendications des employés— Onze afdeelïngen.— Nos sections: Le dernier Narrenabend au D. C. V.— 11 de Winterfeest. — Vlaamsche Opéra: «De Juwee-len der Madonna». — Conférence: «Le Katan-ga et l'Afrique du Sud». — Vrije Tribuun. Tribune libre: — Par tous et pour tous. — Wet op den kinderarbeîd.— Kantoorbedienden turnt! — Employés instruisez-vous!— En gar-de! — Petite chronique. — Schouwburgen -Théâtres. — Scala. — Concert. — Cinéma. — Kursaal. — Petites annonces économiques. MUTUALITÉ Malgré que l'effectif de l'Unitas augmente d'année en année et qu'il n'est plus un employé de commerce qui ne doive ignorer notre institution et les bienfaits qu'il peut en attendre nous constatons à chaque trimestre que quelques membres sont en retard de payement et ont dépassé le délai qu'accorde les règlements. Nous sommes donc au regret de devoir rayer ces collègues, qui par une inexcusable négligence, se privent volontairement d un appui sérieux dans les moments difficiles. Dans notre siècle de progrès ou la lutte pour l'existence est si ardue, et ou 1 homme seul risque d'être submergé par le flot des individualités qui se pressent à la conquete de la fortune, même, du stricte nécessaire, quelque fois, on comprend difficilement la mentalité, l'insousiance de certains pour tout ce qui regarde leurs intérêts directs, les devoirs qu'imposent leur profession. La mutualité, que les autorités ont reconnu être d'utilité publique, devrait être pratiquée par tout le monde et considérée comme une manifestation du bons sens. On devrait être mutualiste par instinct,parce que les dangers qui nous entourent, les difficultés qui surgissent dans la vie à chacun de nos pas, nous, incitent à chercher, un appui, une alliance. L'homme primitif se giou-pait, se réunissait, s'entraidait pour résister aux attaques des bêtes féroces, pour se défendre contre l'envahisseur, ou pour lutter contre les éléments. Après tant de siècles de civilisation alors que le combat que nous livrons est d'un ordre plus élevé, plus raffiné, qu'il s'agit pour nous de lutter a force de savoir, d'habilité professionnelle. de courage moral, de persévérance, ». liUiiin Inox un ii-r~ïio û j uv; .v- à i œur de rechercher les milieux ou se pratiquent ces vertus civiques, ces milieux ou nous pouvons trouver ce relèvement intellectuel et moral, à côté des avantages de bien être matériel. N'est-ce pas une haute conception du devoir civique, que de s'assurer contre la maladie, la perte du gagne pain,afin de ne pas tomber un jour de malheur dans le dénûment le plus complet et de devoir s'adresser à la bienfaisance publique. Le législateur à si bien compris la haute portée du principe de la mutualité qu'il a conçu des législations ou elle tend à remplacer l'assistance publique. C'est un devoir d'être mutualiste, c'est pres-qu'un crime d'être indifférent, de ne pas s'associer à ce sublime mouvement qui groupe des hommes d'une même profession à former une vaste association répandant autour d'elle d'innombrables bienfaits,apportants la consolation dans le malheur, le soulagement moral par le soutien matériel. Régner c'est prévoir, a dit un grand homme, il aurait pu ajouter : prévoir s'est assurer son règne, et le cas échéant sa situation. Nul ne peut savoir ce que l'avenir lui réserve. Tel aujourd'hui riche, à l'abri du besoin, dédaigneux du lendemain, peut subir les atteintes de la maladie, de la malechance. Les emplois sont parfois éphémères, comme les maisons qui les créent. Une crise peut se produire dans toutes les branches de l'activité sociale. La bourrasque passe, semant la ruine et la désolation, du jour au lendemain on ne refait pas une position, l'âge est venu, des éléments plus jeunes se ruent à l'assaut,celui qui n'a pas prévu restera tristement misérable, abandonné de tous, peut être la risée de ses égaux plus heureux que lui. Car dans des situations aisées, les amis abondent, les sympathies s'acquièrent sans peine, hélas, lorsque la ruine s'est abattue sur un individu, il semble frappé de la peste. C'est la froide compassion d'abord, l'isolement ensuite, l'indifférence profonde enfin. Heureux celui qui dans ces jours de détresse trouvera ouverte la porte hospitalière de la mutualité, là au moins il pourra fièremenl relever la tête, des secours qu'il demandera il ne devra pas rougir - comme d'une au mène. Tous pour un, un pour tous, sera 1e fière et hautaine devise qu'il contemplera avet attendrissement car elle lui rappelera qut lorsque tout s'écroule autour du malheureux il reste encore un dernier refuge: la mutualité A. J. Une question de brûlante actualité LES HABITATIONS A BON MARCHE DEVANT LE PARLEMENT Le logement de l'employé est la questioi t!u jour. — Cherté des loyers. — Exode à I: campagne. — Difficultés des communication et abonnements à bon marché. — L'employ exclu des faveurs au chemin de fer et dans le trams. — Le nouveau projet de loi de M. Le vie. — La nouvelle loi à notre point de vue. -La création au sein de l'Unitas d'une sectioi d'études en vue de la fondation d'une sociéti d'habitations pour employés. * * * Depuis bien longtemps, l'Unitas s'est occt pé de la question brûlante des logements pou employés sans parvenir à une solution sati; faisante pour les employés en général. C'est un problème difficile à résoudre qu celui de procurer au travailleur intellectuel dont les ressources sont modestes, une habitation salubre, hygiénique et confortable pour un prix en rapport avec sa situation sociale et ses revenus. Les difficultés matérielles auxquelles on se heurte deviennent quasi insurmontables sans le secours de l'initiative privée, sous la forme du capital, et des pouvoirs publics, sous la forme de prêts hypothécaires et de bénéfices de droits fiscaux. La cherté de la vie, en général et des loyers en particulier augmente de jour en jour et rien ne fait prévoir un arrêt dans cette augmentation. L'employé se voit obligé de chercher une habitation loin du centre où s'excerce son activité. C'est l'exode vers les communes suburbaines, vers la campagne même. La création de ,.centres" employés en dehors de la ville avec des habitations salubres et à bon marché serait une solution presque satisfaisante à la difficile question des logements, mais les communications par chemin de fer ou par tramways laissent encore à désirer,ensuite, l'employé de commerce ne bénéficie d'aucune réduction sur les prix de transport, alors que l'ouvrier peut se servir du tramway à prix réduit et habiter les communes limitrophes, l'employé doit payer le prix fort. Ces frais grèvent lourdement son maigre budget. Ils sont disproportionnés avec ses modestes ressources. Mais, après de longues années d'étude, le gouvernement vient enfin de présenter un projet de loi sur les habitations à bon marché. Chose rare, ce projet n'est pas uniquement destiné aux ouvriers, il en accorde aussi le bénéfice aux personnes peu aisées, aux petits employés. Ce projet n'est pas l'idéal, nous y avons proposé des amendements, hélas, nos parlementaires n'y ont pas donné suite. Pour rafraîchir la mémoire de nos lecteurs donnons ci-après la quintescence du nouveau projet de loi. Le projet de M. Levie La loi du 9 août 1889 sur l'es habitations ouvrières a donné des résultats encourageants: 100 millions avancés par la Caisse d'épargné, 17G sociétés agrées, 54,000 maisons mises à la disposition de la classe ouvrière. Seulement tout cet effort n'a profité qu'à une élite ouvrière. La masse des ouvriers n'a pas bénéficié de la loi. La nécessité d'institutions nouvelles est indiscutable. Il s'agit aujourd'hui de multiplier plus rapidement les habitations et logements à bon marché envisagés dans une acception beaucoup plus large, à l'intention de toutes les personnes peu aisées, sans distinction de profession, comme aussi de faciliter à un plus ( n-vn n yvrvTnnflypp Jl'p (>n n Ici j 'jpi? ~;.rj o T fj'l logis par des moyens analogues à "ceux établis jusqu'ici en faveur des ouvriers seuls. Pour ce faire, une société nationale sera constituée. Elle aura pour mission première d'étudier les besoins des différentes régions, d'y provoquer la fondation de sociétés de construction ou de crédit, dans la forme qui con vient aux exigences diverses des lieux. Dès que l'initiative des particuliers, avec le concours des administrations locales, le cas échéant, se sera manifestée et qu'on aura réuni les souscriptions suffisantes pour constituer une société locale ou régionale, l'Etat, sur la demande des fondateurs et l'avis favorable de la Société nationale pourra souscrire jusqu'à 25 p. c. du capital. Dans ce but, le projet de loi ouvre un crédit à la caisse de l'Etat. Comme première mesure ce crédit est fixé à 100 millions. Ce capital sera mis à la disposition de la Société nationale par tranches annuelles qui seront inscrites au budget extraordinaire. Puisque le système des avances de la Caisse d'épargne a satisfait les sociétés d'habitations ouvrières, on peut espérer qu'un système analogue, pratiqué par la Société nationale, donnera pleine satisfaction aux sociétés de demain qui surgiront sur tous les points du pays, à la campagne comme dans les agglo mérations urbaines et industrielles. Et df même qu'au cours de ces dernières années avec des ressources relativement restreintes les sociétés d'habitations ouvrières ont pi: mettre sur pied un édifice déjà si remar quable, de même on peut affirmer que sous le régime nouveau, avéc des ressources près que illimitées, les sociétés d'habitations à bon marché, anciennes et nouvelles, seroir à même de pourvoir à tous les besoins so ciaux qui étaient restés en dehors du pro gramme de 1889. _ , La condition fondamentale du succès residi dans l'avance des capitaux à un taux inté rêt réduit; le projet de loi renferme une sérn de dispositions conçus dans ce dessein. C'es d'abord le taux de 3 p. c. fixé pour le calcu ■-des annuités à souscrire par les pouvoirs pu blics pour la libération de leurs actions dan les sociétés agrées; c'est, en second lieu, 1: fixation annuelle, par la loi, de l'intérêt de avances du Trésor public, disposition qui as sure en tout temps, l'adoption du taux le plu • bas autorisé par l'état du marché financiei ! c'est enfin l'allocation annuelle à la Sociét nationale d'un subside égal à la différenc ! entre les annuités capitalisées par elle et 1 charge de ses obligations. La Société nationale emprunte le carai tère civil, mais elle revêt la forme de 1 société anonyme; elle jouit des avantage d'une société commerciale, notamment de 1 personnification civile; elle peut recevoir de dons et des legs, sous la condition de l'appri bation par arrêté royal, condition destiné à sauvegarder éventuellement 1 intérêt de familles. Son capital est variable. Il est forme pf l'Etat, les provinces et les sociétés agréée l'intervention de celles-ci se justifie par î communauté du but et de l'action. i Les communes et les établissements publn s de bienfaisance, de leur côté, entreront, avi 3 les particuliers, dans les sociétés locales^ c s régionales. Celles-ci sont placées sous le mên régime légal que la Société nationale, sa' qu'elles peuvent prendre la forme anonyn i ou la forme coopérative. 5 Mais le projet comporte, de plus, la guer aux taudis. Les enquêtes attestent que l'habita.tion i salubre pullule dans nos agglomérations,sv tout dans les grandes villes. Aussi le gouv( i nement, d'accord avec la commission, estime r il opportun de mettre en jeu une nouvelle il tiative. A défaut d'action de la commune, Société nationale pourra proposer l'expropri e tion des habitations insalubres, après ave pris l'avis de la commune et du comité de pa-•tionage. Un arrêté rcfjaïi <poujtra décider l'expropriation par les soins de la société locale ou régionale des habitations à bon marché.Afin de parer aux abus de la spéculation, particulièrement odieuse en ces matières, et suivant l'exemple des législations étrangères, le projét de loi stipule que, dans la fixation de l'indemnité d'expropriation, il sera tenu compte de la somme qui serait nécessaire pour la remise en état d'habitabilité. Cette disposition est conforme au sens précis de la Constitution.Les mesures fiscales Le projet affranchit des droits de timbre, d'enregistrement, de greffe et de frais de publication des statuts de sociétés et les actes relatifs à leur administration intérieure. Les acquisitions de propriétés, bâties ou non bâties, par les sociétés, bénéficieront d'une réduction de moitié des droits d'enregistrement et de transcription. Le projet accorde enfin aux particuliers qui se rendent propriétaires d'une habitation à bon marché aussi la réduction de moitié qui vient d'être mentionnée, soit qu'ils achètent ou empruntent à une société agréée, soit qu'ils contractent avec d'autres personnes; c'est le régime qui existe à présent pour les ouvriers, de par la loi de 1889, et le tarif de faveur proposé correspond aussi à celui qui est appliqué aux acquéreurs de petites propriétés rurales par la loi du 21 mai 1897. Mais ici, dans un but d'ordre et en raison des nécessités du contrôle, le projet veut qu'au moment de l'enregistrement des actes, les droits ordinaires soient perçus. Le dégrèvement fiscal, en effet, est subordonné à la condition que le particulier intéressé occupe personnellement,dans un délai déterminé,la maison qu'il achète ou qu'il va construire. * * » Nous avons publié dans notre avant dernier numéro la lettre adressée par notre cercle aux membres du Parlement, nous avons également traité de l'application pratique de la loi en discussion. La Ligue Nationale des Employés et Voyageurs de Belgique en sa séance du 15 mars 1914 s'est occupée également de la question des habitations. M. Désiré Heyne, employé comptable de Fratermtas, de Charleroi, y a présenté un rapport très circonstancié sur la matière, dans lequel se rencontrent les idées émises dans «Unitas» La Ligue s'est chargée de transmettre par voie de pétition à nos sénateurs, les vœux émis par les employés et en parfejulier les changements que notre cer-l'ic voi: a{»t" >iiji i il p. jet de loi. Voici ces changent; 1s- ARTICLE 4 - Les avantages de la loi sont accordés pour toute acquisition de maison à bon marché, pourvu que l'acquéreur ne soit propriétaire, au moment de l'acquisition, d'aucun autre immeuble. Sont considérés comme maisons à bon marché, pour l'application de la loi, ceux dont l'importance ne dépasse pas: 5600 fr. pour une commune de 2000 habitants 6400 fr. p. une comm. de 2001 à 5000 habit 7000 fr. p. une comm. de 5001 à 15000 habit. 8300 fr. p. une comm. de 15001 à 30000 habit. 10100 fr. p. une comm. de 30001 à 40000 habit. 15000 fr. dans les communes et leurs faubourgs de 200000 habitants et plus. ARTICLE 24. Les droits d'enregistrement et de transcription pour les actes concernant les socié tés agrées, ainsi que les personnes pouvanl bénéficier de la présente loi, sont réduits ai: moment de la passation de l'acte notarié aux taux ci-après: 1. droit d'enregistrement 2,70 p. c. transcription 0.65 p. c. 2. actes de prêt et d'ouverture de crédit 0.30 fr. p. c. si les contrats sont faits poui une année au plus 0.65 fr. p. c. si les con trats sont faits pour plus d'une année. « Les habitants des maisons visées par la lo sont affranchies de la contribution person nelle. * .. La loi en discussion nous donne-t-elle satis l faction? Portera-t-elle remède à la situatioi i existente, résoudra-t-elle le difficile problèm du iogement du travailleur intelligent? Pro - blême ardu, compliqué par la cherté de 1 t vie, le refus des administrations publique 3 d'accorder aux employés les faveurs dont bé néficient les ouvriers. 3 A notre point de vue, la loi, comme du rest toutes les nouvelles lois sociales, n'est pa l assez spéciale, la catégorie des employés e:-g noyée dans la masse des personnes peu aisées et encore le terme de personne peu aisée, es peu juridique, peu précis, difficile à détei miner. Certains y verront une humiliation e ne voudront pas, par faux amour proprf s profiter de la nouvelle législation. a Nous aurions voulu des clauses nous coi s cernant spécialement, des dispositions noi ). permettant d'atteindre plus surément noti e but. c La loi comme toutes les lois, du reste, ma: que clarté, de précision. Elle semble englobi ir la grand masse du paupérisme; elle a un c s. ractère déprimant pour la classe des pe a fortunés, elle semble les mettre en oppositic avec les riches, c'est une loi de miséricord ,s une loi de piété, non une loi de justice " d'équité. vj Mais en récriminant, nous ne faisons p 'p un pas en avant, nous piétinons sur place, f n'est pas notre but. Marchons donc de 1 vant, essayons de tirer parti le plus avant le geusement possible de la nouvelle loi. Po ce faire notre cercle a réuni une commissii re d'études qui s'occupera d'examiner les moye propres pour arriver à un résultat. n" En tout premier lieu nous devons arriver r" faire amender la loi par le Sénat, réussir ir" faire tenir compte des conditions spécial -t- de la vie des prolétaires intellectuels, ri- Au lendemain de la promulgation de la 1 la nous devons fonder dans tous les centres, c a- sociétés de construction et de crédit pour 1 iir bitations à bon marché. Voilà une nouvelle branche d'activité pour l'Unitas, nous tâcherons de réussir, de réaliser cette belle, cette sublime œuvre celle de permettre au travailleur intellectuel de devenir propriétaire de sa maison.de se créer un foyer à soi. Un beau rêve, une plus belle réalité encore. A. J. Unitas=Afdeeling B BELANGRIJK BERICHT Hiermede brengen wij onze leden ter kennis dat van af 1 Maart 1914 cle onder-staande categoriën van bedienden als lid van «Unitas-Afeleeling B» worden aange-nomen, en zulks ingevolge de op de laatst-leden algemeene vergadering gênomen be-slissing.Wij zetten onze leden dus ten zeerste aan bij hunne kennissen die een der hierbij aangehaalde beroepen uitoefenen, aan te dringen om lid der Afdeeling B onzer vereeniging te worden. Lijst der aanneevibare beroepen Magazijniers, Markeerders en meters, Geldomhalers(inbegrepen Gaz, Electriek, Tram Maatschappijen, enz.), Toezichters en utime-keepers» (uuropne-mers),Verkoopers (vendeurs der Bazars, maga-zijnen en confectiehuizen). Etalagisten, Garçons de bureau (hieronder zijn de jongste bedienden niet begrepen), Handelsreizigers en vertegenwoordigers. * * * Bij het aannemen der leden client er echter van de volgende afwijk.ngen aan het règlement rekening te worden gehouden. De postulanten die niet per maand zou-den betaald worden, moeten, om te kunnen aanvaard worden, in ieder'geval een vast salaris genieten. De voordeelen in geval van ziekte of plaatsverlies blijven geheel dezelfclen als voor de gewone leden, behalve dat de ver-goeding ingeval van plaatsverlies slechts ingaat dertig dagen nà den dag der op-zegging, zelfs voor Citegenen die niet -pei maand betaald worden. Voor wat betreft de handelsreizigers of vertegenwoordigers deze worden slechts vergoed voor plaatsverlies indien zij een vast loon ontvangen en niet voor meer dan voor een enkele firma werkzaam zijn. Het Bestuur. «P» Goedemannenraden Deze instelling is nu bepaald in de klerken-wereld ingetreden en heeft alreeds aan talrijke collega-s in moeilijke gevallen van geschillen met patroons groote dienslen be-wezen.De geest, welke in deze raden heerscht, zoo-wel van wege de leden-patroons als van de bedienden, die er onze belangen vertegen-woordigen, is een innig verlangen rechtvasr-digheid te doen zegevieren, en dat is voor ons steeds eene groote voldoening geweest. Netelige gevallen komen er dikwerf voor, welke -ioms al de spitsvondigheid en onder-vindmg van een magistraat van beroep ver-gen, doch meestendeels, dank aan goeden wil en toegevingsgeest, van den eenen zoowel als van den anderen kant, wordt toch order ge-bracht in het wargaren. De zaken, welke doorgaans het meest aan-leiding geven tôt moeilijkheden, zijn die var 1 handelsreizigers : daarin komen vaak tal var verwikkelingen ^or van allen aard, voorna-melijk wat eommissieloon aangaat, zakencij-fer, verantwoordelijkheid in geval van niet betaling, oneerlijke concurrence, enz., en dif soiiB het aanstellen van een deskundige-re-kenpiichtige noodzaken, ten einde de boekei i van de betrokken personen na te zien. s Terloops zij het ons veroorloofd eenen raa< aan klagers te geven en dat is hunne uitleg' s, gingen zoo bondig en duldelijk mogelijk b 3 maken: geene overtollige- woordenwisselingei aan te wenden of in herhaïingen te vallon Zulks is ontzenuwend en schaadt doorgaan e aan hunne zaak. zelfs al is ze goed. s Deze raadgeving geldt voornamolijk bij d t verzoening: rnen vergete niet dat de tijd kos telijk is en de rechters, die er zetelen en wie t taak het is aan de geschillen te trachten een vred 'lievende oplossing te geven, soins voo t groote moeilijkheden staan en het derhah , geraadzaam is de zaken kort en klaar voor t brengen. i- De bureelbedienden niogen er zich in ail is geval over verheugen dit snel en goedkoo e rechtsstelsel tôt stand te liebben gebracht e zij kunnen het gerust aanzien als een war i- triomf voor hunne belangen. ir Immers hunne afgevaardigden mogen e i- vrank en vrij hunne meening doen kennen e u hunne uiteenzettingen, gesteund op het ge<voi 'n van rechtvaard'igheid en de hulp welke me e. den zwakkere tegenover den sterkere vei et schuldigd is, verweryen meestal bijval va wege hunne collegas-patroons. is Men begrijpt nieer en meer dat een gepa ce opzegstermijn alléén een einde kan stellen a; a" liet werkcontract — onverscihillig of h a" schriftelijk of stilzwijgend weze — vermi ur het recht op brood bestaat in ons vooruitstr-)n vend menschdom, maar tevens ook de ve ns plichting voor den klerk het hoofd der onde neming tijdig te verwittigen, wanneer 1: . wenscht van plaats te veranderen. a Als besluit mogen wij gerust den wensi es uiten, eerlang aan onze talrijke andere g rechtvaardigde verzuohtingen eene dergelij •>1* oplossing, en die aan onze klas van werke es ten voile voldoening schenkt, te zien geven. Lcl- | i H. M. Revendications des Employés Nous publions à titre documentaire la liste des revendications en faveur des employés et voyageurs : 1.— Extension aux employés des mesures • de protection légale élaborée en faveur des ouvriers. 2.— Enquête sur la situation de l'employé. 3.— Suppression de la patente à payer par les employés. 4.— Institution du contrat de travail entre employés et patrons stipulant notamment un préavis minimum de trois mois avec une indemnité égale au salaire payé pendant les trois derniers mois (mesure applicable à tous les employés et voyageurs à la commission). 5.— Congé annuel sans retenue de salaire. 6.— Limitation du cautionnement. 7.— Interdiction de la clause de non-con-currence.8.— Suppression du régime permettant d'astreindre les employés à accepter que la nourriture et le logement fassent partie du salaire.9.— Responsabilité des employés étendue aux seuls faits provenant de négligence grave ou posés avec intention mauvaise. 10.— Revision de la loi sur le repos du dimanche dans le sens de l'application intégrale à tous les travailleurs du repos hebdomma-daire ayant une durée de 36 heures consécutives et fixé de préférence le dimanche, sauf exceptions dont un examen rigoureux démontrerait la nécessité. 11.— Repos du samedi après-midi pour les employés de la grande industrie et du grand commerce ainsi que pour les ouvriers de tous métiers. 12.—• Développement des attributions des Conseils de Prud'hommes et des Conseils de l'Industrie et du Travail en ce qui concerne la sanction des règlements de bureau et des conditions du travail. 13.— Réorganisatioin du Conseil supérieur du Travail. 14.— Enseignement professionnel et technique gratuit à tous les enfants de moins de dix-huit ans qui se destinent à la carrière d'employé ou de voyageur. Extension et compléments.15. — Création de bibliothèques spéciales publiques. 16.— Etablissement d'un rouage destiné à organiser et diriger l'expatriation des jeunes gens désireux d'occuper des emplois à l'étranger, soit pour y acquérir des connaissances, soit pour s'y établir plus tard. 17. — Création dans chaque arrondissement d'une Bourse de Travail subsidiée par l'Etat, la provin&o et les communes, et dirigée par les délégués des Chambres Syndicales. 18.— Suppression des maisons de placement. 19.— A travail égal, salaire égal pour les deux sexes. 20.— Suppression du volontariat. 21.— Suppression du surnumérariat non rétribué. Paiement du surnumérariat à un taux qui assure à l'employé l'existence de la vie et limitation à six mois. 22.— Amélioration de la loi sur le paiement des salaires. Suppression des amendes et des retenues. 23.— Adoption du régime de la double solde pour les heures supplémentaires exigées en dehors du maximum de huit heures. 24.— Participation aux bénéfices par le système dit "l'échelle mobile des salaires" consistant à fixer tout d'abord un salaire minimum et" à débattre ensuite au sein d'un Conseil d'arbitrage composé mi-partie de représentants des patrons, mi-partie de délégués des employés et voyageurs, la quote part du bénéfice de l'entreprise qui doit revenir au personnel. 25.— Maximum de huit heures de travail, non compris une heure pour le repas principal et une demi-heure pour les autres repas. 26.— Suppression élu travail de nuit, sauf exception à autoriser par le Conseil de l'Industrie et du Travail. 27.— Adoption d'une législation protectrice du travail sérieuse à appliquer à tous les salariés des deux sexes, sans distinction de catégorie professionnelle afin de rendre plus confortable la plupart des bureaux ou travaillent les employés. Transitoirement : extension de la législation existante aux employés des • deux sexes comme aux ouvriers. 28. — Caisse de retraite organisée par l'Etat. Transitoirement: Caisse de retraite obligatoire à laquelle les employés et les patrons versent une part égale et l'Etat une somme équiva-1 lente aux deux tiers de la somme payée par les employés et les patrons. ; 29.— Assurance organisée par l'Etat en cas de 1 chômage-; de maladie ou d'accident. Comme mesure transitoire; Assurance obligatoire con-' tre les accidents pour les voyageurs de commerce et de l'industrie, à charge des patrons. 30.— Revision de la loi des Conseils de l'In-~ dustrie et du Travail en y comprenant les points a suivants ; r 1° Extension aux employés et voyageurs ;. p 2° Elargissement de leur mission en inté-e ressant les travailleurs aux enquêtes sur toutes les questions de travail, salaires, journées de „ travail, chômage, hygiène, contrat, etc. 3° Développement du droit d'initiative de Jj présenter des observations aux pouvoirs pu-e blics sur l'exécution des lois, arrêtés, délibérations réglementant le travail et sur les améliorations dont ils seraient susceptibles (obligation de présenter un rapport annuel) ; 40 Sanctions aux décisions des Conseils de l'Industrie et du Travail lorsqu'ils fonletion-nent comme arbitres dans les conflits entre salariés et salariants ; 5 ° Concours de toutes les associations pro-I fessionnelles au recrutement des Conseils de 3 l'Indutrie et du Travail. 31.— Loi sur les habitations à bon marché et ts application au profit des employés et voyageurs ï_ des mesures prises par les conseils provinciaux P_ et communaux tendant à la création d'habitations r_ du même genre. ij 32. — Attribution aux employés et fonctionnaires publics de traitements tels que le cumul •h des emplois puisse être strictement interdit, e- 33.— Création d'un Conseil d'arbitrage pour ie les employés de l'Etat. rs 34.— Garanties aux fonctionnaires de tous ordres des administrations publiques contre | l'arbitraire et le favoritisme.

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This item is a publication of the title Unitas: orgaan van den kring (Unitas) = Unitas: organe du cercle (Unitas) belonging to the category Mutualiteitspers, published in Antwerpen from 1893 to 1930.

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