Vers la lumière: organe protestant de la Wallonie

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01 December 1915
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« Là où EST L'ESPRIT DU CHRIS! Là EST LA LIBERTÉ » SAINT-PAUL. 2 COR. 3 v. 17 NOËL 1915. «NOUS ATTENDONS LA TIHR.2 NOUVELLE où LA JUSTICE HABITERA» 2 PIERRE 3 v. 13. « HEUREUX QUI PORTE EN SOI UN IDÉAL ET QUI LUI OBÉIT ». VERS LA LUMIÈRE ORGANE PROTESTANT DE LA WALLONIE Rédaction et Administration : Rue des Damzelles, 41 Ci-KjWI 1 ♦ MARCINELLE \mÉRO 8 LE NUMERO Sommaire Ncël ! Paix sur la terre ! ( Poésie ) Le Christ demeure Noël sur le front (Lettres de soldats) : Raoul Allie Confiance ( Poésie ) Calvinisme et luthéranisme : R. Ostermann Consolation : Aloys Gantier Sous les murs de Paris en 1870. Nos projets. Les rédacteurs. Dépôts de « Vers la Lumière ». Feuilleton : La Réfugiée, (Conte de Ni.ëî) L. S. Pii NOËL! Noël! anniversaire de la renne du Christ, message de la nativité ! Des millions d'hommes vont tressaillir à l'appel des cloches, les uns bénissant l'enfant qui révèle les intentions divines et inspire une grande portion de l'humanité, les autres maudissant celui qu'ils chargent des méfaits et des crimes de la civilisation •chrétienne. B en peu resteront indifférents, cette année surtout. Noëi et la guerre sont deux visions qui se heurtent trop pour que 1 esprit le plus fermé, le cœur le plus étroit n'en soient pas au moins tirés pour quelques instants de leur torpeur ! * * * Rares sont, d'ailleurs, les hommes au cœur droit, à l'esprit indépendant, à la conscience éveillée, qui qui 11'éprouvent pas, en secret, de l'admiration pour le Christ. Même s'ils ne se déclarent pas ouvertement ses disciples, ils pressentent, sous les obscurités des dogmes, malgré la dévotion froide, mièvre, sans valeur morale et parfois même superstitieuse de tant de ses adorateurs, le Jésus authentique, viril, énergique, sobre de paroles et droit, dont la personnalité leur fait parfois éprouver le frisson du sublime. Si vous êtes de ces timides, mais sincères admirateurs auxquels néanmoins des incertitudes ou des doutes voilent encore la splendeur de Jésus, persévérez dans votre recherche ! Le jour n'est peut-être pas éloigné où vous découvrirez que vos plus nobles aspirations venaient de Lui. Que le recueillement de Noël vous aide à taire cette découverte ! * * * Mais lorsque Jésus provoquera la haine des haineux, la colère ou la raillerie des égoïstes, des satis faits, des orgueilleux, le blasphème des viveurs, des hommes de proie, de joie et d'argent, nous nous en réjouirons : rien n'est plus glorieux pour un honnête homme que d'être haï et pourchassé par des coquins! Quel honneur périlleux, mais magnifique, d'être le grand gêneur des consciences chargées et des vies mauvaises : Hérode, tremblant sur son trône ensanglanté, cherche à massacrer l'enfant Jésus : quel symbole! Si donc vous le méprisez ou le maudissez parce que vous avez peur du juste, parce que vous redoutez la vérité et la lumière, si vous ne voulez, décidément, vivre que pour vous et vos passions, vous êtes, bien malgré vous, la preuve de la grandeur morale insurpassable de Jésus. Vos coups, comme ceux d'Hérode, au lieu de l'anéantir, font mieux resplendir la lumière de son front ! * * * Nous, enfin, ses disciples, nous avons honte d'être si indignes de lui ! Noël, un second Noël de guerre, nous courbe humiliés, confus, muets, repentants, devant la crèche de Bethléhem. Une immense douleur saisit nos cœurs dans ce jour qui devrait être celui de la paix sur la terre, de la bienveillance entre les hommes. Chrétiens de toute dénomination, de tous pays, de tout rang social, si vraiment nous aimons le Christ, à genoux pour dire nos fautes individuelles et collectives, à genoux pour écouter la voix de nos consciences ! Ni encens, ni or, ni myrrhe, mais de la vérité, du courage moral, de la repentance, un bon vouloir renouvelé ! Nous ne pouvons célébrer Noël autrement! Alors seuleinert nous irons contempler l'enfant nouveau-né ! Ce sera si doux, si reposant, si purifiant! Nous quitterons avec joie les spectacles lamentables qui nous attristent, les visions de guerre, de souffrances physiques et morales, de deuils et de mensonges, de tromperies et de misères, pour regarder longuement cet enfant qui se garda immaculé au milieu des souillures humaines. Noël, c'est précisément le renoncement à l'emploi de cette force qui semble la seule confiance de notre humanité en guerre. Et ceux qui sont « doux et humbles de cœur * vont s'approcher avec une profonde émotion de ce berceau qui montre si bien que Dieu renonce à tout usage de la contrainte : la vision merveilleuse d'un enfant, touchera toujours plus que tous les raisonnements du monde. Est-ce, oui ou non, un message de Noël qui vaille la peine, devant le spectacle brutal de l'heure actuelle ? Combien, là-bas, dans les tranchées comme dans les camps de prisonniers ou d'internés, pleurant sur leurs enfants absents ou sur leur vie souillée, combien de blessés de leur lit d'ambulance contempleront intérieurement avec une émotion profonde ce nouveau-né : ses petites mains se ; tendent avec tendresse vers toutes les souffrances et seront un jour percées par les clous des bourreaux ! ; Un instant, tous oublieront leurs craintes, leurs deuils, 1 leurs soucis, et à tous le petit enfant donnera la ; nostalgie de la pureté, de la bonté, la vision douce et poignante d'une humanité qui pourrait être heureuse, si elle le voulait. * * * Noël est d'ailleurs bien davantage encore pour > ceux qui connaissent par une longue expérience 1 l'Enfant-Sauveur. C'est le message réparateur des in- te justices terrestres. Ecoutez ce qu'écrit à cet égard un 3! penseur chrétien, Félix Bovet : le « Un préjugé traditionnel dans lequel nous avons es été élevés représente la société humaine sous l'image n- d'une échelle. Les diverses professions et conditions e! sociales en sont les degrés. Le pauvre, par exemple, :e est inférieur au riche, l'ouvrier de campagne à l'em-la ployé de bureau, le travailleur au capitaliste, l'homme re qui sert à celui qui se fait servir. Et certains esprits ré distingués ont même été jusqu'à dire sérieusement que ie l'inégalité est dans la nature, voulue de Dieu. La raison 3e nous démontre au contraire que ce qui est dans la : ! nature, ce n'est pas l'inégalité, mais la diversité. La raison renverse l'échelle, l'étend horizontalement, de manière que les barreaux n'en sont plus des degrés ie et ne marquent que des divisions tracées toutes au e> même niveau. L'Evangile va plus loin encore dans son nt opposition au préjugé social. Cette échelle que la rai-'ll son a renversée, il la relève, mais en la retournant ; il rétablit l'inégalité, mais en sens inverse de ce qu'on s' l'avait faite. Il déclare expressément que les premiers seront les derniers, que le riche est plus loin du royaume '*-> des cieux que le pauvre, que celui qui sert est supé-:C~ rieur à celui qui est servi, et même que ce qui est s • élevé aux yeux des hommes est en abomination devant Dieu. » Par la pauvre hôtellerie de Bethléhem, où naît un enfant que rien ne signale à l'attention du monde, nt Dieu nous fait sentir qu'il ne regarde pas à ce que " regardent les hommes. Il va se servir des pauvres es comme des faibles, des ignorants au moins autant que es des savants pour établir son royaume. Les mages, savants d'Orient, se prosternèrent devant la crèche, nous dit :et le poétique récit biblique : ils firent bien ! Quel est es le vrai savant, en effet, qui ne donnerait toute sa nt science pour ce que va lui révéler Jésus ? ce * ux * * o- Et puis Noël, c'est la paix, la paix intérieure ue malgré la guerre extérieure. La paix parce que, sentant on que Dieu nous aime, pardonnés, nous avons la cons- ue cience tranquille. La paix, parce que, n'ayant pas d'en- >n, nemis, nous ne sommes troublés par aucune haine. La le paix, parce que nous pouvons remettre la conduite de is, nos vies à Celui qui ne nous a jamais abandonnés, îrs qui « prend sur lui tous nos soucis. » La paix parce iur que Jésus, dans les pires orages, ne s'est jamais agité, m- troublé, comme les hommes qui croient faire eux-mêmes 10- leur destinée. « Paix sur la terre », comme autour du se berceau d'un noureau-né ! Le royaume du Prince de et la paix est intérieur, il ne dépend pas des guerr«s des x ! hommes ! ls * 1S' * * Enfin, Noël, c'est la fête des commencements. lce Jésus n'est encore rien, c'est un enfant. Mais qui aurait se' cru, il y a 1915 ans, qu'aujourd'hui 550 millions d'hommes adoreraient ce misérable berceau ? Ainsi, frères qui voulez lutter avec nous, ne craignez rien : si l'état )ur du monde nous semble bien désespéré, rappelons-nous ice que c'est un enfant qui l'a déjà vainc» en principe et in- aui est en train de le terrasser «ncore de fait. Peut-être

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