1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1915, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pn8x922d7g/
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LA DOBROUDJA La Dobroudja s'étend de Varna au delta du Danube, et se divise en deux contrées : la Petite Scythée et le Déli-Orman, la première, basse et marécageuse, la seconde, grand plateau doucement ondulé qui, montant insensiblement mais toujours arrive aux falaises de Balt-chick et de Varna, où l'on domine de -200 mètres la mer Noire. Ce plateau se trouvait donc, jadis, tout naturellement indiqué pour former un vaste camp retranché destiné à protéger le Sud contre les invasions venues du Nord. C'est là d'ailleurs que fut élevé le « wiur de Tra-jan », entre Tchernavoda et Constantza, qui marquait au surplus la frontière de la Petite Scythée et du Déli-Orman, et au Sud duquel, à une soixantaine de kilomètres courait à peu près parallèlement, avant la seconde phase de la guerre balkanique de 1912-J913, la frontière bulgaro-roumaine. Là encore, au XIV0 siècle, se hérissa de canons le quadrilatère Silistria-Varna-Routchouck-Choumla, auquel Silistria servit de point d'appui sur le Danube pendant la guerre russo-turque. Le Déli-Orman (Forêt-Folle) n'est, à vrai dire, qu'un prolongement sud-ouest de la Dobroudja méridionale ; c'est un pays de bois, de taillis et de haies, avec des "Tottes, des excavations, des trous cachés sous la feuillée. O ' ' La Dobroudja méridionale est, au contraire, comme tout plateau qui se respecte, sans bosses, sans excavations, sans vallée, au total : d'allure assez monotone. Présentons un tableau du premier. IJn espace d'un vert clair, un peu bleuté, mat et très uniforme, le vert d'une herbe rase dans une atmosphère légèrement chargée de brume; voilà ce qu'on verrait du haut d un aéroplane. Mais touchons terre. Nous sommes dans un pays de ravins boisés, de vallonnements étroits et vite assombris, de taillis de chênes, de courtes cultures piquées d'arbres, de chemins inégaux montant, descendant, contournant les vallées et, parfois arrivant sur un plateau, donnant vue sur les horizons accidentés de semblables bois, de prés, de pâturages, de verdures. Voici un de ces plateaux. Tout à son bord, en face d'un large horizon, en pleine végétation, dans 1 herbe, sous les grands chênes et les noyers, un village apparaît, dont les maisons, très espacées, se laissent plutôt deviner qu entrevoir, dissimulées comme elles le sont. Ce qu'on en voit, ce sont surtout des enclos hermétiquement fermés, de branches tressées, maçonnées d'un pisé d'argile jaune et recouverts d'un toit en fagots violacés avec un faîtage de feuillages roussis. Très larges, les chemins verts, à la fois routes et rues, sont bordés partout de semblables enceintes, dans lesquelles s'ouvre un grand portail en bois d'un gris bleuté avec une plus petite porte à côté: portails rigoureusement barricadés pour protéger la vie intime, familiale. Au sortir du village, c'est une descente rapide sur des vallons où il y a de petites falaises grises à nuances orange, des remontées à travers le maquis ou sur une pente herbeuse coupée de buissons, plantées de chênes, et parsemées de mares dans lesquelles se vautrent les troupeaux de buffles, afin de se protéger d'une carapace de boue contre les piqûres des insectes. Traversons cette forêt, passons, en allant vers le Nord, ce beau vallon encaissé de roches blanches, nous débouchons en vue du Silistria, situé à peu près au coude du Danube, au point où la Doubroudja, en partant du delta du Danube, jusque-là resserrée sur 50 à 100 kilomètres entre ce fleuve et la mer Noire, commence subitement à s'étaler en gagnant vers le Sud-Ouest. Des rues droites, bordées de maisons blanches et plantées d'arbres, un quai peu animé, une ville laissant une impression grise et terne. Elle est entourée de champs labourés et de coteaux plantés de vignes. De là, par Akkandalar et Kourt-Boun^r, gagnons la Dobroudja proprement dite. Au Nord de Provadia et de Varna, les chaînes de collines qui, plus au Sud, se rattachent aux Balkans, disparaissent ; aucun obstacle montagneux ne s'oppose plus à une marche vers le Nord ; ainsi s'enfonce, entre la mer Noire et le Danube, une sorte d'immense couloir naturel. Nous avons dit plus haut que le plateau s'abaisse progressivement vers le Nord, mais la différence est faible. Mais dès qu'on arrive dans la Petite Scythée, l'altitude fléchit bientôt au point que les dépressions marécageuses l'envahissent sur les deux bords, tendant à rattacher, par une trame discontinue, les grands étangs ou «limans» côtiers de la mer Noire avec les innombrables dérivés du Danube. Le mur de Trajan lui-même n'a fait que suivre une dénivellation transversale qui coupe en fossé, de Tchernavoda à Constantza, cette sorte de presqu'île que forme ici la Dobroudja; elle est suivie aujourd'hui par le chemin de fer. Il ne faudrait cependant pas s'imaginer la Dobroudja roumaine comme une plaine indéfiniment marécageuse. Dans tout le Sud, les cultures sont abondantes et fertiles ; et, dans le Nord, on traverse encore, avant d'atteindre les bouches du Danube, une petite région plus accidentée, presque montagneuse (jusqu'à près de 500 mètres d'altitude, parfois) formant des chaînons dans diverses directions. Puis viennent les bouches du Danube, avec leurs deux grandes îles de Létéa et de Saint-Grheorghé, et la frontière russe. La Dobroudja bulgare est la plus favorable par la salubrité du climat ; et aussi, relativement, la plus pittoresque, par la beauté des côtes, par la grandeur des -m 1914 ILLUSTRÉ — N° 60 an-

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