1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d21rf5m69r/
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CONST ANTINOPLE (Suite et fin.) Il n'est pas de héros qui n'ait son talon d'Achille, il n'est si belle chose qui n'ait ses taches. Notre voyageur est quelque peu désillusionné, lorsque, débarqué, il parcourt les rues du vieux Stamboul en dehors des artères principales. n Les maisons sont, en grande partie, en bois, édifiées sans règle, adossées les unes aux autres, comme pour se soutenir mutuellement ; on respire un air pesant, malsain, dans ces ruelles malpropres, étroi'es, humides, à peine éclairées d'un jour blafard. Les rues, presque toutes en pente, présentent, à chaque pas, des excavations, des flaques, des précipices ; il faut étudier où mettre le pied pour ne pas tomber dans quelque embûche ou pour ne pas se meurtrir le pied sur les pointes aiguës des cailloux. On n'entend aucun bruit, aucune rumeur ; le mouvement est presque exclusivement concentré dans les grandes artères. Rarement on rencontre quelque dame, qui passe silencieusement, rasant les murs ; emmitouflée jusqu'aux oreilles, enveloppée dans une robe sans forme, comme un paquet ambulant, elle passe sans daigner vous honorer d'un coup d œil. On s'en va ainsi, seulement accompagné du bruit de ses propres pas, et l'on s'étonne presque lorsque, par hasard, on voit passer près de soi un groupe de personnes. " Telles étaient mes impressions, lorsque, presque sans le savoir, je débouchai dans la rue principale de Péra, la ville exclusivement européenne. Le passage presque subit de ces ruelles étroites à une voie large, spacieuse, digne d'une capitale ; la vue des splendides palais, des cafés élégants, des somptueux magasins succédant aux masures ; le mouvement, le bruit suivant de si près le silence de mort me réconcilièrent avec cette Constantinople, qui offre de si étonnants contrastes. " Partout les murs sont tapissés d'affichés allemandes, françaises, anglaises, annonçant des représentations, des ouvertures de magasins, des prix de faveur, des spectacles de bienfaisance, des courses de chevaux, des tableaux météorologiques, des adjudications, des avis officiels. Les trams passaient, bondés, précédés de ce bruit de cornet qui me donnait naguère sur les nerfs, mais qui me parut une musique agréable après le mortel silence de tantôt." * * * Galata, selon M. F. Macola, sert de transition entre Péra et Constantinople, entre l'Occident et l'Orient. "Sa rue principale, traversée par le tram qui vient de Péra, flanquée, de part et d'autre, de magasins de tout genre et de toute grandeur, ni large, ni étroite, ni bien, ni mal pavée, offre un type indtfinissable, bâtard, qui tient du turc et de l'européen. C'est un étrange mélange des couleurs les plus variées ; une diversité d'usages et de mœurs, un perpétuel contraste qui étonne le visiteur au premier abord. Des magasins à réclames pompeuses alternent avec des boutiques de fruitiers turcs ou des crémeries, des ateliers de forgerons, de charpentiers, avec des débits de tabac ; un étal de charcutier effleure les étoffes de quelque mercier ; des quartiers sanglants de veau confinent à des joailliers. A tout cela ajoutez une foule de gens qui se meuvent dans toutes les directions, et qui offrent, dans la diversité de leurs costumes, un mélange des couleurs les plus vives et les plus b'garrées, depuis les simples vêtements européens jusqu'aux costumes voyants des Grecs et des Turcs ; depuis la tunique longue et sévère de l'Arménien jusqu'à l'original calmouck du Persan, et vous aurez une idée exacte de l'aspect que présente la rue principale de Galata. " * * * Mais la grande attraction de Constantinople demeure cet endroit où se concentre la vie de toute cité orientale : le bazar. Pour s'y diriger, notre voyageur traverse le pont de Galata, tant célébré, non sans une certaine exagération poétique, par De Amicis : B 11 n'y passe pas précisément chaque jour, acquittant le péage, cent mille personnes, ni un flot perpétuel d'ânes, de chameaux, de chiens, de chevaux, de jeunes garçons, de dames, d'Arméniens, d'Européens, de Turcs, d'Albanais, comme s'est complu à le décrire notre De Amicis, mais il y règne un mouvement ininterrompu, vivace, des plus variés, qui a pu très bien fournir à un auteur fécond et plein d'imagination, la matière de pages entières. D'ailleurs, j'avouerai que le soleil ardent qui dardait sur ma tête me fit tôt renoncer à une observation prolongée. " Stamboul a deux rues principales : l'une large, spacieuse, qui monte jusqu'à l'ancien sérail, débouche sur une vaste place devant Sainte-Sophie et continue ju-qu'à San Stefano, en passant devant les tombeaux des sultans ; l'autre, qui conduit directement au grand bazar, et qui forme une soite d'anté-bazar. Des deux côiés, des boutiques, des magasins, des débits de tous genres : cordonniers, fourreurs, gargotiers, chapeliers, bijoutiers, selliers, quincail'ier3, changeurs, merciers, armuriers, fritures de poissons ; puis des vendeurs de fruits qui crient leur marchandise ; des vendeurs d'eau qui frappent sur leurs gobelets pour appeler les clients ; de jeunes garçons qui offrent des journaux et des cigarettes; des portefaix chancelant sous leurs lourdes charges ; des cochers qui vous jettent de temps à autre leur cri "barabà" (gare !) ; des chevaux qui piaffent ; c'est une vie, un mouvement vivace, précipité, continuel. " En dix minutes, vous pouvez connaître toutes les façons de se vêtir de l'humanité entière. Abaissez les a 1914 ILLUSTRÉ — N* 82 ca

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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