1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1915, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k06ww77s6m/
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La Gonstantinople Européenne STAMBOUL - PERA - GALATA Que serais-tu, Stamboul, sans tes mosquées, sans tes dômes, sans te? minarets qui pointent, innombrables, sur l'azur immaculé du ciel '? Pour décrire .Gonstantinople, dont on parle tant et qu'on coi!naît si peu, je voudrais rester concret, rigoureusement, platement. Seulement, sera-ce possible quand, en foule, les souvenirs m'assaillent de leur poésie, que devant mes yeux se pressent les visions aimées : le panorama inoubliable de la ville; le Paradis du Bosphore; Galata écrasée et grouillante; Stamboul majestueuse, établie sur ses collines, dominée de dômes et de minarets blancs, éblouissants de soleil, comme la Corne d'Or de rayons; le pont de Galata affairé, tumultueux; les navires ancrésau large, dans l'eau toujours plus bleue; le va-et-vient incroyable de barques, de Caïques, de rnaliones, de remorqueurs et de mouches, qui rendent cette voie d'eau plus encombrée qu'un boulevard parisien ? Mais tâchons de rester clair et parlons géographie. La structure de la ville rend aisée sa compréhension. Gonstantinople, l'immense agglomération de plus d'un million et demi d'âmes, dont cinq cent mille étrangers, Levantins, Grecs. Israélites et Arméniens, s'accroupit, au débouché du Bosphore dans la mer de Marmara, sur les côtes de deux continents. En Asie, ce n'est crue Scutari, indigène et provinciale, sans autre intérêt que ses rues turques, son éta-gement, son tekké de derviches hurleurs ou Boufaï, ses trésors de couleur populaire et surtout l'énorme champ des morts, qui la domine toute et lui fait un fond sombre de pins et d'ifs. C'est la plus grande de ces nécropoles turques, terres acquises aux morts pour l'infini (si ce mot peut s'allier à notre globe essentiellement temporaire), où les tombes sont marquées de pierres dressées un peu au hasard, où rien ne révèle la tristesse ni la méditation, où les Turcs, que la claustration de la vie familiale n'avait jamais poussés à créer des parcs ou f des jardins publics, viennent en promenade ,. même en partie de plaisir. A côté de Scutari, de grands faubourgs, désormais, alignent des artères droites de villas et de maisons européennes. Le plus important est sans conteste Haïdar-Pacha, grâce au trafic de l'énorme gare allemande, tête de ligne du chemin de fer de Bagdad par Angora, d'où S les trains, lents, mais bien plus luxueux que les nôtres, s'enfoncent déjà à trois journées dans l'intérieur. * * * Et voici visitée la Gonstantinople asiatique, toute | minuscule à côté de la vraie ville, la double ou triple ville, selon qu'on l'entend, la Consta'ntinople de la rive [ d'Europe. Pour plus de clarté, j'adopterai la division en trois I villes distinctes : Stamboul, Galata et Péra. Stamboul I est encore séparée de Galata-Péra par un bras de mer, large parfois de six cents mètres, qui va mourir à onze I kilomètres, la magique Corne d'Or, vrai port de Constan-I tinople, traversé par le Vieux-Pont et le pont de Galata. ! Celui-ci, renouvelé il y a quelques années, est 5. présent I un beau pont de fer et béton armé, qui contient, en ti. sous-sol. les embarcadères de toutes les lignés de navigation de la Corne, du Bosphore, des îles des Princes, de San-Stéfano, de Kadi-Keuï et de Haïdar-Pacha, embarcadères auxquels on ne peut atteindre, grâce à l'ingéniosité administrative, qu'en parcourant au moins deux mètres du pont, ce qui force à payer le sou de péage et à contribuer modestement au revenu journalier de 8,500 francs que rapporte à la ville cette énorme passerelle sur pontons, éclatante, surchauffée, et d'où la vue embrasse certes l'un des plus beaux ensembles qui soient au monde. Dans-les deux angles ainsi formés par le bras de mer s'avancent deux promontoires. Celui du sud devient la pointe du Séraï, toute couverte de pavillons et de palais, et qui, avec les six collines postérieures, supporte l'agglomération cle Stamboul. Le promontoire.de l'angle nord, plus élevé et plus raide, sépare bien en deux villes les quartiers d'en bas et d'en haut, même si leur aspect, leurs habitants et leurs mœurs n'en faisaient pas la distinction plus brutale. En haut, c'est Péra et ses beaux faubourgs, dont Chichli se couvre de maisons qui ne le cèdent en rien" à nos plus belles bâtisses modernes. En dessous, c'est Galata, fourmilière inimaginable, centre des affaires, quartier du port, royaume des boutiques mi-franques, mi-turques, des rôtisseries grecques, des maisons d'exportation, des rues commerçantes et tortueuses, des véritables « souks » aux rames et aux vieilles lampes à pétrole, des postes et banques étrangères et des débardeurs kurdes: Galata serrée, écrasée par Péra entre la mer et la Corne d'Or, comme chez nous la citadelle pousse Dinanf. à la Meuse. De ce dédale bigarré et hurlant, Bourse, caravansérail, capharnaùm et ghetto, des rues en escaliers montent à l'assaut du promontoire au haut duquel la belle tour de Galata, nommée ainsi très justement, puisqu'elle est à Péra, relique génoise du XIV° siècle, domine toute la ville, Stamboul, Kassim-Pacha, le Bosphore, Scutari, les Iles et la Marmara. Mais, pour les piétons, il existe un moyen de communication plus facile et moins essoufflant : c'est le funiculaire du Tunnel, qui, toutes les deux minutes, parcourt son tube moyennant deux ou trois sous. Oh L il ne peut pas être comparé aux installations similaires de nos contrées. Dans deux boxes à bestiaux, on empile le public jusqu'à l'aplatissement. On achète, en entrant, un ticket de carton qui est immédiatement repris au contrôle. Malheureusement, ces tickets, les mêmes depuis des années, ont gardé l'empreinte des millions de • doigts qui les manipulèrent. Ce n'est plus du carton qu'on touche, c'est une plaque poisseuse et giasse, où l'imprimé même n'est plus visible. * * * Sortons du Tunnel. Nous voici à Péra, au début de la ligne de crête. Celle-ci,est tout entière suivie par la fameuse Grand'P.ue de Péra, la plus belle, la plus select, la plus mondaine artère de Gonstantinople, longue de deux kilomètres, rassemblement des plus beaux magasins, empire des cinémas, des « five o'clock », des maisons parisiennes. Avec sa langue française, son demi-monde, ses midinettes, ses équipages, ses devantures, ses librairies, ses brasseries allemandes, ses restaurants français et ses constructions monumentales, Péra n'a rien, mais absolument rien d'oriental. C'est un Marché-aux-Herbes, une Bue de la Paix, mais démesurément allongée, et avec, en plus, des messieurs en fez, des mendiantes en loques, et quelques cavas monténégrins, OK 19i4 ILLUSTRÉ * N*

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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