1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1915, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g44hm53d1q/
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La Bulgarie Physique La Bulgarie ne sera jamais un de ces pays admirés et classés à un haut rang pittoresque par la convention universelle : son sol n'offre aucune de ces saillies déchiquetées, de ces pics abrupts, de ces chaînes neigeuses, de ces gorges fantastiques et de ces cascades, qui représentent aux yeux de la généralité ce qu'il y a de plus beau dans la nature. Les restes de monuments antiques, les ruines féodales y font totalement défaut ; les villes n'ont rien de particulier. Et cependant quiconque y a passé, ne fût-ce que rapidement, en rapporte les meilleurs souvenirs pittoresques. Elle est en effet d'une merveilleuse beauté, cette immense, cette interminable forêt de hêtres centenaires, aux sentiers lumineux, aux ruisseaux jaseurs, qui couvre tout le flanc nord des Balkans, coupée sans cesse de vallons aux gais et riants villages. Le pays encore sauvage du Déli-Orman offre également une succession ravissante de pentes vertes sous les grands arbres, valon-nées et ouduleuses, mais où les costumes des pâtours, parmi le grands troupeaux de buffles et de moutons, piquent de tous côtés leur note de couleur. Les gorges de l'Isker, que l'on peut suivre en chemin de fer, ont des formes et des couleurs n'ayant rien à envier à d'autres, déclarées magnifiques. Elles sont belles aussi les falaises de la mer Noire. Et la grande plaine majestueuse du Danube! Et le haut Vitosh, dressant, au-dessus de Sophia, son sommet de granit enveloppé de nuages ! Et la vieille Tirnovo, enlacée par le serpent argenté de la Jantra ! Et les montagnes du Bhodope ! Et d'autres encore ! C'est tout cela que voudraient fane ressortir les lignes qui suivent. Dans une description de la Bulgarie, les divisions naturelles s'imposent de suite : le pays est en effet divisé, en quelque sorte, en deux longs compartiments est-ouest, que limitent trois barrières à peu près parallèles, le Danube, les Balkans, le Bhodope. On a là cette particularité de régions naturelles toutes en longueur, suivant lesquelles les déplacements s'effectuent toujours avec la plus grande aisance, tandis que, de l'une à l'autre, l'obstacle d'un fleuve ou d'une montagne établit des démarcations nettes. Dans le compartiment du nord se trouve la vieille capitale bulgare Tirnovo; au sud, c'est Philip-popoli ; à l'ouest, Sophia. Nous commençons par la région du nord, qui commence à la rive droite du Danube. Là, la Bulgarie domine en moyenne la Boumanie de 80 à 100 mètres. Du côté roumain, le regard s'étend à perte de vue sur des étendues de blé, vertes, jaunes ou grises suivant l'heure du jour et la saison, où brillent de temps à autre, dans le soleil, les toits de quelques petites villes industrielles.Par là, vers le nord, les rivières, dispersées, coulent à fleur de sol, se perdant dans des étangs, se dispersant en bras multipliés. Du côté bulgare, au contraire, le terrain dessine de raides talus, coupés en quelques points, sur la rive même, par une falaise blanche, et les rivières s'encaissent, au milieu du calcaire mis à nu, dans de petites gorges, comme le Lom, la Jantra, le Vid, etc. Sur les pentes ensolleillées se développent des vignobles, tandis que tout le haut plateau bulgare limitrophe du Danube et la plaine roumaine sont, l'un comme l'autre à peu près uniformément couverts de moissons. Le long de la vallée danubienne, les villes sont nombreuses et toutes anciennes : elles datent de la domination romaine. La principale d'entre elles est Boutschouk qui, jusqu'à l'émancipation bulgare, fut la capitale du vilayet turc formé par la Bulgarie. C'est aujourd'hui la métropole commerciale du pays ; aussi est-elle complètement modernisée, et sa qualité de principale escale de la navigation danubienne lui a donné tout à fait le caractère cosmopolite. Le haut plateau bulgare, ou plateau prébalkanique, offre un paysage se dessinant par lignes horizontales, par tables, sans accidents de terrain violents, sans reliefs trop rudes, sans sursauts. C'est, comme nous l'avons dit plus haut, en général, un pays de moissons et de pâturages, interrompu seulement, dans le triangle Choumla-Boutschouk-Silistria, par une région plus sauvage, plus boisée, le Déli-Orman. Sur le plateau proprement dit, les vallées sont larges, les villages s'étalent parmi la verdure ; des bancs de calcaire blanc bien horizontaux se prolongent en petites berges droites, en semblants de minuscules falaises, qui s'élèvent un moment, se rapprochent, puis s'éloignent, s'atténuant, disparaissent. Mais c'est tout de même l'uniforme grand plateau d'herbages, de cultures "monotones, vaguement ondulé, sans haies, piqué seulement de quelques arbres très espacés les uns des autres. Point de ferme isolée, mais de larges villages aux maisons basses entourées d'une enceinte palissadée. Il en est ainsi jusqu'à Tirnovo, la ville la plus pittoresque de la Bulgarie, qui, dans un fer à cheval dessiné par la Jantra, s'étale en amphithéâtre sur un haut mamelon encore dominé par des collines. Elle a gardé son aspect oriental, avec ses innombrables maisons de bois très tassées, de style turc, ayant un étage très bas aux trop larges fenêtres surplombant un rez-de-chaussée perdu dans l'ombre. Des badigeonnages bleus, jaunes, blancs, produisent à distance une impression claire où domine la teinte bleutée, tandis que le bois brun des encadrements de fenêtres, des charpentes, des terrasses, donne des taches plus sombres, et les toits de tuile plats de jolies notes roses. Tirnovo se détache ainsi en triangle clair sur un fond de collines jaunes. C'est à Tirnovo que Baudouin, comte de Flandre et empereur de Constanti-nople, fut amené d'Andrinople où Calojan l'avait fait prisonnier; c'est là qu'il est mort dans le palais de Schischman, voïvode de Tirnovo, palais dont il ne subsiste plus rien. Il est un petit coin curieux sur la route de Routschouk à Varna : à Ivaspitchan. Là, la rivière Madéra, avant de se jeter dans la Provadia, attaque et tranche de vive force une bosse calcaire apparue de la façon la plus inattendue au milieu de la vallée très plate et très unie. Vue à distance, cette entrée de la rivière dans une petite gorge qu'elle traverse en serpentant ressemble à une -m 1914 ILLUSTRÉ — N° 57

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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