1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416tp33/
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LES PÊCHERIES ET LES POISSONS DU CONGO Il est une observation qu'ont faite tous les premiers explorateurs du continent africain, et qu'ont pu continuer à faire, malgré les progrès successifs de la civilisation dans l'Afrique mystérieuse, ceux qui y sont allés depuis ; c'est que, dans toute l'étendue de notre vaste colonie, une des bases carnées de la nourriture indigène est le poisson, soit séché, soit fumé. Cette constatation n'offre rien d'étonnant, d'ailleurs, puisque l'histoire nous montre que tous les peuples primitifs ont cherché dans les productions de la nature la base de leur alimentation. Nos pères, il y a de longs siècles, n'avaient-ils pas aussi comme seules ressources alimentaires celles que leur donnaient la chasse, la pêche et la cueillette des fruits sauvages. Les relations de voyage des nombreux et dévoués pionniers de l'œuvre africaine permettent de se rendre compte de la valeur que les noirs attachent aux produits de la pêche, soit comme produits alimentaires directs, soit comme matière commerçable. Le développement considérable du réseau fluvial du bassin du Congo et sa richesse immense en espèces piscicoles, ont certes contribué au développement de la pêche, plus facile, en général, et moins dangereuse que la chasse. L'indigène qui vit à proximité d'un lac, d'une rivière, d'un ruisseau, est pêcheur et ichthyophage. Des villages lacustres, dont la pêche est l'unique occupation, se sont créés en des endroits favorables aux pêcheries. Ces pêcheurs échangent leurs poissons, après séchage et fumage, contre le manioc, les bananes et les arrachides que cultivent et récoltent leurs frères de l'intérieur, ou contre des articles d'échange divers. Le poisson est si bien une nécessité pour le noir que la ration du personnel travailleur en comporte, concurremment avec la chickwangue, le riz, la banane et l'huile de palme. L'indigène peut même payer ses impôts en fournissant du poisson, lequel sert à la nourriture du personnel administratif de couleur. C'est assez montrer le rôle primordial qu'il joue dans l'alimentation du nègre. Lorsque l'on songe à l'étendue immense du bassin du Congo, qui comprend des contrées si différentes, topographiquement, et dont les habitants, dans leurs mœurs, leur langage, leur genre de vie, offrent tant de contrastes, on croirait que les genres de pêche pratiqués par ces peuplades primitives offrent de grandes différences. Bien que les systèmes de pêche varient suivant les peuplades — les différences provenant surtout du régime des eaux — une certaine similitude existe cependant entre leurs principaux engins de pêche, qui sont d'ailleurs confectionnés suivant les mêmes principes que les nôtres. Ce sont les pièges, les filets et les lignes à main. A part, évidemment, le perfectionnement de nos engins, que les progrès de nos industries nous permettent de construire d'une façon toute spéciale (filets, nasses, cannes à pêche, lignes, hameçons et accessoires), ce qui différencie spécialement nos méthodes de pêche d'avec celles employées par les indigènes congolais, c'est l'emploi, pour la pêche à la ligne, des appâts artificiels, qui leur sont totalement inconnus... ...Une différence radicale est à faire avant tout : celle entre la pêche maritime côtière, pratiquée sur les bords de l'Océan par des peuplades plus avancées dans le stade de la civilisation que leurs congénères de l'intérieur, et la pêche nettement fluviale, pratiquée dans le fleuve Congo et ses affluents, en amont des rapides que forme le fleuve géant entre l'Océan et le Stanley-Pooi, ainsi que dans les grands lacs du centre de l'Afrique. ...Il faut remonter vers les îles, qui divisent le fleuve en plusieurs bras, pour rencontrer les endroits où les indigènes se livrent vraiment à la grande pêche, pendant la période de sécheresse, au moment où les eaux se retirent et mettent, par conséquent, les bancs de sable à nu. Ils choisissent, de préférence, les rives escarpées où les hippopotames ont de la peine à accoster. Les pirogues sont mises à l'abri dans les criques. Ce sont surtout les Musseronghos, de la rive portugaise, qui viennent pêcher dans les îles des environs de Zambi, de Malela et de Tiongo. Ces derniers, habitant la colonie, ne fréquentent pas les étrangers ; il existe même souvent entre eux une certaine animosité, dûe surtout à leurs efforts mutuels de copier les méthodes de pêche, spéciales à chacun, pour arriver à capturer le plus de poissons. J'ai vu agir les uns et les autres, et ma foi, ils se valent en ingéniosité, comme aussi en roublardise. On voit parfois des familles entières se déplacer et venir se réfugier sur les îles ordinairement désertes, sauf pour les hippopotames, les crocodiles et les gibiers à plumes. Dans ces déplacements, les indigènes emmènent une partie de leur maison de chaume. Dès le point du jour, les pêcheurs accouplent les pirogues au moyen de lianes et de perches, puis ils y placent, debout, leur toit de chimbèque, appelés "sombre". Des loangos, sortes de tapis épais en fils de papyrus, sur lesquels reposent des baguettes, des languettes, des bambous, des nattes, des tissus, des ustensiles de ménage, tout enfin est entassé dans le fond des embarcations, où se tiennent assis les femmes et les enfants. A un signal donné, les pagayeurs, placés en tête et en queue des pirogues assemblées, mettent, avec ensemble et prudence, l'espèce de radeau en mouvement, car il faut craindre, en effet, que le tout chavire. Ils s'en vont en chantant leurs mélopées, accompagnées au refrain par les clameurs des femmes et des enfants. On ne peut s'empêcher de songer aux dangers et aux fatigues de semblable existence. L'indigène est cependant =3 1914 ILLUSTRÉ — H3 106

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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