1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7wn5f/
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PÊCHE A LA BALEINI Les temps ne sont quand même pas encore si éloignés, pour ne pas se rappeler la façon primitive avec laquelle procédaient les vieux loups de mer pour la pêche à la baleine ; il ne faudrait pas croire, cependant, que les progrès de la navigation moderne aient éloigné tout danger ! au contraire ; aujourd'hui, aussi bien qu'autrefois, la pêche au colosse des mers est fertile en drames émouvants et en tragiques péripéties. Il existe plusieurs sortes de baleines : 1 °) la baleine franche, dont la longueur peut atteindre de 25 à 30 mètres, le poids variant entre 100,000 et 150,000 kilogrammes, la vitesse de sa nage de 35 à 40 kilomètres à l'heure. Sa force musculaire est telle que d'un coup de sa formidable queue, elle peut lancer à 5 ou 6 mètres en l'air une barque ordinaire, un canot chargé de 8 à 1 0 personnes ; 2°) la baleine néo-zélandaise plus gracieuse et moins monstrueuse puisque sa longueur atteint à peine 5 à 6 mètres ; 3°) les fausses haleines (appelées baleinoptères à bec, rorquals) énormes cachalots de 8 à 10 mètres, les fauves de l'océan, puisqu'ils s'attaquent aux barques des pêcheurs commes aux autres poissons de forte taille peuplant les mers glaciales. Un baleinier en campagne ne dédaigne ni les fausses, ni les vraies ; il s'attaque à tous les cétacés qui se présentent dans ses parages. L'ancien système de pêche était simplement une chaloupe d'assez grandes dimensions, de construction solide, montée par huit à dix pêcheurs sous les ordres d'un patron ; puis^vint le navire à voiles construit pour la marche rapide et la résistance à la pression des glaces ; il emportait cinq ou six barques baleinières que l'équipage de 20 à 30 hommes mettait à l'eau, dès qu'une baleine était signalée ; chaque barque s'avançait à force de rames pour harponner la baleine en vue. Au navire à voiles succéda bientôt le navire mixte (à voile et à vapeur) ; l'avantage de ce dernier était de pouvoir poursuivre les cétacés au lieu de devoir simplement les guetter. L'équipage procédait comme précédemment. Le système le plus récent est celui d'un vapeur à coque d'acier spécialement construit pour la poursuite ; sa vitesse est de 12 à 15 nœuds. Avec un outillage tout à fait perfectionné, il possède plusieurs canons lançant à 60-70 mètres de pesants harpons dont la pointe renferme une cartouche qui fait explosion dans le corps de la baleine. Ce dernier système offre bien plus de garanties ; l'équipage n'étant pas forcé de mettre les canots à la mer évite, dès lors et contrairement aux trois premiers cas, les coups de queue des baleines blessées. L'on se demandera, avec raison d'ailleurs, pourquoi le dernier système n'a pas détrôné, sans merci, les méthodes premières ; tout simplement parce que le résultat financier est lamentable. Ces steamers à marche rapide ont des frais énormes : combustible, entretien, équipage doublé, engins d'un prix très élevé, etc. etc. Une baleine de moyenne taille (20 mètres) pèse de 80 à 90,000 kilos ; elle peut fournir 25 tonnes d'huiles valant 1 00 francs la tonne ; 1,600 à 1,700 kg. de fanons vendus de 4 à 5,000 francs la tonne ; 33 tonnes de graisse dont le prix subit des écarts fantastiques suivant les besoins de la savonnerie et de la parfumerie. Bref, une baleine moyenne procure un rapport ne dépassant jamais 60,000 francs. Si les pêcheurs ne revenaient jamais bredouille, l'entreprise serait bonne ! mais trop souvent, hélas, le vapeur, après une croisière de deux ou trois mois, n'a pas réussi à ramener une baleine moyenne ! la campagne alors est un fiasco complet amenant la faillite de la société. Voilà bien pourquoi les anciennes méthodes sont encore en honneur ; le voilier ne consomme pas de charbon et il peut impunément flâner des mois et des saisons à la recherche des baleines. Lorsque la vigie, sur le grand mât a reconnu une baleine: " En voilà une qui souffle/" crie -t-il au capitaine ! Aussitôt tous les hommes du voilier se précipitent à leur poste et mettent à la mer les chaloupes de chasse. Le capitaine, après avoir donné les ordres au timonier de manœuvrer dans la direction indiquée, identifie à l'aide de ses jumelles l'espèce du cétacé ; selon la ligne du dos et l'inclinaison des njets d'eaun jaillissant de la tête du colosse, il saura de suite s'il a devant lui une baleine franche ou un terrible cachalot. — Contrairement à la croyance commune, ces "jets d'eau" ne sont que l'air chargé d'humidité que rejettent les poumons du monstre marins. — Dans chacune des barques se sont installés un officier et un harponneur, les cinq ou six hommes qui les accompagnent s'assurent que lien ne manque à l'outillage : lances, harpons, baquets, avirons, petit mât, voiles, etc. Au coup de sifflet du capitaine qui, déjà, a désigné les baleinières qui participeront à l'attaque, les matelots rament avec vigueur. Une prime est accordée au premier équipage qui atteindra la baleine. La distance diminue de plus en plus ; le crâne et le dos du monstre se distinguent nettement au dessus des flots. Il s'agit maintenant de bien préciser le plan d'attaque. La baleine franche, par la position de ses yeux, voit beaucoup mieux devant et derrière elle, que de côté ; le cachalot, au contraire, embrasse de ses regards tout ce qui se passe sur ses flancs mais est incapable de percevoir un objet situé dans la ligne droite partant du centre de son crâne et de sa bosse dorsale. Si les pêcheurs ont devant eux un cachalot, le timonier gouverne de façon à se placer tête contre tête. Si c'est une baleine franche ou une néo-zélandaise, il placera la barque sur le flanc, le plus loin possible de la queue du cétacé. Cette fois, c'est une baleine franche qui se repaît de mollusques ; son repas attire toute son attention. Les rameurs manœuvrent sans bruit !... Le harponneur, à s ï 914 ILLUSTRI - N" 92

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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