Amon nos autes: bulletin liégeois des tranchées

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s.n. 1916, 15 Août. Amon nos autes: bulletin liégeois des tranchées. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q52f767376/
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N* 82 15 Août 1916 AMON NOS AUTES BULLETIN LIÉGEOIS DES TRANCHÉES Calais — A. T., 5, Rue de Valencienneî Prière de communiquer tout ce qui concerne la "Rédaction à M. l'abbé L. UEVSCH, Aumônier Militaire, 20, rue de la Rivière. Calais et tout ce qui concerne V Administration au Frère 1. JABOVL, B 32. Au Fort de Loncin En ce second anniversaire de la» glorieuse bataille de Liège, nous avons la bonne fortune d'offrir à nos lecteurs des détails inédits sur la prise du fort de Loncin, et cela, grâce au brigadier Zacharie Lafïut,qui a bien voulu nous faire parvenir l'article suivant. Le bombardement de Loncin, commencé vers le 10 août, ne devint intense que le 14, vers 3 h. 30 de l'après-midi. Vers minuit se produisit une accalmie, mais de très courte durée. J'étais couché auprès de mon adjudant, tous deux heureux de prendre un peu de repos, car on travaillait jour et nuit. Soudain, nous sursautons au bruit d'une détonation. La porte vole en éclats, le gaz envahit le fort. C'est un obus boche qui vient de pénétrer, tuant un homme et faisant exploser des munitions. La canonnade redouble,des salves de 8 nous arrivent à une minute d'intervalle, et cette pluie de fer dura jusqu'au 15. à 5 h. 20 du soir, c'est-à-dire pendant 25 mortelles heures. Toute la garnison, environ 520 hommes était à l'intérieur du fort, les servants à leurs pièces, et l'infanterie dans le massif central. Démolies les chambres de troupe, défoncé le corps de garde, hors de service les installations électriques, la cheminée de la chaudière étant obstruée par le bombardement. On s'éclaire au moyen de phares à acétylène et de lampes belges, mais souvent les déplacements d'air nous plon gent dans les ténèbres. Le général Léman et le commandant du fort font de petites conférences patriotiques pour encourager les hommes et les exciter à tenir jusqu'au bout. Nul d'ailleurs Me se plaint et tous haussent leur courage au niveau du danger. Soudain, u.ie explosion formidable, et comme un tremblement de terre. C'est le magasin de poudres qui saute. Tout est sens dessus dessous. Les escaliers sont remplis de blocs de béton. Nombre de braves sont brûlés,d'autres ensevelis.On en voyait étendus dans tous les sens et de toutes les façons. C'étaient des sanglots, des cris, des râles. Pour moi, j'en fus quitte pour des brûlures au visage, qui furent guéries en 3 semaines. Les survivants sortirent par le dessus du fort. A l'emplacement de la poudrière, on aurait crû se trouver dans une carrière, un immense trou. Nous descen dîmes dans les fossés du fort, puis nous remontâmes le glacis. A 200 mètres, je rencontrai lepremier Roche, un officier,suivi de quelques hommes. Il fut très correct avec moi, et je n'oublierai jamais le grand diable de Prussien qui me fit boire à sa gourde du café chaud. Puis, je fus conduit à la Croix-Rouge. Comment au bout de quelque temps, je parvins à m'échap-per, c'est ce que je ne puis raconter publiquement avant la fin de 3a guerre pour ne pas compromettre de braves gens, qui ont droit à mon éternelle reconnaissance. Après le retour au pavs, tout cela sera publié et le peuple Liégeois apparaîtra admirable pour sa crânerie et son indomptable résistance à l'envahi?seur. Zacharie LAFFUT, Brigadier S. T., Gravilie. On p'tit mot da Tintin Nosse concours wallon rote comme so des rclèttes. Djisqu'à djoû d'oûy'

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Cet article est une édition du titre Amon nos autes: bulletin liégeois des tranchées appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Calais du 1915 au 1918.

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