Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes

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s.n. 1917, 01 Septembre. Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9tj3d/
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Nosse Gazette veut l'djoû totes les samainnes comité de rédaction : WILMAR'T, J., rédacteur en chef. — E. LAMBRECHT, MARIOTTE. directeur-fondateur: E. LAMBRECHT. secrétaire de rédaction: BERNARD MAURICE, Soesterweg, 163. les manuscrits engagent la responsabilité de leurs auteurs et ne sont pas rendus. adresser la correspondance au bureau de rédaction : village elisabeth 62, amersfooet. les abonnements commencent le dimanche de chaque mois. — la correspondance doit nous parvenir le mardi au plus tard. La Bataille des hommes nus. Les chasseurs tirailleurs de la République étaient composés de Belges et de Liégeois, suivant le procès-verbal de formation daté du 4 pluviôse an II. Ce régiment composé de cinq bataillons, sous les ordres du montois Louis Lahure servait d'avant-garde à l'armée de Pichegru pendant la campagne de 1794— 1795 et durant sa marche sur Malines dont Pichegru voulait s'emparer. Lahure, arrivé à Bootmeerbeck, sur le canal de Malines à Louvain, reçoit l'ordre d'établir un pont. Mais tandis que les sapeurs alignent leurs pièces de bois sur la rive, les Hanovriens les canardent de la rive opposée qui forme rempart. On a beau changer de place, le feu ne cesse pas; on n'y peut guère répondre car on ne voit à travers les hautes herbes que les canons de fusil qui, tout à coup, crachent de longues flammes avec le plomb. Les salves du Bataillon de Lahure ne ralentissent pas la mousqueterie ennemie. En méditant de nouvelles dispositions, le commandant aperçoit dans la plaine un officier d'ordonnance de Pichegru qui galope dans sa direction ; il veut lui montrer que le travail marche à souhait et appelle un de ses pays, le lieutenant Dardenne, dont il con-nait la vaillance : — Eh! Dardenne! Traversez le canal à la nage et délogez-moi ces Teutons qui nous embêtent. Dépêchez-vous, le général est pressé. Déjà, vous le voyez, il envoie aux nouvelles. A peine a-t-il parlé qu'une dizaine de Wallons se débarassent de leur tunique et de leurs frusques avec rapidité, les culottes repassent les jambes avec allégresse. Et pendant que Lahure fait exécuter un feu de peloton pour empêcher les Hanovriens d'être trop curieux, nos gaillards sautent à l'eau, poussant devant eux sur des planches, leurs fusils et leurs gibernes. Toute la compagnie imite cet exemple; il y en a encore qui se déshabillent, tandis que les premiers ayant atteint la berge opposée, s'élancent déjà sur les tirailleurs ennemis. Ceux-ci, ne sachant pas d'où tombent ces diables tout nus qui fondent sur eux avec furie, tournent les talons. Par centaines les chasseurs du troisième bataillon passent le canal, ceux qui ne savent pas nager assemblent à la hâte quelques radeaux, rejoignent leurs camarades et refoulent l'ennemi revenu en force avec de l'artillerie. Les hommes nus s'emparent d'un canon et le tourne contre l'adversaire. Pendant ce temps le pont s'achevait. Le général Pichegru arrive là en reconnaissance, est tout étonné de voir des lascars qui se battent dans le simple appareil du père Adam, avec toutefois le chapeau sur la tête; c'est à ce chapeau seulement qu'il constate que ce sont les braves de son armée. Il rejoint Lahure qui a passé le pont et lui demande l'explication de ce phénomène. Les Wallons allégés de leurs vêtements bondissaient, traversaient les fossés pleins d'eau et poursuivaient les régiments de Hanovre, baïonette dans les reins. Pichegru, ayant entendu l'explication, félicitait Lahure et riait du spectacle : Oh ! les drôles 1 s'écriait-il ; citoyen-commandant, il faudra leur faire distribuer une double ration d'eau de vie. Cette action pourrait s'appeler la Bataille des hommes nus. Il n'y avait plus moyen de les arrêter: ils se sentaient si légers qu'ils allaient chassant tout devant eux. Le général plein de sollicitude pour ces lurons qui inauguraient un uniforme jusque là peu usité dans les guerres, les fit soutenir par de la cavalerie et de l'artillerie. Ils allaient si vite que les batteries, après avoir vomi leurs boulets, devaient repartir au galop de leurs chevaux pour leur prêter une aide efficace. NUMERO 9 PRIX: 2 CENSES ET D'MEIE 1 SEPTIMBE 1917

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Cet article est une édition du titre Amon nos autes: nosse gazette veut l'djoû totes les samainnes appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amersfoort du 1917 au 1919.

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