Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 02 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6h4cn6zw55/
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No 50 Lundi 2 mars 1914 Vingt-sixième année Abonnements : U0 an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Tolonhrtno • 9QRR ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal instn i loraa : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS CONTRE LA CRIMINALITE A part quelques hommes de labeur et de conscience, qui passent d'ailleurs pour des passionnés ou pour des maniaques et qui sont réputés ennuyeux, personne ne s'impose plus la fatigue de compulser les statistiques, d'étudier les systèmes, de méditer sur les problèmes sociaux pour s'évertuer à les résoudre. Nous,venons de le voir encore à propos de l'enquête ouverte à Paris sur les moyens de combattre la criminalité. Ici, il faudrait un traité sérieux, une appli cation profonde, un effort de longue durée ; on se borne à une consultation. Le législateur, — qui devrait conclure, — prend l'avis des gouvernés. Pourtant, la situation se présente exceptionnellement grave. La criminalité augmente en France et, en même temps, la ' liste des crimes impunis s'allonge davantage chaque année. En ce domaine, le progrès n'est qu'illusion. Nous imaginons que, par de précieuses découvertes, la science réussit à mieux armer la société contre , ses pires ennemis, nous croyons que les moyens d'action de la police se perfectionnent, et nous nous flattons qu'aucun coupable ne peut échap-à l'action des lois. Quelle erreur I Et comme les chiffres nous abusent ! A s'en rapporter au compte rendu de l'administration judiciaire, le nombre des affaires soumises aux cours d'assises a fortement diminué. On y jugeait onze individus sur cent mille il y a dix ans ; on n'en juge plus aujourd'hui que sept sur cent mille. Serait-ce que la criminalité diminue ? Non pas : c'est que la -répression est moins active. Dans l'exercice précédent, sur cent assassinats connus de la justice, cinquante ont été classés sans que les assassins aient été découverts et, sur cent meurtres, soixante-cinq. Sur deux cents individus qui ont tué, cent quinze n'ont pas été pris, et ils courent encore, sans que la police sache seulement leurs noms I Ne croyez pas ce lamentable état de choses essentiel à la nation française. Nous sommes, comme on dit, logés à la même enseigne. Le dernier volume de la statistique générale du .royaume atteste que, sur cent crimes commis chez nous, soixante demeurent impunis. Vous voyez que le problème de la criminalité nous intéresse autant que nos voisins. Pour aider le législateur dans la découverte d'un remède, la presse distribue des questionnaires et recueille des opinions. C'est le procédé des enquêtes. Je n'en dirai rien, sinon qu'on attend encore les résultats de la meilleure, et que la formule en parait décidément invariable. Ce sont toujours et fatalement les mêmes personnages qu'on interroge, parce que l'instructeur improvisé se sent attiré par des catégories : l'Institut, le parlement, les facultés, le barreau et, dans le cas présent, la magistrature. A croire que dans chaque pays quelques-, hommes détiennent le monopole de la compétence universelle. Comme M. Alfred Capus vient d'entrer à l'Académie, on l'interroge sur les moyens d'enrayer la criminalité. Cela ne s'improvise point. M. Capus ne croit pas qu'une répression, même féroce, détruirait l'instinct criminel, mais il est persuadé que la crainte d'une répression dure et rapide pèse lourdement sur l'esprit d'un malfaiteur et paralyse dans une large mesure ses moyens d'exécu tion. A l'origine et avant le crime, quand l'instinct ne s'est pas encore tout-à-fait éveillé, l'éducation moralè peut avoii* une influence décisive. Qui sait si la transformation de l'instinct criminel en énergie n'est pas simplement une question de méthode et de discipline ? Au sentiment de M. Chaumié, ancien ministre de la justice, si l'on veut que le châtiment soit efficace, il faut que le coupable ait la conviction qu'il n'y pourra pas aisément échapper. On ne saurait mieux dire mais c'est justement de cette conviction que l'affranchit aujourd'hui la maladresse des gendarmes et des policiers. D'après M. René Doumic, autre académicien, il ne faut pas mettre sur le compte des progrès de la science l'augmentation des crimes. On arrête aujourd'hui les automobiles comme on arrêtait autrefois les diligences ; et peu importe qu'on soit assassiné à coups de poignard ou à coups de revolver. La sensiblerie, qui énerve chaque jour da-vantage le châtiment, est la grande cou pable. M. le docteur Auguste Forel indique un remède évidemment réalisable : vous voulez supprimer le crime ; supprimez l'alcoolisme. Fermez les cabarets et vous pourrez fermer les prisons. iM. Yves Guyot, ancien ministre, par tage l'opinion de M. Doumic : la science n'est pour rien dans les progrès de la criminalité. Quand Caïn tua Abel, il ne fui certainement pas poussé au meurtre par ses connaissances scientifiques. D'après les statistiques criminelles internationales, l'Espagne compte beaucoup plus de criminels que la Grande-Bretagne, et il y a encore plus de la moitié des habitants de l'Espagne qui ne savent ni lire, n: écrire. La société, dit le docteur Stéphane Le duc, a le droit et le devoir de se défendre et de réprimer les fautes commises contre elle. Une société qui ne réprime pas est immorale, parce que le droit et le devoir de punir émanent de la morale sociale qui, elle-même, est conditionnée par la conservation et la prospérité de la société. M. Alfred Mézières, académicien, penche pour une répression plus sévère. M. Joseph Reinach, se prononce pour une application plus stricte des lois existantes.M. Alexandre Ribot, académicien et homme d'Etat, est partisan de l'indulgence, mais avec une réforme morale de l'enseignement primaire. Vous le voyez : beaucoup d'avis ; pas une seule solution. Firmin Chari.krik. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS M. cle Giers en congé Constant inopi.e, 1er mars. — M. de Giers, ambassadeur de Russie, est rentré de congé. LA REVOLUTION MEXICAINE El-Paso, 1er mars. — Le voyage à Chihualmn de la commission qui devait faire une enquête sur les circonstances de la mort "de M. Ben-ton a. été subitement ajourné ou abandonné, , presque au moment où les membres de la commission devaient prendre place dans le train. Ces derniers déclarent que le département d'Etat à Washington n'a pas fait connaître les motifs de cette décision. **« Washington, 1er mars. — Le président W il son et M. Bruyan ont eu une longue conférence aujourd'hui au sujet du Mexique. Le chemin de fer Smyrne-Aïdin Constantinople, 1er mars. — On manque de précisions au sujet de la concession demandée par la compagnie anglaise du chemin de fer Sinvriie à Aïdin. On assure de bonne source que la compagnie a demandé aussi la concession de la construction d'un embranchement vers Adal'ia, qui serait presque identique à la ligne poursuivie par le groupe italien. En outre, les Anglais demandent, dit-on, de jouir du droit de navigation £ur- le lac Beychehiri Le comte Berchtold chez le roi de Bavière ?v'Iunich, 1er mars. — Le comte Berchtold, qui i vient faire une visite au roi de Bavière, est irrivé aujourd'hui. Il est accompagné de la comtesse Berchtold. Les élections présidentielles au Brésil rr0-df.-.laneir0, 1er mars. — Les opérations des élections présidentielles ont commencé. Les candidats sont MM. Wenceslas Braz pour la présidence et M. Urbanos Santos .pour la vice-présidence. Ils n'ont pas de concurrents. Imitons l'Allemagne n On nous permettra de rappeler deux exemples pratiques de la prestesse et de la magnifique organisation allemande en matière commerciale. Le trait suivant est connu. Peut-être fut-il imaginé comme une parabole pour rendre plus saisissante une démonstration. Quoi qu'il en soit, s'il n'est pas authentique, il a du moins cette qualité d'exprimer exactement une vérité. C'est à ce titre que nous le rappelons. Un grand établissement de Belgique, ayant à faire une grosse commande, s'adressa par écrit à trois firmes industrielles : une belge, une française, une allemande. La firme belge adressa, par écrit, ses prix avec une grosse erreur de calcul, qui fut rectifiée par lettre cinq jours plus tard ; la firme française écrivit, elle aussi, pour prier le client de lui envoyer un représentant à Paris ; quant à l'allemande, elle dépêcha immédiatement un de ses ingénieurs, qui apportait des prix précis avec des conseils pratiques. Un journal français nous apporte cette autre anecdote caractéristique : un industriel désirait entrer en relations avec certains fournisseurs d'Allemagne au sujet de produits pour lesquels il était obligé de recourir à la fabrication étrangère. Il s'adressa à l'agent consulaire de France. Celui-ci répondit, mais d'une façon tellement imprécise qu'il fut impossible de tirer parti de ses indications. Alors l'industriel eut l'inspiration d'écrire à l'ambassade d'Allemagne, à Paris. Quelques jours après, il recevait non seulement tous les renseignements demandés mais encore, sans qu'il eût même pensé à en parler,plusieurs timbres-poste allemands, qu'il pût joindre à ses lettres aux fabricants désignés afin de leur permettre l'affranchissement des réponses ! On pourrait croire, devant ces historiettes suggestives, que l'organisation scientifique du commerce allemand a atteint son apogée. Il n'en est rien. On fait mieux encore. M. Georges BJondel annonce dans la Revue de l'Exportation que des conférences préparatoires vont être instituées au ministère des affaires étrangères de l'empire, à l'intention des élèves-consuls, auxquels seront données des instructions pratiques sur la manière dont les représentants de l'Allemagne doivent opérer. Les consuls expérimentés ont été appelés à faire connaître les réflexions que leur ont suggérées leurs séjours à l'étranger.De grands industriels, de grands commerçants, d'importants financiers ont accepté de faire eux-mêmes des leçons. Il s'agit de faire comprendre aux futurs consuls qu'ils ont un double rôle à accom plir, et que s'ils sont d'abord représentants de l'empire et chargés de services pour lesquels des connaissances juridiques sont nécessaires, ils doivent en outre défendre les intérêts économiques de l'Allemagne, travailler au développement du commerce extérieur, indiquer aux industriels les moyens de se procurer de nouveaux débouchés. Et pourtant, tout n'est pas encore reconnu comme étant parfait dans le système pratiqué par nos voisins. Des critiques ont été formulées : « Nos consuls, dit M. Willy Brachvogel, ne fournissent ni aux industriels, ni aux commerça n'.s des renseignements suffisants, parce que l'instruction qu'ils ont reçue dans leur jeunesse est trop juridique. Ils traitent les affaires d'une façon beaucoup trop bureaucratique ; ils les étudient en juristes et non en économistes ou en commor çants. Il faut reconnaître aussi qu'ils manquent le plus souvent de la large culture d'esprit qui leur permettrai- de mieux juger les pays où ils exercent leurs?, fonctions. Ceux même qui ont quelques connaissances en matière commerciale, ne sentent pas assez que le commerce est une science comme l'agriculture, comme l'industrie, qui demande à être étudiée, qui a ses lois et ses méthodes.» Si des reproches de ce genre sont adressés à des vice-consuls, imbus da J i forte éducation économique allemande, la majorité de nos consuls sont encore j loin de compte... C'est pour répondre à ces critiques que le département des affaires étrangères d'Allemagne a pris la résolution d'initier plus complètement ses agents aux questions économiques. Les Allemands reprochent également à leur administration des affaires étrangères de ne pas posséder assez d'attachés commerciaux. Or, l'empire en entretient déjà à New-York, à Saint-Pétersbourg, à Calcutta, à Johannesburg, à Shanghaï, à Yokohama, à Valparaiso, à Buenos-Ayres, à Mexico, à Rio-de-Janeiro. Fn outre, il a des attachés agricoles à Stockholm, à Saint-Pétersbourg, à Buenos-Ayres, au Cap et à Chicago. Et cet encerclement du commerce général à l'étranger ne suffit pas encore, comme nous le verrons demain. — J. T. UNE BELLE DEFENSE On n'a pas oublié les commentaires auxquels la récente exposition du travail à domicile, comme toutes ses devancières, d'ailleurs, a donné naissance. L'œuvre de la Ligue sociale d'acheteurs atteint dans leurs intérêts les moins légitimes trop d'employeurs peu scrupuleux pour que ceux-ci hésitent à recourir à toutes les formes de la calomnie pour la discréditer aux yeux d'un public qui n'a pas toujours le temps de se renseigner. Faisant aujourd'hui rapport sur l'ensemble de l'exposition organisée par elle, la L. S. A. publie ici un excellent document, résumant ses manières de procéder, ainsi que les raisons qui présidèrent à l'organisation de sa première exposition. Nos lec teurs nous sauront gré d'en extraire les passages que voici : La genèse de i.'œuv-ri-:. — L'honneur d'avoir posé la question du travail à domicile devant le grand public ne revient évidemment pas à la L. s. A. d'Anvers. Depuis de longues années, cet angoissant problème hante le cerveau et le co;ur de nombreux hommes d'cèuvre, de sociologues et d'économistes éminents, sans compter l'armée de travailleurs qui, depuis bien plus longtemps encore, connaît pour en avoir pâti, to; tes les conséquences de ce mode de production industrielle. Notre exposition est la neuvième grande exposition de ce genre. D'autres, en très grand nombre, furent organisées pir des syndicats, notamment en France, — mais celles-ci ne s'-dressaient, par les enquêtes et par le genre de visiteurs qu'elles reçurent, qu'à un nombre assez îestreint d'intéressés, si l'on considère l'ensemble des métiers, des travailleurs à domicile et du public. Les expositions qui retinrent l'attention des pouvoirs publics et de la foule des consommateurs, furent les suivantes : Berlin, mars 1904 ; Londres, mai 1904 : Berlin, janvier-février 1906 ; Londres, mai 1906; Francfort, avril-mai 190S ; Zurich, juillet-août 1909: Amsterdam, aortt-sep-terribre 1909, et Bruxelles, juin octobre. 1910. Organisation m-: l'exposition. — Une fois la décision prise, il convenait de s'entourer de sympathies et des concours indispensables ; aussi la constitution des comités fit-elle l'objet de toutes les préoccupations. Il convenait d'y réunir des représentants de tons les partis pour empêc'aer que l'œuvre ne vienne à subir l'influence de l'une ou de l'autre opinion politique ; il y fallait des compétences de tout 'genre, afin que l'entreprise prenne le caractère et la portée scientifique qui convenaient ; il y fallait enfin des hommes d'expérience et d'action. Une fois les comités constitués, le travail fut entre pris sans retard. Il esl de toute évidence que c'est sur l'activité et l'initiative des comités techniques que devait, reposer toute l'expos: tion et que sa valeur dépendait de la documentation recueillie par les enquêteurs. C'est donc le travail de leur initiation qui fit l'objet des premières préoccupations du comité central. L'objectivité et, l'honnêteté devaient être la seule ligne de conduite. Une conférence préparatoire fut donc donnée aux enquêteurs — puis imprimée aussi après pour leur servir d'aide mémoire — par un fonctionnaire éminent de l'Office du travail au ministère de l'industrie et du travail de Belgique. Outre cette pièce, c a que enquêteur a reçu un questionnaire qui devait, guider ses investigations et donner à l'enquête l'homogénéité d'un travail d'ensemble. Le détail même des questions montre quelle est la complexité du problème du travail à domicile et le soin que le comité a pris de n'en laisser aucun aspect essentiel dans l'ombre. Les questionnaires complétés par les enquêteurs, furent ensuite réduits en fiches exposées en regard de chacun des objets ènquêtés. Des médecins furent chargés, d'autre part, d'une enquête spéciale ayant pour but de déterminer l'influence que pouvait avoir éventuellement le travail à domicile sur la santé du travailleur.Résultats de l'exposition. -- Celle-ci a reçu la visite de près de soixante mille personnes appartenant à toutes les classes de la société. Elle leur a fait comprendre les relations qui existent entre elles et les travailleurs; et combien les exigences, les commandes tardives et la satisfaction des caprices du public occasionnent de surmenage au monde des travailleurs. Elle leur a fait entrevoir en outre qu'ils se font complices des bas salaires payés à la main-d'œuvre, chaque fois qu'ils achètent, des objets à des prix tels qu'il est impossible, décompte f'it de la matière première, que l'ouvrier ait été payé à la valeur raisonnable de son tra-v ■ iI. A tous les consommateurs, l'exposition a démontré que les objets fabriqués dans des taudis sont les véhicules des pires maladies ; que bien souvent telle ou telle infection est introduite au foyer par un objet fabriqué dans de mauvaises conditions d'hygiène et qu'ainsi la société tout entière paie la rançon des « articles à trop bon marché ». SOCIETE D'ASTRONOMIE En publiant son compte rendu annuel pour 1913, la Société d'astronomie d'Anvers attire très justement l'attention du public sur le point que voici : Dans les rapports de nos exercices antérieurs, nous avons fait ressortir les inconvé nients, que présente notre observatoire actuel. ! Il n'est pas assez spacieux pour pouvoir y instiller convenablement les télescopes et pour y recevoir commodément plus de dix personnes : il ne préserve pas suffisamment les in--strnnents, qui y sont placés, des intempéries, atmosphériques ei des fumées des cheminées «voisinantes : il est d'un accès difliciie surtout pour lés dames et les peisonnes âgées et il est situé en un endroit de la ville où les communications sont maintes fois interrompues. Vous avez qu'en suite de démarche:; faites par noire bureau auprès des membres du collège des bourgmestre et échevins de cette ville, la construction projeté d'une école pour garçons à ériger rue de la Constitution-et dont l'étage supérieur serait approprié poulies services d'un observatoire astronomique, avait été adoptée en principe, en 1909. par le conseil communal d'Anvers. Depuis cette épo-"qu.e, cete question n'a pas avancé d'un pas et nous ne pouvons pas 'espérer la voir résolue favor îbleuient dans un court délai. La situation incertaine dans laquelle nous nous trouvons au point de vue de la construction d'un observatoire nouveau avait engagé quelques membres de la société à soumettre à l'examen de notre conseil la solution suivante : faire une démarche auprès de l'administration communale d'Anvers dans le but de la pressentir au sujet de l'édification éventuelle d'un observatoire dans le parc des Rossignols, sur la grande pelouse située à l'est du château du Brandt. Un bâtiment construit en cet endroit présenterait certainement un immense avantage au point de vue de l'observation proprement dite de la voûte céleste ; toutefois cette proposition n'a pas été approuvée par la majorité des membres du conseil. Les opposants estimaient que vu le grand éloignement du centré de l'agglomération, il était probable ([n'en cas de mauvais temps ou de ciel incertain, les membres de notre société hésiteraient vraisemblablement à se rendre aux réunions qui y seraient fixées et qu'il en serait certainement de même pour les auditeurs de nos cours publics et gratuits, qui auraient été invités aux séances pratiques d'observation. Quoi qu'il en soit, nous émettons le vœu de voir bientôt réalisée la construction, depuis si longtemps promise, d'un observatoire bien outillé et suffisamment spacieux à édifier sur le bâtiment d'école projeté rue de la Constitution. Notre grande ville serait alors la première en Belgique qui, en mettant une installation de l'espèce à la disposition des personnes désireuses de connaître dans d'excellentes conditions les merveilles du ciel étoilé. Quel dommage que nous ne possédions pas à Anvers un Rockfeller ou un Carnegie ! La question serait bientôt résolue. INTERIEUR Le plus beau Bruxelles On annonce que la section des travaux publics du conseil communal approuvé, à l'unanimité, le projet de M. De Le Court-Wi'ncqz établissant de meilleures communications entre le haut et le bas de la ville. Ce projet se rattache à un plan transformant le quartier situé entre le boulevard du Régent et. la pla'ce Royale. Une voie droite venant, du boulevard passe derrière la taverne du Globe, pour aboutir à l'arcade de la rue de Nainur. L'auteur y établit un tramway et la prolonge (en tunnel, sous le Musée) jusqu'à la rue de l'Empereur, puis jusqu'à la rue de l'Amigo, en traversant la rue Saint-Jean et la rue des Eperon-niers, en dégageant la Salle des fêtes de la Madeleine. Le mérite du projet est de prévoir un nouveau chemin pour faire .communiquer le haut et le bas de la ville : l'encombrement permanent de la rue de l'Hôpital, du Mafché-aux-Poulets, en prouve l'urgente nécessité. 11 profite d'ailleurs de nombreuses expropriations déjà réalisées. Le tunnel commencerait place du Musée. On en a critiqué le principe, sous prétexte que les tableaux de notre galerie moderne de peinture seraient à la merci de quel-qus bombes. L'objection est absurde. N'y a t il pas, à Rome, un tunnel avec tramway sous le Quirinal, le palais du roi d'Italie ? Et le danger d'être dynamité n'est pas plus grand pour un inoffensif chef-d'œuvre de Stevens, de Gallait ou de Wauters, que pour le souverain constitutionnel d'un grand pays remuant comme l'Italie. Le projet augmente de 4 000 mètres carrés la superficie des jardins du Palais de Bruxelles. La ligne projetée par M. De Le ourt-Wincqz fournirait aux Tramways bruxel-laois la solution d'un problème qu'ils étudient depuis longtemps et une solution meilleure, pour .es Ixellois, que la ligne de la rue des Colonies. Aujourd'hui, les communications entre la Porte de Namur et la bourse ne sont assurées que par des omnibus à chevaux où l'on est sous la constante menace du mal de mer. La gare de l'AMée-Verte à Bruxelles Le ministre des chemins de fer, questionné par M. Hanrez, a fourni des détails précis sur l'utilisation de la gare de l'Allée-Verte : Un examen approfondi des nécessités de l'exploitation a établi qu'il y a lion de maintenir la station de Bruxelles (allée Verte), qui ?era spécialement, affectée au service, des trains ouvriers et des trains extraordinaires. La plate-forme du raccordement qui relie cette station à celle de Bruxelles (Nord) sera surélevée de façon à transformer en viaducs inférieurs les passages à niveau qui existent actuellement à. .la chaussée d'Anvers, à la rue du Progrès et à la rue Gaucheret. Toute entrave à la circulation se trouvera ainsi supprimée et la réalisation du projet consistant «à prolonger le boulevard de la Senne, sur la Senne voûtée, ne se trouvera contrariée en rien. La gare de Bruxelles (allée Verte) continuera à être raccordée comme actuellement à la gare de Bruxelles (Nord). Le tracé eu plan de ce raccordement restera donc ce qu'il est. L;i seule différence' est qu'il sera établi en surélévation, de façon à transformer en viaducs inférieurs présentant une hauteur libre de VôO minimum, les passages à niveau actuels de la chaussée d'Anvers, de la r:-e Gaucheret et de la rue du Progrès. Mais pour réaliser cette hauteur libre de 'i"f>0. qui existera aussi à la traversée du nouveau boulevard à établir en prolongement du boulevard de la Senne, sur la Senne voûtée, il esl indispensable de faire passer l'avenue de la Reine sous les voies de la gare do Bruxelles (Nord), qui seront surélevées en ce point à la cote de 22m50, la cote du niveau de l'avenue de la Reine sous l'ouvrage d'art devenant lGm80 Pour les commissaires de police A la demande de M. Maenhout, In chambre a décidé que la proposition de loi accordant une indemnité aux commissaires de police faisant fonction de ministère public auprès des tribunaux de simple police sera discutée en même temps que le budget du ministère de l'intérieur Le projet deviendra donc loi très prochainement. Pour l'industrie dentellière Le comité de l'Union nationale dentellière vient de décider d'accorder annuellement, des diplômes aux fabricants et des prix aux ouvrières qui se distingueront par la parfaite exécution de leur travail. A cette occasion, on organisera des expositions régionales. Cette initiative, on peut l'espérer, aura des résultats féconds pour le développement de l'industrie dentellière. Les ministres de la marine et des chemins de fer Les cabinets du dépnrtiment de la .marine et des chemins de fer resteront établis comme ils'le -ont à présent. C'est-à-dire que la marine restera rue Ducale et les chemins de fer rue Royale. M. Segers fera la navette de l'un à l'autre département. Mais cet état de choses ne durera que quelques mois, puisque, dès la rentrée de novembre, la chambre discutera, le projet créant la Société internationale des chemins de fer. Dans la Légion d'honneur Le gouvernement français vient de décerner la croix de chevalier de la. Légion d'honneur au capitaine-commandant d'état-major Cha-beau, secrétaire du cabinet du ministre de la guerre, et," au capitaine-commandant adjoint d'état-major Noël, inspecteur des études à l'Ecoie militaire. Le colonol d'état-;najor de Çeuninck, chef du cabinet du ministre de la guerre, est nommé officier. Le contrôle du lait L'on se préoccupe depuis longtemps de 1 >. recherche des moyens les plus efficaces de réprimer les falsifications du lait et le sans-gêne avec lequel certains marchands baptisent le lait qu'ils vendent à leurs clients. Le conseil supérieur de l'agriculture va s'occuper incessamment. de cette importante question. Samedi après-midi s'est réunie, au ministère de l'agriculture, sous la présidence de M. Goos-sens, une commission du conseil supérieur qui a. commencé l'examen du problème du contrôle du lait. M Hansoul, président de la Fédération des vétérinaires belges, qui, dans la province de Liège, s'est occupé spécialement de cette intéressante question, a présenté à la commis sion un rapport sur les moyens d'assurer un contrôle efficace du lait. Les résultats des délibérations de la commission seront soumis à l'examen du conseil supérieur de l'agriculture dans sa prochaine séance. Le désarroi des chemins de fer et la presse politique Nous reproduisons, sur cette question, l'opinion particulièrement autorisée du Moniteur iies intérêts matériels (n° du 27 février), dont nous approuvons complètement les sages paroles . Une partie de là presse quotidienne tente de faire de la question du gâchis des chemins de fer une question politique. Nous nous refusons nettement, cela va de soi, à la suivre dans cette voie. L'administrateur-directeur général de la Société Cockerill, M. Greiner, a été spécialement pris à partie par quelques-uns de nos confrères quotidiens, ce qui est inadmissible, étant donné que la signature de M. Greiner était suivie de celles de personnalités ouvertement et notoirement favorables au parti qui tient actuellement les rênes du gouvernement de notre pays. S'il n'en avait pas été ainsi, nous aurions immédiatement cessé de nous occuper de la question, qui sortait de notre ressort. Nous ne pouvons admettre qu'une question qui regarde au fond tout bonnement, et tout simplement le porte-monnaie de toutes -nos usines, quelles qu'elles soient, et, par suite, au premier chef le porte-monnaie de tous les employés, de tous les ouvriers que ces usines emploient, soit ramenée contre toute raison dans le domaine politique. Il y a des industries qui souffrent du gâchis actuel qui ont des actionnaires, des dirigeants, des employés et des ouvriers de tous les partis. Nous ne voulons examiner que ce point de vue-là. C'est le seul vrai, et en sortir serait le rapetisser ou le travestir. Encore une fois, nous nous refusons, sans vouloir citer aucun nom qui pourrait prouver à l'évidence la vérité de notre manière de voir — ce qui serait cependant bien facile, — à entrer dans cette voie, qui, certes, est funeste et ne petit mener à aucun des résultats pratiques ques tous les intéressés réclament. — oh ! combien ! Pour les garçons de café Les associations de restaurateurs, cafetiers et de garçons de café vont ouvrir prochainement, à Bruxelles un bureau de placement dans un local mis à leur disposition par l'administration communale. Apprentissge M. le ministre de l'industrie et du travail a bien voulu reconnaître le caractère pratique et efficace des œuvres d'apprentissage. Il a accordé aux secrétariats d'apprentissage les plus actifs une modeste indemnité annuelle pour frais de gestion. Plusieurs secrétariats existent depuis trois ou quatre ans : aux plus zélées de ces œuvres, un subside dé cent francs est alloué cette année. Dans la suite, le subside annuel sera proportionné au travail effectué, au nombre de contrats enregistrés et, d'examens passés. Malgré les oppositions, les hésitations et l'indifférence inerte qu'a rencontrées la restauration de l'apprentissage, le succès semble assuré. Depuis le début de cette année ,de examens de fin d'apprentissage ont eu lieu chaque semaine pour divers métiers. Plusieurs fils de patrons ont fait l'apprentissage dans l'atelier paternel et ont subi avec-succès les épreuves théoriques et pratiques de l'examen final. Ces jeunes gens ont obtenu la bourse d'apprentissage de cent, francs en livres et en outils. C'est l'hérédité dans les métiers, garantie d'expérience et gage de conservation social. Les patrons, appelés à faire partie du jury, constatent avec intérêt le souci d'apprendre bien le .métier et de s'y perfectionner qui anime les candidats au diplôme d'apprentissage. Un de ces jours, on enregistrera le 500e contrat agréé d'apprentissage et aura lieu le 100e examen final d'apprentissage officiel. Le secrétariat d'apprentissage des métiers féminins de l'agglomération bruxelloise vient d'être définitivement constitué ; il a quatorze apprenties inscrites à l'heure actuelle. La voie du progrès lui est largement ouverte. La maison natale de César Franck On croyait jusqu'à présent que la maison natale de César Franck, à Liège, avait disparu lors de rétablissement, du chemin de fer de ceinture. Au cours d'un travail sur les « Origines familiales de César Franck », M. Clément Charlier vient d'établir qu'il n'en était était rien : c'est dans l'immeuble portant actuellement le n° 13 de la rue Saint-Pierre, près de l'église Sainte Croix, qu'a vu le jour le célèbre compositeur liégeois. Et voilà remplacement tout, trouvé pour que. dans la cité ardente, le maître angélique des Béatitudes ait. bientôt son musée tout comme l'auteur de zémire et azor. La pension des ouvriers mineurs La commission sénatoriale chargée de l'examen du projet relatif à la pension des ouvriers mineurs (amendement Mabille) a tenu samedi sa dernière séance. M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, y assistait. La commission a admis, par six voix catholiques contre deux voix socialistes (MM. Dufrane et Boland), un texte qui reprend les dispositions de M. Mabile, sauf qu'il n'admet pas le renversement de la preuve au point de vue de l'état de santé et du besoin. C'est à l'ouvrier qu'il appartiendra de prouver qu'il se trouve dans les conditions voulues pour être admis 'au bénéfice de la loi. En ce qui concerne les voies et moyens, le nouveau texte dispose que les pouvoirs publics, Etat et provinces, seront autorisés à faire les avances nécessaires. Ils auraient dû les faire en tout état de cause, attendu que maintenant déjà, des avances devraient être faites pour assurer l'application de la loi de 1911, dont les charges sont, supérieures aux prévisions. La commission a décidé également d'assimiler les ouvriers des usines métallurgiques aux ouvriers des mines de bouille. La discussion a établi que le projet. Mabille. conformément à ce qu'avait affir mé le ministre du travail, coûterait au delà de trois millions. En vertu .du nouveau texte, la dépense serait réduite, selon les prévisiions, à un million environ. La commission a décidé de proposer que lé projet, inscrit en tête de l'ordre du jour de la plus prochaine séance du sénat. Le transport des marchandises Sont approuvés : 1° Le tarif exceptionnel pour le transport en grande vitesse : a) des marchandises de toutes espèces, b) de la soie et c) des denrées alimentaires entre l'Italie et Londres, via Anvers et Ostende ; 2° le premier supplément à la première partie, fasi-sule B, du tarif pour le transport direct des marchandises en grande et en. petite vitesse, entre la Belgique, Givet et les stations néerlandaises des chemins de fer de Malines-Ter-neuzen et de Gand-Terneuzen, d'une part, et la Suisse, d'autre part, du Ier septembre 1912; 3° le 6e supplément au tarif spécial pour le transport des houilles, cokes et briquettes de charbons au départ de la. Belgique et. la Hollande vers l'Est de la France, du 1er avril 190>. Ce tarif et ces suppléments sont entrés en vigueur. Les établissements d'aliénés Par qui sont dirigés les établissements d'aliénés t Voici la réponse faite par le ministre à une question de M. De Bast : quarante cinq établissements d'aliénés sont dirigés par des religieux, quinze sont, dirigés par des laïcs. Quinze asiles sont desservis par un personnel infirmier exclusivement religieux et dix par un personnel exclusivement laïc. Dans les autres établissements, on rencontre à la. fois l'élément religieux et IVlément laïc. NOUVELLES MARITIMES Le port d'Anvers en février Pendant le mois de février écoulé, il est entré au port d'Anvers 11 voiliers de 5,545 tonnes et 498 steamers de 990,833 tonnes, soit en tout 509 navires de mer de 996,378 tonnes. En février 1913, il était entré 537 navires de mer de 1.065,289 tonnes (20 voiliers de 8,557 tonnes et 517 steamers de 1,056,732 tonnesL II y a donc une diminution de 28 navires et 68,911 tonnes pour février 1914. Sont entrés dans les bassins 316 bateaux de 547.177 tonnes contre 523,899 en février J913. Ont. été amarrés aux quais de l'Escaut 193 bateaux de 449,201 tonnes contre 223 de 541,390 tonnes en février 1913. Voici la statistique depuis le 1er janvier : Voil. Tonn. Steam. Tonn. 1913 ... . 33 16,428 1,094 2,258,578 1914 .... 40 16,825 1,052 2,182,638 Le total s'établit par 1,092 navires de mer et 2,199,263 tonnes pour cette année et 1,127 navires de 2.275,006 tonnes pour 1912. La diminution pour les deux premiers mois de cette année est donc de 35 navires de mer de 75.743 tonnes. Ouverture d'un port au Maroc Le représentant du sultan vient d'informer " le corps diplomatique acrcédité au Maroc de l'ouverture du port de Fedalah au commerce international à partir du 1er mars 1914. Les frets vers la Chine et le Japon . Les taux de frets vers la Chine et le Japon pour fers et- verres à vitres sont réduits de 1 sh. 3 d. à partir du 1er mars. EXTÉRIEUR ALLEMAGNE La canalisation de la Moselle De Berlin, le 1 mars : La discussion du budget des chemins de fer rie l'empire a donné l'occasion au Reichstag de poser à nouveau la question de la canalisation de la Moselle et de la Sarre. Le député socialiste Georges Weill a parlé en faveur du projet. La canalisation de ces deux rivières, déclare-t-il. est du plus grand intérêt pour les régions industrielles qu'elles traverseront. D'autre part, les .industriels rhénans qui faisaient autrefois une vive opposition au projet sont devenus moins obstinés clans leur résistance depuis que les plus riches d'entre eux sont devenus détenteurs de mines en Lorraine. Si le gouvernement persiste dans son refus, il se pourrait pourtant que la France, achevant son réseau de canaux du nord, aille chercher pn Belgique les charbons qu'elle achète aujourd'hui dans la Ruhr. Le député national libéral Bassermann parla dans un sens analogue. Le ministre des chemins de fer de Prusse s'est prononcé nettement contre le projet de canalisation de la Moselle et de la Sarre, dont il ne méconnaît pas d'ailleurs les avantages économiques pour l'Alsace-Lorraine. Le plénipotentiaire d'Alsace-Lorraine au conseil fédéral. M. Nobis, déclara qu'il espère que le gouvernement prussien saura faire les grands sacrifices que la construction du canal représenterait pour la Prusse. C'est l'intérêt de l'empire môme, dit-il. Nous avons une occasion de rattacher à l'empire les provinces annexées. Si nous n'en profitons pas on doit craindre que l'industrie l'Alsace-Lorraine ne cherche un débouché vers la France. .Te demande au Reichstag de faire le possible pour fortifier la situation économique de l'Alsace-Lorraine. C'est le meilleur moyen de rattacher ce beau pays à la patrie allemande.La question préoccupe non seulement l'Alsace-Lorraine, mais aussi le grand-duché de Luxembourg. Le journal l'Idépendance luxembourgeoise relève les déclarations récentes du ministre des travaux publics de Prusse, M. de Breitenbach, à la Diète du royaume. Il s'est déclaré absolument contraire à la canalisation de la Moselle et de la Sarre ; d'abord « par crainte de voir se déplacer brusquement le centre industriel du bassin de la Ruhr, dans le bassin de la Sarre » — c'est-à-dire de voir l'industrie lorraine progresser au détriment de l'industrie prusienne. Et il a ajouté cet argument dont il n'est pas besoin de faire ressortir la portée : Le chef du grand état-major a répondu qu'il ne pouvait s'associer au vœu de la canalisation de la Sarre et de la Moselle. Le syndicat qui demande ce canal exagère l'importance des avantages stratégiques de cette voie d'eau et ne réfléchit pas qu'elle ne serait d'aucune utilité pour la concentration de l'armée et n'offrirait que peu d'avantage pour la mobilisation. Aussi longtemps que notre réseau ferré ne répond pas à toutes les nécessités stratégiques, j'ai le devoir de réclamer avant tout la construction de nouvelles voies ferrées. Seule la construction du réseau ferré peut nous assurer l'avantage au début des opérations, et les premiers résultats de la guerre en dépendront. Et 1'Indépendance luxembourgeoise conclut, au point de vue de son pays, par ces réflexions : Voilà qui est bien net et bien franc ; on ne fait, pas la canalisation de la Moselle pour avoir un prétexte â développer toujours les voies stratégiques allemandes et notamment, celles du grand-duché. En canalisant la Moselle, l'empire d'Allemagne se priverait de tous les prétextes de l'intensité du trafic industriel entre la Westplialie, le Luxembourg et le plateau de Briey, prétextes si commodes pour expliquer les développements infinis de ses voies stratégiques à travers notre pays « neutre ». AUSTRALIE Le marché des fourrures Actuellement, sans pouvoir rivaliser avec le Canada et la Sibérie, l'Australie peut être considérée comme un des pays tenant une certaine place dans la production mondiale des fourrures, surtout depuis l'époque récente où des procédés ingénieux ont permis d'utiliser les peaux de lapin comme imitation des fourrures les plus rares, véritable industrie de luxe. Les dernières statistiques publiées par l'administration fédérale font ressortir toute l'importance de ce commerce. En 1912, l'exportation des peaux de lapin a atteint une valeur de 600,000 livres sterling environ, soit

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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