Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 10 Septembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6t0gt5gc0c/
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Jeudi tO septembre 1014 No 211 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: ^ un an un seme. un trim®. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-GEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. I BACQT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires ... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . . 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. CW" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes LA GUERRE En France, les Allemands, pour protéger leurs communications menacées sur leur droite, y envoient des renforts et font des attaques infructueuses Partout ailleurs, avance lente, mais générale des alliés Situation d'ensemble pour les armées franco-anglaises, chaque jour meilleure ïovalisme des chefs indiens suscite Fenthousiasme en Angleterre Envoi de deux divisions d'infanterie et d'une brigade de cavalerie sur le champ de bataille en Europe LA SITUATION GENERALE L'avantage restent aux alliés franco-anglais Paris, 9 septembre. Communiqué de ce est lente, mais générale. Sur l'aile (rois heures de l'après-midi. Sur l'aile droite, il n'y eut pas d'action de la part gauche, quoique les Allemands renforcé- de l'ennemi contre Grande-Couronne rent leurs troupes, la situation reste satis- si Nancy. Aucun changement dans les faisante. L'ennemi recule devant l'armée Vosges-Alsace. Havas-Reuter. britannique. Dans le centre, notre avan- Ce que disaient les infirmières de Termonde Nous avons rencontré dans le train, tandis que nous rentrions de Hamme avant-hier soir, deux infirmières -wallonnes de la Croix rouge f qui venaient de quitter Termonde incendiée. Nous leur avons pris l'interview que l'on va lire et à laquelle nous n'aurions garde de changer un mot : Donc, nos deux infirmières qui s'étaient engagées à la Croix rouge après les événements de Liège et avaient suivi nos troupes depuis I lors, étapes par étapes, passant par Namur, Haelen, Louvain, avaient été dirigées finalement sur Termonde où l'on sait qu'un mouvement allemand s'annonçait- dès la semaine précédente. Les affaires du bois du Buggen-liout et l'incendie de la chapelle de Bosch-kappel en avaient été les préliminaires. Jeudi de la semaine dernière, des groupes de fantassins, de cyclistes et de motocyclistes allemands étaiènt arrivés de bonne heure dans Termonde. On suppose même que leur intrusion devait s'être opérée pendant la nuit, car les habitants émettent des opinions contradictoires à ce sujet. Quoi qu'il en soit, ils demandèrent à voir le bourgmestre Bruynickx, mais I celui-ci, qui n'était pas en ville à ce moment, ne se présenta pas. Nous ne garantissons pas i l'exactitude du fait ; c'est le bruit qui courait à Termonde, sans plus. Bref, l'officier supé- j fieur qui commandait les envahisseurs de- 1 manda à la ville une taxe de guerre de deux millions, menaçant la municipalité des pires ; représailles si l'impôt n'était pas versé. Le lendemain, à huit heures, — terme du délai prévu, — les Allemands auraient donné aux s habitants deux heures pour quitter la ville et auraient ensuite mis le feu à celle-ci. Voilà la première version, qui est la plus probable: L'autre est celle des coups de fusil tirés, comme de coutume, par des civils sur les soldats I Nous ne nous y attarderons même pas, car pour qui à lu les recommandations apposées par les soins du bourgmestre sur tous les murs de la ville *t les menaces de répression dont elles s'accompagnent, il est évident qu'à moins de supposer l'intervention d'agents provocateurs, il est impossible d'admettre l'hypothèse dont les Allemands se ser-; vent si volontiers. Donc, samedi matin, les soldàts gris se mi-' i rent en devoir de casser les carreaux des maisons pour y lancer leurs fuséek incendiaires, de.bouter le feu aux escaliers et d'asperger de pétrole les toits. En un clin d'œil, tout flamba. 11 ne fallut pas, à dire de t-nloins, plus de I deux heures pour faire de.la. vile un brasier, et si tout absolument n'y a pajs été détruit, c'est que le feu s'est arrêté à certains immeubles plus tôt que les incendiaires ne s'y attendaient.Voulez-vous l'impression de deux femmes qui depuis un mois ont ramassé quantité de blessés et passé sur trois champs de bataille ? U voici textuellement rapportée: « Nous aimerions 'mieux revoir le plus affreux des charniers que 'de contempler un spectacle aussi douloureux que celui que nous connûmes à Termonde : Rien au monde n'est plus triste que cela.» Et, en effet, elles ne tarissent pas de commentaires sur la détresse de ceia, voir une ville riante, prospéré, vivante et 'a veille en-tore toute tumultueuse d'habitants livrée sou-'"lïiin à la fureur destructrice d'une bande de forcenés. Assister au gaspillage, à la destruction voulue, systématique de tant de richesses péniblement accumulées et acqiises ; voir des êtres que l'on pouvait croire raisonnables se livrer à ce honteux et diabolique travail ; comprendre que rien n'y fera, que toutes les conventions sociales sont abolies, que momentanément l'empire de cette parcelle du globe est aux sauvages ivres et quasi inconscients que l'on sait, c'est une angoisse morale indescriptible.Nos petites infirmières au tablier blanc à la croix rouge racontent comment elles ramassèrent dans le ruisseau un enfant au maillot que sa mère sans doute avait laissé choir pendant sa fuite ; elles disent les bijoux tombés de quelque -écrin entr'ouvert, gisant épars suite pavé ; elle disent l'attitude navrante de tel vieillard tué tandis qu'il se trouvait assis devant sa porte, et brûlant, et se consumant avec son immeuble incendié. Puis c'est la fuite éperdue des animaux, et ce spectacle fou de voir une poule dont les plumes brûlent traverser tout à coup la rue comme une boule de feu. Et toute la détresse des bêtes enfermées qui hurlent à la mort... On nous redit aussi les mêmes histoires de suoûleries, de caves pillées, de sinistres ripailles faites dans les-cafés ouverts tandis que les maisons flambaient. Mais c'est la menue monnaie de toutes ces abjections, et certes l'odieux travail effectué à Termonde par les soldats du kaiser ne l'aura cédé en rien à celui qu'ils effectuèrent dans Lôuvain. Il faudra quelques jours encore pour que l'on puisse se rendre compte de l'étendue réelle de cette abominable attentat. Pour l'heure, on peut affirmer seulement qu'il ne reste; que les murs branlants : ruinés des bâtiments principaux que voici : 13 couvent des Thérésiennes,celui des Pauvres-Claires, toute la rue de l'église à l'exception de' trois ou quatre maisons dont l'hospice de Saint-Vincent et l'hôtel du chevalier Schelle-kens, l'hôpital, la Banque de la Dendre, l'église des Bénédictins, l'Académie, le Cercle ouvrier, tout le Marché-au-Bétail où se trouvait le Collège épiscopal. Les rues suivantes sont partiellement détruites : la rue "Courtens, la Veerstraat, toutes- les maisons placées à la droite de l'église jusqu'à la rue de la Caserne, la moitié de la Grand'Place du côté du Pot d'étain, la rue Van Duyse, la rue de la Digue, le Koornaard, etc. Cette énumération, d'ailledrs incomplète,; pourrait donner à penser que le dommage est en somme localisé par endroits, par quartiers. Il n'en est rien. Termonde dans son ensemble est comme une ville où des combats terribles se seraient livrés avec des alternatives, de revers et de succès, deux trois retours offensifs suivis de nouvelles défaites. Et cependant là torche seule des incendiaires a causé tout 1 mal. , Ah ! n'oublions jamais. Gravons dans nos mémoires pour l'avenir, pour quand « ils », reviendront, ces phrases .qui,contiendront toutes nos rancunes : a Parlez-nous de Termonde ! Parlez-nous de Louvain ! » A. C. Le recul des Allemands Paris, 8 septembre. — Communiqué de trois heures de l'après-midi. — Sur l'aile gauche les armées alliées avec.les forces de l'armée avancée de la défense de Paris, avancent constamment sur les rives de l'Ourcq jusqu'à la région de Montmirail. - L'ennemi se retire dans la direction de la Marne, entre Meaux et Sézanne. Les troupes anglo-françaises prirent un grand nombre de prisonniers y compris un bataillon d'infanterie et une|dôrnpagnie de mitrailleuse et des caissons. Sur notre centre, des engagements violents eurent lieu entre la Fère-Champe-nois, Vitry-le-François et l'extrémité du sud d'Angone ; l'ennemi ne réussit- à nous repousser nulle part et/perdit du terrain dans le voisinage de Vitry-le-François où il recula. Sur notre droite, une division aile "monde attaqua la ligne de Château-Salins et Nancy, mais elle fut repoussée-au nord de la forêt Champenoux plus à l'est. Nos troupes reprirent la crête de Nandray et le défilé de Fourneaux. Il n'y a aucune modification en Alsace. — Havas. Paris, 8 septembre. — Dernier rapport de onze heures quarante-cinq. — L'armée allemande a subi des pertes sévères sur toute la ligne. Les forces anglaises ont encore subi' quelques pertes, mais le nombre est petit ent raison du caractère du combat. Le résultat des opérations des deux jours est jusqu'à présent très satisfaisant. La pression contre l'ennemi continue sur tout le front allié. .;i force anglaise a été engagée pendant tout un jour. L'ennemi s'est retiré après une résistance obstinée et actuellement sé dirige au nord de la Marne. La cinquième armée française s'avance avec un égal succès et annonce de nombreuses captures. La sixième armée française sur l'Ourcq a été sérieusement engagée, mais l'ennemi a été également repoussé. Londres, 9 septembre. — Télégraphiant hier du point sur le flanc droite de l'armée allemande le correspondant-■ spécial du Daily Chronicle dit «que le mouvement des Allemands serait la. retraite définitive. Temporairement, les patrouilles allemandes stationnées à la rive gauche de la Somme,, notamment' autour d'Amiens, se sont subitement retirées. La plus grande partie des forces tenant Amiens s'est retirée ce matin. Une petite force française attend dans le voisinage d'Amiens pour réoccuper la ville au moment où le dernier soldat allemand sera parti. Quand les Français se sont retirés,'les Allemands avaient fait sauter le pont de la Somme ; c'est à cause de cela que les communications' du chemin de fer de Boulogne, . Amiens et Saris sont encore interrompues. Il est évident que Jes alliés font tout leur possible pour séparer l'aile droite allemande f:t l'anéantir. On se demande si ce ne serait pas le commencement de la fin de l'armée allemande ? De la part de la France, la réponse arrivera quelque jour, car Tannée allemande semble être devenue indifférente. Par exemple, l'aile, droite, hier, en essayant d'éviter les Anglais qui la suivait, abandonna des wagons, des blessés, des provisions et quelques canons. — Ri;utf.r's Telegram Company. Anvers, 9 septembre. — Légation de France. — Officiel. — M. Delcassé,ministre des affaires étrangères, a télégraphié ce soir à M. Klobu-bôwski, ministre de France en Belgique, les renseignements suivants : - Dans la journée d'hier l'aile droite allemande s'es! repliée au nord du Petit Morin et a été vivement attaquée sur la rive droite de l'Ourcq. Au nord de Sézanne nos tj-oupes progressent. A notre centre, violents combats avec alternatives d'avance et de recul. A notre aile droite, bonne situation a Nancy et dans les Vosges. » — Havas. En Flandre - Un coup de fiiet --Trois cents prisonniers allemandsAnvers, mercredi, dix heures du soir. — Officiel. — Les Allemands qui ont stationné l'a nuit dernière dans les environs de Gand se sont dirigés aujourd'hui vers le sud, emportant leur butin. En cours de route, ils ont encore pillé-quelques magasins aux environs de Meldeii- D'autres troupes venant de, la région de Sottegem se sont rendues dans les environs de Renaix d'où l'ensemble paraît devoir s'orienter vers la France. Cependant. nos troupes ne sont pas restées inactives. Signalons dès maintenant un coup de filet opéré dans la région d'Anvers et dont le résultat a été la capture de trois cents prisonniers qui seront demain transférés é'n lieu sûr.. Anvers, jeudi, 13 heures. — A propos de cette capture, on nous communique les détails suivants : Les trois cents soldats allemands en question, ont été faits prisonniers à Aerschot dans le courant de la journée d'hier. Ils ont été dirigés par train spécial vers la gare du Sud, où ils sont arrivés à minuit et où ils. ont été reçus par une compagnie d'infanterie qui faisait le service d'ordre. Les officiers et soldats ont été conduits séparément dans les salles d'attente, où ils ont été fouillés et interroges Il résulte de l'interrogatoire qu'on a fait subir à certains Feldwebel faisant office de lieutenants que les prisonniers appartiennent à un bataillon (mille à douze cents hommes) de Landsturm de Burg. Ce bataillon a quitté Burg le "24 août et a traversé l'Allemagne et une partie de la Belgique en chemin de fer, avec un seul arrêt en Allemagne en cours de route. Il est arrivé, à Louvain le 31 août, après avoir passé par Liège, mais sans sortir de la gare. Il a passé la nuit à Louvain et s'est porté de là sur Aerschot le 1er septembre. Il était chargé de la garde des communications. Interrogés sur les atrocités commises à Aerschot, ils ont déclaré n'avoir rien vu. Ces faits, disent-ils, se sont passés avant qu'ils fussent sur les lieux. On leur a assuré que des civils avaient tiré sur les militaires et qu'ils -avaient été punis. (Toujours la même histoire.) Ils ont déclaré également n'avoir pas aperçu les otages retenus dans l'église. Ils ont simplement appris que' des deux cents à trois cents hommes emprisonnés dans l'église, ceux âgés de dix-sept à quarante ans avaient été envoyés à Aix-la-Chapelle. Aucune précision autre n'a pu être obtenue, spécialement en ce qui concerne le sort de ces malheureux. L'un d'entre eux, cependant, après qu'on lui eut demandé s'il avait femme et enfants, a ré-. pondu textuellement au sujet des événements d'Aerschot cette phrase qui en -dit long' dans sa, concision tragique : « C'est une honte ! » Les prisonniers ont passé la nuit à la gare du àud, soldats et. officiers à part, pour obéir à la mentalité singulière des officiers d'outre-Rhiu. Us ont été bien traités. Ce matin, ils ont été amenés à bord d'un des bateaux amarrés dans le port. Les fonds de secours pour les Belges en Angleterre Londres, 9 septembre. — Le fonds de secours pour les Belges ouvert à Lïv.erpool s'élève aujourd'hui à quarante mille livres sterling. — Reuter's Telegram Company. Le vapeur " Ottawa " coulé par une mine allemande Londres, 9 septembre. — Les épaves trouvées dans la mer du Nord seraient celles du vapeur Ottawa, lequel portait un équipage de vingt-deux hommes. On suppose que J'Ottawa a heurté une mine allemande. — Reuter's Tflegram Company. La participation des Indes anglaises à l'action con re l'Allemagne Simla, 9 septembre. — Le vice-roi des Indes prononça un discours dans lequel il mentionna l'envoi de deux divisions d'infanterie et une brigade de cavalerie sur le champ de bataille d'Europe. 11 a dit que trois nautkes brigades de. cavalerie suivront. « C'est, dit-il", une légitime fierté pour les Indes d'avoir été appelées à contribuer à la défense de la mère-patrie. » Tous les maharadjhas et les chefs ont mis avec enthousiasme leurs ressources, militaires inépuisables à la'-disposition du gouvernement. Les Indes prendront patrioli-quement leur charge même des dépenses que l'armée expéditionnaire coûtera. Pourquoi les Allemands ne sont pas entrés dans Gand Londres, 9 septembre. — Une dépêche d'Ostende au Daily Mail dit que l'action des Allemands de ne pas entrer à Gând et de ne pas demander d'indemnité serait due à l'intervention du consul américain. Des vivres, du fourrage et de Tessence d'une valeur de quatre-vingt mille livres sterling ont été réquisitionnés par les Allemands. Le loyalisme des Indes Londres, 9 septembre. — Chambre des communes. — Dès'la réouverture des débats'parlementaires, M. Asquith annonce qu'il présentera demain une demande de crédits afin d'augmenter les effectifs de l'armée. Le sous-secrétaire des Indes a lu un long télégramme du vice-roi qui créa une profonde impression sur l'assemblée et qui fût souligné par des applaudissements continuels. Ce télégramme et un témoignage émouvant de la loyauté des Indes antières et le vice-roi y notait que tous les chefs, environ sept cents, avaient d'un même accord offert leurs services personnels et les ressources de leurs différents Etats pour la guerre. Vingt-sept de ces~plus importants Etats entretien-nou! les troupes impériales, qui furent mises immédiatement à la disposition du gouvernement au début des hostilités. Des lettres furent reçues des contrées les plus éloignées aux Indes, offrant leur assistance. Parmi les offres reçues des princes indiens, le Maharajah Mysore offre cinquante laks de roupies. Différents chefs, un vaisseau-hôpital, tandis que le maharajah de Rewa offrit non seulement toutes les ressources de sa province mais aussi ses propres bijoux. Un autre maharajah, âgé de soixante-dix ans, insista pour partir avec un corps expéditionnaire accompagné de son neveu -âgée de dix-sept ans. Chambre des lords. — Lord Lands-downe a lu lui-même le télégramme à la Chambre des lords. Il a dit que ces offres sont simplement merveilleuses, et il fil remarquer que certains de ces princes gouvernent des populations plus nombreuses que la Suède ou le Danemark ; l'un d'eux gouverne une population deux fois grande comme la Hollande. Les Allemands continuent à poser des mines Londres, 9 septembre. — Les journaux du soir publient une dépêche disant qu'un vàxjeur de pêche est arrivé. Il annonce qu'une canonnière britannique a capturé un vapeur de pêche qui avait placé des mines, dont il en avait encore deux cents à bord. — Reuter's Telegram Company. . - . • — Pour secourir les Belges en détresse Londres, 9 septembre. — A la. suite d'un télégramme envoyé par l'agent général à Londres de Victoria (Australie) notifiant l'appel du ministre belge à Londres pour secourir les Belges en détresse le gouvernement de Victoria a mis cinq cents livres sterling à la disposition de l'agent général pour l'achat de vivres. Le ministre belge pria l'agent, de Victoria de transmettre au gouvernement de Victoria ses remercîments sincères pour le don généreux. — Reuter's Telegram Company. Proclamation de George V aux colonies Londres, 9 septembre. — Le Pressbu-PiE.au communique la proclamation royale suivante aux colonies : Durant ces dernières semaines, tous les peuples de mon empire, la mère-patrie et les colonies, se sont mis en mouvement avec l'intention unanime de faire face et repousser l'agression sans précédent contre la civilisa-lion et la paix du monde entier. .Je n'ai pas cherché ce conflit désastreux. Au contraire, ma-voix s'ést toujours élevée en faveur de la paix. Mes ministres.ont fait tous leurs efforts pour atténuer la tension et aplanir les difficultés, qui ne concernaient pas mon "empire. Me serais-je tenu à l'écart quand, . en dépit des traités signés auxquels mon empire est partie contractante, le sol de la Belgique était violé, ses villes dévastées, quand la nation française était menacée d'extermination? .l'aurais sacrifié mon honneur et voué à la destruction les libertés de mon empire et l'humanité. Je me réjouis que toute la partie > l'empire approuve ma décision. La Grande-Bretagne et l'empire considèrent comme héritage commun le respect absolu de la parole donnée aux traités signés par les rois et les peuples. Mes peuples au delà des mers ont nn.iilré qu'ils approuvaient la grave décision qu'il était nécessaire de prendre, en nie donnant leur appui complet, et je suis fier de montrer au monde entier que mès peuples des colonies sont aussi déterminés que ceux du Royaume-Uni à poursuivre une cause juste jusqu'à un résultat satisfaisant. Ils ont ainsi démontré de manière complète l'unité fondamentale de l'empire malgré la diversité des origines. — Reuter's Telegram Company. Leur colère Dans un article de fond, le Times déclare que l'œuvre de destruction de Ta part des Allemands en Belgique est due à la résistance obstinée d'Anvers. Les Allemands désirent investir la ville, mais ils ne peuvent pas épargner assez d'hommes, et par conséquent ils cherchent à forcer Anvers à se. rendre par une . campagne de pillage en Belgique. . Une dépêche de Folkestone au Times dit que la ville est maintenant prête pour la réception des réfugiés belges dont beaucoup sont déjà arrivés. Nombre d'entre eux travaillent et font la récolte du houblon. — Reuter's Telegram Company. Les Allemands sur le Red Cross Washington, 9 septembre. — Le vapeur Red-Cross, de la société américaine « La Croix-Rouge », autrefois mi des transatlantiques de la . Hamburg-Amerika Linie, ayant à bord douze corps sanitaires et arborant le drapeau des Etats-Unis, deVait appareiller aujourd'hui. Son départ fut remis par suite d'une protestation de 1'amb'assadeur britannique, qui décla-! ra, vu le fait que la majorité de l'équipage est composée de réservistes allemands,, oh ne croyait pas devoir approuver le départ du vaisseau. — Reuter's Telegram Company. New^York, 9 septembre. — Le président de la'croix rouge américaine annonce que l'équipage allemand du vapeur Red Cross fut remplacé par des neutres. Le Red Cross partira dans trente-six heures. — Reuter's Telegram Company. Les secours aux réfugiés belges en Angleterre Londres, 9 septembre. — Chambre des communes. — M. Samuel déclare que le gouvernement a pu procurer d"ésr refuges et de l'assistance à trois mille six cents réfugiés belges. Cependant, dit-il, il y a. encore-en Belgique des' milliers de personnes sans ressources ni asile. Le gouvernement anglais se propose de leur donner temporairement l'hospitalité. (Applaudissements.) — Des arrangements seront pris pour leur transport ici, de nombreuses, offres privées d'hospitalité sont déjà reçues et le gouvernement espère que la population aidera à assurer l'asile aux réfugiés jusqu'au moment où ils pourront retourner" dans leur pays. (Applaudissements.) Le prince Albert d'Angleterre opéré d'une appendicite Londres,. 9 septembre. — Le prince Albert-a. subi l'opération de l'appendicite ce matin dans des conditions satisfaisantes. — Reuter's telegram company. Sur le tram Un de nos abonnés insiste pour que nous attirions une fois de plus l'attention de la Compagnie des tramways sur les pauvres piou-pious qui, pour ne pas être chargés de leurs armes, sont obligés, sans1 la moindre réduction,, de payer le prix de leur parcours. L'opinion publique à Anvers est certainement en faveur d'une libre circulation complète de ces intéressants défenseurs de la patrie, et même les actionnaires de la société ne se plaindraient nullement si une diminution de recettes devait en être la conséquence. Que diable, ferons-nous jamais assez pour ces braves qui courent sus à l'ennemi, défendent notre territoire avec tant d'héroïsme et sont exposés à se faire tuer aU premier, commandement. Nous savons bien que la compagnie a déjà beaucoup fait pour les militaires, mais qu'elle aille encore un peu plus loin : elle ne s'en trouvera pas ruinée, et, en tous cas, si sa situation financière doit en souffrir en une

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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