Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 09 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9882j6947d/
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Lundi 9 mars 1914 No 56 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.S0 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Télénhnne: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 frànc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au îgnomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quarft à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal ACTUALITÉS LE TABAC DANS LES AFFAIRES L'autre soir, quatre heures après mi< sonnant, le personnel de la Banque d'Aï gleterre quitte ses bureaux. A la sort du grand hall qu'entoure une ceintui de guichets, à moins de quatre mètrt du trottoir, deux messieurs échangent c vagues cordialités avant de se sépare On reconnaît en eux des employés de ! banque parce qu'ils ont le visage' so gneusement rasé, les mains gantées, pa ce qu'ils sont vêtus de noir et portent ur redingote, parce qu'ils sont coiffés d'u chapeau de soie haut de forme. iVIach nalement, en causant, ils se sont offe des cigarettes et du feu. Sur quoi un policeman intervient viv ment. Il est défendu de fumer à la Bai que d'Angleterre. Ces messieurs obje tent qu'ils ne se trouvent plus à l'int rieur de la banque mais sur son seui presque dans la rue. Vaine rhétoriqui Procès-verbal est dressé. Le lendemaii les deux délinquants comparaissaient di vaut la cour de police de Guild Hall ( s'entendaient condamner chacun à un livre sterling d'amende. Cet incident microscopique a vivemer ému les employés de la cité. Les moir intéressés — c'est-à-dire ceux-là qui or horreur de la fumée de tabac — se répai dirent en protestations. D'opinion gém raie, on estima l'intervention de la pol ce un peu indiscrète, et le jugement d magistral de Guild Hall, un peu sévèn Pourtant, le souvenir s'en serait évapot si quelqu'un ne s'était avisé de pose: comme on dit, la question de droit. Le fait d'allumer une cigarette en soi tant des bâtiments de la Banque d'Ar gleterre constitue-t-il un délit dont l'ai leur est passible d'une peine pécuniair et même d'une peine corporelle ? — ca si les condamnés de Guild Hall n'avaier pas payé l'amende, ils auraient subi l'u et l'autre une semaine d'emprisonnt ment. Le Statut qui remplace les code anglais ne contient pas le moindre texl contre l'usage de la cigarette à la bat que, ni ailleurs. On peut fumer à pe près partout sans commettre la moindi infraction. Défense de fumer dans le églises, dans certains théâtres, dans le locaux affectés à la fabrication des expie sifs, mais c'est en vertu d'une définitior d'une désignation spéciales. De là, che les Anglais, un nouveau problème -qu'on s'applique à résoudre naturelle ment par voie d'enquête : la fumée d tabac nuit-elle aux affaires ? Convient-d'interdire — au besoin par une loi — 1 cigare, la cigarette et la pipe aux em ployés, commis et fonctionnaires ? Lord Glaud Hamilton, président d conseil d'administration d'une grand compagnie de chemins de fer, proclam qu'il doit être interdit de fumer dans le bureaux des grandes administrations parce que « fumer est inconvenant ». Je voudrais bien qu'on m'expliquât u peu pourquoi. La fumée de tabac peu être désagréable, voire infecte ; elle n saurait être inconvenante. L'autre sema: ne, I'Illustrated London News publia un dessin de demi-page montrant le rc George V assistant dans une tribune un match de foot-ball, et tenant, entr l'index et le médium de sa main droit* un cigare allumé. Lord Glaud Hamilto prétendra-t-il que son souverain a con mis une inconvenance ? 11 serait, au coi traire, désolé qu'on pût l'en croire cape ble. Nous le trouvons mieux inspiré Ion qu'il ajoute que la fumée de tabac n plaît pas à tout le monde, et que, si o la tolérait dans les administrations o une même salle réunit plusieurs err ployés, ce serait au détriment de la sant de ceux qui ne la supportent point. L'ot jection est sérieuse. Elle indique que, s certains employés réclamaient irrésist blement le droit dé fumer pendant le heures de travail, il faudrait installe pour eux des locaux particuliers,, comm on réserve des compartiments aux fi meurs dans les trains de chemins de fei M. Gecil Norton, membre de la chair bre des communes et secrétaire pernu nent au département des postes et téle graphes, se prononce contre l'usage d tabac pour ce que la fumée de tabac es funeste à l'intelligence ! On ne fume pa dans ses bureaux, et il a observé qu ceux de ses employés qui fument au de hors sont en général moins adroits t moins actifs que ceux qui ne fumen point. C'est aussi l'avis d'un grand indus triel, M. Georges Graves, lequel fait ot server sérieusement que Moïse, Davir Platon, Socrate, Phidias, Jules Gésai saint Paul, Raphaël, Charlemagne, Sh: kespeare et Milton s'abstenaient de fi mer ! ! ! Le lord-maire hésite : les en ployés d'administration qui sont en ra; port avec le public doivent s'abstenir d fumer, mais leurs chefs, ceux dont l'ai tivité s'enferme dans le silence du cab net, peuvent fumer impunément. Le contre-amiral Ingelfield, secrétain général du Lloyd's recommande la pre hibition. Lorsqu'il était au service d l'Etat, les fonctionnaires de l'amiraut avaient le droit de fumer à partir d grade de capitaine de vaisseau et d poste de chef de bureau. L'interdictio s'est depuis étendue également à tous, t ce fut tout profit pour l'expédition de affaires. Lord Michelham, banquier renommi se prononce catégoriquement contre ! cigare, la cigarette et la pipe. Il a observ que les réunions d'hommes où l'on fum accusent un lamentable abaissemer dans les facultés intellectuelles. Ceci e: on ne peut plus aimable pour les men hres du parlement britannique, qui di: posent de deux magnifiques fumoirs a palais de Westminster. Que dirait lor Michelham s'il était démontré que si ï amis de l'opposition comptent plus . ™ fumeurs qu'on n'en rencontre dans majorité qui soutient le gouvernement?. A notre avis, le lord-maire a raison, son opinion dénoue le différend : liber aux employés qui n'ont pas affaire a 1_ public et prohibition pour les autres. Firmin Ghahlerie. ■e JS le Dépêches télégraphiques [-. (Service de VAgence IIAVAS) cL j DANS LES BALKANS Le prince de Wied en Albanie ' ~ Dura/.zo, 8 mars. — Le prince et la princes! de Wied ont reçu dans le courant de la 'jon Il née de nombreuses eléputâtions venues de l'i j- -térieur de l'Albanie. Les souverains ont égal ment reçu plusieurs délégations envoyées p; les colonies d'albanais résidant à l'étrange Aujourd'hui encore, la ville est en fête. Ui 3- foule considérable parcourt les rues en chai 1- tant l'hymne national et en acclamant prince. Ce soir, la ville est de nouveau illuir ? née, et il y au,ra un feu d'artifice. Le mini j"- 1ère va être constitué ces jours-ci. On prêter: que Ferid-pacha, ancien grand-vizir, sei chargé de .:-e soin. On parle aussi d'Orne i pacha, qui fut aussi grand-vizir. On manc de Scutari qu'une députation comprenant ciri \ cent personnes envoyées par les Malissores 1 les Mirdites pour rendre hommage an priue G arrivera lundi à Dnrazzo sous la conduite e l'archevêque Mgr Creggi. lt Les bandes albanaises s Janixa, 8 mars. — Une bande albanaise, cou ,4 posée de quatre cents hommes, a attaqué bit un détachement de vingt-cinq soldats dans , village .'de Saliani (district de Tepelin), qi n'est pas encore évacué. Le détachement a éi i- obligé de se rètirer à Dokaï, où des renfor U envoyés ont engagé le combat. Incident autro-monténégrin 1 Cettigni:, 8 mars. — Le bruit court que prè de la frontière bosniaque-monténégrine à Sj ' nokos un incident s'est produit liier matin a sujet d'un territoire soi-disant contesté enti un détachement autrichien et un poste froi [. tière monténégrin. Jusqu'ici, on ne possèc , pas de renseignements authentiques. ® Les troubles au Brésil 1' Londres, 9 mars. — Une dépêche de Rio-el< t Janeiro au Times dit qu'il a été procédé à de ! nouvelles arrestations. Cinq journaux ont ét | supprimés. s Les élections en Espagne Madrid, 8 mars. — On ignore encore les r e snltats des élections législatives mais il semb t- que les candidats républicains et les minist u riels auront l'avantage a Madrid et les nat.ii e na listes à Barcelone. Les élections se sont di roulées à Madrid et dans le reste de l'Espagn dans une tranquillité presque parfaite sai s à Bilbao et à Gijon où des coups de feu or i- été échangés entre radicaux, républicains, s< cialistes et conservateurs. Il y a quelques ble 2 sés et il y aurait un mort, à Bilbao. Des arre tations ont été opérées. » * * !~ Madrid, 9 mars. — Le ministre de l'intériei e ignore encore, même pour les circoriscriptioi 1 de Madrid, les résultats définitifs des éle< 0 tions. On signale des désordres dans plusiem villes, notamment à Malaga. A Benagalbo deux gendarmes furent blessés ; un troisièm a disparu ; on le croit mort. Le maire et ph J sieurs habitants ont été blessés. A Collet-e près d'Oviedo, on signale deux blessés, t) e signale deux blessés également à Olloniege dans la même région. Des déordres graves ■>: s éclaté à Bilbao où républicains et régional i: » tes sont entrés en conflit. Le commandant d la force publique et un régionaliste ont él 1 blessés. Quatre arrestations ont été opérée: i A Lemona un agent électoral a été tué. Quati arrestations ont été opérées. La grève des tramways à Barcelone ~ Barcelone, 8 mars. — La grève des tramway t continue dans le calme. Le service est assur ii par quelques wattmen protégés par la ger à darmerie aidée par des soldats du génie. 1. g nombre des" grévistes augmente. n L' " esprit suisse " , il Les différences de langues et de race viennent se compliquer encore de 1 e division du pays en cantons, véritable n républiques ayant leur gouvernemen à leurs mœurs, leur tempérament propre et quelquefois une histoire nettement di; é tincte de la voisine. Les particularismes de mœurs < ,i d'idées inhérents à ces minuscules div sions ne risquent-ils pas de se dévelot s per aux dépens de l'« esprit suisse » ? E r littérature, le régionalisme s'y teint foi e tement des reflets des langues français! allemande ou italienne selon le cas. L religion, catholique ou protestante, ii flue également sur l'unité nationale. C'est le « fédéralisme » qui a rend :- jusqu'ici possible et forte l'union dt i cantons, si distants les uns des autre t par leur religion, leur langue, leur s mœurs. Le fédéralisme est caractérisa e que de la Suisse. Or, dit M. Moro, la prospérité de I t Confédération helvétique, depuis 187^ t lui vient en grande partie d'une « natit nalisation » progressive qui est l'oppos du système fédéraliste. Depuis l'établi; , sement de leur nouvelle constitution, le ', Suisses ont centralisé leur armée, leui douanes ; ils ont investi peu à peu le coi i- seil fédéral de pouvoirs étendus sur le i- cantons, à rencontre de leur indéper )- dance administrative ; ils ont accord e au « Conseil national » beaucoup de 1 ;- puissance législative au détriment de i- « Grands conseils cantonaux » ; ils or concédé à la fédération le monopole d i- l'alcool ; des billets de banque, des ch( i- mins de fer, des assurances contre le e accidents, la surveillance des forces d\ é drauliques, etc. La dernière victoire d a l'unification a été l'établissement d'u u code civil fédéral dont chaque canto n devra interpréter et appliquer les princ it pes. s Cette unification est-elle un bien ? E théorie, oui sans doute. En pratique, ell :, rencontre bien des objections. « En cer e tralisant, fait remarquer un écrivai é suisse, on heurte les intérêts locaux i e les habitudes ; on mécontente les fidél it tés, on affaiblit une unité dont la tr: ;t dition et une sorte de culte sentiment! i- sont les plus sûres assises. C'est une foli d'unifier la Suisse pour maintenir s u cohésion ; l'unification menace l'unit d même du pays.» ;s Par ailleurs, on reproche assez volon le tiers aux « unificateurs » de faire unique a ment œuvre de germanisation. Le Jour nal de Genève blague à ce sujet « l'admi ?t ration brute de tels des fonctionnaire: :ê suisses à l'égard de tout ce qui est aile u mand, qui citent à tout propos les loi, allemandes, les usages allemands, ai point de nous faire croire que pour touti chose Berne doit consulter Berlin ». Mai. ces fonctionnaires ne sont pas toute li Suisse et surtout ceux des cantons di sud. M. Moro reproche en plus à cette cen tralisation de plus en plus accentuée, qu c a, il est vrai, aidé la Suisse à deveni: 1 riche, forte, respectée de ses voisines !" d'être en antagonisme avec l'esprit répu I," blicain, aussi vieux en Suisse que Ii r. pays même et qui semble lui être essen n tiel. De l'oligarchie d'autrefois, les mono 1 pôles mènent à l'autocratie du fonction 10 narisme. « Le régime étatiste, même ei s- préparation, énerve le civisme. C'est i 11 peine si d'ordinaire soixante pour cen ■n des électeurs votent quand il s'agit dt r" questions graves, et certains scrutins ni réunissent que le dixième des inscrits.> t Par ailleurs, la topographie ou plutô e l'orographie de la Suisse la mettent dan; 0 des conditions toutes particulières ai point de vue du rendement économiqut du sol. Ce sol est pour la plus grands partie aride, mais combien pittoresque e Montagnes, lacs, vertu du climat rem ù placent toutes les autres industries et $ Suisse : ou plutôt elles en créent un( h seule, l'industrie de l'étranger, avec se; hôtels, ses sanatoriums, ses chalets, seï •g universités. « C'est la face interne di problème, la plus complexe, la plus gra n ve. 11 paraît certain, en effet, que l'in e dustrie des étrangers déprime le sen; p national, la fierté du peuple, et n'assai nit pas ses mœurs, au contraire. On er vient à trop sacrifier à celui qui paye bien ; on vit pour lui, en cherchant è "s vivre par lui.» On fait remarquer que devant une invasion aussi nombreuse, les Suisses sont devenus incapables d'assimiler ceus qui s'installent chez eux, rentiers ou tra P vailleurs. On a proposé de naturalise] j" ces étrangers après la seconde généra tion ; mais n'introduira-t-on pas par le e dans une masse déjà peu homogène des 1 éléments d'indifférence et de désordre 1 Et malgré tout, la nationalité suisse, l'esprit suisse veulent se survivre, se per pétuer. M. Moro nous fournit d'intéres sants détails sur l'architecture suisse, sui la protection des sites suisses, sur l'école r suisse de peinture, sur les écrivains suis-s ses. s Ce renouveau de nationalisme, qui a n débuté en 1900, a forcé l'attention des p Suisses : en 1907, le peuple a joyeuse I ment accepté une aggravation des char n' ges militaires : la campagne menée con i, tre la convention du Gothard, « liquida t tion maladroite d'une dette ancienne » est une réaction contre la « politique uti | litaire » ou « réaliste » que l'on repro j. chait au gouvernement, et aussi contre e une trop grande influence de l'Alterna gne, qui a fait plier les représentants de la Suisse, insuffisants diplomates. Le ■j peuple suisse demande aujourd'hui le !' pouvoir de sanctionner, par voie référen P daire, tous traités internationaux enga géant le pays pour plus de quinze années Il s'agit là d'un réveil de l'esprit démo cratique, d'un désaveu de l'étatisme am biant, un indice de rénovation. Les étrangers, qui jouissaient jusqu'ic ,s en Suisse d'une large hospitalité, auront ^ ils à se plaindre de ce rétrécissement de s l'accueil fait à leurs personnes, à leurs idées ? Ce n'est pas impossible (lu moins g en certaines régions où la note nationa liste sera plus marquée. Mais en somme ils n'auront pas à s'en effrayer s'ils se maintiennent dans les limites, d'ailleurs très larges encore, que leur fixe leur qua i_ lité de citoyens étrangers. ,, En Belgique, nous ne pouvons qu'ap plaudir à la résurrection de cette con science nationale d'un petit peuple. Nous ^ lui avons donné l'exemple depuis 188( !_ et Paul Hymans le constatait à Paris i y a peu de jours encore, avec fierté. a Le peuple belge a assez de ressources s en lui-même pour ne pas craindre l'af s flux des populations voisines ; encore s faut-il, comme la Suisse qu'il ne se sacri . fie pas à une politique « réaliste » qu lui ferait perdre son caractère propre a - J- T- A L'ART CONTEMPORAIN g Nous ne reviendrons pas ici en détail sur l'inauguration de l'exposition de l'Art contem ^ porain qui se lit, en grande solennité sairied après-midi, en présence des autorités et d m grand nombre de personnalités artistiques. ^ Contentons-nous de dire que le gouverne ment s'y était fait représenter par M. Lam 6 botte, chef de bureau au ministère des beaux s- arts, la province par M. le gouverneur baroi: 5 van de YVerve et de Scbilde, la Ville enfin pai MM. le bourgmestre De Vos et l'échevin Vai: e Kuyck. n Après un discours fort, habile île M. C. Grisar, qui s'attacha à faire ressortir la cou starite préoccupation d'art de la société ; l" laquelle il préside, après une brève réponse de M. De Vos, le public se répand dans 1; II salle et part h la recherche des Van Gogh G attraction «-et clou de ce salon. i- La vérité nous oblige à dire que la plupar' n des spectateurs revinrent ahuris de cette con ■t templation. Et c'est ici qu'un mot de commen j_ taire s'impose. Au banquet qui réunissait samedi soir ^ j artistes exposants et les organisateurs di salon dans la grande salle du Paon royal M. Lambotte, remerciant M. Grisar, au non ') du gouvernement po.ur les paroles aimable.' 6 qu'il, venait de lui adresser, indiqua de I; façon la plus adroite, quelle doit être ei l'occurréiiee la précaution dont devrait se pré munir le public. Nous y insisterons. Beaucouj lie personnes lorsqu'elles se proposent de i'airi l.i visue d un salon u <j \ ani-garue comme ceiu cit.' l'Ait contemporain, s imaginent. ' que le 3 organisateurs exigent ue leur part, en mènn que le dépôt de leur parapluie','i abdication di ' tout sens 'critique, et ce que Nietscue appelai i « un aveugle consentement ». l'ont ce qui si î trouve- exposé là, serait à ce compte trav.ii 5 de premier ordre et chef d'œuvres bien fait; t pour émonstiller la veine créatrice des debu t tant s. C'est une erreur profonde et nu nailicne pareille prétention. Le but d'uni exposition connue celle-ci est uniquemen j d'eiargir le enainp de compréhension di pnolic, de- faire son éducation en rainenan a peu près à zéro la confiance qu'il pour » lait avoir dans son jugement en malien de peinture. .Ne fut-ce que pour cette raison 1'eftort de l'Art contemporain devrait êtri appuyé par tous les gens intelligents ; c< serait le conuneuceinent de la fin de cet « Ag< -le la croûte » où nous vivons. Un autre obje [ que ce proposent les exposants est de non: renseigner, de nous informer sur ce qui se fai à l'heure actuelle de plus audacieux, de plu; original et de plus neuf en matière de pein ture. Encore nue fois, tout n'est pas réussite chaque toile n'est pas un exemple, tant s'ei ' fa ni ; mais tout est digne d'intérêt, tout es j matière d'étude, comme ' représentant l'effor > de recherche sincère de tel artiste mieux dont [ que les autres et qui, — en « se ratant »> ai » point 'de vue bourgeois, — n'en aura pas » moins ouvert à ses successeurs le champ de> possibilités nouvelles. A ce point de vue, l'exemple de Van Gogi est frappant. C'est le raté de génie dans se toute splendeur. Il fait l'effet d'un de ce^ cabots admirables que l'on trouve parfois sui ' les t léàtres de province, déclamant sur ur; ' mode avec des gestes et des accents qui ne sont qu'à eux, Kean, Hamlet ou le récit de Tiiéraniène. Ce qu'ils font est absolument fou fou à faire pleurer d'angoisse et d'enthousias ; me. Pour cent vers, pour cinquante répliques lancées en dépit du sens commun, une intona tion, un distique nous arrive soudain qui con tiennent eu puissance une vérité, une force éi pour tout dire un éclair de génie, au prix de quoi tout l'art des Mounet-Sully, des Guitry des Brasseur, n'est plus que puéril et conven 1 tîonnel enfantillage. i Autant de la peinture de Van Gogh. C'esi à faire pleurer de pitié et d'admiration. Nu. ne saura jamais ce que l'intelligence du pre mier critique qui discerna l'originalité de sot: œuvre, aura fait de mal à cet homme là Arrêté en pleine évolution, éberlué d'encent encore immérité, le pauvre Van Gogii bientûi | s'imagina qu'il n'avait qu'à peindre avec le souci de ce qui ne tarda pas à devenir sa . manière, pour être aussitôt génial. Il peignil tranquillement sa chaise rempaillée et la mi sère de ses vieux souliers éculés. C'était de lui, il fallait bien que cela fut sublime. A côté les Jean Lorrain, dont l'ironie à ce inomeni s'exerçait au détriment du snobisme affolé de* métèques de Paris, prônaient Van Gogh ei plusieurs autres dont les noms se pressent ai bout de ma plume. Les feuilletons, les « pall mail gazette », ouvraient à l'art déliquescent des. devenirs imprévus. Les marchands de tableaux, toujours prêts, à la bonne affaire sourirent et connaissant la naïveté humaine résolurent de lui monter le coup. Les Van Gogh avaient faim, on leur donna du pain blanc en échange d'un solde de croû tes où, par ci par là, scintillait le diamant mi-brut d'un chef-d'œuvre encore mal dégros si. Puis s'ouvrit l'ère de la réclame. De* pubiieistes anxieux de se procurer un regaii: de notoriété en faisant comprendre au publie qu'eux seuls étaient clairvoyants, parmi ici ! foule des imbéciles, enfourchèrent le* dad<j d'un genre nouveau et se firent les pionniers d'un désert de toile peinte. Ils en revenaient avec les récits merveilleux et incontrôlables de l'explorateur trois fois dévoré par les fau ves, qu'un hasard bénévole ressuscita. Ce fu la découverte des Van Dongen et des Vai Gogh. Les revues d'avant-garde suivirent e' ce fut bientôt à qui, parmi tant de littérateurs inaptes à poser un ton entre deux antres, se montrerait le plus intelligent. Le marchane; de tableaux lui, empilait les châssis, payés ; l'un dans l'autre cent francs aux jours de grande disette, dans les recoins poudreux d'ui: atelier. Un premier Américain passant, on lu. fit avaler un « tas de pommes au soleil », poui i quelque trente-mille francs. La note était don née. La curée des gogos commença. A couj d'articles de revenu, à coup de brochures, le réclame dès lors s'affirma v igoureuse et con stante. Il suffisait de vendre une toile tons les cinq ans pour faire une affaire d'or et main tenir les prix. On ne s'en fit pas faute. ' Et voilà pourquoi tant ele ratés qui avaient du génie, enrichissent aujourd'hui leurs édi teurs. RECOMPENSES AUX AGENTS A la suite d'une proposition formulée dans ce sens par M. le bourgmestre De Vos, les récompenses suivantes ont été remises ce ma lin à la police. Aux agents Van der Berg e' Valck, cent francs; aux agents Gevers et Val sen, cinquante francs ; aux agents Loonis Kiekens et Raeymaeckers, vingt-cinq francs U a été remis en outre nue croix civique de première classe et différentes médailles de pre mi ère et de deuxième classe. i f\J T É RJ EUR L'inauguration du port ele Bruxelles Décidément, il semble bien que l'inaugura tion du port de Bruxelles ser<\ retardée Cette fois, c'est le comité du commerce de la capi taie qui demande l'ajournement de la céré rnonie jusqu'au mois d'octobre. Et l'inaugura tion aurait définitivement lien le 10 octobre coïncidant avec la date anniversaire des fête; inaugurales du canal : le 10 octobre 1561. Lois sociale; Le docteur Barnich vient d'élaborer uni série de, projets du plus haut intérêt, en appli cation de certains des principes de politique positive formulés par M. Ernest Solvay. s-nu la dénomination de « chômage cnpacitari it » Ces projets ont notamment pour objet ele ré glementer : 1° l'enseignement technique er général ; 2° l'organisation et la fréquent.aiioi obligatoire de cours de perfectionnement dan: l'industrie et le commerce, pour les jeune: gens et les jeunes filles, entre 14 et 18 ans l'organisation d'un enseignement complé mentaire agricole : 4° l'orientation profession nelle et le placement des travailleurs : 5° l'as surance contre le chômage ; 6° l'exécution de1 travaux publics décrétés par les pouvoirs, eh préférence durant les crises de chômage-. Le: projets, spécialement ceux relatifs à l'éduca lion professionnelle, s'inspirent largement de: éléments d'une enquête faite en ce momen dans le pays par l'Institut Solvay, et niettan notamment en relief les griefs et desiderat ) formulés par le monde industriel et ouvrie Ils seront vraisemblablement déposés à 1 t chambré au début de la prochaine législature Notre commer D'une statistique relative au commerce mot (liai, pour 1913, nous extrayons ces chiffre 1 intéressants : « Quand un Français achète e ; vend à l'étranger pour ICO francs, un Allî 1 mand achète et \eud pour 10:5 fr. 00. un Ai ; glais pour 170 et un Belge pour 321, donc a pe autant que ses trois grands voisins crise >.ble, [ La rag On signale quelques foyers.de rage dans 1 t sud-ouest du Luxembourg, dans le Hainant e i dans le sud ele la Flandre Occidentale : ving [ quatre tètes d'animaux ont été envoyées e janvier et février, à l'Institut Pasteur de Bn xelles. Huit têtes ont donné un diagnostic pe s i t if dont trois venant ele Bouillon, une el Berîrix, une d'Opont Paliseul), une de Sivr et une de Courtrai. Durant cette môme-période neuf personnes ont suivi le traitement, à Tir stit-ut Les Belges en Bolivi Huit de nos compatriotes, M. De Genst e Ficher, professeurs h l'Ecole normale de Bri xelles : Mettewie. professeur à Saint Gilles Hock, agronome ; Lambert et Schurmans, ains que deux dames. Mines Ficher et Mettewie partiront mardi 10 courant pour la Bolivie. Il s'embarqueront a la gare du Nord à nei: heures trente. Ces professeurs sont chargés MM. De Genst et Ficher, de créer un insiiti central d'éducation physique pour instituteurs M. Mettewie. avec la collaboration de M.\ Lambert et Scluirmans, el'organiser une Ecol d'arts et métiers à la Paz p1 M. Hock d créer en Bolivie une ferme-école en vue d'iu tier les indigènes au travail de la terre e aux travaux si nombreux exigés par l'agricu ture. Nous souhaitons bonne réussite à no professeurs belges dans la mission pédagog que et scientifique qu'ils vont accomplir e Amérique du Sud. Le repos dominical à la post Le ministre des postes et télégraphes a eh cidé que désormais les bureaux ele poste n seraient pas fermés le dimanche après-miei seulement, mais aussi le matin. C'est donc i repos dominical complet pour le personnel de bureaux de postes, sauf pour les guichets eh' bureaux postaux de' certaines gares impoi tantes, qui seront ouverts jusqu'à miel i. Mai le bonheur des uns est réalisé au détriment d personnel eles bureaux télégraphiques qui. 1 dimanche, ele huit heures à midi; délivrèrent eles timbres. Ce personnel.va donc, le dimar che, avoir un surcroît de besogne. T1 con nrend parfaitement que l'on ne peut snspenelr le service du télégraphe et du téléphone 1 dimanche, mais n'y aurait-il pas lieu d'adme tre pour ce personnel, ejui va avoir un sui croît de travail le dimanche matin, le repo hebdomadaire ? Ouel vin buvons-nous Un arrêté royal de' 1899 interdit le commerc de vin qui renferme plus ele 20 milligramme d'acide sulfureux libre et plus de 200 mill grammes d'acide sulfureux total (libre oi combiné) par litre. Ce même arrêté elécîare u tel « vin » nuisible, ele même que celui qui es additionné d'alcalis, de composés ele calciUrr etc. Or le gouvernement français vient de poi ter ele 350 à 450 milligrammes, avec une tole rance en plus de dix pou? cent, lr\ quaVitit d'anhydride sulfureux que les vins peuvei: l'enfermer par litre. La quantité d'auhydrid sulfureux libre peut être de cent milligran mes, également avec un écart de elix pou cent en plus. D'autre part, ce même gouvei nement a autorisé le eléverdissage des mont et pour les vins de déverdissage de ceux el la récolte ele 1912 ; ce déverdissage peut s faire au moyen d'addition de carbonate d chaux pur, ele carbonate de potasse ou d pota sse, commercialement purs, ou de ta i trate neutre de potasse. Ces « vins » ne peuver être commercés en Belgique aux termes el l'arrêté royal précité. Or, un membre de 1 chambre vient ele demander à M. le ministr de l'intérieur si le service d'hygiène a pris le mesures nécessaires pour empêcher l'introdue tion de ces produits en Belgique, et si un surveillance s'exerce à la douane M. le m nistre a répondu : Le> service de surveillance eJu commerce des eler rées alimentaires n'a pas le pouvoir, de prendre de mesures pour empêcher l'introdutcion en Belgiepi et le dédouanement des vins qui ne satisfont pas l'arrêté royal du -2S novembre 1890. Mon collègu des finances, aùquel j'ai soumis la question de I'Ik norable membre, me réponel ce qui suit . « Au poir ; de vue fiscal, l'importation des vins contenant el l'acide sulfureux, etc.. n'est soumise ;ï aucune re; triction ni formalité spéciale. Depuis que l'arrêt royal du 08 novembre 1898 soumet les vins à un réglementation spéciale au point de vue de l'hj ffiène publique, l'administration des douanes aut< rise les intéressés à prélever élans les magasins spi ci aux des entrepôts publics, préalablement à la de claration en consommation, eles échantillons, dest: nés à leur permettre ele s'assurer si la compositio des vins arrivés à leur consignation répond au prescriptions dudit arrêté. Eventuellement, il leu est loisible de les réexporter sous régime de trai sit. » Travaux-publics à Manag Des travaux assez importants vont être ei t repris à Manage .préalablement à l'établisse ruent de la voie des raccordements sollicité par les-Verreries Vicaire et la Société anonvm des Boulonneries du centre. Ils consisteroi: principalement dans la construction d'un vie duc-route avec voûte en maçonnerie de br qu'es de Boom. Le délai d'exécution est fixé un mois et demi. Sur le railwa Un arrêté ministériel abroge à partir d lundi prochain : 1° l'arrêté prorogeant de di jours sur le parcours belge les délais de trans port e3t ele livraison réglementaires pour le envois à petite vitesse par charges complète échangés élans les deux sens : 1° avec l'Aile magne, le Grand-Duché de Luxembourg et le an-elelà par tons les points frontières ; 2° ave la France et. les au-delà via Athus et Lamoi teau : — 2° l'arrêt fixant à dix jours le déle de transport eles envois de marchandises 1 petite vitesse par chargés complètes, effectué en service intérieur ele l'Etat et en service communs aux chemins de fer ele l'Etat et au chemins ele fer concédés élu Nord-Belge, d Chimay, de Malines-Terneuzen et de Gant; Terneuzen. Le projet Franck pour les employés et commi Dans l'ordre (les travaux arrêtés par 1 chambre, il n'a pas été réservé place pour I i proposition ele loi Franck sur les employé et commis. Depuis de longues années poui tant, les auteurs de la proposition, les associ: tions d'employés, ainsi que les chambres d ; commerce, n'ont cessé d'insister pour epie c projet soit voté. Il règle une série de que? tions controversées au sujet des délais de cor i gé, eles clauses d'interdiction de commerce i du privilège des employés en cas de faillite etc. Ce sont tontes réformes qui figurent a cahier des griefs de la classe si intéressant des employés de commerce. La proposition d MM. Franck et consorts est la première initi; tive qui ait jamais été prise à. la chambre e faveur des employés et commis. Serait-il e> cessif de demander qu'elle pût être votée a van la fin de la session ? Emprunts communau Les conseils conmnmanx ci-après sont aub riser à emprunter les sommes suivantes : L l mal, 17,900 francs ; Saint-Gilles 500,000 francs a Waesmunster, IO,OUO francs ; La Buissière, 13,700 francs ; Engis, 73,4-00 francs ; Bressoux, a 51,000 francs ; Hoesselt, 12,300 francs ; Cosen, 26,400 francs ; Les Bulles, 36,000 francs ; Hou dremont, 5,700 francs ; Purnode, 17,900 francs ; e SauVenière, 37,500 francs. s A la caisse générale d'épargne et de retraile d La caisse générale d'épargne et de retraite, sous la garantie de l'Etat, vient de publier i le compte rendu de ses opérations durant le mois ele novembre 1913. La situation au 30 „ novembre 1913 élu service de la caisse était de 1,779,030,336 fr. 84. Le nombre des versements e directs a été pendant le mois de 527,786, valant e 40,091,833 fr. 15 ; celui des versements indirects t ele 1,095, valant 2,052,636 fr. 93. Les remboursements directs ont été de 120,967, valant n 29,067,703 fr. 40 ; les indirects, de 3,301, valant i. 3,638,507 fr. 27. L'excédent des versemenst di-i rects sur les remboursements directs a atteint c 11,024,124 fr. 75; l'excédent des rembourse-c me.its indirects sur les versements indirects, 1,535,870 fr. 34. Le nombre des livrets et comp-i tes ouverts, 25,506 ; soldés, 10,722; restant ou verts, 1 i,7fc»L Voici le mouvement général des versements e du service ele la caisse ele retraite : versements { à capital abandonné, 835, Valant 152,462 fr. 90 ; versements à capital réservé, 1,539, valant 31,673 fr. 06 ; total général, 2,374, valant 184,135 j fr. 96. | A la caisse d'assurance, enfin, le nombre total eles contrats e:i cours était, au 30 no-C vendu e, de 55,966 ; le total des capitaux assurés, de 102,378,924 fr. 70. Le, nombre des con f' trats nouveaux pendant le mois a été de 326; le nombre des versements; de 1,072, valant 112,192 fr. 24. Les payements par résiliation e ont été de 85, valant i7,518 francs ; par armn-lation, de 1, valant 390 francs ; par suite ele décès, de 21, valant 22,771 fr. 25 ; par expira-f tion normale, de 2, valant 2,700 francs. s CONGO Au conseil colonial Le conseil colonial réuni samedi, sous la présidence de M. Renkin, a d'abord approuvé s deux rapports rédigés l'un par M. Morisseaux, l'autre par M. Dubuck, sur des projets de p décrets examinés, à la précédente séance. Dans i le premier il s'agissait d'un certain nombre de. f permis spéciaux dé recherches minières au Ka-s tanga. Le second portait concession d'un hec-s t '.re complémentaire à une mission américaine. Ces deux rapports ont été approuvés. Le s conseil a repris ensuite la "discussion ouverte v sur deux projets de décret, le premier accor-e fiant une concession en vue de l'élevage à M. t ..■oreian, l'autre approuvant une ordonnance du gouverneur général qui avait interdit l'exportation du caoutchouc falsifié. Le ministre t1 des colonies a répondu à diverses questions i' qui lui avaient été posées au cours d'une pré- . cédente séance. Après un nouvel échange de vues, les deux décrets ont été approuvés à s l'unanimité. M. Tihimermans a été désigné rapporteur du second, et M. Diederich rapporteur du premier. Le conseil a approuvé encore ? un projet de décret accordant un certain noin-5 bre de nouveaux permis spéciaux de recher-s c'ies minières au Katânga. Rapporteur : M. Morisseaux. i Un crédit suplémentaire ouvert au budget i Le ministre de la colonie vient de déposer t un projet de loi ouvrant un crédit supplémentaire pour couvrir les dépenses résultant du payement el'indemnités aux indigènes, on non indigènes, pour apports d'ivoire provenant d'éléphants trouvés morts, ou tués en cas de < légitime défense. Ces dépenses, qui, dit, l'ex-R posé des motifs, ont eh'îpassé de loin les prévisions, sont obligatoires en vertu des disposi- r tions de l'article 8 du décret du 26 juillet 1910 réglant les droits de chasse et de pêche. Le s montant ele la dépense s'élèvera à la somme î1 ele cent elix mille francs qui seront couverts i1 par les ressources ordinaires de la colonie, e ou, en cas d'excédent éventuel des dépenses p ordinaires sur les voies et moyens, par la création de bons du trésor dont le. terme ne t pourra dépasser cinq ans. La relation d'un explorateur italien p Le correspondant particulier de I'Eclair à ® Rome transmet à son journal les informations suivantes que nous reproduisons à titre doen-" mentaire : e L'ingénieur italien Roelriguez, qui fut chargé par le gouvernement belge d'accomplir une exploration de zones encore inconnues du Katanga, élans le Congo septentrional, vient de rentrer à Turin. Le s but de son expédition était de rechercher les res-c sources qu'offrent les terrains et d'établir le tracé "i pour une ligne de chemin de fer. qui pût faciliter c les communications entre le bas Congo et le-- bas->- sins miniers du Katanga. La mission, composée de t sept blancs, dont quatre ingénieurs, a découvert e dan.; les sables des rivières, dans les massifs et i- dans les plaines des richesses nouvelles, des dia-é niants, de l'or, de l'argent et du cuivre. L'explora-e tion, qui a duré eleux ans et un mois, a été fertile en péripéties nombre de villages visités par elle étaient habités par eles cannibales, qui n'avaient jamais vu de blancs ; pour se frayer un passage parmi eux, il fallut assez souvent employer les armes. Pendant trois mois, l'expédition qui avait déjà perdu la moitié de ses hommes, resta bloquée entre les Bassalampas et le Balolos, qui sont les tribus les plus belliqueuses du pays. Les villages sont, en gé itérai, très étendus : il y en a qui comptent environ dix mille habitants : presque tous s'élèvent sur les plateaux : les hommes sont les plus vigoureux et e les plus granels de l'Afrique. Des mœurs singulières sont en usage chez eux . les femmes qui sont pré-| tes à devenir mères portent la tète couverte de vernis rouge vif pour se faire reconnaître de loin et s pour ôtre respectées. Dans les villages, sur les bords S (lu Loueta. les habitations sont construites sur les t branches il'arbres, auxquelles on monte par des escaliers primitifs. D'autres habitations ont la forme exacte de grands sarcophages où les indigènes res--, tent couchés. L'ingénieur Roelriguez. qui a parcouru. en outre, la partie du Congo colonisée, croit pouvoir affirmer qu'une révolte générale contre les ^ producteurs ele caoucthouc s'y prépare. NOUVELLES MARITIMES s s Le mouvement du port d'Anvers du 1 au 5 mars s Durant la période du l au 5 mars, il est c entré an port d'Anvers 128 ateaux contre 82 - durant la période correspondante de l'année ' passée, soit donc nue augmentation de 46 ba-• teaux en faveur de l'année en cours. Çornme s nous finissions à la fin du mois avec une dimi-s nution ele 35 bateaux, il y â donc pour le mei- < ment une augmentation totale de 11 unités, e 11 nous faut évidemment attribuer cette grosse poussée au brouillard intense qui a régné ia semaine passée durant quelques jours sur l'Escaut, empêchant pour ainsi dire tout ba s teàu ele quitter Flessingue pour remonter le 1 fleuve. Ajoutons que le mouvement des voi-1 liers s'est, de nouveau accentué. U y a en effet s une augmentation ele 9 voiliers en comparai son de l'année passée ,de sorte qu'il n'y a augmentation que de 2 vapeurs. Voici d'ail c leurs la statistique depuis le 1er janvier : 1914 1913 Steamers ...... 1,177 1,175 Voiliers 43 34 1,220 1,209 Les frets de l'Australie vers Anvers La Hamburg-Amerika Linie vient de conclure un contrat pour deux années pour le transport de 150 mille tonnes de minerai de Port-Pirie Australie) à Anvers au taux de 22/6 la tonne. Ce taux est très modique, car l'on fait actuellement par voyage 23/ et il y a une année le fret s'élevait à 35/. Ce contrat < a été conclu probablement à ce taux modéré en considération ele l'ouverture prochaine élu canal ele Panama. La I-Iamburg-Ainerika Linie ; profitera de cette nouvelle voie pour dévelop-

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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