Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 06 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/js9h41kp0n/
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Vendredi 6 mars 1914 Wo 54 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trirac. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 , deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ î franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. □*"" Les annonces sont mesurées au Iignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal ACTUALITÉS FRATERNITE DES RACES On n'a pas oublié le premier congrès universel des races qui se tint à Londres en juillet 1911, et qui, se séparant, a laissé en Angleterre un bureau permanent dont la présidence incombe à lord Weardale. Nous allons voir que ce bureau ne reste pas inactif, et qu'il fait encore parler de lui à l'occasion. Si l'on se souvient que l'objet de ce congrès touchait de près aux questions politiques, et pouvait prêter, au cours des débats, à des malentendus et à... des erreurs d'interprétation, il est agréable de trouver, parmi ceux qui lui ont accordé leur soutien et qui appartiennent à plus de cinquante peuples, trente-cinq présidents de parlements, la majorité des membres de la cour permanente de Lu Haye, douze gouverneurs et huit premiers ministres britanniques, environ cent trente professeurs de droit international, les anthropologues et les sociologues les plus distingués, les dignitaires et la majorité des membres du conseil de l'Union interparlementaire et bien d'autres personnages d'importance. Dans le pays même où se tint le congrès, les concours ne furent pas moins cordiaux puisque la liste des vice-présidents comprenait le président du conseil et d'autres ministres faisant partie du cabinet, les chefs parlementaires du parti conser vateur et du parti socialiste, des représentants de toutes les religions et quinze sur dix-huit recteurs des diverses universités. De plus, presque toutes les associations scientifiques anglaises qui se trouvaient qualifiées pour discuter avec autorité la question du contact des races, s'étaient fait représenter au comité exécutif.Une telle liste d'adhérents constitue le manifeste le plus imposant en faveur du but que l'on se propose, à savoir : favoriser entre les peuples de l'occident et de l'orient, entre les peuples dits blancs et les peuples dits de couleur, une entente mutuelle plus complète, des sentiments plus amicaux, une coopération plus féconde.Le bureau permanent de Londres vient, en vertu des pouvoirs qui lui étaient délégués, d'adresser dans tous les pays au ministre dé l'instruction publique un projet de résolution sommaire à introduire dans les programmes d'enseignement. A cet égard, le congrès avait voté la résolution ci-dessous : Les délégués officiels sont en faveur de l'introduction dans toutes les écoles et dans tous les établissements s'ocçupant de l'instruction, de cours qui tendent à une juste appréciation des différents peuples et races et qui fassent ressortir l'importance de la culture de relations amicales, à la fois personnelles e publiques, entre eux. Idée excellente I Les hommes de bonne volonté attendent de magnifiques résultats de l'école, car l'enfant n'a aucun préjugé ; il n'a pas d'habitudes innées qu'il faut extirper ; il n'a pas d'intérêts économiques à défendre. Les préjugés découlent de l'éducation ; il faut empêcher qu'ils s'insinuent dans les jeunes cerveaux. Quand un enfant de dix ans a été élevé dans le dégoût des nègres et le mépris des Chinois, et s'il croit fermement qu'en raison de la couleur de sa peau, il appartient à une race supérieure, il est déjà trop tard pour l'éclairer. La notion anti-sémite n'est souvent pas autre chose qu'un préjugé inculqué dès la première enfance. Le bureau permanent de Londres énonce des conseils dont tous les instituteurs devraient se pénétrer. Le maître encouragera ses élèves à être courtois et respectueux envers les personnes des autres races. Le maître fera remarquer qu'une différence dans la civilisation n'implique, comme pourtant on le croit en général, ni infériorité, ni supériorité. Le maître fera remarquer que tous les peuples croient que leurs coutumes, leur civilisation, leur physique sont supérieurs à ceux des autres races, et que cette croyance ést évidemment insoutenable.Le maître montrera que chaque peuple doit étudier avec sympathie les coutumes et la civilisation des autres peuples ; qu'on peut apprendre quelque chose des civilisations les plus primitives ; qu'il faut respecter toute civilisation.Le maître dira que chaque race a son idéal, des coutumes qui lui sont chères et qui ne méritent pas moins de respect que les nôtres. Enfin, le maître peut démontrer l'importance de la solidarité humaine, la beauté et le devoir d'une attitude fraternelle entre tous les humains. Les réponses ne se sont pas trop fait attendre, mais elles n'ont pas toutes été également satisfaisantes. En Angleterre, les conseils du bureau permanent du congrès ont été aussitôt communiqués aux instituteurs, avec ordre d'y conformer leur enseignement. Même empressement en Roumanie, en Serbie, en Espagne, en Italie, dans la République argentine, comme en France et en Hollande. La Suisse a invité le bureau permanent à saisir directement l'administration de chacun de ses cantons. De Bruxelles, M. Poullet écrit à Londres qu'il examinera le projet avec attention, mais il ne prend point d'engagements.L'entreprise est en bonne voie. Un regard jeté en arrière montrera combien la cause a marché vite. En juillet 1906, à Eisenach, au cours de la conférence de l'Union internationale des sociétés de morale, le professeur Adler avança le premier l'idée d'un congrès des races. En 1908, le conseil de l'Union internationale ouvrit les premières démarches et le congrès s'assemblait en 1911, dans des conditions exceptionnellement brillantes. Et voici le bureau permanent en communication avec tous les gouvernements. Firmin Charlerie. Dépèches t«iegraphiq.ies [Service de l'Agence HAVAS) DANS LES BALKANS L'agitation séparatiste aes Epirotes Vienne, o mars. — on mande de Vaîoiia à la Correspondance albanaise que Le président du gouvernement provisoire de l'Epire, M. Zogra-plios, a envoyé un notable albanais, Melimed Ali pacha, à Valona pour négocier avec le gouvernement albanais au sujet ues garanties à réclamer pour la construction d'écoles grecques en Epire et pour l'enrôlement d'éléments grecs dans la gendarmerie albanaise. Le gouvernement provisoire de l'Epire serait disposé si ses propositions sont accueillies favorablement à reconnaître les frontières fixées par la conférence de Londres. Mehmid serait déjà à Valona et le bruit circule aujourd'hui dans les milieux diploamtiques de Vienne que de telles garanties seront incéssànimenî demandées aux puissances. Accord serbo-turc CONSTANUNOi't.F., 5 mars. — M. Stephanovitch déclare que l'accord a été obtenu ad ro'eren-dum sfir tous les points en litige du traité de paix môme pour les droits d'option des originaires de la Nouvelle Serbie domiciliés en Turquie et que la Porte acceptera l'ouverture cles écoles serbes en Turquie conformément à la loi ottomane. LA REVOLUTION MEXICAINE Londres, 6 mars. — Une dépêche de New-York au Daily Telegraph annonce que suivant des nouvelles reçues aujourd'hui de Mexico le président Huerta, parlant hier soir avec des correspondants de journaux, a esquissé un plan pour étouffer la révolte dans le nord. Le gouvernement, dit-il, mobilisera. Les postes et les chemins de fer seront gardés par cinq cents voitures automobiles protégées avec une force de cinq mille hommes et des blochaus seront aussi construits à chaque kilomètre le long des routes pour éviter la destruction des moyens de communication. Les troubles au Brésil Rio-de-J-aNeiro, 5 mars. — C'est pour prévenir les troubles que pourraient tenter de provoquer certains perturbateurs;à la suhe de l'insurrection de l'Etat de Ceara que l'état de siège a été proclamé jusqu'au 33 mars à Rio-de-Janeiro, à Niçhteroy et à Petropolis. Les troubles continuent dans l'Etat de Ceara. Ce sont les directeurs des journaux Epoca, Noite et Impartial qui ont été arrêtés. La censure est appliquée. L'ordre règne à Rio. *** Rio-pf-Janeiro, 5 mars. — Le gouvernement est résolu à ne pas permettre que les forces rebelles attaquent Fortalaza, capitale de l'Etat de Ceara. La conséquence de cette mesure sera que des hostilités entre les forces rebelles et celles du gouvernement dans cet Etat devront cesser jusqu'à ce qu'on ait réussi par la voie légale à résoudre le conflit. Cette mesure a produit une excellente impression sur l'opinion publique. Elle a rassuré les nationaux brésiliens et les étrangers résidant dans l'État de Ceara. La situation politique dans l'Etat de Rio menaçait dernièrement de prendre un caractère révolutionnaire. C'est en raison rie cet état troublé que la réunion, tenue hier au Club militaire, a donné lieu à une certaine manifestation hostile dans laquelle se trouvaient coirpromis quelques militaires retraités. Afin de rassurer les classes conservatrices et pour éviter des événements plus graves le gouvernement a décidé de décréter l'état de siège jusqu'à la fin du mois de mars en faisant arrêter les principaux agitateurs mais il a déclaré en même temps qu'il agirait avec la plus grande tolérance et qu'il se bornerait à prendre les mesures indispensables an maintien de l'ordre public. I.es forces.de terre et de mer se tiennnt prêtes à exécuter avec une parfaite obéissance les ordres du gouvernement.Une page d'histoire allemande La librairie anversoise dont la montre nous tient au courant cle la haute et de la basse littérature allemande n'a pas, — si notre mémoire ne nous trompe pas, — le sacramentel « Soeben Erschienen » sur un livre pourtant très récent et que la personnalité éminente de son auteur eût du mettre en évidence. La revue anglaise Atiienaeum nous .signale, en le commentant, l'apparition d'un ouvrage du prince de Bulow sur l'« Allemagne impériale », récemment traduit en anglais. Nous nous proposons de consacrer quelques lignes à cet ouvrage parce qu'il nous révèle la vraie pensée du gouvernement allemand, en ces dernières années, sur bien des points très discutés. On se rappelle l'opinion défendue par certain « Integer », d'après lequel en Belgique on ne peut juger sainement des intentions allemandes, à notre égard et à l'égard des autres peuples, parce que nous nourrissons nos informations aux. seules sources françaises, bien plus répandues que les allemandes en Belgique. Il y a beaucoup de vrai dans cette constatation, qui est surtout exacte pour la partie wallonne du pays. Le livre du prince de Bùlow constitue une source d'une pureté incontestable. Les éclaircissements qu'il nous donne sur certains événements très récents peuvent être regardés comme le dernier mot sur ces événements, en même temps que les réflexions de I'Athenaeum lui constituent un commentaire anglais on ne peut plus savoureux. La première partie du volume traite de la politique étrangère. Le prince de Bùlow y montre que l'Allemagne, devenue grande puissance, fut considérée comme une intruse lorsqu'elle entra dans le concert européen. Un ambassadeur anglais à Rome faisait remarquer en 1890 à l'auteur « combien c'était plus agréable quand l'Angleterre, la France et la Russie constituaient le tribunal de l'Europe et que tout au plus l'Autriche était parfois consultée ». Le fait est que l'Allemagne s'est imposée. Le prince de Bulow fait ressortir les changements survenus depuis cette époque, décrit le merveilleux progrès de l'Allemagne, montre par quelle marche rapide les Allemands ont conquis leur place au premier rang des nations maritimes. Il rappelle l'opinion de Bismarck sur l'invulnérabilité de l'Allemagne vis- à-vis de l'Angleterre en 1864, et explique ensuite pourquoi son commerce sur mer l'a rendue vulnérables et pourquoi une flotte devint nécessaire à la protection de son commerce. Dans un autre chapitre l'ex-chancelier déclare que l'armée allemande a été un facteur de paix et que le perfectionnement des lignes de défense par la flotte est une garantie nouvelle en faveur de la paix. Tant que l'Allemagne, dit-il, ne possédait pas de marine de guerre, ses intérêts industriels • grandissant présentaient à ses ennemis une surface vulnérable. Elle pense qu'elle a désormais protégé ce point faible, et fait en sorte qu'une attaque sur mer soit pour l'ennemi «une entreprise de grand risque». L'Allemagne proclame qu'elle a « acquis les moyens d'une protection efficace » de ses intérêts, et d'une « résistance à l'agression » où qu'elle se produise. Le prince de Bulow explique ensuite quel avait été son programme naval comme chancelier. Il fallait construire la flotte tout en conservant la position continentale de l'Allemagne et « sans entrer en conflit avec l'Angleterre à laquelle nous ne pouvions encore résister sur mer ». Il fallait exalter le sentiment patriotique, mais « non pas au point de compromettre irréparablement nos relations avec l'Angleterre, contre laquelle snos forces maritimes seraient encore pendant des années insuffisantes, et à la merci de laquelle nous étions en 1897 ». Lorsque l'Allemagne, après la solution des problèmes continentaux, se lança dans la politique internationale, « elle devait inévitablement déplaire à l'Angleterre. Les conséquences de cette rivalité pouvaient être atténuées par la diplomatie, mais non supprimées. L'expansion de l'industrie allemande et la construction d'une flotte allemande ne sont que des suites économiques de cette orientation, non un danger pour la paix. «Il était à la fois nécessaire et désirable» pour l'Allemagne « d'être assez forte sur mer pour qu'aucune puissance » ne pût aisément l'attaquer, et de pouvoir surveiller librement ses intérêts par delà les mers. L'ex-chancelier raconte ensuite qu'au moment des difficultés sud-africaines l'Allemagne renonça à la guerre contre l'Angleterre parce'qu'elle s'aperçut qu'il n'était pas de son intérêt alors de provoquer une querelle : « Même en cas de défaite dans l'Afrique du sud, l'Angleterre pouvait étouffer dans l'œuf notre force maritime. M. de Bùlow raconte que, lors de s? présence au ministère des affaires étrangères, il se persuada qu'aucun conflit n'éclaterait entre l'Allemagne et l'Angleterre si son pays construisait une flotte inattaquable sans risque sérieux, si l'Allemagne ne s'abandonnait pas à des constructions de navires superflues et désordonnées, et ne surchauffait pas sa chaudière. 8a politique fut de prévenir une irrémédiable rupture entre les deux pays. « C'est pourquoi je résistai à toute tentation <l'intervenir dans la guerre des Boers. » Aujourd'hui l'Allemagne, soutenue par une flotte imposante, est en face de l'Angleterre dans une position très différente de celle d'il y a quinze ans. La flotte allemande est « prête à servir » et le prince affirme que « l'Allemagne n'a plus à se soucier d'empêcher l'Angleterre de menacer sa sécurité ou de blesser sa dignité ». L'Allemagne est préparée à défendre, sur mer, sa « dignité et ses intérêts contre l'Angleterre ». L'Angleterre est, d'après le prince de Bùlow, la seule nation avec laquelle l'Allemagne a,en politique internationale, un compte à régler ; avec les autres puissances européennes,le compte de la politique continentale est le facteur essentiel. C'est, à son avis encore, une faiblesse d'entretenir l'espoir d'une véritable et sincère réconciliation avec la France tant que l'Allemagne n'aura pas l'intention d'abandonner T Alsace-Lorraine. Et nous n'en avons pas l'intention. Ne dira-t-on pas, comme nous, que voilà des constatations précieuses à enregistrer ? — J. T. A L'HARMONIE Le mois de mars, couronnement d'une brillante saison d'hiver, sera marqué cette année à l'Harmonie par trois soirées musicales d'un intérêt tout particulier. Ces concerts seront donnés respectivement les soirs des lundis 16. 23 et 30 mars. Le premier, qui sera consacré à l'«Humour dans l'œuvre de Bach et de Mozart », réunira les noms de Mlle Elisabeth Oblhoff, soprano de Berlin, de M. Alfred Stephani, basse de Darrustadt, et de M. Albert Zimmer, directeur de la société .1. S. Bach de Bruxelles à la tête de son orchestre. Pour le second, il sera donné, en récital, par une jeune pianiste ostendaise, Mlle Au-gusta Labio, dont l'audition promet d'être une révélation. Lé troisième, enfin, nous vaudra la visite du maître français Edouard Tremisot qui viendra diriger des extraits de son aèuvre l'Au-réole, un drame lyrique en trois actes et six tableaux, récemment créé avec succès à l'Opéra de Nice. Les solistes seront cette fois Mlle Gabrielle Dauly, soprano, et M. Jean Reder, basse. On voit par ce qui précède que la direction de l'Harmonie ne recule devant aucun sacrifice pour maintenir la société centenaire en tête du mouvement musical anverSois. Il ire faut pas douter que le succès répondra à de si louables efforts. UN DON AU STEEN M. Michel Lile, de notre ville, vient de T ire i don au musée du Steen pour sa collection ! maritime qui sera très prochainement installée ! dans la grande salle du rez-de-chaussée, d'un j ensemble de modèles de navires plus ou moins anciens et qui sont son œuvre. Il y en a en seize au total, d'une perfection j de travail, d'une exactitude et d'une finesse j remarquables. Voici la nomenclature de ces modèles : un grand trois-inâts armé, des premières années du siècle dernier ; le trois-màts américain P.u l Revers ; un brick italien ; un schooner anglais ; une allège d'intérieur ; un Beurt-scuuit, un Keulschknhaak, Scheveningsche ijo.m ; un Knots pour la pêGhe des crevettes ; un Jiaquet de Charleroi ; une barque de pêche de Blankenberghe ; un Kof de 1860 ; un Cotter ; une petite barque à rames ; et enfin un traîneau à voiles reproduisant le modèle qui appartenait en 1857 au Yacht club de Neioski. UN DON DE M. PAUL HUYBRECHTS Puisque nous parlons de dons à nos musées, signalons encore la généreuse initiative de M. Paul Huybrecnts, le distingué secrétaire de la société pour l'encouragement des beaux-arts, qui vient de faire don à la Ville des cartons originaux ayant servi d'esquisse pour les décorations qu'iienry Reys exécuta pour sa salle à manger. On sait que ces peintures ornent actuellement la petite salle de l'hôtel de ville située entre la salle Leys et la salle des mariages.BUREAUX DE POLICE La Ville a décidé de restaurer et de moderniser successivement les bureaux de jjolice de nos diférentes sections, en s'inspirant de ce qtii a été fait dans ce sens, en Hollande où. la police est particulièrement bien logée. Dès à présent, les bureaux des sections 1, 2 et 3 ont été remis à neuf. On travaille en ce moment à celui de la quatrième section ; les autres suivront. Seul le bureau de la cinquiè--rne section devra être reconstruit totalement. 11 est inutilisable. Quant à celui de la sixième section, ouvert il y 'a deux ans à peine, il est probable qu'il pourra , être laissé en état. Comme suite à cette note sur la police, nous pouvons confirmer que sur décision du collège, les agents Ed. Van den Bergh et J. Valcken, qui se sont signalés au cours des arrestations de pirates au bassin Kattendyck, recevront chacun une récompense de cent francs. Deux de leurs collègues, les agents Valcker et Gevers se verront également l'objet d'une faveur spéciale, en raison de ce qu'ils ont arrêté quarante-sept voleurs, au port, endéans une même année. Les agents Loonis, Kiekens et Raey-maekers enfin seront récompensés et cités à l-'ordre du jour. On voit que les bons exemples ne sont pas rares dans notre police. ON REPAVE Sous la date du 29 janvier dernier, le service de la voirie a présenté un cahier des charges" avec plan pour la mise en adjudication de repavage, en matériaux neufs, de la route carrossable de la rue Charles Rogier. L'entreprise devra être terminée dans le délai de quatre semaines et la dépense est évaluée à 28,370 francs. Le même service a présenté en outre un cahier des charges présenté par le service de la voirie, pour la mise en adjudication des travaux de dallage en dalles de béton comprimé, des trottoirs dans les rues de la Balance, Cuylits, Emile Banning et de l'Abbave. Ce travail doit être terminé dans le délai de deux mois et demi. La dépense est évaluée à 36,220 francs. PROPRETE PUBLIQUE Par suite de l'extension toujours croissante du service de la propreté publique, les bureaux du local principal, place Saint-André, sont devenus trop exigus, et il doit être procédé à leur agrandissement. A cette fin, le service des bâtirnénts communaux a présenté au collège, à la date du 18 février dernier, un cahier des charges avec plans, dont nous avons pris connaissance en séance de ce jour et qui n'ont donné lieu à aucune observation de notre part. Les travaux doivent être terminés dans le délai de cinq mois. L'entreprise est évaluée à trente mille francs. HANGARS NOUVEAUX Les plans et cahiers des charges relatifs à la. construction de trois hangars métalliques, à ériger au n° 78, 79 et 80 du quai ouest du bassin-canal ont été approuvés en séance du conseil communal du 17 novembre dernier. Les soumissions sont aujourd'hui rentrées et seront présentées, en séance de lundi soir, à l'approbation du conseil. C'est une société de construction de Marchienrie-au-Pont qui sera chargée des travaux. Ses offrent s'élèvent respectivement pour chacun des trois hangars à 278,933 francs, à 263,997 francs et à 273,847, étant prévu que les travaux devront commencer le jour même de l'adjudication finale et être terminés dans un délai de cent jours. AUX QUAI 101 ET 102 C'est encore des nouvelles darses qu'il s'agit. Les derniers hangars des installations maritimes du nord, mis en adjudication, seront érigés aux quais n° 81 et 82 du Bassin-Canal. Toutefois, il ne- sera pas possible, provisoirement, de prolonger, dans la direction nord, la série des hangars existants parce que, suivant une communication de l'administration des ponts et chapssées, les quais n° 83, 84 et 85 doivent rester à la disposition des entrepreneurs de l'Etat qui seront ultérieurement chargés de construire le canal maritime destiné à mettre les bassins actuels en communication avec l'écluse du Kruisschans. Pour ne pas trop éloigner les nouveaux hangars du centre des opérations commerciales, du bassin à grains et des bassins du nord, le collège a proposé de faire construire ces hangars sur le quai nord de la deuxième darse en commençant par l'angle nord-est. Les commissions des travaux publics et du commerce s'étant, en -séance du 28 octobre dernier, ralliées à cette proposition, le service des travaux maritimes a été chargé d'élaborer les pièces nécessaires à la mise en adjudication de deux hangars métalliques.aux quais n° 101 et 102 de la deuxième darse. Chaque hangar d'une longueur de 152 m. 30, se composera de deux travées, parallèles au mur de quai. La profondeur des hangars sera de 51 mètres, mesurée d'axe en axe les colonnes extérieures. L'entreprise comprendra également l'exécution de travaux de pavage en matériaux de remploi ainsi que des travaux en matériaux neufs, évalués respectivement à 24,300 et 183,120 francs. La dépense totale s'élèvera, suivant le devis, à 635,000 francs. A L'OPERA FLAMAND Aujourd'hui à deux heures, ont été dressé successivement à l'Opéra flamand les décors repris par M. Fontaine au théâtre des Champs-Elysées de Paris, pour ses représentation de 1 Parsiial. Ils sont de toute beauté. Nous en reparlerons demain. i NT E R! EUR La navigation sur la Meuse I.es expropriations pour les travaux en vue de l'amélioration de la navigation et du régime des crues de la Meuse, à l'aval de Liège, sont poursuivies avec activité, s'il faut en croire une réponse faite par le ministre des travaux publics à une question posée par section centrale de la chambre. Les études relatives aux améliorations du fleuve sont assez avancées pour permettre d'annoncer prochainement la mise en adjudication d'une première entreprise se rapportant à la normalisation du coude de Jupille, à moins que des difficultés' imprévu t-s ;'i l'heure actuelle ne surgissent avec des propriétaires de parcelles à acquérir: Les négociations en vue du rachat du pont d'Argen-teau sur la Meuse sort sur le point, d'aboutir. L'assurance des pêcheurs Quoique l'ordre du jour de la chambre soit très chargé, une nouvelle proposition de loi viendra vraisemblablement encore s'y ajouter. M. Buyl a, en effet, insisté auprès du bureau pour que sa proposition de loi. relative à l'as-surance des pêcheurs contre les risques de leur profession, soit discutée en même temps que le projet établissant les assurances sociales. Et c'est, assez rationel Un canal d'Anvers à Hasselt Le gouvernement vient de mettre à l'étude un projet de canal à grande section reliant Anvers-Herenthals-Quaedmachelen et Hasselt. Une commission des transports internationaux M. Helleputte vient d'instituer une commission dite « des transport' internationaux. » Cette commission est composée comme suit : MM. Dnfourny, directeur général des voies hv-drauliqu.es : Malissart. directeur général à la direction du commerce et des consulats ; Marotte, ingénieur en chef, directeur aux ponts et chaussées ; Tondelier, président du comité de direction des chemins de fer de l'Etai., et Van Bogaert, ingénieur en chef, au département des chemins de fer. La présidence de cet organisme a été confiée à M. Tondelier. D'accord avec le ministre des chemins de fer, les fonctionnaires du chemin de fer dont le concours pourrait être utile seront également convoqués suivant les cas pour prendre part aux discussions. Il n'est pas sans intérêt de rappeler qu'une commission a fonctionné sous le même titre en 1899. Elle avait spécialement pour mission de suivre les travaux qu'exécutent nos concurrents et notamment l'Allemagne et les Pays-Bas pour enlever le trafic de nos ports et de nos voies ferrées. Cette commission, sans être dissoute, ne s'est plus réunie en fait depuis 1901. Le monument Cassart L'Amiciale des officiers de réserve de Belgique, constituée en comité exécutif pour l'érection du monument Cassart, vient de lancer des listes de souscription à toutes les autorités militaires, à toutes les communes du royaume, ainsi qu'aux sociétés d'anciens militaires et aux associations belges de préparation militaire. L'enthousiaste accueil fait à l'appel de nos officiers de réserve, de même que les nombreuses et généreuses cotisations qui ne cessent d'affluer au comité exécutif, permettent d'augurer très favorablement de l'entière réussite de la souscription nationale. Des collaborateurs de toutes les classes sociales viennent spontanément offrir leurs services pour mener à bonne et rapide fin l'œuvre de glorification de l'enfant du peuple que fut le héros de Go'i'o Kapok a et de Luluabourg, le sergent Cassart. CONGO Nos chemins de fer au Katanga I/achèvement du chemin de fer du Tanga-nyika et les articles alarmistes publiés par certains journaux au sujet de la politique de pénétration économique de l'Allemagne dans l'Afrique équatoriale semblent attirer sérieusement l'attention de nos coloniaux sur l'urgence de compléter l'outillage économique du Congo belge par la construction des voies ferrées projetées depuis longtemps. On voudrait réaliser un trahsafricain par le chemin de fer de l'Urua, allant de Pania Motombo à Kongolo. C'est un projet évidemment intéressant, mais l'on ne doit pas non plus perdre de vue le projet de chemin de fer de Dolo à Biikama, qui n'attend plus que les fonds nécessaires à son exécution. On sait qu'en 1902, une première mission, confiée à l'ingénieur Passau, établissait un premier tracé, qui fut reconnu d'une application impossible. Ce tracé passait très au sud du Kasaï et s'amorçait à la ligne Matadi-Léopold-ville. En 1905-1906, MM. Jacques Géralhi et Warnier étudiaient un deuxième tracé passant au nord •du Kasaï et du Sankuru. En 1907-1910, MM. Calandini et Kiandi étudièrent un troisième projet réunissant de Bas-Congo au Katanga par une voie ferrée de Lusambo à Bu-kama et par les rivières Sankuru et Kasaï. Ce troisième projet fut abandonné, et l'ingénieur M. .Jadot- partit en 1912 pour fixer un tracé définitif. A présent, toutes les études générales sont terminées et il ne reste plus que des études • techniques concernant les variantes du tracé. On ne doit pas oublier qu'en 1908 un pool est intervenu entre la Société du chemin de fer de Benguella et la Société générale — fondation de la Compagnie du chemin de fer Bas-Congo-Katanga — selon lequel les deux lignes Benguella-Bukama et Dolo-Bukama adoptent une politique d'entente. Va-t-on, enfin, se décider à entreprendre les travaux du chemin de fer du Bas-Katanga ? Il faudra trouver pour cela les ressources nécessaires, car l'emprnt de 150 millions de 1906 ne suffira pas. Il y a 1,850 kilomètres de chemin de fer à construire. A cent mille francs le kilomètre, cela fait déjà 185 millions. Il y aura aussi les 700 kilomètres de la jonction Benguella, parcours que l'on doit réaliser également à bref délai, puisque le chemin de fer portugais est déjà à 700 kilomètres de la frontière congolaise. Cette question des chemins de fer est toute la vie, tout l'avenir du Katanga et de notre colonie. Sa solution ne doit pas souffrir de nouveaux retards. TRIBUNAUX La durée du travail dans les mines Jeudi a été plaidé, devant le conseil de prud'hommes de Dour, un intéressant procès intenté par les sclauneurs et chargeurs du Charbonnage d'Hornu et-Wasmes, à cette société. I.e jugement, qui sera rendu 'fixera un point de droit très important. Avant l'application de la loi sur durée du travail dans les ruines, les sclauneurs et chargeurs devaient fournir journellement cinquante chariots de charbon, et leur journée ne prenait fin qu'après avoir donné le rendement "fixé par contrat, d'une durée habituelle de quinze à seize" semaines. Actuellement, des contrats identiques existent encore, mais après l'expiration de la neuvième heure de travail, les ouvriers sont remontés et leurs salaires sont calculés au prorata du nombre de chariots fournis. C'est pour entendre dire que la journée sera due dans son en-tièreté, quel que soit le travail fourni, que les ouvriers ont assigné le charbonnage. Par l'organe de Me Henry Rolland, ils ont plaidé que la retenue opérée était illégale.et qu'il ne pouvait leur être imposé un nombre déterminé de chariots, le travail présentant souvent des difficultés, notamment par suite d'encombrement des voies. Me Jottrand, pour le charbonnage, a répondt qu'un - contrat de «passe» existait entre le charbonnage et un entrepreneur chargé par la Société de recruter des ouvriers qu'elle payait elle-même ; en outre, qu'il était logique que le salaire accordé soit proportionné au travail fourni. L'affaire a été ajournée à quinzaine pour dépôt des conclusions. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 4 mars. C'est toujours ponctuellement à cette époque de l'année, soit dans les premiers jours du mois de mars, que le feld-maréchal comte Ro-berts de Kandahar s'en va faire visite à M. Herbert Asquith, chef du cabinet. La. douceur ou l'âpreté de notre climat n'y est pour rien. La régularité du vainqueur des Afghans et des Boers tient à ce que mars ramène là publication'des statistiques officielles, notamment celles qui émanent du département de la. guerre et se rapportent aux effectifs de notre armée territoriale. Chaque année lord Roberts lit des bordereaux de plus en plus désolants et il transforme son affliction en énergie, son inquiétude en propagande. 11 réunit cjuelques-uus des principaux parmi les membres de la Ligue pour le service national, et il court avec eux porter ses doléances au premier ministre. Cette démonstration se place entre le 1er et le 15 mars. Nous en connaissons le programme et, par avance, le résultat invariablement négatif. Cette fois, l'inquiétude de lord Roberts s'est avivée jusqu'à l'angoisse. L'armée territoriale est déjà à peu près comme si elle n'était plus, et l'on peut calculer le jour où il n'en restera rien. Au début de janvier 1912, on constatait que le nombre des engagements volontaires avait diminué de quinze pour cent et, un an plus tard, la diminution était de seize pour cent. La situation n'a pas cessé de s'aggraver : en janvier 1914, le mouvement des enrôlements a décliné de vingt pour cent ! C'est la réduction la plus importante depuis l'adoption du projet Haldaue. Sur les trois cent mille hommes qu'on attendait, que la loi prévoyait et promettait et dont il est bien convenu que nous ne saurions nous passer, il nous en manque aujourd'hui 61,348. L'année prochaine, il nous en manquera cent mille et peut-être deux cent mille en 1917. Encore les recrues ne répondent-elles pas à tous les appels et répugnent-elles aux manœuvres de camp._ S'il nous reste à peu près cent mille territoriaux dans trois ans, ces cent mille hommes seront moins des soldats que des conscrits. C'est vraiment la faillite du système, et on comprend l'ardeur du feld-maréchal à préconiser le service obligatoire. Il y persévère avec un courage admirable, y usant les suprêmes efforts de sa vieillesse et y apportant souvent une réelle éloquence dont on ne le croyait pas doué. •** Il ne se montre pas seulement infatigable et éloquent ; il se révèle aussi singulièrement habile. Hier, le premier ministre le félicitait de ce qu'il apporte chaque année dans ses dé-inarches des ressources nouvelles, et le compliment était parfaitement mérité. Au début, lord Roberts exigeait de son pays l'adoption du service obligatoire personnel et universel, sans exceptions ni dispenses, comme il est appliqué en France ou en Allemagne, et le système allemand, plus rigoureux que le système allemand, semblait rencontrer ses préférences. Il se -heurta à des oppositions tellement violentes qu'il modifia aussitôt son projet en adoptant le régime d'un fils par famille qui domine dans la loi belge et dont il attendait des effectifs à peu près suffisants avec un service actif limité à trois années. C'était encore trop pour l'esprit d'indépendance de la nation britannique. Nous ne voulons être soldats qu'à la condition que le gouvernement ne prétendra pas nous y contraindre et, au cas d'un engagement volontaire, à la condition qu'il ne prendra pas cet engagement trop au sérieux. Cet irréductible parti pris a conduit lord Roberts à toute une combinaison de dispenses sur lesquelles il comptait pour rendre son projet plus séduisant. Le voici maintenant appliqué à un système de conscription qui. pour la formation d'une armée de trois cent mille hommes avec trois années de service, se contenterait d'un contingent annuel de cent mille hommes, et ce système concernerait uniquement les.forces territoriales.C'est-à-dire qu'il y aurait dans la Grande-Bretagne deux armées et deux procédés de recrutement.Rien ne serait changé en ce qui regarde l'armée active telle qu'elle est présentement constituée. On continuerait à la recruter par voie d'enrôlements volontaires avec une durée de service variant de cinq à sept ans et des conditions avantageuses pour les rengagés. Cette armée active continuerait d'être, comme'aujourd'hui, la source et le dépôt des garnisons coloniales. Quant à l'armée territoriale, recrutée par la conscription, avec durée de service fixée à trois ans, même pour les armes savantes, elle ne quitterait en aucun cas le sol de la Grande-Bretagne et ne pourrait sous aucun prétexte être employée sur le continent. Il y aurait toujours une armée de trois cent mille hommes dans les îles britanniques pour repousser toute tentative d'invasion, et la sécurité qui en résulterait pour la défense nationale, rendrait l'armée active disponible pour le champ de bataille européen. En exposant les grandes lignes de ce projet au premier ministre, le feld-maréchal disait hier : — C'est sur le continent européen que notre pays a remporté les victoires les plus importantes de notre histoire. Ce n'est pas en Angleterre ni dans nos colonies que nous -avons abattu Napoléon ; c'est en Espagne, en Portugal et à Waterloo. *** Hier, lord Roberts apportait au premier ministre un projet d'instruction militaire qui prendrait l'enfant sur les bancs de l'école. De même qu'en vertu de la loi tous les enfants âgés de quatorze ans doivent savoir lire, écrire et calculer d'après les quatre règles élémentaires, ils devraient aussi connaître le maniement du fusil et- les manœuvres du troupier jusqu'à l'école de bataillon. Ayant terminé leur instruction primaire, ces écoliers resteraient soumis à des exercices périodiques qu'on rendrait aussi attrayants que possible, et qui se renouvelleraient pendant quatre ans. A dix-lmit ans, tout jeune Anglais aurait achevé.son entraînement et pratiqué le tir à la cible. — Nous avons déjà les boyscouts, a-t-on ob-jerté au feld-maréchal ; et les Français ont renoncé à leurs bataillons scolaires. • — Cela est vrai, dit-il, mais l'enrôlement aux boyscouts n'est, pas obligatoire. Il ne confère le bénéfice de l'instruction militaire qu'à quelques milliers de jeunes volontaires déjà entraînés par une instinctive vocation vers l'armée active. Et voilà justement le malheur : chez nous l'esprit d'indépendance n'atténd pas le nombre des années, et le jour où la loi entreprendra de contraindre nos enfants aux exercices militai res, ils n'en voudront plus. Cette année donc, pas plus que les années précédentes, le feld-maréchal comte Roberts n'a rien obtenu, sinon des discours de sympathie et des manifestations courtoises. On lui a objecté surtout que la marine suffit à la protection du territoire britannique, et on l'a invité à admirer le programme de l'amirauté. Ces déceptions n'affaibliront point sa cons-ta nce. Dans six mois, il offrira quelque projet nouveau à la chambre des pairs. Et dans un an, il retournera vainement chez le premier mi nistre. Edw. Pearsons.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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