Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 18 Fevrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 17 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bd38/
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Mercredi 18 février 1914 No 41 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offies d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. nai Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal ACTUALITÉS AU I UAL I I bo L'AMERIQUE ALLEMANDE (III) 11 est acquis, de plus, que lu femme allemande, a pris une part éminente à la prospérité de l'élément allemand dans sa nouvelle patrie; laborieuse et dévouée, elle accomplissait infatigablement les j travaux les plus communs, tout en met- , tant au monde et en élevant une nichée < d'enfants. Par le soin jaloux qu'elle ' apportait à entretenir sa maison, par son ' obéissante tendresse pour son époux, elle offrait aux Américaines, parfois trop , individualistes, un engageant tableau i des vertus familiales. ; Dans le domaine religieux, l'influence 1 allemande s'est fait sentir de toutes ] parts. Les premiers luthériens, venus de : Hollande, dès 1626, s'établirent dans l'île 1 de Manhattan, sur le futur emplacement 1 de New-York, et leurs coreligionnaires t allemands les suivirent bientôt. Sur un million de luthériens, la moitié, au moins, emploie encore aujourd'hui dans i le culte la langue allemande. Des réfor- * més du Palatinat arrivèrent au commen- J cernent du xvinm° siècle, et trois de leurs t: synodes sur huit ont conservé la langue s allemande. Les missionnaires qui évan- >-gélisèrent les Indiens furent en majorité ^ des frères Moraves qui, sous l'impulsion du comte Zinzendof, construisirent les villes de Béthléem et de Nazareth. Près d'une douzaine d'autres sectes alleman- ; des se réfugièrent, souvent jusqu'au ' dernier de leurs adhérents, en Amérique, j Au xixm® siècle, le catholicisme, qui est j aujourd'hui la plus grande communauté religieuse des Etats-Unis puisqu'elle compte plus de six milions de fidèles, i reçut à partir de 1840 l'appoint consi I dérable des catholiques allemands, et les évêques catholiques allemands n'ont cessé de se multiplier aux Etats-Unis. , D'une manière générale, les Allemands t ont puissamment contribué à élever le fl niveau intellectuel et moral de leur jj nouvelle patrie. L'Autrichien Lenau, qui q vit les Etats-Unis en 1832 et qui était un ô poète, nous a laissé une description effrayante du matérialisme de cette P population : ] « L'Américain ne connaît ni le vin ni i; le rossignol. Qu'il boive son cidre et q écoute l'oiseau-moqueur en faisant son- P ner ses dollars dans sa poche, j'aime mieux m'asseoir à la table de l'Allemand (1 et boire son vin en écoutant le rossignol, n même si je dois rester pauvre. Ces Amé- l< ricains sont des âmes de boutiquiers P dont la puanteur monte vers le ciel. Us ^ sont morts à toute vie intellectuelle, f, Ceci me semble un symbole profond que r< l'Amérique n'ait pas de rossignol ; cela b me paraît une poétique malédiction. 11 P faudrait une voix aussi retentissante que y le Niagara pour prêcher à ces gens qu';l i< est des dieux plus vénérables que ceux d qu'on frappe à la monnaie. On n'a qu'à voir ces individus dans une auberge pour les détester à jamais. Une longue ? table ; de chaque côté cinquante chaises ; ,, des mets, surtout de la viande, couvrent toute la table. Une cloche donne le d signal ; cent Américains se précipitent c; dans la salle : aucun ne regarde l'autre, „ aucun ne dit un mot ; chacun se jette t sur son assiette, engloutit sa mangeaille, l; bondit sur ses pieds, renverse sa chaise e.t court gagner de nouveau des dollars. >. ' Selon le professeur White, ancien am- j, bassadeur des Etats-Unis à Berlin, une q pensée domine au contraire la conduite c de l'Allemand : le but final d'un grand peuple n'est pas de produire, d'exporter, \-d'acheter et de vendre, mais l'essentiel b reste la littérature, l'art, la science, les d spéculations de l'esprit, tout ce qui déve [j loppe l'individu humain. t. Il serait bon, dit White, que cette idée j> pénétrât davantage chez les Américains. f' Il y avait sans doute de l'idéalisme ® chez les puritains ; mais, pendant des [1 siècles, la lutte pour la vie et contre la C nature a absorbé toutes les préoccupa- p lions. Les immigrants allemands ensei- J! gnèrent évidemment à s'affranchir des s, soucis matériels. Parmi les réfugiés i; politiques de 1830 et de 1848, beaucoup s étaient des gens .cultivés : dans les défri- c, chements du Texas, on trouvait des v hommes en chemise de laine bleue et a n la barbe flottante qui accueillaient le Sl visiteur par une citation de Tacite et lf jouaient, le soir, des symphonies de à, Beethoven dans des cahutes couvertes F de chaume. Tandis que les Anglais brillaient par le sens pratique et les Irlan- sl dais par l'imagination, les Allemands se j-j, signalaient par la réflexion et la pondération. Ils possédaient au plus haut degré les qualités familiales et sociales : ils avaient le goût de l'ordre et de la discipline, le respect de la loi, le senti- m ment scrupuleux du devoir. Au milieu p< de la masse douteuse des émigrants, ils L se tenaient à un niveau moral plus élevé. j" L'opinion publique reconnaissait que, r comme marchands, ouvriers, entrepre- p neuj's, ils se montraient laborieux, tem- p pérants, ponctuels, économes et rigou- u reusement honnêtes. t< On leur attribue surtout le mérite ri d'avoir enseigné aux Américains la j! patience et la ténacité. ! n Tandis que l'Américain, d'humeur a inconsistante et aventureuse, abandon- i b nait une affaire ou un métier dès qu'il ] c_ n'en tirait pas rapidement le profit attendu. l'Allemand persistait dans la j voie où il s'était engagé, même si elle | n se montrait d'abord ingrate, et i! était ; d rare que le succès ne récompensât pas j " finalement ses efforts. ; j. Presque toutes les grandes fortunes si réalisées dans l'Amérique du nord som le fruit d'une persévérance allemande. (a suivre.) Firmin Ghart.erif.. Dépêches télégraphiques (Sewice de l'Agence HAVAS) DANS LES BALKANS Le prince de Wied et la triplice Berlin, 17 février. — Le prince de Wied, qu. arrivera jeudi a Paris, a exprimé le désii d'être reçu par le président de Ja république et, ensuite, par le président du conseil et pai d'autres personnalités. Le prince reviendra directement à Neuwied où il recevra la dépu tation albanaise- *** Selon la Gazette nationale c'est par l'intermédiaire de son. secrétaire général, le capitaine Armstrong, que le prince de Wied a f;iil sonder le gouvernement anglais pour savoii comment il serait accueilli à Londres s'il s'y présentait. Le cabinet anglais prévint Paris. Ainsi fut décidée cette visite destinée à montrer aux puisances de la triple entente, dont le concours financier est si nécessaire au nouvel Etat, que le souverain d'Albanie n'était pas uniquement sous l'influence politique de la triplice. Le protectorat des catholiques en Albanie Home, 17 février. — A propos du protectorat des catholiques albanais, une correspondance viennoise adressé au Resto del Car ino dit que, depuis quelque temps, on remarque par intervalle la présence à Vienne des évéques de l'Albanie septentrionale qui sont tous ai-service de l'Autriche et qui reçoivent ds cette dernière leurs honoraires. La correspondance déclare que la thèse du protectorat des catholiques albanais est difficile à soutenir en droit. Grec et Albanais •ianina, 17 février. — Les gendarmes albanais auraient déclaré aux avant-postes grecs de Sevrani qu'ils se proposent d'occuper par 1\ force les villages de Malintsi, Strenetsi. Co-cozi et Kessimtessi, dans le district de Premeti. Une compagnie a été envoyée à la frontière pour empêcher l'exécution de ce projet. L'entrevu Radoslavow-Enver-pacha démentie Sofia, 17 février. — Les bruits relatifs à une entrevue de M. Radoslavow et d'En ver -pacha à Adrinople sont déunés de tout fondement. La question turco-grecque Constantinople, 17 février. — Les journaux turcs sont presque unanimes à faire ressortir les intentions pacifiques de la Turquie et déclarent que le seul moyen de solutionner la question des îles leur paraît être une entente directe avec la Grèce. Ils expriment l'espoir que les diplomates grecs se rendront compte de cette nécessité. Seul le Tasvir 1 Efkiar fait exception. Il déclare : « Nous ne voulons pas la guerre avec la Grèce, mais à la condition que la tranquillité de l'Anatolie ne soit pas compromise > Le journal recommande la guerre économique contre la Grèce tant que celle-ci ne poursuivra pas une politique plus raisonnable. **♦ Constantinople, 17 février. — De nombreuses dépêches venant de l'intérieur de l'Asie blâ ment la Porte de son attitude pacifique dans la question des îles, et demandent qu'elle prenne une attitude belliqueuse. Le ministre de l'intérieur répond en conseillant le calme, et explique que la décission des puisances loyalement discutée, peut donner l'excellents résultats. Izzet-pacba. ancien premier chambellan d'Abdul-Hamid, est parti aujourd'hui pour Nice auprès de sa femme malade. Il a déposé des cartes de congé chez le grand-vizir et divers ministres. Pendant son séjour ici il a demandé la levée de- la confiscation de ses biens. L'orientation politique de la Turquie Constantinople, 17 février. — On constate dans les milieux autorisés sur la direction de la politique étrangère de la Porte un changement d'opinion pouvant se résumer ainsi : « La politique laissant flotter la Turquie entre deux groupes de grandes puissances et à cause de la situation actuelle de ce pays; 'le temps des tergiversations est fini. Le gouvernement doit se prononcer nettement. L'hésitation n'est pas possoible. Il doit s'orienter vers la triple entente ». Voulant savoir si la même opinion existe dans les milieux gouvermentaux, le correspondant. de l'agence Ha vas a demandé une interview à l'un des principaux ministres, qui lui a répondu que, depuis longtemps, cette idée s'est propagée parmi ses collègues et amis. « Je suis content des résultats obtenus, a-t-il dit. Je ne vous parlerai pas de l'Autriche, ni de l'Italie, toujours défavorables. Quant à l'Allemagne, elle fait toujours des promesses. Elle nous a soutenu dans les petites questions, mais elle nous abandonne dans les questions primordiales, sous le prétexte qu'elle doit se ranger <\ l'avis des autres puissances. L'Allemagne a servi la Turquie dans la lutte économique contre l'Angleterre et la France. Le temps est fini d'une pareille politique. Si la Turquie veut revivre, elle doit marcher loyalement avec la triple entente. Comme Turc, je suis ennemi personnel de la Russie, mais connue ministre, je dois sacrifier mes idées personnelles à l'intérêt général de l'empire ottoman. Il est absurde de nous accuser de vouloir provoquer un mouvement panis-iamiste dans l'Inde. l'Egypte, la Tunisie. l'Algérie et le Maroc. Nous avons trop de préoccupations intérieures et extérieures sans celo. L'Angleterre et la France peuvent, si elles le veulent, reprendre la première place économique dans l'empire. Mes collègues et amis sont loyalement prêts à les seconder de tout leur pouvoir. Nous avops déjà donné des preuves évidentes de bon vouloir et j'ai fait une semblable déclaration aux ambassadeurs de France et d'Angleterre. » Le Ta,n'ine publiera demain un leader article sur l'amitié anglo-turque, et prochainement, un article analogue sur les avantages des bonnes relations franco-turques. La révolution haïtienne Porte-au-Prince, 17 février. — Des combats ont eu lieu entre la gendarmerie et la troupe et ont causé une panique parmi les habitants. Malgré les efforts énergiques des autorités pour rétablir l'ordre, le désordre continue. La Russie à la conférence interparlementaire Saint-Pétersbourg, 18 février. — Au cours de la réunion du groupe russe de l'union interpar-lementaire, M. Lange, secrétaire général de l'union, a invité le groupe russe à prendre part à la conférence de Stockholm. Il a rappelé que, depuis cent ans, les Etats Scandinaves n'ont aucun motif de troubler la pai\ internationale. Il a fait ressortir également o"e tous les Etats scandinaves désirent nouer des relations plus étroites avec le peuple russe dans l'espoir que les rapports personnels aboutiront à une entente amicale. T/intention 'Manifestée par le groupe russe d'aller à Stockholm a renforcé l'impression que toute intention belliqueuse à l'égard de ses voisins et particulièrement des pavs scandinaves, est étrangère a la Russie. Une lettre de M. Kokovzoff s vint-Pétersbourg. 18 février. — Le nouveau ministre des finances, M. Barke, reproduit dans un ordre ministériel la lettre que lui a adressé son prédécesseur. M. Kokovzoff l in-forme dans cette lettre qu'au cours de l'audience du 13 février le tsar lui a' fait savoir qu'en lui donnant le titre de comte il avait voulu, non seulement récompenser le services qu'il avait personnellement rendu à l'administration des finances, mais encoi et surtout donner un témoignage de sa bier veillance au ministère des finances et à ton ses fonctionnaires, dont le labeur plein d'ab n gation et de loyalisme et la. conscience q"'il ont de leur -devoir ont toujours fait la fore de ce ministère. M. Kokovzoff ajoute que l'en pereur l'a autorisé à porter ces pardes à l connaissance des fonctionnaires du ministèr des finances. Messieurs les fonctionnaires III (fin) Dans le livre que nous avons cité, M Salaiin propose une combinaison noi velle, qui, au premier examen, apparai comme très compliquée, mais dont 1 complication est plus apparente qu réelle. M. Salaiin part de cette idée très just que toute promotion doit être déterminé à la fois par des considérations d'ancien neté et par des considérations de choix et voici, selon lui, comment ce résulta pourrait être atteint. Au mois de décembre de chaque année il sera procédé, dans chaque hiérarchie au classement général des fonctionnaire susceptibles de réunir, au cours de l'an née suivante, les conditions requise pour l'avancement par le règlement pro pre à leur hiérarchie. Ce classement ser établi d'après le total des points attribué à certains fonctionnaires pour service Les services feront, en effet, l'objet d'un double appréciation : appréciation quan titative, un point par mois de présence appréciation qualitative, sous form d'une note chiffrée qui sera publiée e d'un commentaire écrit qui rester! secret. D'après ce classement général, le con seil d'avancement établira le tableai d'avancement ; il pourra, à ce propos être appelé à donner une note spéciali à certains fonctionnaires pour service: exceptionnels, note qui s'ajoutera au: deux autres. Les nominations se feron dans l'ordre du tableau, le ministre ni pouvant ni y ajouter une inscriptioi nouvelle, ni modifier l'ordre des inscrip tions existantes, mais conservant lé droit après avis du conseil, de prononcer ei cas d'impéritie, d'indélicatesse ou d'in discipline, la radiation d'un fonction naire déjà inscrit. Les notes qualitative! seront données par les chefs hiérarchi ques ; tout fonctionnaire aura le droit di demander la revision d'une note qu'i estimerait injuste au conseil d'avance ment qui, après avoir admis le requé rant à présenter ses observations, pro noncera en dernier ressort. Indiquons encore que le conseil d'avan cernent prévu par M. Salaiin sera com posé, sous la présidence du ministre, des principaux chefs hiérarchiques et d'ur représentant par grade des fonctionnai res placés sous leurs ordres ; mais ce représentant cessera de siéger dès qu'ur grade supérieur au sien sera mis en jeu Ce que propose M. Salaiin, peut très aisé ment être transposé dans le domaine des fonctions communales. Son système es le plus pratique, semble-t-il, de tous ceu> qui ont déjà été proposés pour résoudre la difficile question de l'avancement de; fonctionnaires. Non seulement il com bine dans des conditions heureuses l'ancienneté et le choix, mais surtout, er maintenant à l'autorité responsable le; pouvoirs indispensables, il donne au> fonctionnaires, par l'intervention des conseils d'avancement pour l'examen des notes, la garantie que cette autorité ne pourra user de ses pouvoirs que dans un sens strictement conforme à la jus tice. Et maintenant, cette question du statul des fonctionnaires nous ramène à «notre> point de vue, nous voulons dire à celu: des répercussions qu'exerce le fonctionnarisme mal entendu, « la fonctior pour les fonctionnaires » sur l'intérêi général. Nous avons dit autrefois ce qu'il y a à dire de l'administration anversoise en ce qui regarde les intérêts du port ; un document nouveau nous signale les désastres dus à une mauvaise compréhensior; des avantages que l'Etat assure à ses fonctionnaires. Il s'agit de l'administration des chemins de fer. Il sembleraii que dans une armée de soixante-dix mille fonctionnaires l'Etat belge devrait bien trouver les moyens de découvrir et de former au besoin le personnel indispensable à une bonne direction du mouvement sur nos voies ferrées. Depuis 183S que l'Etat dirige ces chemins de fer, il semble qu'il aurait pu s'assurer les fonctionnaires indispensables à cette direction.En fait, le réquisitoire adressé par les associations commerciales et industrielles de Belgique à M. Van de Vyvere, s'il met en cause, — et avec raison d'ailleurs, — le ministre des chemins de fer. retombe surtout sur le fonctionnarisme qui règne dans l'administration de nos voies ferrées et que Anvers-Bourse a signalé naguère comme une plaie mortelle pour le développement des communications, commerciales et autres, en Belgique. Belisez ceci : « Pas d'affaire, pas d'ennui, font les chefs ; pas de fatigue, pas de contraintes, font les soldats. Ainsi, peu à peu d'abord, rapidement ensuite, le découragement, l'insouciance grandis sent, la discipline s'émousse, l'anarchie fait les plus redoutables progrès. Les industriels et les commerçants qui signent cette lettre n'hésitent pas à l'affirmer : il leur serait, dans de semblables conditions et par de pareils moyens impossible d'assurer la marche de leurs établissements... La Belgique vous de-! mande de donner satisfaction à ses protestations unanimes et de ne pas la contraindre à faire prononcer la faillite irré vocable de l'exploitation des chemins de fer par l'Etat...» s Cette lettre est dure, extrêmement dur s pour les fonctionnaires de tous grade; depuis les chefs de gare jusqu'au ls administrateurs, — du chemin de fei Ces reproches sont en très grande parti mérités, et ils forment la conclusion 1 plus topique aux études qu'a publiée Anvers-Bourse en faveur d'une régi e autonome des chemins de fer belges. 0 nous affirme que dès la publication d rapport que nous avons analysé certain fonctionnaires supérieurs de l'admini; tration supérieure des chemins de fer s sont mis en campagne pour discrédite dans l'opinion le projet, élaboré pourtar par des techniciens de premier ordre e t des plus consciencieux. Tous les joui 1 naux économiques ont approuvé le pre e jet d'autonomie des chemins de fei comme ils ont approuvé celui relatif 3 l'autonomie du port d'Anvers. Les joui 3 naux politiques ont épousé sur ces deu. sujets les opinions intéressées des fonc tionnaires mis en cause et ont présent t des deux projets une critique manquan totalement de base ou une simple cari . cature. A certains journaux bruxellois qui ont défendu l'administration de M 3 Van de Vyvere, les associations indus trielles et commerciales ont servi un 3 maîtresse leçon ; aux journaux anversoi qui ont pris la défense des intérêts poli 1 tiques de l'administration anversoise ei 3 fait d'exploitation du port, quelle leçoi 3 sera réservée? — G. de Maromme. POUR LA CROIX ROUGE ! Aux membres du comité exécutif de la fêt du b mars prochain dont uous avons déj; J publié les noms se sont joints MM. le majo ' C'bppejaus, chef d'état-major, et le capitaine ; commandant d'artillerie P. Lannoy, représen J tant l'armée dans ce comité où MM. le colone ' I.eclef et le lieutenant Frieling représenteron '■ la garde civique. Quand à la fête même, soi 1 succès est dés à présent assuré, M. Fontaim ayant promis une exécution extraordinaire de; , Joyaux de la Madone, et toutes les grandes mai I sons financières et commerciales ayant dès i présent souscrit des sommes très importantes NOS SEA-SCOUTS Nous allons avoir bientôt, en regard de notri corps de boy-scouts que tout le monde con naît, lui groupement aes « sea-scpUts de Bel gique », dont M. le ministre de la marin* Segers a accepté, dès à -présent, la présidence d'honneur. Le concours de l'œuvre royale di l'Ibis, du Royal yacht olub de Belgique, de: Boy-s( ,.uts de Belgique, de la Ligue maritiim befge, de la Ligue de défense nationale, e d'autres sociétés encore lui est égalemen acquis. ' Pour l'heure le conseil général du nouveai 1 groupement a été composé comme suit : Pré sident : M. Rob. Osterrieth, président di : R. Y. C. B. ; vice-présidents : M. E. De Kuyper président d'honneur des boy-scouts d'Ostendi et une autre personnalité non encore désignée Parmi les membres du conseil général, nou: ; relevons les noms de MM. A. Bultinek, inspec teur au ministère de la marine, J. Bauwens armateur à Ostende, A. Carels, président di Royal sailing club, de Gand ; Hervy-Cousin secrétaire du conseil supérieur de la marine ' Alb. Grisar, secrétaire général du H. Y. C. B. docteur Kockenpoo, président des boy-scout: d'Ostende ; Van Halteren, président du Roya: yacht club de Bruxelles. Le comité exécutif comprend entre autre: noms, ceux de MM. Rob. Osterrieth, prési ; dent ; .1. Singleton, secrétaire ; S. Couteaux lieutenant à la marine de l'Etat, conseillei nautique et instructeur en chef ; M. De Grave lieutenant à la marine de l'Etat, instructeur. Quel est donc le but de cette nouvelle asso dation de scouting ? Il n'est pas exagéré d'affirmer que la for mation physique des jeunes gens est une de: préoccupations les plus- sérieuses de notre époque. Partout les sociétés de . gymnastique et d'éducation physique, se prodiguent à incul quer aux enfants l'amour du mouvement, de la vie au grand air et du développement cor porel et mental. Il est indiscutable d'ailleurs que les résultats acquis justifient pleinemem ies efforts fournis dans ce domaine. On sait d'ailleurs que le scouting se faii gloire de travailler non seulement au dévelop peinent physique de ses jeunes adeptes, mai: encore à leur formation intellectuelle et nio raie. Les instructeurs s'efforcent de former le caractère des jeunes gens en même tempe qu'ils s'attachent à les rendre. forts et saine ;iu moyen d'exercices, de jeux et d'excursion: en plein air. Au contact de la nature et pro gressivement amenés à une compréhension plus large de ses phénomènes et de ses mani festations, le caractère du scout se raffermit II est soumis à une saine discipline. Lee efforts de ses maîtres tendent en outre à développer son initiative et à stimuler une énergie qui chez la plupart des jeunes gene ne demande qu'à être éveillée. Aussi les scouts deviennent-ils de bons, utiles et loyaux citoyens, capables non seulement de se tirei d'affaire en toutes circonstances, mais de ser vir en outre utilement, et la cité et la patrie On peut dire du scouting en général qu'i: est « l'éducation morale, physique et inteltec tuelle de l'enfance ». Le sea-scouting inculque ra, en tout premier lieu à ses petits adeptes, la connaissance de l'activité maritime e1 développera chez eux la science de tout ce qui a rapport à la vie maritime de la nation Par définition les « scouts », sont des jeunes gens de douze à vingt ans qui volontairemem se soumettent à la loi de scout et qui, après un mois de stage, prêtent serment entre les mains du scoutmaster, et devant la troupe, de faire de leur mieux pour observer ladite lo: en toutes circonstances. Pour devenir scout, les jeunes gens s'inscri vent chez un scoutmaster ou chez un mem bre du comité local. Aussitôt l'inscription ac ceptée, le scout a le droit de revêtir l'uniforme et de prendre part aux exercices de la troupe A vingt ans le seput qui désire devenir scout master et a été antérieurement scout, pendan un an au moins, peut être nommé aide-scout master. Exceptionnellement on peut obtenir ce grade à dix-huit ans. S'il vous intéresse de connaître la « loi di scout », la voici : 1° On doit avoir confiance en l'honneur d'ur scout. Sa parole doit être sacrée. 2° Le scout est dévoué en toute circonstanci e envers son Dieu, son roi, sa patrie, ses pareil ; et ses chefs. ^ 3° Le scout a le devoir de se rendre utr ! aux autres. Il sera généreux et vaillant, toi ' jours prêt à se porter au secours de ses sen blables, même au péril de sa vie. a 4° Le scout est pour tous un ami. Sar s dinstinction de classe sociale, il est un cain; e rade pour tous les autres scouts. 1 5" Le scout sera poli et serviable. j 6° Le scout aime les animaux et s'oppos s à toute cruauté envers eux. 7° Le scout obéit à ses parents et à se e chefs sans discussion. Il comprend que la di r cipline est une nécessité d'intérêt général. , 8° Le scout est gai et de bonne humeur e , toute circonstance. 9° Le scout est économe et prévoyant. 10° Le scout est pur en pensées, en parole et en actions. , U" Le scout respecte les convictions d'aï à trui. Au moment de l'admission d'un scout, 1 ç scoutmaster, son chef, lui pose les question suivantes : Puis-je être certain que vous serez fidèl ^ à Dieu, au roi, à la patrie et à la troupe ? Qu vous ferez au moins une bonne action pa jour 7 Que vous obéirez à la loi du scout 1 Le candidat alors salue et répond : Je pri mets sur l'honneur d'être fidèle à Dieu, au ro à la patrie et à la troupe, de chercher à fair 3 une bonne action par jour et d'obéir à la le g du scout. Le scoutmaster répond à son tour : « J'a I confiance en votre honneur. Vous serez fidèli ^ j'en suis convaincu, à votre serment. Désoi mais vous faites partie de la grande confréri des scouts. Soyez le bienvenu. » Il serre aloi la main du nouveau venu et lui remet l'ins gne des sea-scouts de Belgique. Le scout salu son chef, puis se retourne pour saluer 1 drapeau et le troupe, après quoi il se couvre e reprend sa place dans le rang. Il ne faut pas douter de l'influence sait taire que doit exercer pareille discipline, su l'enfance et sur la euriesse. L'accident survenu au Roi Voici le bnLletin publié hier à cinq heures d l'après-midi, concernant l'état de santé du roi I « Le roi est atteint d'une fracture oblique d t l'extrémité inférieure de l'humérus gauche e [ d'une contusion musculaire à la jambe droite ; » La fracture a été réduite ce matin à onz . heures. A cinq heures du soir, l'état de S Majesté est très satisfaisant. L » (signé) A. Lepage, Lebœuf. n Les docteurs Depage et Lebœuf ont constat ce matin que l'état du roi, continue d'être de plus satisfaisants. Il n'y a pas de fièvre. **v Le télégramme suivant a été envoyé aujoui d'hui à Sa Majesté le roi Albert, par le co! lège des bourgmestre et échevins d'Anvers ; « College van Burgemeester en Schepenei van Antwerpen, in zitting vereeingd, verneeni met leedwezen het ongeval overkomen aa: Uwe Majesteit en drukt eerbiedig de hoop ui op een spoedig herstel. » (Get.) De Vos, burgemeester. En réponse, M. le Bourgmestre a reçu ai i jourd'hui le télégramme suivant : « De Koning is uiterst gevoelig geweest a : : j . uw telegram en aan de goede wenschen welk het Schepencollge toi zijn spoedig herste , vormt. Zijne Majesteit lieei't mij gelast u ei ;)1 dezen wier tolk u waart Zijnen hartelijke] dank te doen geworden. » (Signé) 's Konings Kabinetsoverste INTÉRIEUR Les timbres et les opérations de bours M. Masson avait posé au ministre des finan ces la question suivante : On siynale que les timbres adhésifs destinés au: opérations de bourse ne sont pas encore émis e que, en attendant, l'administration exige l'applica tion îles timbres ordinaires, ce qui occasionne ui surcroit de dépense. Sera-t-il fait 'remise, au; agents de change, de la différence ? Le ministre a répondu : La loi du 30 août 1913, en tant qu'elle établit uni taxe sur les opérations de bourse, est entrée en vi , gueur le 10 février 1914. La perception de cette tax' étant assurée par l'emploi de timbres adhésifs spé ciaux, un premier approvisionnement de ces tim bres a dû être constitué dans la plupart des bu reaux de l'enregistrement et des domaines du pays .Malgré de graves décomptes survenus au cours d la fabrication, la vente des timbres de l'espèce ; été assurée en temps utile dans les villes qui pos sèdent une bourse de commerce. A Bruxelles, nu tamment, le débit a commencé le 7 février pour le timbres d'un faible taux et le surlendemain pou tous les autres. Certains bureaux de la provinci n'ont pas été pourvus des nouveaux timbres auss rapidement que je l'aurais voulu, mais il fau croire que les professionnels établis dans le ressor de ces bureaux ont pu se procurer à Bruxelles oi ailleurs les timbres dont il ont eu besoin, car au cune plainte ne m'est parvenue. L'approvisionne ment des bureaux de province a été achevé la se m aine dernière. Je ne sais quels sont les timbre ordinaires dont il est fait mention dans la ques tion. Les prochaines manœuvre Les grandes manœuvres auront lieu du 3 août au 5 septembre. Trois divisions d'arméi y prendront part : la premèire (Gand), la cin quième (Mons) et la sixième division (Bruxel les). Le 31 août, au début des manœuvres, 1; première division se trouvera au camp d< Beverloo ; la sixième division et les compa gnies universitaires seront au camp d'Arlon la cinquième division sera dans ses garnisons La prochaine exposition international M. le ministre de l'industrie et du travail i adressé samedi à M. Desoer, président du co mité d'initiative de la deuxième expositioi universelle de Liège une lettre dont voici L principal passage : En ce qui concerne mon entrevue avec les pro moteurs de l'exposition d'Anvers, j'ai dit qu'en fait ce projet a la priorité, parce que : 1° l'acte notarii portant constitution de la Société anonyme de l'ex position d'Anvers est signé depuis plusieurs mois 2° l'entreprise est assurée d'un emplacement dispo nible et non discuté. A titre d'indication, j'ai fai observer aux délégués anversois que le gouverne ment ne pourrait prendre position que si une troi sième condition était réalisée, à savoir la quasi certitude qu'un nombre suffisant d'Etats étranger accepteraient éventuellement l'invitation du gou vernement belge, ce dont les promoteurs pourraien s'assurer en s'adressant à la Fédération internatio nale des comités permanents d'expositions. La con vention signée à Berlin en octobre 1912 étant desti née à régir les futures expositions internationale? il va de soi que les Etats qui ont adhéré à cet act diplomatique n'accepteront de participer à une ex position belge que si elle remplit les conditions pré cises et strictes arrêtées par la conférence de Ber lin. C'est assez dire que le gouvernement ne pour rait donner son patronnage à une entreprise qu ne réaliserait pas toutes ces prescriptions dont le ; principales sont indiquées dans l'annexe à ma let tre prérappelée du 27 décembre. La succession de Léopofd I Mardi, à l'ouverture de la séance de la cham bre, le ministre de la justice a déposé un pro jet de loi « approuvant les conventions con J dues entre l'Etat belge et l'impératrice di s Mexique, ainsi qu'entre l'Etat belge et les prin cesses Louise, Stéphanie et Clémentine de e Belgique. L'objet de ce projet étant de nature j, juridique, la chambre a chargé une commis l sion spéciale d'examiner ce projet. g La Compagnie des Grands-Lac; Au sujet de la Compagnie des Grands-Lac: et de la convention que nous avons analysée M. Colfs a posé cette question au ministre det colonies : e i" La convention en vigueur entre la Compagnie des Cirands-Lacs et la colonie n'oblige-t-elle pas dans son article 12, la compagnie, après rembourse ment à l'Etat, au fur et à mesure de leur exécu >- tion, du prix de revient des divers travaux execii tés par l'Etat, » a verser et maintenir toujours dans la caisse de celui-ci, à titre de provision » une somme d'un million de francs, jusqu'à l'achè veinent completHdes travaux incombant à l'Etat ? ■2' En fait, qu'en est-il aujourd'hui ? s 3° A ce même propos, monsieur le ministre vou drait-il nous dire quelles sont les raisons qui d'après lui, ont décidé le gouvernement à signer i- en juillet 1913, une nouvelle convention avec 1e Compagnie des Grands-Lacs ? e 4° Quelles raisons ont empêché jusqu'ici le ministère des colonies de proposer la ratification dt S cette convention à la chambre des représentants ? Le ministre a répondu : e 1° Oui. e 2° La compagnie ne peut aujourd'hui se confor r mer à cet article de la convention, son capital ac tuel étant épuisé. 3° Ces raisons seront données dans l'exposé des motifs. i, 4* Le gouvernement n'a pas à s'expliquer sur se? e intentions. Nos membres correspondants à l'étrangei L'Académie de .médecine de France a éli 1 membres correspondants étrangers MM. Bor det, de Bruxelles et M. Henrijean, de Liège e Les écoles de bienfaisance s Le département de la justice se dispose ;'i faire éditer — texte français et texte flamand e en regard, — à l'instar de ce qui existe poui les surveillants des prisons, une -brochure con-tenant toutes les prescriptions réglementaires que les surveillants des écoles de bienfaisance et des colonies ont intérêt à connaître. Cette brochure sera remise à tous les surveillants, r Les directeurs des établissements de bienfaisance seront invités à publier leurs ordres du jour dans les deux langues. La taxe d'ouverture des cabarets e En réponse à une question, le ministre des finances, a fait mardi, les déclarations sui-3' vantes au sujet de la taxe d'ouverture des cabarets : « Le brasseur qui ouvre un nouveau débit de boissons doit payer la taxe d'ouver-• ture comme tout nouveau débitant. Le projet de loi contenant le budget des voies et moyens pour l'exercice 1914 renfermait des dispositions de nature à sauvegarder la situation des anciens débitants établis, à la date du 9 décembre 1912, dans un débit pour lequel un tiers s'est fait reconnaître en qualité de commet-- tant. Dès le 10 novembre 1913, des instructions s ont été données aux fonctionnaires pour qu'ils s'abstiennent provisoirement d'exiger le payement de la taxe d'ouverture de ces débitants.» La pension des vieux mineurs Les sénateurs et députés socialistes se sont réunis, mardi, dans une salle de la chambre, i pour examiner les statistiques produites par t le ministre de l'industrie et du travail, dans i la question de la.pension des vieux mineurs, t Ils ont opposé à ces statistiques les résultats de leur investigation personnelle ; il en résulte que les appréciations du ministre sont de près de 60 pour cent au-dessus du chiffre exact. La question doit revenir, aujourd'hui mercredi, devant la commission spéciale du sénat. i 3 La tarification uniforme sur les voies d'eau ] Les sénateurs et les députés de l'arrondisse-1 ment de Bruxelles viennent d'être priés par le j Cercle des installations maritimes d'intervenir énergiquement auprès du gouvernement en vue d'obtenir une tarification uniforme sur tout le réseau navigable du pays. Il s'agit d'obtenir surtout une diminution des tarifs sur le canal de Bruxelles à l'Escaut. Les conseillers provinciaux du Brabant et d'Anvers ont proposé l'allocation aux exploitants de canaux de subsides annuels leur permettant a d'abaisser les tarifs au taux des droits prélevés sur les voies navigables appartenant à l'Etat, Cette pétition a été transmise avec avis c favorable au ministre des finances par le t sénat. Enfin, les congrès de navigation tenus à Bruxelles en 1910 et à Gand en 1913 ont i réclamé la suppression des péages sur les c canaux et subsidiairemenc leur unification. Etant donné que la population bruxelloise paye le quart des contributions, elle a évidemment droit pour ses transports fluviaux h des tarifs aussi réduits que les autres régions. Il faut donc espérer qu'on trouvera une solution.L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 8 et 14 février 1914, on a expédié par chemin de fer 32,649 wagons chargés de houille et de coke et 86,041 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 28,937 et 87,510 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 3,718 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 1,469 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,742 wagons, contre 3,589 wagons en 1913, soit une augmentation de 153 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 7,337 wagons, contre 9,173 en 1913, soit une diminution de 5 1,836 wagons. L On a donc utilisé pendant la semaine écou-; lée 129,769 wagons, contre 129,209 pendant la _ semaine correspondance de 1913, soit une augmentation de 560 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 14 décembre 1914, il a circulé sur tout Je réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service 823,316 wagons, contre 862,379 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 39,063 wagons.NOUVELLES MARITIMES Le navire'école Suivant un télégramme nous parvenu aujourd'hui. le navire-école L'Avenir a q'utté Melbourne (Australie), le 14 courant, avec un chargement de blé. en sacs en destination d'un port du Royaume-Uni (Grande-Bretagne et Irlande) ou du continent (entre le Havre et Hambourg). Le service Emden-New-York Le service à passagers Emden-New-York sera inauguré le 10 avril prochain, par le steamer Rhein, du Norddeutscher Lloyd. Le paquebot « Roma » ! Providence (Rhode island). — 17 février. --Le paquebot Roma est arrivé cet après-midi. Il ne paraît pas avoir beaucoup souffert. Les tarifs de navigation Berlin, 17 février. - Contrairement à l'attente générale, la Ilamburg-Amerika Linie vient d'abaisser de 10 marcs le prix du pas-j sage d'entrepont entre Hambourg et New-York, en le réduisant à la somme de 100 marcs. La mesure qui, naturellement, a été prise d'accord avec le Norddeutscher Lloyd, n'est que I la conséquence des négociations en cours entre les compagnies allemandes et les compagnies anglo-américaines de navigation pour l'établissement d'un tarif identique. De plus, cette i décision démontre la volonté bien arrêtée de

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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