Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 21 Novembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x639z91m6n/
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Jeudi 21 novembre 1918 No 235 Trentième année ABONNEMENTS: on an un scme. un tria*, francs francs francs ANVERS . ■ 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR • 18.00 9.60 5.2» EXTÉRIEUR • 30.00 16.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque: mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journ*}_ INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 44) „ Convocations d'assemblées • une insertion . . la ligne 76 „ deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. MT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : ^ centimes LE NUMÉRO 10 CENTIMES Au travail ! Après des jours vibrants d allégresse, après avoir donné libre cours a notre joie d'être enfin délivrés, a nos sentiments de reconnaissance et d'amour envers notre armée libératrice et notre roi bien-aimé, il .s'agit de songer au plaies aussi affreuses que systématiques faites pendant plus de quatre années à notre pays par un ennemi impitoyable et sans merci, et d'aviser aux moyens de les réparer. Notre commerce est anéanti, notre industrie est démantelée, nos ports sont vides, nos matières premières sont enlevées nos corps d'ouvriers et d'artisans de tous genres suui désagrégés, enlevés de force du pays, affaiblis en nombre et en capacité de production. Des gains illicites réalisés par des manœuvres houleuses, traîtres au pays, sans travail avouable, ont fait tomber en-dessous du taux normal la moralité publique. L'exemple des forfaits perpétrés impunément par les Allemands a diminué aussi la crainte de mal faire. Bref, il faut réagir. Comment cela ? Par le travail ! Le travail, et le travail seul, peut sauver la Belgique, et il n'y a pas de temps à perdre. Nous comprenons sans peine l'explosion de colère populaire contre tous les malfaiteurs publics, boches, amis des boches, fournisseurs complices, activistes, etc., et nous excusons les premiers excès, qui constitueront une menace pour ceux qui restent, et les engageront à déguerpir du pays au plus vite. Qu'ils s'en aillent, tous, chez leurs bons amis, les Allemands ! Mais il ne faudrait pas que cet état de choses perdurât : nous y gaspillerions nos forces vives, si nécessaires ailleurs, et nous y perdrions de notre dignité. Ressaisissons-nous, et gardons nos efforts pour les grandes choses à accomplir dans tous les domaines.Gens du peuple, ouvriers, artisans, bourgeois, négociants, industriels, intellectuels. artistes : tous au travail pour le rélèvement du pays ! Il réclame tous nos efforts. Debout et au travail ! Le travail est indispensable à la prospérité de la nation. Nous avons la réputation d'être des travailleurs, justifions plus que jamais cet éloge. Le travail nous fera mériter les innombrables jours de joie qui vont suivre. Que chacun, dans son domaine, se hâte de réparer les dommages causés par l'envahisseur. Qu'il y ait entre tous les Belges une grande et saine émulation ! Nous sommes ubimés, mais nullement abattus ! Nous disposons de toute notre énergie, de tout notre courage. Le retour de notre armée nous a permis de voir de près ce que nos braves ont fait pour nous. Soyons dignes d'eux en leur montrant ce que nous sommes capables de faire pour tous. L'inaction, la vie oisive doivent cesser immédiatement. Au travail, tous au travail, c'est un impérieux devoir, c'est la seule façon, en ce moment, de montrer un vrai, un utile patriotisme. Minos. La Bourse et les Capitaux disponibles Progressivement pendant toute la durée de l'occupation la Belgique s'est vidée de marchandises et bourrée de monnaie allemande. Détournés de leur réemploi naturel par suite de l'impossibilité de les Utiliser dans des entreprises industrielles et commerciales, ces capitaux vinrent grossir en masse les comptes courants des banques. A leur tour celles-ci n'avaient pas. dans l'escompte commercial, ce qui d'ordinaire est pour elles le principal moyen de faire fructifier leurs disponibilités à brève échéance. Il en résulta que nos établissements de crédit réduisissent de plus en plus le taux de l'intérêt bonifié sur compte courant ; finalement certaines banques ne servirent plus qu'un pour cent sur les créances exgibles à vue. liieri d'étonnant, dès lors, à ce que toutes les occasions d'emploi sur, quelque minime qu'en fût le rendement, furent recherchées activement par des ache-tev.rs en nombre sans cesse croissant. De préférence ils se portaient vers les placements à remboursement rapproché : bons de caisse, obligations, fonds d'Etat à tirage rapide, actions privilégiées remboursables, etc, faisant atteindre à toute cette catégorie de titres des cours généralement bien supérieurs au pair. Les coupons échus furent également recherchés, surtout ceux libelées en livres sterling, en dollars," pesos argentins, francs français. Enfin les autres compartiments du marché, ceux où se traitent les titres à échéance plus longue et même les groupes spéculatifs profitèrent de la fermeté des titres plus spécialement à la mode. De tous ces faits se dégage cette constatation d'ensemble, que le niveau actuel des cours des fonds publics n'a pu être atteint qu'à la faveur d'une pléthor très accentuée de capitaux disponibles. Or, il faut s'attendre à une réaction au fur et à mesure que le commerce et l'industrie reprendront leur activité, le courant .centripète qui naguère portait les capitaux vers les organismes de crédit se changera en courant centrifuge qui portera ces mêmes disponibilités vers les utilisations innombrables de la vie économique ressuscitée. Le taux de l'argent montera donc forcément, et cela d'autant plus qu'un mouvement analogue se dessine déjà dans les pays étrangers. 'On ne peut certes pas dire que l'Angleterre a manqué durant la guerre d'occasions d'employer ses capitaux, et pourtant les avis qui nous parviennent de nos alliés d'outre-Manche font tous entrevoir un renchérissement de l'argent comme conséquence de la paix. Il en est de même en Hollande où le cours des avances sur fonds publics s'est élevé tout récemment jusqu'à sept pour cent. Que sera-ce donc en Belgique où le changement sera radical comme le passage de la mort à la vie ! Conclusion : la situation spéciale dans laquelle se trouve notre marché des capitaux semble devoir déterminer une baisse assez importante des fonds publics. Toutefois, l'on peut espérer que le recul des cours pourra se faire graduellement, et que son étendue pourra être limitée grâce à la présence de certains éléments compensatoires qu'il nous reste à mettre en relief. Ainsi, il est évident que l'armistice et même la conclusion de la paix ne réaliseront pas d'emblée les conditions nécessaires pour que l'activité économique puisse renaître avec la même intensité qu'avant la guerre. II suffit de se représenter l'insuffisance de la marine marchande. la restauration et les transformations que réclame l'outillage de l'industrie pour se rendre compte de ce que dans les domaines si étroitement connexes de l'échange et de la production, l'utilisation intégrale des capitaux disponibles ne pourra se faire que par étapes plus ou moins espacées. Mais il y a plus. Une grande partie des capitaux rendus libres par la disparition du stock national de marchandises a été affectée, par l'intermédiaire des banques, au paiement de l'indemnité imposée à notre population par l'inva-hisseur. Ce vol, qui a été renouvelé cyniquement tous les mois, donnera lieu à restitution, et bien qu'il faille attendre, poui' en apprécier l'influence future sur notre situation financière, que la réglementation en soit définitivement arrêtée, nous pouvons considérer dès maintenant les ressourses à provenir du remboursement comme un renfort importent de nos ressourses disponibles. A ceux qui se laisseraient aller à une appréhension excessive par rapport aux conséquences financières de notre réveil économique, nous voudrions faire, ressortir encore qu'au temps actuel la masse des capitaux ne s'épuise pas par leur distribution entre les divers modes d'emploi. temporaires ou durables. A côté des capitaux employés — et un tant normal ils le sont tous — il y a aujourd'hui les sommes tenues en. réserve, et tout porte à croire qu'elles sont réellement importantes. Nous le supposons d'abord parce que l'intérêt qu'on pouvait obtenir en compte courant devait paraître trop minime à bien des. capitalistes pour les déterminer à porter leurs billets aux banques. Nous l'admettons surtout lorsque nous nous rappelons l'invincible répugnance qu'inspiraient à tout le monde les prescriptions tracassières de la loi d'impôt sur la fortune mobilière. Plutôt que d'avouer un crédit en banque, plutôt ' que de fournir au fisc contrôle par l'ennemi des éléments d'investigation par des bordereaux ' d'achat ou d'encaissement de coupons, les Belges ont résisté aux spoliations de l'oppresseur en thésaurisant leur avoir. En cette matière il est ^naturellement impossible d'apporter des" chiffres et des preuves palpables. Mais il est hors de doute — et la chose est rassurante au point de vue de la tenue prochaine de notre bourse des fonds publics — qu'une partie des capitaux absorbés par l'activité renaissante sera remplacée par le contenu du bas de laine. J. D. PROTECTION DE BIENS ACTIVISTES : I ■e géminé d un Ifonorabte praticien fie votre vllfe avait loué la maison meublée rl'tui activiste en fuite. Le comité de vigelan.ce mesures nécessaires. Quelques jour.s .plus tard, patriotique, informé du fait, .prend les 1-e Belge irai avisé devait abandonner la maison du traite, en fuite. Belges, ne vous prêtez, ni de près, ni de loin à la protection des biens de ceux qui, dans nos dures épreuves, ont trahi la fidélité à la patrie ! LES GRADES DANS L'ARMEE : II est très difficile de distinguer le grade d'un officier dans la tenue de campagne actuelle, les signes distinctifs visibles de loin ayant, été supprimés pour éviter L'hécatombe systématique d'officiers par l'ennemi. De divers côtés, on nous demande de renseigner nos lecteurs, ce que nous nous empressons de faire. Les signes du grade se portent au collet. : sous-Meute, une étoile d'or ; lieutenant, deux étoiles d'or ; capitaine, deux étoiles d'or et urne étoile d'argent ; capitaine commandant, trois étoiles d'or. Officiers supérieurs : major, une barrette, une étoile d'or ; lieutenant colonel, une barrette, deux étoiles d'or; colonel, une barrette, trois étoiles d'or; générai-major, deux barrettes, deux étoiles d'or ; lieutenant-général, deux barrettes, trois étoils d'or avec les foudres ; 'service de santé ; médecin, collet de velours grenat ; pharma ciens, collet de velours vert ; vétérinaire, collet de velours bleu. LES AUTOS : Las autos privées ont fait leur réapparition en ville. Aperçu dams l'une d'elles, entouré des siens, le sympathique consul du Brésil, M Georlette. Nous nous réjouissons de revoir les exillées ou les « dissimulées » qui vont ; redonner de l'animation et du cachet aux belles artères1 de notre bonne ville d'Anvers. NOS CROISEURS On nous affirme, sans que nous puissions-v érifier la chose à bonne source, que la. Belgique. possède dès maintenant trois croiseurs. S'il venait s'y ajouter par la suite quelques unités prises aux allemands de manière'à nous constituer une petite flotte, non pas de guerre, mais de police, analogue à celle de la Hollande, — pays moins important que la Belgique, — la chose ne serait point faite pour nous déplaire. Nous possédons des colonies et un commerce mondial, et il est utile que nous puissions au loin ^montrer dignement nos couleurs. Cette petite flotte, par surcroît, serait Une utile école d'énergie pour nos jeunes gens. AU SERVICE DE LA PROPRETE PUBLIQUE Le départ des Boches a laissé beaucoup de locaux en. ville dans un état indescriptible. Le service d'enlèvement des détritus et immondices s'est fait ces derniers jours de para» on plus. rare. Certaâflttôs artères n'ont reçu la visite de la charrette spéciale qu'une seule fois en dix jours. On se demande, en vain, quelle peut être la raison de ce ralentissement préjudiciable à la Santé publique? C'est le moment ou jamais d'accélérer oe service. Partout on fait grand nettoyage. Allons, messieurs les dirigeants du service de la propreté publique, un bon mouvement. A défaut de chevaux, il ne doit vous manquer ni charrettes à deux roues, ni bras de sans travail. Cela presse. La population réclame à grands cris l'enlèvement sans délai ries ordures boches. NOS BONS VOISINS LES HOLLANDAIS: Les sentiments de nos vaillants soldats revenus du front ne sont, pas très favorables à nos voisins du nord. Ils n'ont pas oublié le passage libre par la Hollande du sable et du gravier destiné, non pas ;ï la réfection des routes comme les Boches l'affirinerent hypocitemeut, mais bien à là confection du béton nécessaire à protéger les tranchées et élever partout de puissantes redoutes. Ils se souviennent aussi du cuivre volé dans les maisons belges fondu dans nos usines, notamment. à Hemixem, et envoyé en Allemagne par la Hollande comme cuivre provenant des mines (!!). Il a fallu une bonne dose de (û[n plaisance aux Hollandais pour croire t m t. cela. «Leur condescendance a coûté la \if à beaucoup des nôtres, et cela, les poilus lelges ne le pardonnent pas, avec raison, aux Hollandais. IMBECILLITE TEUTONE : Deux jours avant l'arrivée de nos soldats, un dé nos pins sympattiques concitoyens, -praticien distingué, mis, après libération de prison, sous surveillance allemande, reçut av.is d'a.voir à se rendre au contrôle. La mention. renseignant la contrainte en cas d'abstea-t'Lon, avait été biffée sur la convocation. L'intéressé s'y rendit par pure curiosité. On voulut le fa,ire attendre ; il se recria, exigeant qu'on l'entendit à l'instant, sinon- il s'en allait. Il fut. fait droit à son' exigence. Et voici ce qu'il apprit à sa grande 'stupéfaction.. On le convoquait, deux jours avant l'arrivée des nôtres pour lui dire qu'il n'était, plus sous contrôle. « Alors, c'iest pour me dire cela que vous m'avez convoqué, s'écria-t-il ironique-» ment, je vous croyais des imbéciles mais » pas aussi imbéciles que cela. Votre domina -» tion,. votre Kaiser, votre armée, votre mel-» damt ce n'est plus connue on dit. chez vous, » que du Wursî. ! !... (on dirait à Anvers du Kip-Kap), et il s'en alla majestueusement en claquant la porte au nez du Boche ahuri Un nom immortel Parlant dimanche, ;iu banquet organisé à Londres en l'honneur des soldats blessés de l'Australie et de la .Nouvelle-Zélande, M. Hughes, premier ministre australien, a dit : » Les cinq divisions d'hommes venus de notre continent, et leurs glorieux camarades de la Nouvelle-Zélande ont donné a notre langue un nouveau mot synonyme de résolution et de sacrifice : je veux parler de « Anzac », un nom qui ne périra jamais ! Ils ont beaucoup souffert, mais ils ont accompli une œuvre grandiose. Ils ont fait plus de vingt-neuf mille prisonniers, pris cent et seize villes et villages, sans compter les fermes et.des usines. Ils se sont, empares de canons lourds, de mitrailleuses par maliens et d'un immense matériel de guerre. Ils ont délivré de l'ennemi deux cent cinquante milles carrés de territoire. Ils ont livré combat, a soixante-treize divisions de l'armée allemande et les ont battues ; six d'entre elles ont été anéanties, si même je possédais •l'éloquence de -bémosthène, si même je pouvais écrire, avec la. puissance d'Homère, une nouvelle « Iliade » je ne pourrais rein dire de plus que ce que ces chiffres évoquent ! C'est un record qui restera toujours. » La conférence de la paix L'agence Ha vas publie la note suivante en réponse aux informations parues dans la presse et suivant lesquelles les présidents du conseil et les 'ministres des affaires étrangères de l'Entente s'étaient déjà réunis ou allaient se réunir .à très bref délai a Paris et a Versailles pour commencer îles travaux préliminai îes de la paLx. « Quelques représentants des gouvernements alliées, lord Curzon pour l'Angleterre et M. Sonni.no pour l'Italie, ont bien procédé à Paris avec MM. Clemenceau et. Pichon à de brefs échanges de vues sur la question des négociations de paix, mais lord C.urzon a déjà regagne l'Angleterre et M.Sonnino doit rentrer dimanche à Borne pour assister à la re prise des travaux parlementaires. Il ne parait pas à vra'i dire que l'on, puisse parler de conférence interalliée. Ce n'est probablement pas avant la nn ae nu vom-br-o que la discussion des préliminaires de paix pourra s'ouvrir. D'ici là les chancelleries de l'Entente examineront tes méthodes de travail à adopter ainsi que les conditions à faire -prévaloir. Nous croyons savoir que plusieurs nations alliées ont déjà d •-signé leurs plénipotentiaires. Il semble que la plupart des réunions se tiendront à Paris. A Versailles auront lieu seulement les réunions plénières. » La crise en Allemagne C'est le 2 février 1919 qu'auront lieu, en Allemagne. les élections pour la Constituante. D'ici là, évidemment, il peut se produire un tas d'événements qui y mettent obstacle, et, pour que cette prévision se réalise, il faudra mettre les choses an mieux. Les alliés ont le plus grand intérêt à ce qu'ils puissent négocier la paix avec un gouvernement qui représente effectivement le peuple allemand et qui soit aussi un gouvernement fort. La constitution annoncée d'un grand parti démocratique, qui englobe tous les cléments bourgeois et- qui prêterait son àptii'âùx socialistes du parti Scheidemaniî-Ebert, pourra-t.-elle conjurer le danger toujours menaçant du balschevisme ? C'est une question à laquelle on ne pourra répondre que lorsque la plupart des soldats seront rentrés dans leurs foyers. Actuellement, les troupes qui se répandent dans 1 pays occasionnent de graves désordres, notamment dans l'Allemagne du Sud. Elles mettent en danger le ravitaillement; ce qui peut devenir la cause de graves difficultés. D'autre part, il est oi-quant de noter que le gouvernement de Berlin a décliné l'offre du gouvernement de Moscou de renouer les relations diplomatiques. Le ravitallement de la population allemande Le « Da ily Mail » écrit : S'il y avatt encore des gens disposés à se souvenir des gérémiades de l'Allemagne dans le dessein d'obtenir des vivres nous leur conseillons de. prendre connaissance des faits récents qui se rapportent au ravitaillement de l'Allemagne. En premier lieu, le gouvernement allemand a annoncé officiellement que la rançon de pain quotidienne serait augmentée le lr décembre, ce qui porterait la. rançon hebdomadaire à son volume précédent de quatre livres et. demie-'. En second lieu.Hoover le contrôleur des vivres américain en ce moment en route pour l'Europe, déclare qu'il ne se préoccupe. pas beaucoup de l'Allemagne, qui doit se suffire et n'.est pas menacée de défaut de vivres. Avant. que . nous expéditions en Allemagne quelque quantité des vivres qui ne sont pas très abondants, nous avons le droit de savoir ce qui est devenu de la récolte de 1918, qui, à ce que les Allemands prétendaient, a produit quinze pour cent de plus «me celle de 1917. Les pillages à Bruxelles M. Maurice Lemonnier, échevin, faisant fonctions de bourgmestre, a adressé au sujet des désordres et. des pillages qui ont marqué le départ des Allemands de Bruxelles une lettre au délégué du gouvernement, allemand lui signalant que des soldats en armes se sont présentés sous prétexte de réquisitions chez des particuliers pour leur extorquer de l'ar gent. Ils ont- enlevé ainsi cent vingt quatre mille marcs à la Banque Allard, douze mille marcs ont. été volés chez M. Tamboevini au cours d'une visite domiciliaire; dix-neufs mille marcs ont été pris dans une maison de la rue du Finistère. Rue de Berlaimont, ru® de la Fiancée, boulevard du Jardin, Botanique des coups de fusil et de mitrailleuse ont. été tirés. Pour expliquer ces actes de pillage et de violence les soldats allemands ont prétendu que des coups de feu avaient-été tirés sur eux par des civiils belges. M. Lemonnier déclare dans la protestation que ces imputations mensongères rappellent singulièrement celles qui en 1914 servirent de prétexte a la destruction de Louvain. L'évacuation du territoire occupé De Berlin, en date du 16 : L'évacuation des régions occupées s'effectuera comme suit : Avant le 17 novembre à midi doit être évacuée la région située entre le front du 11 courant et une ligne qui passe approximativement par Anvers, Alost, Maubeuge, Naniur, Civet, Longwy. Metz, Neu Brissak, lïàle. Le 21 novembre la région évacuée devra s'étendre jusqu'à canal de Turnhout-Hasselt, puis jusqu'à la ligue Tirlemont-Huy, frontière nord du Luxembourg, Saarbruck. A cette date toute l'Ai sa ce-Lorraine devra être évacuée. Le 27 novembre toute la Belgique devra être évacuée, 'le î) décembre toute la rive gauche du Rhin et le 13 la zone neutre sur la rive droite du Rhin. A l'expiration de chaque ternie, les troupes alliée? pénétreront dans le territoire évacuée. Avis aux réfugiés belges en Hollande Le gouvernement 'belge fait publier l'avis ci-après en Hollande : » 11 est à la connaissance du gouvernement du roi que des montants nombreux et importants de marcs sont, actuellement introduits en fraude de Hollande en Belgique. La commission pour le contrôle des rentrées' de fonds, instituée à La-Haye par le ministre de l'industrie et du travail de Belgique, croit utile de rappeler que les Belges qui se livrent à cette pratique sont, passibles des peines prévues -par l'ar-rêté-loi du 10 décembre 1916. La surveillance la. plus rigoureuse est exercée, et les délinquants dont, plusieurs sont déjà connus, seront poursuivis. » La question de l'extradition de lex-Kaiser De Londres, le is : Hier eut lieu au Criterion Théâtre un grand meeting organisé par la British Empire Union pour parler du traitement inhumain des prisonniers 'de guerre britanniques par les Allemands. Lord Morris, ancien premier ministre de New Foundland, présida. Il dit qu'il avait entendu déclarer que le kaiser ne peut- être extradé, mais à son avis ou devait trouver une solution pour cette question. Il est facile de faire comprendre à la Hollande que la présence du kaiser dans le pays constituera un danger. Tout pays qui lui offrira, asile n'est pas un ami de la Grande-Bretagne. Les morts . et. les vivants ont attendu de nous que les au teurs des crimes contre l'humanité soient punis. A tous 'les candidats pour les prochaines élections on doit demander s'ils feront tout ce qui est en. leur pouvoir pour punir les coupables (applaudissements). Le meeting adopta une résolution exigeait que ceux qui déchaînèrent la guerre soient rendus personnelle ment, responsables. France et Belgique De Parts, le 19 : I^e président de la république a fait parvenir au roi des Belges le télégramme suivant : » En adressant, à N otre Majesté mes meilleurs vœux de fête, je tiens à lui dire la très grande joie que j'éprouve qu'elle va dans quelques jours rentrer triomphalement avec Sa . Majesté la Reine et. avec les troupes belges victorieuses dans les rues pavoisées de Bruxelles. Je remercie de nouveau Votre Majesté d'avoir bien voulu, la semaine dernière me laisser espérer sa prochaine visite à Paris, dont la population fera au roi et à la reine des Belges un accueil enthousiaste » — Rai-inoudi Poincaré. Le roi a répondu au président, de la république française : » Vivement, touché de votre télégramme -je vous prie d'agréer mes plus sincères remerciements. Ce sera pour la reine et pour moi un grand plaisir de nous rentre à l'aimai)le invitation que vous nous avez faite. » Albert. Feuilleton de l'ANVERS-BOURSE 3 1914-1918 La guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville PRÉAMBULE Les relations diplomatiques entre la Serbie et l'Autriche-Hongrie sont donc rompues, et les représentants accrédités à Belgrade et à Vienne, rappelés. Les responsabilités qu'entraîne cette rupture diplomatique sont immense*. Aussi l'empereur François-Joseph sent-il le i>esom de se disculper personnellement devant >es sujets et devant le monde entier ; il publie, donc le manifeste ci-après : " A nies Peuples, " ' * ,l" désir le plus ardent de consacrer les années qui nie sont encore destinées par la grâce de Dieu aux œuvres de paix, et de préserver mes peuples des gra ves sacrifices et des charges de la guerre. La Providence en a décrété autrement. Les agissements d'un ad\ersaire plein de haine me forcent, après de longues années de paix, à prendre l'épée* pour sauvegarder l'honneur de ma monarchie, pour la protection de son prestige, de sa position, «le sa puissance , pour la sûreté de ses possessions. Avec ingratitude et vite oublieux de ses obligations, le royaume de ■serine, qui fut appuyé et favorisé depuis les premiers débuts de son indépendance étatique jusqu aux teurps ies plus récents par mes ancêtres et par moi, entra, déjà il y a des -innées, dans la voie d'une hostilité ouverte (outre l Autriche-Hongrie. Lorsque, après trente années d'une œuvre pacifique pleine de prospérité en Bosnie-Herzégovine, j'étendis mes droits de souveraineté sur ce pays cette J'^ure produisit dans Je royaume dé Serbie, «ont les droits ne furent aucunement violés, i eciat d'une passion effrénée et la haine la plus écharnée. -Mou gouvernement fit alors usage du beau privilège du plus fort et, inspiré par une extrême indulgence et par la clémence, ne demanda à la Serbie que la réduction de son armée sur l'effectif de paix, ainsi que la promesse qu'elle suivrait dans l'avenir la route de la paix et de l'amitié. Mon gouvernement, inspiré par le même esprit de modération,se borna à la san eyarde des plus ieportantes conditions de ,1a vie de la monarchie, lorsque la Serbie, il y a deux années, se trouva en combat avec l'empire de Turqéie. C'est à cet attitude que la Serbie dut, en première ligne, de pouvoir atteindre le but de la guerre. L'espoir que le royaume de Serbie apprécierait la «longanimité et '. amour de la paix de mon gouvérneuent et tiendrait sa .parole ne se réalisa pas. La , La haine contre 'moi et contre ma maison s'enflamme toujours de plus en plus, et l'effort se montre sans 'esse plus clairement d'enlever, par la violence des territoires inséparables de lAutriche-Hongrie. des agitations criminelles franchissent la frontière pour saper la base .de l'ordre de l'Etat au sud-est de la monarchie, pour ébranler dans sa fidélité à la dynastie et à la patrie des peuples auxquels j'ai voué, en un amour paternel, ma pleine sollicitude, pour égarer la jeunesse adolescente et l'instiguer à des actes scélérats de démence et de haute trahison. Une série d'attentats, une conspiration .préparée et exécutée méthodiquement dont la réussite épouvantable a frappé au cœur moi et mes .peuples fidèles forment la trace sanglante et très visibles de ces machinations secrètes qui ont été mises en œuvres et menées par la Serbie. Il faut mettre un terme à "es agissements insupportables Il faut faire cesser les provocatons continuelles de la Serbie, si l'honneur et la dignité de ma monarchie* doivent rester intactes et si son développement politique, économique et militaire doit être préservé d'un ébranlement, constant. En vain, mon gouvernement a entrepris encore une dernière tentative pour atteindre ce but par des moyens pacifiques, et, par un avertissement sérieux, déterminer la Serie à revenir sur son attitude. La Serbie rejeta les demandes modérées et justes de mon gouvernement, et refusa de remplir les devoirs dont l'accomplissement. forme dans la vie des peuples et des Etats la basa naturelle et. nécessaire de leur fonctionnement. Je dois donc m'occuper de créer par la force des armes les garanties indispensables qui doivent assurer à mon pays le calme à l'intérieur et une paix durable à l'intérieur. Dans cette heure grave, j'ai la pleine conscience de toute la portée de ma décision, ainsi que de ma responsabilité devant lei'ouî-Puissant. J'ai tout examiné, tout, considéré. C'est avec une conscience sereine que j'entre dans la voie que le devoir m'indique. Je mec oufte à mes peuples qui, dans toutes les tempêtes, se sont ralliés toujours en union et fidélité autour de mon trône, qui sont toujours prêts aux plus grands saicri.fices pour l'honnené, la grandeur et la puissance île la patrie. Je me confie à l'armée de l'Autriclie-Hongrie, vaillante et remplie d'un enthousiasme plein de dévouement, et je me confie au Tout-Puissant, qui accordera la victoire à mes armes. » On le \ oit, corne son'gouvernement, l'empereur François-Joseph se contente d'affirmer sans prouver et ne recule même pas devant une exposition inexacte des faits. Dire que la Serbie rejeta lese demandese modérées et. justes du gouvernement austro-hongrois, c'est, décidément, s'écarter île la vérité d'une façon trop fia gante Après ces deux documents. dont le contenu est si peu conforme à la réalité, il n'est que juste de reproduire la proclamation que le prince-héritier de Serbie a adressée à son peuple et dont ou remarquer»! le caractère pondéré et digne : > Chers Compatriotes, " J'apporte à mes chers et vaillants Serbes la nouvelle du grand malheur qui-atteint notre patrie. L'Autriche-Hongrie nous & déclaré la guerre. Nous devons maintenant être unis. Chaque fois que re fut son intérêt, l'Austro-Hongrie a leurré les Serbes par des promesses solennelles qu'elles n'a pas tenues. Vainement tant de héros serbes ont versé leur sang sur les frontières serbes et croates pour la gloire de l'Europe et les intérêts de la cour viennoise. Inutiles ont été les sacrifices faits pendant le règne de mon grand-père pour sauver le trône des césars de la rage des nations qui s.épient élevées contre Inu. En vain, la Serbie a cherché a vivre en paix avec la monarchie voisine. Cela a été peine perdue. Les Serbes ont été soupçonnés comme Etat et comme peuple, et ils ont , par conséquent, été abaissés devant les autres nations. Il »■ a trente-six ans, l'Autriche a occupé les • territoires serbes de Bosnie et d'Herzégovine. 1,1 y a six ans, elles les a pris sans avoir aucun droit de leur enlever la liberté constitutionnelle. Tout cela a fait .naître un profond mécontentement dans le peuple, tout, particulièrement au milieu d'une jeunesse fougueue, et a amené finalement, la résistance et le crime de Sarajevo. La Serbie a regretté sincèrement cet attentat lâche et fou, let l'a condamné. Elle s'est déclarée prête à conduire tout coupaple devant le juge. Mais, bientôt, la Serbie a constaté avec étonuement que les Autrichiens ne jettent pas la responsabilité du crime sur quelque administration en défaut, mais bien sur le royaume entier. Quoique ce crime abominable fût commis par un seul homme, un sujet de l'Autriche, les autorités autrichiennes en ont accusé les officiers serbes, le gouvernement impérial et royal, le royaume tout entier. Rendre un Etat indépendant responsable du crime commis 'par un sujet étranger à cet Etat-, cela est absolument sans précèdent dans l'histoire de l'Europe. L'Autriche nous a déclaré la guerre sans- prendre en considération les conséquences incommensurables que |>ent entraîner la conflagration, qu'elle semble provoquer d'un .cœur léger à un moment où la Serbie, après deux • guerres, allait récolter les fruits de ses efforts. J'ai le devoir d'appeler mes vaillants et bons Serbes sous le drapeau tricolore serbe. Je suis persuadé que, cette fois encore, ils se montreront dignes de leurs glorieux ancêtres, et qu'ils placeront toute leur confiance en Dieu, qui leur accordera le triomphe de l'œuvre de justice qu'ils vont enfreprenre. Ils peuvent-aussi compter sur la sympathie du inonde, civilisé, et sur l'appui de nos amis.; Nous acceptons, avec nos braves frères du Monténégro, la lutte qui nous est imposée avec tant, de violence. Dans notre histoire glorieuse, tant dans celle de l'antiquité que dans celle des temps modernes, de nombreux faits ont prouvé que les .Serbes, lorsqu'ils furent unis, ont su vaincre les ennemis les plus puissants. Montrons une nouvelle fois que nous savons nous offrir en holocaste à la Patrie. Serbes, défendez de toutes vos forces vos foyers et la nation serbe. » C'est donc- la guerre entre la. Serbie et l'Au-tri.-,he-Hougrie et, partant, l'état de conflit entre la Russie et la monarchie dualiste. Situation dangéreuse, s'il en fût, pour la paix européenne ! La diplomatie anglaise se met. en œuvre, et travaille de tous ses moyens, à Berlin et Saint-Pétersbourg, en vue de. localiser le conflit. La Russie ne peut laisser la Serbie à la merci de l'Autriohe-Hongriie. Elle est prête, toutefois, à causer. La Russie avait consenti à une conférence d'ambassadeurs entre lés quatre puissances non directement intéressées dans le conflit austro-serbe. Mais l'Autriche-Hongrie a refusé d'adhérer à ce projet. L'Allemagne aurait pu arrêter la catastrophe européenne en agissant i < nergiquêmeh-t sur l'Autriche-Hongrie. Il aurai SUlffl à l'Allemagne de refuser le concours de son-armée en cas de guerre avec la Russie pour que l'Autriche-Hongrie ne continuât pas à descendre la pente sur laquelle elle s'était engagée. Elle pouvait le faire, puisque l'Italie ne s'est pas crue obligée d'épouser la querelle de son alliée. Elle ne l'a pas fait. Elle veut bien ,dit-elle, donner des conseils à son alliée, mais non pas exercer sur elle la moindre pression. Cela prouve qu'elle était d'accord avec l'Autriche-Hongrie pour allumer, à l'occasion du crime de Sarajevo, une guerre européenne qui, dans les présomptueux calculs des deux puissances complices, .devait définitivement assurer leur domination sur l'Europe, sinon sur le monde entier. Pendant deux jours, l'Allemagne paraissait hésiter, non pas sur la di-lection à donner à sa diplomatie, — puisqu'elle n'a rien voulu demander à l'Autriche, — mais sur les formules de propositions dilatoires avec lesquelles elle essayerait d'endormir ses adversaires. Alors qu'à Berlin les journaux continuent d'afiflrimer', eh dépit de l'évidence, que l'Allemagne veut la paix, aucune instance de la diplomatie française et anglaise ne peut obtenir qu'elle dise à Vienne une seule parole d'apaisement Et comme on le verra plus loin, sous le prétexte que la Russie concentre des troupes pour ne pas laisser sa frontière'à la merci des rassemblements militaires dei'Autri-dhe, Guillaume II lui donne le choix entre l'affaiblissement de sa défense et une mobilisation générale de l'armée allemande, qui mettra toute l'Europe sur pied. Quand on se rappelle que 1a. Russie n'a mobilisé que les qua-tres circonscriptions militaires qui faisaient face à l'Autriche, sans ajouter un seul homme du côté de la frontière allemande, on peut juger de la valeur des protestations pacifiques de l'Allemagne. Tous les pays civilisés savent d'où est partie l'agression tons savent de quel côté sont venues les interventions diplomatiques pour la paix, et de quel côté les résistances. Ils ont vu que l'empereur allemand s'interposait dès le premier jour pour empêcher la. Russie, pro tectrice des -peuples slaves, d'intervenir en faveur de la Serbie menacée -d'écrasement. Et, cru and la Russie, en réponse à la mobilisation autrichienne, se résout à mobiliser une très faible partie de ses troupes, Guillaume II vient déclarer au tsar que. s'il a l'audace de prendre cette légitime précaution, il faut que tonte l'Europe soit en feu. Sous la présidence de von Bethmarm-Holhveg, il est tenu à Berlin, un véritable conseil de guerre, où le ministre de la marine et le ministre des affaires étrangères délibèrent avec le chef d'état-major général et. aide de camp de l'empereur. On annonce que le conseil fédéral va être convoqué. C'est le prodrome du grand branle-bas. Le décret de mobilisation n'a pas encore paru, mais des informations concordantes confirment "que l'opération est commencée. On espère ainsi gagner vingt-quatre heures sur l'adversaire, peut-être d'avantage. Le « Lokal Anzeiger », journal officieux, ayant annoncé que la mobilisation générale était décidée, a été saisi, mais la nouvelle n'a pas été démentie. L'Autriche-Hongrie et l'Allemagne avaient parfaitement, pesé les conséquences d'une déclaration de guerre à la Serbie, et c'est pourquoi fut envoyé l'ultimatum austro-hongrois avec ses exigences inaceeptables. La France et l'Angleterre, vraisemblablement, n'étaient pas entièrement ' dupes de cette combinaison : mais elles n'ont voulu négliger aucune chance de conserver la paix quand-même, et .de prouver ainsi que l'agression ne venait pas de leur côté. C'est, ce qui résulte lumineusement, entre autres, des déclarations faites par sir Grév-à la chambre des communes, le le 27 juillet' 1914. A SUIVRE.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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