Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

997 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 30 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bg7r/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Du samedi 30 mai au lundi V juin 1914 No 124 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trii francs francs franc ANVERS . . 15-00 8.00 4.5) / INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.21 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.01 On «'abonne à Anvers au bureau journal et dans tous les bureaux de poi de Belgique et de l'étranger. — Les aboni ments partent le 1er de chaque mois et peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVER Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE iN3c.n i luraa : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 C'es Demandes et offies d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 ' Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CMT Les annonces sont mesurées au Jignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR ) . iw^uiiaauimc qudiil d 1CUI teneur. Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes AVIS En raison des l'êtes de Pentecôte Anvers-Bourse ne paraîtra pas lund et les bureaux du journal resteron* fermés Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qu s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir de; abonnements mensuels. LE PRIX DE CES ABONNEMENTS £ST Quinze jours. . I fr. 25 Un mois. ... 2 „ Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9!, Anvers. En écrivant ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées ,ctu prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont pries de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS L'ALCOOL EN BELGIQUE (VI) Voici comment se réaliserait le projet préconisé par M. Jean Waterkeyn : Une loi décide que la fabrication, la rectification, l'exportation et la vente des alcools et liqueurs alcooliques, ainsi que la fabrication de la levure de distillerie, seront monopolisées par l'Etat. Le gouvernement est autorisé à concéder à une société nationale l'exploitation du monopole pour une durée de, par exemple, trente années. Les fondateurs de la société nationale seraient : un groupe de banquiers garantissant l'émission des actions et des obligations de la société, et les distillateurs apporteurs de leurs usines. En échange de la concession du monopole, l'Etat toucherait, endéans les trois mois de sa constitution : 1° une somme en espèces de trente millions de francs ; 2° la moitié de toutes les parts bénéficiaires donnant droit au partage par parts égales avec les actions de capital du superbénéfice après que celles-ci auront touché un premier dividende de cinq pour cent ; 3" il pourrait être établi qu'au-dessus d'un certain dividende à fixer tant pour les actions de capital que pour les parts bénéficiaires, le superbénéfice serait réparti de la manière suivante : cinquante pour cent à l'Etat et cinquante pour cent à distribuer entre toutes les actions. Il n'est pas possible de fixer dès maintenant, d'une façon définitive, le montant du capital aciions de la société nationale, qui dépendra nécessairement du coût total de la reprise des usines et de l'importance du fonds de roulement indispensable à la marche régulière de l'entreprise. Pour retenir pourtant les idées du lecteur, M. Jean Waterkeyn a supposé un bénéfice net de vingt centimes par litre d'alcool à cinquante degrés sur une production annuelle de huit cent mille hectolitres, ce qui donne seize millions de francs. Ce bénéfice supposé comprend : le bénéfice sur l'alcool de bouche, sur l'alcool dénaturé, sur la levure, sur l'acide carbonique, sur les résidus et autres sous-produits de la distillerie. Ce chiffre de seize millions étant admis, l'auteur s'est demandé quelles charges il aurait été susceptible de couvrir, à quels amortissements il pourrait être affecté et enfin dans quelle proportion, de quelle manière les actions de capital et les parts bénéficiaires pourraient être rémunérées. Il en a déduit que les frais de reprise de toutes les usines ne dépasseraient pas soixante millions de francs. M. Jean Waterkeyn souligne les avantages de l'Etat dans cette conception. La fraude étant réduite au minimum, car personne ne trouverait plus d'intérêt à frauder, les recettes de l'accise augmenteraient d'autant. Les frais de surveillance et d'administration seraient naturellement moins élevés. Lors de la constitution de la société, l'Etat recevrait en espèces une forte somme qu'il pourrait aussitôt affecter aux plus urgentes parmi les œuvres démocratiques. Une part importante des bénéfices de la société fermière lui serait constamment attribuée et, à l'expiration de la concession, il deviendrait, à des conditions particulièrement avantageuses, propriétaire de toutes les usines avec tout leur matériel. Enfin, le régime du monopole ainsi exercé permettrait de répartir progressivement la consommation de l'alcool de bouche,d'après le principe du contingent, en même temps qu'il favoriserait le développement de l'alcool dénaturé au prix de revient le plus réduit. Le système serait avantageux aux liquoristes et aux négociants en spiritueux. Le projet prévoit, en effet, que la , société nationale livrerait toute la production d'alcool de bouche à des commerçants en gros ou à des fabricants de liqueurs, et que ceux-ci seraient seuls autorisés à pratiquer la vente au détail sous certaines conditions déterminées par la loi. Il en résulterait en fait un quasi ; monopole de la vente au détail réservé aux négociants en gros. Actuellement, la plupart des distillateurs exercent le commerce de demi-gros et même du détail, d'où une concurrence écrasante pour les négociants en spiritueux. Le monopole tuerait cette concurrence, la société nationale n'ayant pas le droit de vendre les alcools servant à la consommation humaine par quantités . inférieures à cinq m/lle litres. Au point de vue de la vente à l'exportation, la société nationale serait mieux placée aussi pour soutenir avantageusement la concurrence des distillateurs étrangers et peut-être arriverait-elle au système allemand du cartel de vente. En tous cas, la suppression de la concurren ce entraînerait l'économie de tous le: frais de publicité qui grèvent si lourde mënt aujourd'hui le budget du distilla leur. M. Jean Waterkeyn est convainci qu'une modification radicale du systèm< actuel s'impose, sous peine de ruine com plète et prochaine pour un grand nombr d'entre les distillateurs belges, que l'im portance du droit d'accise engendre de fraudes impossibles à réprimer et qu tournent au détriment à la fois du tré sor et de la santé publique. Nous n'aurons garde de nous pronôii cer. • Il nous suffit d'avoir signalé à nos lec leurs un projet intéressant sur une ma tière qui se placera bientôt au premiei rang des préoccupations du législateur Puissions-nous'y avoir apporté autan de clarté que M. Jean Waterkeyn y i déployé d'autorité, de compétence et d( talent. Firmin Charlerie. i Le naufraoe de I' " EMPRESS of IRELAND " De Rimouski, le 29 mai : Le naufrage de I'Empress ok Ireland, le plus désastreux qui se soit produit depuis celui du Titanic, est survenu à une heure quarante-cinq d\i matin, au milieu d'un épais brouillard, à vingt milles de Father Point, à la suite d'une collision avec le bateau charbonnier norvégien Sterstad. L'Empress of Ireland coula en dix minutes. Il avait été éventré à bâbord, presque en son milieu. Le navire abordeur ayant pénétré à l'intérieur de I'Empress of Ireland avait tourné dans la direction des hélices de I'Empress of Ireland, qu'il avait presque atteintes avec sa proue. Il en est. résulté une voie d'eau énorme par laquelle la mer s'engouffra avec une telle rapidité que I'Empress of Ireland, donnant aussitôt de la bande, ne pouvait tarder à être englouti. Il a donc été matériellement impossible de mettre beaucoup de canots à la mer. Avant que beaucoup de passagers eussent pu se rendre compte de ce qui venait d'arriver, le télégraphiste avait déjà envoyé à plusieurs reprises par le télégraphe sans fil le court signal de détresse S. O .F. pour demander du secours. Ce signal fut recueilli par >e bateau pilote Eurêka, qui se trouvait à dix mille de distance et p;ar le bateau poste Lady Evelyn. Ces deux navires accoururent à toute vapeur, et quand ils arrivèrent sur le lieu du désastre ils ne trouvèrent que les quelques canots de sauvetage que I'Empress of Ireland livait pu mettre à la mer et qui contenaient iles survivants. Le capitaine Kendall, qui commandait le bâ-iment pour la première fois, se trouve au nombre des survivants. Il avait été rerueilli iu milieu de débris'par l'un des canots de sauvetage trente minutes après le désastre. Trois cent trente-neuf survivants furent sauvés par le Lady Evelyn et soixante par I'Eureka. La plupart des passagers de première classe semblent avoir péri. Le médecin du bord, les deux ! télégraphistes, le commandant en second, le premier et le second mécaniciens, le maître d'hôtel ont été sauvés également. Le premier officier et le commissaire sont parmi les manquants. Le bâtiment avait quitté Quebec hier à quatre heures vingt de l'après-midi, à destination de Liverpool, avec cent soixante-dix-sept passagers de première classe, deux cent six de seconde et cinq cent quatre de troisième, ce qui, avec l'équipage, faisait un total de douze cents personnes. Parmi les manquants se trouvent de nombreux Anglais, dont M. Lav-rence Irving, l'acteur bien connu, fils du célè-.' bre acteur Henri Irving et sa femme ; $ir Henri, Seton Karr, avocat, ancien membre «lu parlement, et cent vingt délégués de l'Armée du salut sur cent quarante qui se rendaient à Londres à une conférence internationale. L'Empress of Ireland se trouve par dix-neuf brasses de fond. Il a coulé si rapidement que. ceux des passagers qui ont été assez heureux de trouver place dans les canots de sauvetage étaient en chemise. Leur état est lamentable. QuelqUes-; uns ont les jambes et les bras cassés. D'autres : ont été en proie à des souffrances terribles. | M. Goselin, avocat à Montréal, s'est sauvé i en se cramponnant à un radeau. Le Saint-Lau-j rent est couvert d'épaves sur une étendue de i plusieurs centaines de milles' autour de l'endroit où la catastrophe se produisit. Le soleil I a brillé pendant la matinée et, quoique l'eau ' soit extrêmement froide, l'air se maintient ' heureusement à une température plus élevée, j La plupart des sauvés appartiennent à l'équi-, page. Le capitaine était encore trop abattu i pour donner de longues explications au sujet , du désastre. Les habitants de Rimouski se sont rendus en silence dans les docks où l'on a débarqué les morts et les survivants. Ils ont donné à ces derniers tous les soins possibles. Tous les médecins de la ville étaient là. Un grand nombre de blessés ont été transportés dans des cliniques. Les habitants apportèrent aux naufragés des vêtements de toutes sortes. Deux dépôts ont été établis, l'un aux docks, l'autre à la gare du chemin de fer. C'est dans ce dernier dépôt qu'ont été transportés ceux qui n'ont pu trouver place dans les cliniques et les maisons particulières. **♦ L'Eureka et le Lady Evelyn, en arrivant sur le lieu de la catastrophe, ont assisté à un spectacle analogue a celui que virent "les paquebots venant au seedurs du Titanic. La mer était heureusement calme. A l'endroit où I'E.VÛïress of Ireland venait de disparaître, on apercevait de tous côtés des épaves flottantes. Et, parmi elles, les chaloupes de sauvetage dans lesquelles les survivants se tenaient serrés les uns contre les autre.*!, très abattus et poussant des gémissements : Quelques-uns à l'article de la mort. Peu d'entre eux étaient capables de donner autre chose que des explications incohérentes.Deux des survivants, M. Iîack et sa femme, racontent que, réveillés en sursaut par le choc et ne pouvant trouver de canot de sauvetage, ils se jetèrent à la mer, où ils furent recueillis par une chaloupe du Lady Evelyn. L'eau qui pénétra dans la chambre des machines a provoqué une explosion. Quelques-uns des survivants se jetèrent à la mtr. C'est ainsi que le commissaire adjoint dit qu'il sauta du pont et fut recueilli par la chaloupe n° 3. Cette chaloupe resta sur les lieux du sinistre pendant quelque temps. Elle trouva le capitaine cramponné à une épave. Il avait sauté à la mer à l'instant où son navire s'engloutissait. *** M. Davis de Montréal, l'un des survivants capables de donner un compte rendu de la catastrophe de I'Empress of Ireland disait, en arrivant hier'soir aux docks, que sa femme et lui ne furent pas réveillés par le choc. Rs ne s'aperçurent qu'il y avait un accident que lorsque l'eau commença à s'engouffrer dans leur cabine. Le navire donnait déjà terriblement fie la bande. H «'tait impossible de mettre un canot à la mer. Alors, sa femme et lui montèrent péniblement sur le pont, qui présentait un plan incliné. Pendant que le vaisseau s'enfonçait tapidement, sa femme laeha prise et tous deux furent entraînés dans un tourbillon. Ils s'accrochèrent à un morceau de bois iît furent enfin secourus. A ce moment, sa femme était évanouie. Un M. Longlot, propriétaire du ranch, restn tranquillement assis sur la balustrade.du pont se laissa engloutir avec le navire eu reteuani si respiration puis remonta à la surface. I. s'accrocha au rebord d'une chaloupe et rest;i dans cet'e position jusqu'à ce qu'il fut recueilli par I'Eureka. Un musicien de l'Année du Salut se glissa en dehors de la balustrade du pont, descendi; dans Keau et nagea dans la direction -du bateau de sauvetage, à bord duquel il fui recueilli. De Vitrey, le 29 mai : Le président de la république ayant appris à la fin de la soirée la nouvelle de la catastrophe _de i'ENipress of Ireland. à l'embouchure du Saint-Laurent a télégraphié immédiate ment au roi d'Angleterre pour lui exprime! avec ses condoléances personnelles les vives sympathies du peuple français. *♦* Les survivants de I'Empress of Ireland son! dans un état navrant. Une femme a la jambe et l'épaule brisées. Un homme a les deux jambes brisées. Un jeune Anglais raconte que le choc fut terrible. Réveillé en sursaut, il se vêtit sommairement el se rendit sur le pont. Le navire coulait rapidement e! comme il ne pouvait se tenir debout il saisit une corde qui pendait sur le pont du navire et sauta dans une chaloupe de sauvetage. Il y a' peu de femmes et d'enfants parmi les survivants. Tous les passagers dormaient et l'accident se pro duisit si rapidement qu'il fut impossible aux passagers de se sauver. Les passagers ne tarissent pas d'éloges à l'égard des capitaines c: des équipages de I'Eureka et du Lady Evelyn. *** De Rimouski, le 29 mai : Un radiogramipè du vapeur Eurêka donne une liste complète des survivants de I'Empress of Ireland qu'il a recueillis et parmi lesquels ne se trouve qu'une femme, Mme Simon. La plupart des survivants recnellis par I'Eureka sont des hommes de l'équipage et des passagers de troisième classe. L'Empress of Ireland était es.imé à dix millions de francs sur lesquels 1,250,000 sont couverts par les assurances. Aujourd'hui, à marée basse, on apercevait le sommet de ses cheminées. Les navigateurs souhaitent que l'on puisse enlever cette épave cpii constitue une menace pour la navigation. **# De Québec, le 29 mai : Le Storstad qu'on avait supposé coulé a passé à Father-Point ce matin à six heures quarante, ayant son avant très endommagé. Il avait à bord trois cent soixante survivants de I'Empress of Ireland, ainsi que de nombreux morts qui ont été débarqués à Rimouski. Le total des sauvés s'éiève à :î99. Il reste donc 678 personnes dont on ignore le sort. Les renseignements envoyés par le correspondant de la Patrie de Montréal à Rimouski ne sont pas confirmés. *** Une dépèche dit que trois cent quatre-vingt-sept passagers de I'Empress of Ireland sont arrivés à sept heures quarante-cinq, dont vingt de première classe, vingt-neuf de deuxième classe, cent et un de troisième et deux cent trente-sept d'équipage. *** Le train amenant les survivants de I'Empress i oi Ireland a déraillé près de Rimouski. On ne croit pas qu'il y ait des blessés. Un autre train fut immédiatement formé. *** Le Storstad est très sérieusement avarié. Il ramène plusieurs cadavres et très petit nombre de survivants. *** De Father-Point, le 29 mai : Le charbonnier Storstad, avec sa proue enfoncée, se rend lentement à Québec par ses propres moyens. Il a subi de fortes avaries. On compte qu'il arrive/a à Québec dans la matinée. S'il est vrai qu'il a à bord trois cent soixante survivants,-cela réduirait à moins de sept cents le nombre des victimes de la catastrophe.*** De Montréal, le 29 mai : L'évaluation du nombre de morts varie considérablement. Certaines informations donnent le chiffre de six cent soixmte-dix-huii comme un maximum tandis que suivant d'autres il y aurait plus de onze cents morts. Parmi les trois cent cinquante personnes qui auraient été sauvées, il y a douze femmes. Vingt-deux des survivants auraient succombe à leurs blessures--après avoir été débarqués. **♦ Le président de la Canadian Pacific Company publie le communiqué suivant : « L'éien-due des peites de vies humaines fait de cette catastrophe le désastre le plus grand qui se soit jamais produit sur le Saint-Laurent. La .grande distance à laquelle le lieu, du naufrage s 1 trouve du bureau telegraphique et téléphonique le plus rapproché retarde inévitablement la transmission des détails. On espère cependant recevoir c.eî après-midi le rapport du capitaine Kendall.» *** D'Ottawa, le 29 mai : Le désastre a causé une grande émotion à la chambre des communes. Le premier ministre a déclaré que l'accident n'aurait pu être évité et que le gouvernement ne pouvait tien faire pour assurer la sécurité de la navigation. Le chef de l'opposition dit, au contraire, qu'il était difficile de comprendre comme un pareil désastre avait pu se produire à c'juelques milles de la terre. De Londres, le 29. mai : Les bureaux de la Canadian Pacific Coin P a 11 y à Londres reçoivent du Canada l'avis officiel suivant : « Suivant des informations parvenues ici, il n'y a que quatre cents vivants da.ns le naufrage de I'Empress of Ireland. NOUVELLES DE LA DERNIERE HEURE De Rimouski, le 29 mai : ' Le bruit court que le capitaine Kendall, co mandant de I'Empress oi- Ireland, épuisé | souffrances qu'il a endurées lors de la cat trophe est maintenant à l-'agonie. i *** i De Montréal, le 30 mai : Le président de la Canadian Pacific Compa dit à la lin de son communiqué qu'il déeoi ! des renseignements qu'il a reçus que vers de heures du matin 1'Emprkhs or [Rel\nd ét •r'v-té ru pea avant Rimouski dans un broi lard intense. Le charbonnier norvégien Ste: ! l'Ai) le pris en écharpe du milieu jusqu'à 1' rière, de telle sorte que les cloisons é tan cl devenaient inutiles. L'Empress of Ireland englouti eu quelques instants. Au moment l'accident, tous les passagers étaient cornai L'intervalle entre la collision et l'engloutis ment du navire fut trop court pour que" officiers pussent réveiller lés pissàgers et conduire aux. chaloupés. Ces .dernières était en nombre suffisant pour recevoir un p ;iraml nombre de personnes qu'il ne s'en tri \ iit à bord, passagers et hommes d'équipa compris. Il est déplorable que pareil accid.t soit arrivé dans le fleuve Saint-Laurent à navire d'un type supérieur comme I'Empri o: Ireland à bord duquel toutes les précautic avaient été prises par les propriétaires pc assurer la sécurité des passagers. Le coniu niqué ajoute : « Le côté le plus triste de la > t. a strophe est, cela va sans dire, le nom! considérable des morts, et les sympathies toutes les personnes qui tiennent de près ou loin à notre compagnie vont aux parents aux amis de ceux qui ont trouvé la mort da ce naufrage. » De Quebec, le 30 mai : Trente-sept survivants de I'Empress of I i.vxd son* restés, à Rimouski. Le chiffre to des passagers sauvés est ainsi de quatre ci trente-trois. D'après les chiffres revisés, il avait à bord mille cinq cent soixante-sept p sagers. Il apparaît ainsi que neuf cent tren quatre d'entre eux ont probablement péri. De Paris, le 30 mai : M. Viviani, ministre de l'instruction pul que, chargé actuellement de l'intérim du i nistère de la marine, a adressé à l'occasion 1» catastrophe de I'Empress of Irel\nd un té gramme au premier lord de l'amirauté dise qu'au nôrri de la marine française il.le pri d'agréer et de vouloir bien faire agréer r s. E. le président du <• Roard of trade » sentiments de vive affliction que lui caus la terrible catastrophe survenue aux paSs*»g< et à, l'équipage fie I'Empress of Ireland. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 29 mai : Le général Carranza a adressé aux méd teurs une communication se plaignant de que les médiateurs n'aient pas attendu la » mination de représentants des constitution! listes et déclarant que le conflit américai mexicain ne sera pas résolu nar la conférer sans que les constitutionnalistes v soient présentés: Les médiateurs ont décidé de ne j: recevoir ce message. Les événements d'Albanie De Durazzo, le 29 mai : Le prince a demandé aux puissances d'i voyer de petits détachements internationa pour être placés le long des frontières sur côtes. Le ministère albanais est ainsi constitu Turkhan-pacha, président : Mufid-bey, justic Negga, finance ; Midhat bey Franches!, t vaux publics, postes et télégraphes : Turtuli instruction ; prince Ridbeda, affaires étranj res ; Afik-pacha, intérieur; Adibbey Tepta agriculture. Ces trois dernières persorinalii n'ont pas encore accepté. On annonce que de forts groupes d'insurç sont concentrés à Tirana et à Sirak. L'efferv cence est grande à la suite de nouvelles reçi de l'Epire. Deux canons ont été envoyés d'A sio à Valona où se trouvent réunis 9,000 cat' liques. Mgr Bunci et d'autres notabilités c sont arrivés proposeraient de marcher coni les insurgés. Une conférence a été tenue à sujet, mais il n'a pas été pris de décision. La commission de contrôle international décidé de prier les puissances de faire <' représentations sérieuses à Constantinople raison de ce fait qu'il est prouvé que le nu veulent a été machiné et dirigé par les jenn< turcs. *** La ville de Kouza, demeurée fidèle au pri m a demandé par télégramme quelle attitu elle devait observer en présence du. moin ment actuel. Le prince a répondu que la vi devait demeurer tranquille et ne résister qu' cas d'attaque. *** De Rome, le 29 mai : Turkhan-pacha a adresse au marquis di s Giuliano, ministre des affaires étrangères, u dépêche demandant d'urgence l'envoi de Se tari à Durazzo de cinq cents hommes du cc tingent européen pour pourvoir à la sécur de la capitale. Le marquis di San Giuliano répondu à Turkhan-pacha qu'il renouvelle auprès des cabinets européens la démarc déjà faite afin d'obtenir leur consentement l'envoi de forces internationales à Durazzo Colonial contre colonial IV Dans l'article qu'il consacre à l'agi culture indigène dans I'Agronomie tr picale, M. Claessens, lui, n'y va pas p quatre chemins. Tous les moyens inc rects d'encourager le développement i l'agriculture indigène ont été tentés, d il malgré leur mise en œuvre, no; sommes obligé d'avouer que « l'agrici ture indigène ne fera que des progrès pi appréciables, aussi longtemps que le ne ne sera pas obligé d'entreprendre des ci tures ». En acceptant la tutelle des noirs, noi avons contracté des devoirs, mais noi avons aussi acquis des droits. Depuis reprise, nous avons satisfait à nos d voirs, mais nous n'avons souvent fs qu'un usage très modéré de nos droil Ces droits, ils nous appartient de 1 exercer non seulement dans l'intérêt ( l'indigène lui-même, mais aussi dai notre intérêt, qui est très légitime. Ce que nous demandons à l'indigèn c'est de fournir par l'impôt les moyei de développer l'outillage économique q servirait à le faire sortir de sa barbari L'impôt doit être proportionné aux n cessités de cet outillage, comme il l'e chez nous. La contrainte au travail poi le payement de l'impôt est légitime ; el ne peut .raisonnablement être contesté « Peut-être, dit M. Claessens, certaii esprits n'admettront-ils pas cette oblig tion de l'indigène au travail. Il faut to ignorer du caractère de la grande maj rité des natifs congolais, pour espért !', que de bonne volonté ils s'y adonnent is- Que dira M. Delcommune de cette affi mation si catégorique ? Nous l'ignoron mais ce que nous savons c'est que l'av de M. Claessens est partagé par la tri î§[ grande majorité de nos coloniaux et qi mx dans une discussion M. Delcommune ri lit querait bien d'être seul de son avis, "j Pardon, il aurait tous nos parlementer avec lui ! irs Là où les deux opinions, placées à di 'ut pôles opposés, sont prêtes à se rejoindr 'le c'est sur le principe que les cultures qi ^ le nègre aura entreprises soient sa pr les priété personnelle et que par l'obligatic les de travailler nous n'entendons pas qu' faille en revenir au régime du portag l'*_ des prestations, etc., mais uniquemei ge obliger le nègre à créer des cultures, qi 11 resteront sa propriété. On. a une tendance en ce moment ^ croire que si le Congo peut être sauv "ni- ce sera grâce aux ressources que procui m- l'exploitation minière. C'est une erreui « Aucune colonie n'est viable si elle i 'i| fait de l'agriculture, à l'exception de ce rte les qui possèdent des districts minie et importants, comme le Katanga. Le dév ns loppement de l'agriculture est à la bai de la prospérité des colonies. C'est p< l'agriculture que nous sauverons noti <i: colonie des difficultés qu'elle traverse ' ^ c'est par l'agriculture seule.» "v Imposer l'agriculture aux indigènes r is- sera pas chose aisée. On ne peut comp, te- rer les nègres d'Afrique aux indigèm des Indes et de Java, beaucoup plus civ lisés, et. ce serait une erreur de croii (lj_ que la connaissance de ceux-ci amène n i j cessairement la compréhension de ceu: rte là. Une des plus grandes difficulté, 'jj d'après M. Claessens, sera de faire con ■n- prendre aux indigènes que les planti es tions qu'ils entreprendront leur appa tiendront en propre, car ils croient toi 'IR jours que quand elles seront en rappor c'est Boula Matari qui se les approprier; Il n'est pas aisé de faire saisir au no que le régime est changé. L'idée de M. Claessens est en somir i:, celle de M. O. Collet sur la création d'u ce capital indigène au Corgo, que noi avons analysée ici même il y a quelqui J",.' mois. Enrichir l'indigène pour fournir la colonie, au commerce une base écom r» mique sérieuse et stable : Voilà la fo ,|s mule de l'avenir et dont M. Claesser propose l'application à un ou deux di tricts d'abord, par manière d'étude d ! rég'me. Peut-être, ajouterons-nous, cette tâcr. serait-elle assurée si on adoptait égali >\ ment une idée qui commence à se faii es jour un peu partout et qui consiste e une union stable de l'Etat et des con merçants pour le bien de l'indigène e e ; vue de la création de ces cultures, pE I l'attribution, à titre moins précaire qu'ai jourd'hui, des droits commerciaux au sociétés. Donnez à celles-ci la confiant i s que le fruit de leurs efforts ne leur ser pas enlevé par dés concurrents, donne: leur ces territoires à bail en exigeant poi ; l'Etat non seulement le prix de la loci °ess tion mais encore le droit très strict d surveillance et d'organisation économ 10- que, la transformation économique de 1 II ' colonie sera rapide. ™ La formule de M. Delcommune n' qu'un tort : c'est de croire que nous poi vons employer cinquante ou cent ans ,*i réaliser cet idéal. — J. T. es ^ -e_ LA COMMISSION MARITIME le Le collège, au cours de sa séance d'hier, ?n procédé à la nomination des membres de l'a( ininistration communale qui seront chargé d'étudier la proposition Royers tendant à voi reconstituer à bref délai la commission d III mouvement maritime. Ont été nommés à cett ^ fin : M. Albrecht. président; MM. Straus: n_ Cools, Royers, Delannoy, Van Geel, Van Pi té borgh, Weyler, Tyck, Raelde, Randaxln a Franck, Steger, Dens et Hendrickx. ra Après notification de ces nominations au iie intéressés, la commission d'étude sera couve ^ quée à une première séance. _ LA POSITION FORTIFIEE D'ANVERS Les changements ci-après séront apportés, la date du 8 juin prochain, au stationnemer des troupes d'artillerie et du génie de la pos tion fortifiée d'Anvers : q_ 1° Artillerie de place : La dix-neuvième ba terie active sera transférée au fort de Steer ,. dorp ; la vingtième au fortin de Cappeller .j1" Les batteries de réserve seront transférées a le fort 4. t- 2° Artillerie de siège : La première batteri •is active sera transférée au fort 1 ; la deuxième 11- au fort 1 ; la troisième, au fort 1 ; la septième iU au fort 2 ; la huitième, au fort 2 ; la neuvième jr au fort de Cruybeke ; la dixième, au fort d Zwyridrecht. Les dix-septième, dix-huitième e vingtième batteries de réserve seront transfi rées au fort de Merxem. La dix-neuvième ba terie de réserve sera casernée au réduit 9-10. p 3° Génie : Le bataillon du génie de la pre mière division d'armée sera transféré au foi 6- 3. La compagnie de projecteurs (premier bc it taillon du régiment) sera transféré au fort 1 S. La compagnie de'télégraphistes sera transféré 3S à la caserne 5-6. AU QUATRIEME BUREAU lai travail tout à fait intéressant vient d'êtr réalisé au quatrième bureau de l'hôtel de vil 1 e, par les soins des collaborateurs de M. Haener 1S Dans un but de documentation dont l'intép' ni n'échappera à personne, l'on vient d'y établit e. sur un format unique, la série de tous le plans et projets qui ont vu le jour à l'occasioi s£ de la rectification du cours de l'Escaut sou Anvers. Cet album de grandes dimensions — le , plans mesurant à peu près quarante centimé très sur trente-cinq — contient une quaran e- t.aine de projets différents. Voilà de qun !S amuser, en les instruisant, les historiens qu cl- entreprendront un jour l'histoire du port d'An at vers. ). DEMENAGEMENT j» On sait que le coilège a décidé de transférer M dans un immeuble acquis pair la ville, rue Beynders, le bureau des travaux publics qui se trouve logé présentement au deuxième étage » de l'hôtel de ville. Ce déménagement ne pourra s avoir lieu cependant que vers le 15 juillet au S plus tôt. Ainsi se poursuit la décentralisation e de nos services communaux. Quelque temps encore, et les bureaux ele l'administration communale se trouveront répartis aux quatre coins •g de Ja ville, au grand dam de quiconque aura affaire avec eux. N'insistons pas, n'est-ce pas, ;s sur l'inconvénient qu'il y a pour les échevii.s ^ à ne pouvoir plus traiter, en fin de compte, aucune affaire sans recourir au téléplione ? La ie cause de tout ce chambardement est ]'« éternel provisoire » auquel nous ne cessons de nous il vouer. Il existe un projet excellent pour agran-il dir l'hôtel de ville élu côté de la rue des Sei 3, ments. Il a l'avantage d'être peu coûteux et immédiatement réalisable. Cependant on aime jj mieux caresser l'idée de construire un jour un hôtel de ville entièrement neuf à front de ^ l'avenue des Arts, entre la place de la Tour-^ Bleue et la Nieuvvstad. Drôle d'idée ! et dont la réalisation. sera bien autrement dispen-'e dieuse que celle du premier projet. Il est vrai • que -les générations" ont le temps de passer te avant la. pose des premières pierres de l'un 1- de ces édifices. 5 PUBLICITE COMMUNALE La ville prépare en ce moment l'édition d'une >e nouvelle brochure destinée à notre publicité LI* communale. Répandue à l'étranger, déposée 'e dans les grandes bibliothèques, remise à nos 3t agences, commerciales, elle doit avoir pour effet de nous amener de nombreux touristes et [q voyageurs .ittirés par l'antique réputation ele beauté et de goût dont Anvers bénéficie encore ;g de par le monde. Cette brochure, dont l'édition promet d'être particulièrement soignée, sera illustrée d'un grand nombre de reproductions ® figurant les monuments et les aspects les plus significatifs de la ville. c- LA SEPTIEME OLYMPIADE 3 Le comité provisoire qui s'est constitué i Anvers, en vue d'obtenir que la septième olympiade soit célébrée en notre ville, vient d'adresser par voie de circulaire, un chaleureux appel à la population. On sait, en effet, que c'est le 1_ 20 juin prochain que se décidera à Paris l'attri-t, bution ele l'olympiade de 1920. i. Et. l'appel du comité dit à ce propos : IF Leurs Majestés le *-oi et la reine ont accueilli avec enthousiasme le projet de l'Olympiade à Anvers, ( t Son Altesse le duc de Brabant accepterait la prési-e dence du comité exécutif. Que de grandes fêtes <.i-n fitielles inoubliables en perspective, l'inauguration lg du stade, les grands jours de l'athlétisme. le concours hippique., la distribution des récompenses ! JS Quelle foule aux grandes fêtes athlétiques, au mar;i à thon, aux grands tournois de football, quand on verrait ici les équipes fameuses d'Amérique. d'Australie, de l'Afrique du sud, de l'Angleterre, de la r- Nouvelle-Zélande, - ètc. : le concours hippique, où les [S - meilleurs cavaliers de toutes nationalités viendraient disputer les lauriers : les plus beaux yachts du s- monde mettraient le cap sur Anvers pour participer U à des régates incomparables : la gymnastique, le ro-wing, la natation, l'escrime, le tennis, le tir. le polo, etc., seraient autant de manifestations mondiales 6 Le » Beerschot Athletic Club » organise une grande fête athlétique internationale, le 1er juin prochain, J à Beerschot. Il faut que les Anversois, .en foule, e viennent acclamer l'idée des jeux olympiques n Le comité provisoire a édité un livre de propagan-de. un vrai chef-d'œuvre de librairie, certainement le plus beau livre sur Anvers qu'on ait publié fusil qu'ici. j. Le 11 juin, une fête musicale sera organisée dans ' la grande salle du Jardin joologique. avec le con-l- cours des 100 chanteurs suédois qui se rendent à X Paris, pour y chanter au <■ Trocadéro » et à la « Soi -monne ». à l'occasion des fêtes jubilaires des jeux e olympiques du 13 au '25 juin. cl '1 ous les Anversois voudront s'associer pour cou-vrir les frais de cette propagande et de la fête musicale. qui constituent pour Anvers la réclame néces-T saire pour que les nations réunies à Paris, afin de décider du sort de la 7me olympiade, votent pour notre ville si chère, notre pays auquel nous sommes c si attachés. la LES RECEPTIONS DE LUNDI Ainsi que nous l'avons annoncé, M. le bourgmestre De Vos recevra lundi, à l'hôtel de ville, le groupe de journalistes allemands qui doit nous arriver demain matin de Londres. Cette a réception aura lieu à onze heures et demie. Aussitôt après, notre bourgmestre fera les honneurs de la maison communale aux athlètes qui doivent prendre part aux épreuves olympiques qui se disputeront lundi après-midi au stade de Reerschot. Ainsi la matinée de notre màyeur sera bien remplie. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le vingt et unième bulletin hebdomadaire du a service communal d'hygiène donne les résuJ-I- tats suivants sur le mouvement de la popula-s tion du 17 au 23 mai 1914 : naissances, cent r vingt-sept, dorft quatre appartenant à la popu-ii lation flottante (pas de naissance gémellaire) ; e décès, quatre-vingt-neuf, dont quatre apparte-i, liant à la population flottante. Soixante-quatorze mariages ont été contractés dans le cou-!, rant de cette semaine. Un divorce a été prononcé.v Parmi les causes ele décès nous trouvons les •- cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, un ; tuberculose pulmonaire, neuf ; croup et diphtérie, un. INTÉRIEUR Le service des trains L'administration des chémins de fer vient d'adresser à son personnel une circulaire que a le public a, lui aussi, intérêt à connaître. Eu voici eionc le texte : L> A la veille de la période active des voyages, l'attention du personnel en général est appelée sur l'im portance qui s'attache à ce que le service des trains s'effectue d'une façon absolument régulière. La pre-' mière condition pour atteindre ce résultat réside P dans une surveillance constante de la part des fonc-t lionnaires dirigeants de tous grades. C'est ainsi que le chef-garde qui prend la direction d'un train de voyageurs doit s'assurer que la composition de celui-ci est régulière et. en tout cas, en rapport avec, le nombre des voyageurs qui se présentent ; que des compartiments eu nombre suffisant sont spécialisés t à l'usage de certains voyageurs (daines, non-fumeurs, etc..) et que l'affectation de ces compartiments est rigoureusement' observée ; que les voitures et leurs dépendances sont bien propres extérieure-P ment et intérieurement ; que les agents chargés de desservir le train sont à leur poste et ont une tenue irréprochable. Aussi bien au départ qu'en cours de trajet, il doit veiller à ce que les gardes ouvrent et ferment les portières en temps utile : e facilitent l'accès ou la descente des voitures aux g personnes ayant besoin d'aide : accélèrent autanl que possible rembarquement et. le débarquement des voyageurs : annoncent à haute et intelligible 1 voix, à chaque arrêt du train et devant chaque voi ture. le nom de la station, de la halte ou du point § d'arrêt : s'assurent que l'ordre et la décence régnent dans les voitures qu'ils desservent ii doit veiller aussi à ce que le chargement Pt le déchargement s des colis bagages et petites marchandises s'effec-s tuent rapidement. En un mot, il a pour devoir 'impérieux de tenir énergiquement la main à ce (pie chacun des agents du train remplisse scrupuleusement ses obligations envers l'administration et en-i vers le public. j De son côté, le personnel des stations est tenu d'être présent au départ des trains, à leur arrivée et aussi au passage de ceux qui ne font pas arrêt. U doit intervenir directement et activement dans

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes