Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 12 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63c918/
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Jeudi 12 mars 1914 No 59 Vinat-sixième année ABONNEMENTS: r ~ / un an un semc. un trime, ^ francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-GEufs, 91 - ANVERS . OQOO ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ i franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS EXPERIENCE SOCIALISTE (III) Les élections eurent lieu le 31 mai. lilles donnèrent au libéralisme une voix de majorité il la chambre, tandis qu'au sénat les socialistes se groupaient dans la proportion de deux contre un. Ce résultat semble surprenant si l'on considère que les deux chambres sont élues par les mômes électeurs, mais le départage des circonscriptions est différent : le libéralisme bénéficia de la sympathie des populations agricoles et. triompha à la chambre grâce aux districts ruraux. Rn même temps, chaque référendum ouvert sur les transfor mations constitutionnelles donna une majorité défavorable aux projets centralisateurs du parti socialiste ; — majorité faible, mais suffisante et constante. Après de tels résultats électoraux, la situation politique est d'une extrême imprécision. On s'en fera une notion par ces paroles du premier ministre fédéra). M. Joseph Cook, prononcées trois mois après : D'ordinaire, quand un parlement a été constitué par la volonté populaire, line entente patriotique s'établit entre les partis Sur cei tains points. I.e résultat de cet appel fut la retraite de M. 1 isher qui me suggéra de le remplacer. Au lieu de nous traiter avec courtoisie et d'une manière raisonnable, comme les circonstances nous donnaient le droit de l'espérer. on s'est jeté sur nous comme une meute de furies, avec (les insultes qu'on nous promet fie plus en plus violentes. Telle est la situation actuelle. Par sa 11:iture même, elle ne saurait durer. D'un côté est un parti avec son programme, 1 attendant l'occasion de légiférer d'après -.■e programme. I.e l'autre côté est l'opposition à l'une des chambres et la presque totalité du sénat, jouant un jeu de matamores et de fanfarons. À'ous ferons de notre mieux, sans faiblesse et sans crainte, et. quand nous serons prêts, à aller devant le pays, nous demanderons aux électeurs fie juger de la situation. Il est parfaitement évident que le baromètre politique marque " tempête ». Un chef du gouvernement ne pourrait pius franchement avouer que la situation politique est sans issue. Pourtant M. Cook et les libéraux tiennent bon. L'heure de l'appel au peuple n'a pas sonné. En attendant qu'elle sonne, le parlement ne fait rien. De temps à autre, M. Fisher, chef de l'opposition, propose un vote de défiance à l'égard des ministres ; de temps à autre, on suspend, ordinairement par trente-cinq voix contre trente-quatre, un député socialiste en flagrant délit de tumulte et d'obstruction. Pendant que la politique australienne végète ainsi misérablement, nous pouvons étudier l'organisation et les travaux du parti socialiste dont l'influence, qu'il reprenne ou non le pouvoir, — pèsera longtemps sur la vie économique du Commonwealth. Les origines du mouvement ouvrier remontent presque au début de la colonisation. Le jour où se développèrent parallèlement une classe de grands éleveurs, les « squatters » qui possédaient d'immenses troupeaux, et une classe de petits colons cultivant le sol, le germe des luttes sociales fut déposé dans la terre australienne ; - soit dès le commencement du xix"1'' siècle. Aujourd'hui .encore, l'opposition des deux classes continue. Bile est l'origine de la politique du «doser settlement », de la redistri bution par petits lots des terrains de pâture naguère cédés ou loués aux squatters par étendues considérables ; elle explique les législations qui se succèdent depuis trente ans contre la grande propriété : diminution de la durée des baux et de l'étendue des terrains loués à un même squatter dans les domaines de l'Etat, impôts croissants sur la grande propriété, etc. Les squatters n'avaient d'ailleurs rien fait pour se rendre sym pathiques et pendant longtemps, celte aristocratie de l'élevage trouva élégant de considérer l'Australie comme un pays où l'on va faire fortune, mais où l'on répugne à se fixer. Régulièrement, les squatters allaient dépenser à Londres les guinées moissonnées aux antipodes. Les mines d'or amenèrent eu Australie les éléments d un véritable prolétariat cosmopolite, entre autres des Allemands qui ont fortement contribué à y importer des théories socialistes. La plupart des émigrants ne restèrent pas aux mines : ils se répandirent aussi dans les industries nouvelles. Parce que les communications terrestres sont difficiles et que l'activité économique est concentrée dans chaque Etat sur la zone eôtière isolée de la zone active des Etats voisins, l'Australie s'est trouvée et se troupe encore formée d'îlots économiques communiquant entre eux par le cabotage de mer. La navigation est donc très développée, et le personnel des navires, des ports, forme un noyau considérable de la population ouvrière. Ouvriers des mines, tondeurs de troupeaux, dockers et matelots constituent une population nomade sans préoccupation que de l'heure présente. Quand s'improvisèrent les villes, la multiplication des ouvriers du bâtiment ne changea pas beaucoup le caractère des milieux ouvriers où les nouvelles industries encore peu développées, recrutent leurs bras. Il en résulte que l'évolution ouvrière, malgré l'éloignement et la diversité apparente des diverses colonies, s'est effectuée dans toute l'Australie avec une unité exceptionnelle qui entraîne jusqu'à la petite bourgeoisie. Les méthodes, voire les doctrines, ne sont plus les mêmes qu'il v a vingt-cinq ans. L'histoire du mouvement ouvrier australien se divise en deux périodes séparées par la grève maritime de 1890 : La'première a un caractère presque exclusivement économique, bien que le congrès des Trade Unions de 1884 aii déjà exprimé le vœu de compter au parlement sur un groupe de représentation socialiste. La seconde comprend les années de lutte et de domination politique. (A suivre.) Firmin Chari-ERIE. Dépêches télégraphiques ( ^eri'ire dr VA c/p.nce H î VA DANS LES BALKANS i.es relations diplomatiques bulgaro-grecques Sofia, il mars. i.a Bulgarie et la Grèce oit donné leur agrément réciproque à la nomination de leurs ministres respectifs qui seront MM. Passaroff et N'aoum. Le général Savoff devant la haute cour bulgare Sofia, Il mais. —- Le général Savoff est arrivé de Paris aujourd'hui pour comparaître devant la haute cour. Celle-ci se réunira sa medi. LA REVOLUTION MEXICAINE ChihÛahua, 11 mars. — Le gouvernement militaire a déclaré que les terres appartenant à l'Etat et, entré autres, les terres confisquées seraient distribuées aux soldats révolutionnai i-e.s actuels, aux invalides de la révolution de Madeiro et aux veuves et aux orphelins de ces soldats. On évalue à soixante-deux acres la superficie que recevra chaque soldat. ♦ ** Washington, il mars. — Le président Wilson a fait renforcer les troupes à la frontière afin d'empêcher une nouvelle incursion en territoire mexicain du genre descelle qui a abouti à l'enlèvement du cadavre de M. Vergara. L'industrie automobile en Orient Londres, il mars. — Une maison anglaise, enverra à la fin du mois dé mars un représentant en Syrie avec six omnibus automobiles spécialement construite pour y circuler entre Bagdad et Beyrouth. Ce sera le premier effort fait en vue d'une entreprise importante qui aura pour but le développement de l'industrie automobile dans la Turquie, d'Asie et la Perse. Indiscipline de chauffeurs navals Londres, 11 mars. — Le Daily Mail signale le bruit que la cour navale fera une enquête sur des actes d'indiscipline commis par des chauffeurs du croiseur Zelandia, actuellement à Vigo. On dit que des chauffeurs se sont mis en grève et demandent le relâchement de leurs meneurs avant l'enquête. L'anniversaire de la naissance de Chevtchenko Saint-Pétersbourg, il mars. — Voici le résultat de l'interpellation relative à la défense faite par les autorités de célébrer le centième anniversaire de la naissance du poète Chevtchenko : La première partie de l'interpellation qui concerne la défense faite par le ministre de l'intérieur à différentes municipalités de eéJébrcvr la fête et également la défense d'organiser une réunion quelconque ayant le même objet a été adoptée par cent soixante et un voix contre cent quinze voix. (Le centre et la gauche ont voté pour.) La deuxième partie, qui était relative à la défense de célébrer le service divin en mémoire du poète, a été repoussée par cent quarante-sept voix contre cent quinze et sept abstentions (la droite et le centre ont voté contre). AUX CHEMINS DE FER Il comptera dans les annales du département des chemins de fer belges, l'hiver 1913-1914 ! Dès novembre, — les chefs de la plupart des gares de Belgique peuvent le certifier par le nombre de plaintes inscrites dans leur livre de réclamations, — le désarroi a été pour ainsi dire complet sur la plupart des lignes, et surtout sur les lignes principales. Sans que des accidents sérieux se fussent produits, sans que le mouvement économique, par son intensité, motivât le moins du monde des retards et des complications dans le trafic, sans que les éléments atmosphériques, — sauf pendant une quinzaine de jours peut-être, — fussent venus compromettre le bon fonctionnement du matériel, on s'est trouvé quasi subitement devant un dérangement complet de l'organisation de nos chemins de fer. Anvers-Bourse a publié au long les raisons mises en avant par l'administration de notre voie ferrée pour expliquer ce désarroi subit et complet. Le ministre, M. Van de Vyvere, a pris à son compte, — ce qui lui a causé un bien grand tort dans l'estime des techniciens, — les explications fournies par ses fonctionnaires.On ne peut que féliciter le conseil supérieur du commerce et de l'industrie d'avoir pris la peine de revendiquer contre l'administration les droits imprescriptibles et, nous osons le dire, supérieurs, du public et de la saine raison. La longue lettre adresée à M. Van de Vyvere et que nous avons reproduite suffirait à elle seule, si cette réforme était possible dans l'état de nos mœurs politiques, à légitimer les vœux émis par la « Commission des xxxi » en faveur de la représentation des intérêts au parlement. De timides récriminations contre ce fier et courageux documents ont été émises deci-delà dans la presse, par les fonctionnaires découronnés de l'auréole qu'ils prennent trop l'habitude de se parer. En fait, les nombreux « comités » de réorganisation des divers services de la voie ferrée constituent la justification éclatante des critiques émises par le commerce et l'industrie belge. M. Van de Vyvere s'est tout le premier, et loyalement, rendu compte de ce que les explications qu'il avait hasardées au parlement n'étaient que paroles en l'air, eau bénite de ministère. Bravement il s'est mis à l'étude approfondie du fonctionnement de la machine compliquée qu'il avait jusque là administrée sans la comprendre ; il a abordé avec la meilleure volonté du monde le travail de réforme dont l'urgence était démontrée par le fait. Le départ de M. Levie, du département des finances, donnait occasion à l'émi-nent chef du gouvernement, M. de Bro-queville, d'opérer dans d'autres départements, soit des mutations, soit un roulement qui permit, autant que la politique le permet de nos jours, de placer à la tête des chemins de fer un chef capable de remettre leur administration en bonne marche et de la réorganiser de fond en comble. Le transfert de M. Van de Vyvere aux finances ne signifie pas nécessairement que notre nouvel argentier va parer dans la mesure du possible au* ruines dont les impôts sur les fonds étrangers menacent les bourses de Bruxelles et d'Anvers, à partir du 15 avril. C'est, en tout cas, une reconnaissance implicite que M. Van de Vyvere n'était pas ou, du moins, n'était plus « the right man in the right place », aux ch -mins de fer. M. de Broqueville a choisi comme collaborateur, dans ce départe ment, notre concitoyen M. Paul Segers. Nos lecteurs se rappelleront que quelques mois après la désignation de M. Segers aux fonctions de ministre de la marine, des postes, télégraphes et téléphones, nous nous sommes fait l'écho ici même des plaintes de nos businessman au sujet de la lenteur avec laquelle se réalisaient, dans le nouveau ministère, des réformes dont la nécessité et l ui -gence s'indiquaient. Nous sommes revenus à la charge au moment où M. Segers publia son « programme », alors que ces mêmes réformes étaient attendues avec plus d'impatience encore. Nous nous hâtons de dire que le ministère a largement rattrapé le retard dont on se plaignait. Nous avons pu nous convaincre par une enquête toute récente de ce que, toute question politique mise à part, on se montre très satisfait dans le monde maritime anversois, — et il doit en être de même à Bruxelles, à Gand, à Osten-de,— du travail réalisé. C'est cette recommandation, trop rare, hélas!— du travail effectif et utile qui a sans doute fait por ter le choix de M. de Broqueville sur M. Segers pour diriger nos chemins de fer. On ne peut que s'en féliciter. La besogne que M. Segers a assumée est ardue, et il lui faudra quelque temps avant de connaître à fond l'organisation de son nouveau département. Et pourtant, c'est à lui déjà que l'on fait remonter certaines mesures énergiques prises les derniers jours, telle la démission donnée à certains chefs de gares importantes dont la compétence s'était montrée peu reluisante au cours des récents événements.M. Segers a maintenant devant lui une double tâche importante, depuis que le rétablissement des prîmes d'exactitude a ramené l'exactitude dans l'arrivée des trains : la première consiste dans l'organisation de l'autonomie des chemins de fer. Le ministre ne doit pas se dissimuler qu'il rencontrera plus d'une difficulté pour faire accepter par l'opinion, mais surtout par ses fonctionnaires, une réforme d'après nous indispensable et urgente. Qu'il s'y prépare donc. Sa seconde tâche consistera à mettre à néant, en en démontrant le danger, politique autant qu'économique, la thèse de ces mêmes fonctionnaires d'après laquelle une saine politique financière aux chemins de fer ne peut aller sans une élévation du prix du transport des voyageurs et des marchandises. M. Segers n'a pas oublié le hourvari qui a accueilli il y a deux ans l'augmentation des tarifs sur le transport des petits colis. Le seul bruit d'une élévation générale du prix des abonnements de chemin de fer excite les passions, avant que l'on connaisse même le montant de cette élévation. On a pu impunément laisser crier les « financiers », que sera-ce si c'est M. Tout-le-monde qui se sent touché, et directement car tout le monde voyage et presque tout le monde fait du commerce. A M. Segers à éviter le péril qui touche si peu ses fonctionnaires. — J. T. LES VOLS EN RADE ET AUX BASSINS Parallèlement aux mesures de surveillance qui lurent décidées pour la protection des marchandises aux bassins, par les services compétents de la ville, au cours d'une réunion tenue hier sous la présidence de M. De Vos, le département de la marine (Etat) vient de décider l'organisation d'un service de surveillance de nuit destiné-à enrayer, aux quais de l'Escaut, les vols qui s'y commettent trop souvent encore. On sait, qu'en dépit dçs grilles et enclos, établis sur nos quais, il arrive fréquemment que des ballots de cotonnades ou des caisses de tissus précieux disparaissent de façon inexplicable. I.e plus souvent, ce sont des écumeurs arrivés en barque, par le fleuve, qui grimpent à quai et s'en retournent par la. même voie en emportant leur butin. I.e plus généralement, ils s'en vont accoster aux environs de Burght où, la nuit, ils se trouvent en sûreté. Jusqu'à présent, la police était à peu près impuissante à les poursuivre. Il n'en sera plus de même à l'avenir. En effet, l'Etat va organiser sur le fleuve une surveillance, — dépendant du commissariat maritime auquel M. Guvelier préside avec toute l'énergie compétence que l'on sait, — par le moyen de bateaux-vedettes, d'une marche rapide et pourvus de puissants projecteurs. L'adjudica tion pour la fourniture des premiers de ces bateaux a eu lieu et le service pourra commencer dans quelques mois. En ce qui concerne les bassins, une décision analogue a été prise hier matin. Bientôt, un petit remorqueur spécialement affecté à la police et muni d'un projecteur, sillonnera, de nuit, les bassins en tous seps. II.faut espérer <[iie ces diverses mesures auront pour effet dp réduire considérablement les délits ((ni, dans les zones lointaines et inexplorées des darses nouvelles", ne se commettent encore que trop souvent. RETRAITE MILITAIRE C'est donc le retour du printemps! i.a première retraite militaire partira de la Grande Place, à vingt et une heures, le samedi, 21 courant. I.es différentes musiques de régiments qui y prendront part, seront rentrés dans leurs casernements à vingt-deux heures. I.a population civile est invitée à prendre part à ces rejouissances en suivant .la musique et en acclamant l'armée dans les rues. Bravo I II ne sera pas mauvais, au moment où tous les pays d'Europe ne comptent plus que sur leur puissance militaire, que nous devenions un peu c lauvins à notre tour. Une armée forte et respectée est encore la meilleure garantie de la bonne marche des affaires pour n'envisager que ce point de vue tout anversois. LA MAISON DE RUBENS Voici que se reveille, — et il en sera temps, — la vieille question du raoaat par la Mlle, de i i maison de ituhens. On sait que ce projet se trouve admis en principe, mais demeure en suspens depuis nombre d'années. Il a cependant, au sein même du collège, de nombreux et chauds partisans et rien ne parait, plus logique, au demeurant, que'de voir la ville d'Anvers reédifier et transformer en maison du souvenir, les vestiges de l'antique hôte! où vécut le plus grand, le plus aimé, le plus représentatif de nos peintres. C'est la stupeur des étrangers arrivant à Anvers, que de constater que nous n'avons su rien faire pour notre héros, que lui ériger une maigre statue à la place Verte et cacher sous des voiles épais sa Descente et sou Erection de la croix, dans ie transept de la cathédrale.Pourquoi larde-t on à racheter le vieil immeuble avec la grande arcade, le petit temple el le jardin du maître ? C'est d'abord que la Ville lésine sur le prix, pourtant raisonnable que lui demande l'actuel propriétaire de la maison. 11 nous parait qu'eu ce sens le calcul est assez maladroit. Si tant est, et la chose parait certaine, que l'on rachète la maison de Bubens, on ne saurait que gapner à la racheter le plus tôt possible. La valeur des immeubles augmentent dans des proportions considérables aux environs immédiats de la place de Meir. Plus la Ville tardera, plus l'achat se fera coûteux, car il n'y a pas apparence que le propriétaire puisse se voir contraint de céder sa propriété. Une spéculation dans ce sens, — on en a parlé, — serait aussi puérile qu'odieuse de la part de notre adminis tration. L'autre raison des hésitations de la Ville provient de l'incertitude où l'on se trouve quant à .l'aménagement et l'immeuble. D'aucuns, et non des moindres, sont partisans d'une restauration intégrale, rappelant la mai son de Rubens que M. l'architecte Léonard BÎomnie avait édifiée, pour compte de la Ville à la dernière exposition de Bruxelles. Il est vrai de dire que ce projet est particulièrement séduisant. Non seulement, il sauverait tout ce qui 'este de la vraie maison de Rubens, son armature, une grande partie de l'atelier et le jardin enfin avec ses décorations architecturales, mais il créerait en outre, pour les étrangers, un lieu de pèlerinage qui, dans leur imagination, aurait bientôt tout autant de valeur que s'il se fût agi des propres salles où Rubens rêva, travailla et vécut les plus belles années de sa carrière. Personnellement, nous ne sommes guères partisan de ce genre de mise en scène pseudo-historique, niais quoi, cela se fait partout, et la grand'place de Bruxelles en est le plus parfait exemple. Soit donc, et que la Ville se hâte de racheter l'immeuble en question. Plus elle tardera plus ce sera difficilè et plus sera reculée la transformation en boulevard de la place de l'Ancien canal, transformation sans laquelle le centre et le cœur même d'Anvers n'auront jamais apparence de grande ville. UN CONSEIL D'ENQUETE Nous avons parlé précédemment du conseil d'enquête qui doit être institué à l'hôtel de ville pour connaître des différends qui peuvent surgir, entre employés et chefs de bureau à l'occasion de leur emploi. C'est aujourd'hui à deux heures qu'ont.eu lieu, clans les différents services, les érections des délégués appelés à siéger au sein de ce conseil d'enquête pour y défendre les intérêts du personnel. I.e conseil sera composé en principe : 1° d'un membre du collège ; 2» de deux chefs de service désignés au choix, par le collège ; :î° de. deux employés ayant le même rang dans la hiérarchie administrative que l'employé accusé.Ces deux délégués devront être choisis parle collège parmi les huit représentants du personnel élus par leurs pairs dans chacun des bureaux. En plus de ces deux délégués, le collège choisira deux suppléants pris sur les mêmes listes. Et voilà pourquoi l'on a voté hier après-midi dans tous les bureaux de l'hôtel de ville. INTÉRIEUR Notre marine d'Etat M. Hamman vient de déposer sur le bureau de la chambre le rapport de la section centrale chargée d'examiner le budget de la ma rine, des postes et des télégraphes. C'est un document volumineux qui reproduit les réponses f.iites à de nombreuses questions intéressant principalement notre organisation maritime. Un membre a demandé notamment si le service « Ostende Douvre s» était réellement exploité à perte pur l'Etat. Le ministre a répondu : L'exploitation du service îles paquebots entre Ostende et Douvres parait se solder eu perte si l'on met simplement en regard d'une part les dépenses d'exploitation et de renouvellement du matériel et. d'autre part, les recettes directes de la ligne, c'est-à-dire. celles « encaissées » du chef du transport des voyageurs, des bagages et des colis. Mais il faut considérer, en outre, les avantages pécunaires (jue la poste retire de ce service, les bénéfices indirects qu'il assuré an pays, ainsi que l'appoint important de clientèle, surtout celle du transit, que le service des malle* procure à nos chemins de fer. or, à ces divers titres notre service Ostende Douvres nous procure des bénéfices et des avantages dépassant de loin les dépenses. Rien que pour le service postal l'excédent des recettes atteindra 420,000 francs pour 1913. I.e rapport nous apprend que les études entreprises pour la réorganisation des écoles de navigation de l'Etat à Anvers et Ostende sont terminées. L'application des nouvelles dispositions (toit, toutefois être différée jusqu'à la fin de l'année scolaire en cours île crainte d'engendrer des confusions dont le nouveau régime pâtirait. La réorganisation a pour objet de perfectionner la formation théorique et pratique des états-majors de ponts et de préparer la création des états-majors de machines. Pour y arriver, il a été décidé de moderniser les cours et de n'admettre à les suivre que les jeunes gens qui fourniraient la preuve de capacités suffisantes en subissant un examen d'entrée. La durée de navigation, exigée pour l'obtention des diplômes sera sensible sne.rit augmentée. Nos concitoyens apprendront avec intérêt que diverses améliorations seront apportées aux communications entre les deux rives de l'Escaut. On s'occupe du parachèvement d'une rampe flottante avec ponton d'accostage à la Tête de Flandre. De plus, trois » steam-lau-Çiies » (pii seront vraisemblablement mis en service au début de juillet prochain, assure-. ront un trafic intensif entre le ponton du canal au Sucre et Sainte-Anne; quatre autres unités du même type, qui seront mis en service le plus tôt possible, serviront à effectuer le tr >nsport des passagers entre la gare An-vers-Waes et la Tête de-Flandre, ainsi qu'entre !•(> dernier point et le ponton de .Marguerite (lu pilotage). Pour se rendre à la rive gauche, l'on ne sera donc plus obligé d'aller prendre le bateau au canal au Sucre, mais on pourra s'embarquer et débarquer en deux endroits situés l'un plus au nord, l'autre plus au sud sur la rive droite. I.e rapport s'occupe encore du service des gardes-pêche. du service de sauvetage à la côte, de l'école des mousses, du pilotage,, de I i création d'un office maritime belge à Paris, source d'informations précieuses, etc... Les traitements des instituteurs et institutrices Dans sa séance d'hier, la commission des sciences et des arts du sénat a examiné les articles relatifs aux traitements des membres du personnel enseignant. Les différents amendements tendant à établir l'égalité de traite meut des instituteurs et des institutrices ont été repoussés droite contre gauche. Un gros travail .M. Helleputte vient d'approuver le cahier des charges relatif à la mise en adjudication des travaux d'amélioration de la navigation et du régime des crues dans les dix-huitième, dix-neuvième et vingtième biefs de la Meuse, y compris la construction d'écluses accolées aux écluses actuelles des Awirs et de Jernep-pe. La dépense est évaluée à 4 millions. La ligne Bruges-Blankenberghe Le bruit court à nouveau de la suppression de la ligne Bruges-Blankenberghe. Les voyageurs en destination de Blankenberghe devraient emprunter les trains de Bruges à Heyst jusqu'à hauteur de Zeebrugge et un embranchement se dirigerait vers Blanken-berghe. La gare située actuellement dans la rue de l'Eglise disparaîtrait et serait reconstruite aux abords du P'ier. Ce serait le boule versement complet pour le commerce de Blan-kenbergheLa remonte de la cavalerie La commission de remonte, — composée du général-major Ledercq. ancien colonel du 2c , guides, de M. Léonard, vétérinaire en chef, et du major Meeus, ancien maître d'équita-tion à l'Ecole militaire, — qui s'était rendue en Irlande le mois dernier, a fait l'acquisition de plus de trois cents chevaux de trait, du type employé pour l'attelage des pièces de campagne, i.e prix moyen de ces chevaux, y compris les frais de transport, font réaliser au trésor une économie de plus de 30,000 francs. Le gouvernement a décidé de compléter la remonte encore nécessaire à la réorganisation de l'artillerie par les mêmes moyens. Le géné ral-inajor Leclercq, qui, pendant les dix voyages qu'il a faits en Irlande, a ramené plusieurs ! milliers d'excellents chevaux pour la cavalerie et l'artillerie, conservera la haute direction sur le dépôt de remonte et sur toutes les opérations des commissions. Recettes des postes, télégraphes téléphones et marine Les recettes des postes s'élèvent à 3,207,559 francs en octobre 1913. contre 3,688,903 fr. 76 pour le mois correspant de 1912. soit une augmentation de 118,595 fr. 24 pour octobre 1913. Le total général du mois des recettes des télégraphes et téléphones s'élève en octobre 1913, à 1,870,475 fr. 34, contre 1,773,359 fr. JO en 1912, soit une augmentation nom- octobre 1913 de 97,116 fr. 24. Le total des recettes de la marine esi de 052,317 fr. 96 en octobre 1013, contre 622.13\ fr. 11 en octobre 1912, soit une augmentation de 30,183 fr. 85 en octobre 1913. Le dégrèvement du sucre Les sections.de la chambre ont examiné mercredi la proposition de loi déposée par M. Giroul modifiant la loi du 21 août 1913, relative à la fabrication et à l'importation des sucres. M. Giroul a défendu sa proposition en première section. Il a signalé l'intérêt que la dégrèvement du sucre de 20 à 15 francs présente, tant pour l'agriculture que pour le consommateur. Une diminution du taux de l'accise entraînerait une diminution de prix. M. de Broqueville a combattu le projet, i.e prix du sucre est réglé, dit le ministre, par le marché mondial. La diminution de l'accise n'aurait pas d'influence sur ce prix. D'autre part, l'agriculture n'a pas lieu de se plaindre. La perte d'argent pour le trésor serait trop grande si l'on acceptait lesdégrèvement. M. Giroul s'est étonné de voir le gouvernement combattre une mesure aussi modérée Le ministre oublie que la proposition traduit simplement la promesse faite par M. de Smet de Naeyer de réduire l'accise à 15 francs. On laisse donc protester la promesse du gouverne rient antérieur el l'on dédaigne les intérêts de l'agriculture. La législation actuelle permet à l'Etat d'encaisser 20 millions au lieu de 6 millions. La proposition a été rejetée dans les sections droite contre gauche. Les baux ruraux Les sections de la chambre ont discuté mer credi la proposition de loi de M. .louiez relative au bail concernant les baux ruraux. M. Franck a défendu la proposition. Il est équitable, a-t-il fait remarquer, que lorsque le bailleur a une faculté, le locataire l'ait également ; si le bailleur peut, au bout de trois, six. neuf ans, congédier son fermier, il est juste que ce dernier puisse user du môme droit. Il faut protéger le fermier. Dans la plupart des pays, on a légiféré en sa faveur : chez nous, l'on n'a rien fa il. La propo sition a été rejetée droite contre gauche. Les nouvelles pièces d'or Depuis hier, les nouvelles pièces d'or à l'effigie du roi Albert sont mises en circulation. Le profil du roi est l'œuvre du niédailleur De Vreese. Deux des nouvelles pièces ont été offertes, hier, au roi : l'une avec texte français, l'autre avec l'inscription flamande. CONGO Une nouvelle carte officielle de l'Afrique équatoriale A une-demande posée le 10 mars par M. Erzberger à M. Soif, secrétaire d'Etat aux colonies, celui-ci a répondu qu'une nouvelle carte comprenant tout !s bassin du Congo, tel qu'il est défini par l'acte de Berlin, est dessinée et va être prochainement mise sous presse pour paraître dans l'atlas colonial. Pareille carte spéciale n'existe pas encore. La convention du Mayumbe La commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi approuvant la convention intervenue entre la colonie du Congo et la Société des chemins de fer vicinaux du Mayumbe s'est réunie hier. M. Mechelynck a posé une série de questions au gouvernement, et la commission tiendra une nouvelle séance vendredi pour prendre connaissance des réponses du ministre. LA SITUATION AU CONGO Exposé du gouvernement Hier, M. le ministre Renkin, pour ouvrir la discussion générale du budget des colonies, a lu un long exposé de la situation du Congo. Cet exposé est du plus haut intérêt surtout pour la place d'Anvers, et nous croyons bien faire, malgré sa grande étendue, de la reproduire in extenso dans nos colonnes : M. i.k président. — Nous abordons la discussion générale du budget métropolitain du ministère des colonies pour l'exercice 1914 ; du budget du Congo belge pour l'exercice 1914 : a) voies et moyens, b) dépenses ordinaires ; de l'interpellation de M. Mechelynck à monsieur le ministre des colonies « sur les chemins de fer au Congo » èt du budget des recettes et des dépenses pour ordre du Congo belge. La parole est à monsieur le ministre des colonies. M. Hiïnkin, ministre des colonies. — L'an dernier _le budget colonial fut présenté avec une prévision déficitaire de 10,514,000 francs. On ne s'en est guère préoccupé. Le budget ne fut pas discuté à la chambre, il le fut à peine au sénat. Le déficit du projet de budget pour 1914 s'élève à 21,RIO,000 francs. Bien que cette éventualité fût prévue, le chiffre du déficit domine la situation. Il semblerait qu'il résume à lui seul toute la question coloniale. Les commentaires se sont multipliés. Et, comme toujours, ces commentaires ont tourné à une critique stérile. Cela prouve que nous manquons encore d'es prit colonial. Ceux qui s'occupent de la question se font une opinion au jour le jcJUr, basée sur des impressions ou sur des sentiments. Et dans le monda politique, la question coloniale a été trop envisagée au point de vue du parti qu'on e'\ peut tirer dans la politique intérieure. Certains journaux de l'opposition coloniale ont annoncé que cett^ année la discussion du budget des colonies serait sérieuse. Aucune nouvelle ne pouvait m'être plus agréable. Une discussion approfondie est indispensable.Combien M. Vandervelde avait raison de souhaiter récemment que le voyage au Congo fût facilité aux membres du parlement ! (Très bien ! sur de nombreux bancs.) Cela contribuerait à dissiper l'erreur de mise au point commune, semble-t-il, à presque tous nos concitoyens. Un Sud-Africain, revenant du Katanga, rue disait tout récemment : « L'œuvre des Belges au Katanga n'est point parfaite. Loin de là. Mais elle est remarquable. Il est vrai que les Anglais ont plus d'expérience et une meilleure méthode. Mais ils les ont acquises avec leur or et avec leur argent. C'est le langage du bon sens. » Si l'on veut apprécier exactement la situation du Congo, il faut analyser tout ce que l'on a fait, jusqu'ici, et non pas s'arrêter à la seule situation budgétaire. Lors de l'annexion, les deux arguments principaux qui justifiaient celle-ci étaient la nécessité morale et les avantages économiques de la reprise. Ces deux arguments subsistent dans toute leur force. Les adversaires des projets de 100* leur opposaient les charges énormes que l'annexion entraînerait pour le pays et les déficits immédiats qui allaient le grever. On visait à effrayer l'opinion. Dans le discours que je prononçai au sénat le 2 septembre 1908, je disais : « J'ai combattu le pessimisme de commande des adversaires de l'annexion. J'ai essaye de montrer que leurs prévisions ne trouvaient pas d'appui solide dans les faits, mais jamais je n'ai dit ni pensé que le budget congolais était à l'abri .lu déficit. "Comment cela senit-il possible d'ailleurs? Les pays les plus prospères ont connu, con naissent et connaîtront le déficit budgétaire. La colonie du Congo le connaîtra très proba blemenf. aussi : elle aura ses vaches grasses et ses vaches maigres. » Les revenus ordinaires d'une ou plusièurs années peuvent être inférieurs aux besoins. Le déficit peut se produire au Congo comme ailleurs. Mais quand cela se produirait, la situation du Congo ne serait pas compromise et les finances belges ne pourraient, à notre avis, en souffrir sérieusement à cause des larges ressources qu'offre la colonie. » Il est évident que si l'on avait connu à l'époque où je prononçais ce discours le régime futur et les événements qui se sont produits jusqu'en 1913, mon opinion eût été différente sur un point. Au lieu de considérer le déficit comme douteux, je l'aurais pronostiqué pour 1913. Mais je l'en serais pas moins demeuré annexionniste convaincu- Au moment où 1 annexion se discutait ici, je ne me doutais certainement pas que la charge allait m'incomber de réorganiser et de diriger la colonie. Je l'ai cependant accepté avec la pleine conscience des difficultés qui m'attendaient. Ma première réolution fut de partir pour l'Afrique afin de me rendre compte de la situation. Mon opinion fut vite faite. Il fallait mettre fin au régime domanial. C'était une réforme importante et budgétairement périlleuse, mais nécessaire. Le développement et la mise en valeur de la colonie ne me paraissaient possibles que par la liberté qui implique le concours large des initiatives individuelles pour la colonisation. Tout le monde savait que le plan de réformes adopté en 1909 par la chambre : suppression du régime domanial et développement du commerce, entraînait des sacrifices de recettes et des augmentations de dépenses. ('.es sacrifices et ces augmentations se sont élevés à près de 35 millions de francs : Abandon de domaine .... fr. 16.000,000 Suppression du ravitaillement . . . 3.700,000 Dégrèvement des tarifs sur le fleuve. 3,000,000 Coupes de bois 350,000 Extension du réseau 3,000,000 Majoration, des salair. et des rations i,000,000 Interdiction de l'alcool £00 000 Perte sur portefeuille et sur l'ivoire. 2,500,000 Total . fr. 34,550.000 Ces pertes notables ont été en partie compensées par l'impôt indigène l'augmentation du trafic, l'impôt sur le caoutchouc, les droits de sortie, etc., mais, comme toute, pour le budget de 1914, le manquant résultant des réformes dépasse de loin 20 millions. Le boni total provisoire des cinq premiers exercices écoulés depuis l'annexion s'élève à 0,07.").780 francs et si l'on ne tient pas compte de l'exercice déficitaire 190R pendant lequel l'ancien Etat gérait pour le compte de la Belgique, le boni total des quatre premières années d'administration belge atteint h peu près 10 millions. Le déficit prévu pour 1913 était de 10,514,901

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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