Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 23 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gt5fb4xn0r/
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Lundi 23 mars 1914 No 68 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVEfe . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2383 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal I i \~ ! I INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offies d'emplois 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 , deuxième insertion „ 25 ! Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. PT Les annonces sont mesurées au ignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS m * ii a ? fcM a g iv* POLITIQUE RUSSE Nous n'en avons probablement pa fini avec les remaniements ministériel de Saint-Pétersbourg. Malgré les attri butions nouvelles et les changements d personnes, il semble bien que la cris demeure ouverte. . Les décisions prise par l'empereur Nicolas II à la retraite d M. Kokovtzof ne sont assurément pa définitives ; on les reconnaît insuffisan tes et incomplètes. Gomme ministre des finances, M. Kc kovtzof a eu pour successeur M. Bark qui fut naguère directeur de la Banqui de Russie et dont l'investiture parai sérieuse ; il n'en est pas de même de li présidence du conseil des ministres. Li M. Kokovtzof a été remplacé par M. Go rémikine, qui a déjà rendu de précieu; services à l'empire mais dont le grant âge exige des ménagements. Il ne fau drait pas trop compter sur lui pour sou tenir devant la douma la politique impé riale dans les grands débats qui s'; annoncent. Quelques indices déjà fon pressentir que M. Gorémikine céder, bientôt le pouvoir suprême à M. Krivos cheïne, actuellement ministre de l'agri culture. Le nouveau cabinet ne sera peut être pas véritablement constitué avan trois mois. M. Kokovtzof avait été élevé à 1; présidence du conseil en septembre 191i avec la mission spéciale et accablante d< liquider les dépenses de la guerre avei le Japon. Il fit émettre une série d'em prunts destinés à transformer en detti consolidée les obligations à court termi dont l'Etat russe avait inondé le marché 11 modifia le système fiscal de manière i le rendre plus productif, et parvint è reconstituer les réserves du trésor qut la guerre avait absorbées. Les budgets prirent par ses soins une assiette régulière et solide ; la réforme agraire commença à produire les résultats économi ques qu'on en attendait. Les services d« la défense nationale, des chemins de fer de l'instruction publique furent doté; plus largement. En dix années, le budgei de l'enseignement passa de quarante à soixante-dix millions de roubles. En même temps, M. Kokovtzof procédait à des remboursements extraordinaires d'emprunt et, réservant une large place aux émissions des chemins de fer, permettait à la Russie de compléter un réseau de voies ferrées doublement indispensable au point de vue militaire et at point de vue économique. Son labeur n'a pas découragé l'hostilité des partis. Les libéraux le trouvaient trop attaché aux traditions monarchiques et rendaient sa position difficile vis-à-vis de la douma ; les réactionnaires le jugeaient trop modéré, et s'efforçaient de ruiner le crédit du premier ministre, soit auprès du conseil de l'empire, soit à la cour et auprès du souverain. Il eut surtout à se plaindre et à pâtir de l'hostilité systématique du comte Witte. Le puissant négociateur de la paix, de Portsmouth attaqua personnellement la politique économique et fiscale de son ancien collaborateur en même temps qu'il le faisait mettre en minorité devant le conseil de l'empire sur la question de l'emploi des langues en Pologne, et il provoquait contre lui la défiance de la douma en présentant le récent emprunt contracté à Paris pour les chemins de fer comme une atteinte aux attri butions financières de l'assemblée. Ces griefs étaient-ils fondés ? D'opinion générale, les vues exposées par M. Kokovtzof touchant la réorganisation administrative des provinces polonaises faisaient également honneur à son esprit d'équité et à son sens politique, mais elles ne pouvaient manquer de déplaire en même temps aux nationalistes et aux partisans de l'entente avec l'Allemagne. Le comte Witte semble avoir été plus heureux en attaquant son adversaire dans ses projets relatifs à l'organisation financière et au monopole de l'alcool. Il dénonça l'immoralité et les incon-vients pratiques d'un système qui faisait dépendre la prospérité des finances publiques de la destruction des forces morales et économiques de la population russe, de l'énorme consommation des liqueurs spiritueuses. Le monopole de l'alcool devenait pour l'Etat une source trop abondante de revenus. Le comte Witte proposait donc de limiter le bénéfice de l'Etat et de verser le surplus de la somme perçue dans les caisses des sociétés de tempérance. Cette proposition fut d'ailleurs repoussée au conseil de l'empire, il y a un mois, par cent-deu.x voix contre vingt et une. Elle ne tendail à rien moins qu'à intéresser les société^ de tempérance elles-mêmes) qui font aussi œuvre de propagande politique, an rendement du monopole de l'alcool. Mais le principe même de l'accusation fui retenu contre le premier ministre : un ukase du tsar proclama la nécessité de la réforme invoquée par le comte Witte et par ses amis. M. Kokovtzof fut invité à donner sa démission. Su retraite, aprèf avoir déterminé d'importants changements ministériels, semble devoir être le signal d'autres changements plus profonds et comme le point de départ d'une nouvelle orientation politique. La décision du tsar laisse entrevoit comme prochaines de grandes réforme; économiques. Le système fiscal serai: profondément remanié ; des facilités de crédit seraient accordées aux paysan; pour leur permettre d'acquérir plus aisé ment les terres dépendant des communautés villageoises. D'autres réforme; concernent la composition et les rapport; mutuels des organes de l'!àdministration centrale. L'autorité du président du con seil des ministres sera renforcée et étet I due. Le président de la commission de finances de la douma sera appelé à si< ger dans le comité des finances de l'en pire. s Ce sont là bien des changements su s lesquels les membres du présent gouvei nement ne sont point parfaitement d'at 3 cord et qui appellent de nouveaux rems 3 niements. 5 Pirmin ClIAnl.lïRIE. Dépêchas télégraphiques (Service dr IW'fmce H 1F.4.S: DANS LES BALKANS 3 Bruit h-quié-tast démenti l CoNsTantinople, 22 mars. — Le bruit a cour que le chargé d'affaires de Serbie avait reç L de sou gouvernement l'ordre d'informer le l représentants des puissances à Constantinopl que vingt mille Turcs et Bulgares, formant de . bandes munies de mitrailleuses, attaqueraier , les frontières serbes aussitôt qu'ils en recc vraient l'ordre. On dément officiellement c bruit d'une façon catégorique. LA REVOLTîON MEXICAINE La prise de Torreon par les rebelles Ni:\v-York, 22 mars. — Une dépêche de Bei t mejillo dit que la bataille s'est déroulée à deu: t milles au nord de Torreon. Les fédéraux au raient eu cent six hommes tués; et les rnsur gés, trois tués et sept blessés. Les rebelles s> sont emparés d'un canal d'irrigation. Les fédé îaux ont battu en retraite avec précipitation : Une dépêche de Chihuahua dit que les rebelle annoncent officiellement qu'ils ont battu l'en nemi aux avant-postes de Bermejillo. Les fé déraux se sont repliés avec rapidité, laissan > quatre-vingt-dix morts sur le terrain. Les re i belles n'auraient eu qu'un' tué. L'effervescence dans l'Ulster 1 Londres, 22 mars. — Après la visite de l'ai ciievéque de Conterburv, le premier ministr * est allé en automobile au palais de Buckinj» bain où il a été reçu par le roi. L'entrevue ; duré plus d'une heure. Le premier ministre es ensuite rentré chez lui. Le c::ef d'état-major d< l'armée, sir John Frencb, était présent à !■• conférence. Le ministre de la guerre a été en suite reçu par le roi. Londres, 23 mars. — On confirme que soixan te-dix officiers sur les soixante-seize de la troi sième brigade de cavalerie stationnée en lr lande, présentèrent leur démission, y compri le général Gough, en déclarant qu'ils refusen i d';:lier dans l'Ulster. Le ministre de la guerr refusa d'accepter leur démission, et leur fi savoir que, s'ils recevaient l'ordre d'aller dan l'Ulster, ce ne serait que pour protéger le: biens gouvernementaux, et aider la police maintenir l'ordre. Les officiers cobsentiren alors à aller dans l'Ulster : mais, en mênu temps, ils déclarèrent qu'ils ne participeraien i pas aux hostilités contre le loyalisme de l'Ul ster. Cette décision fut télégraphiée à Londre: et, après l'avoir reçue, le ministre de la guern ! manda à Londres le général Gough et les coni 1 mand mts des deux régiments de lanciers. Oi i dit que le gouvernement refusa d'accepter 1; I démission des officiers parce que, dans <•< cas, ils seraient libres de s'enrôler dans l'Ul ster. On prétend que des nombreux officier: d'infanterie et de cavalerie présentèrent égale ment leur démission conditionnelle ; mais, jus qu'ici, tous les détachements de ces armes qu ont reçu l'ordre d'aller dans l'Ulster sont par tis. Les relations russo-turques Constant inople, 22 mars. — Un comité turc m russe s'est formé comprenant vingt-quatn membres, dont onze Busses, fonctionnaires di l'ambassade et du consulat, directeurs de coin pagnies de navigation et de banques russes e correspondants de journaux de Saint-Péters bourg, et treize Turcs, sénateurs, députés e publicistes, qui tiendra demain sa première réunion pour raffermir les relations amicales et travailler au rapprochement commercn des deux pays. Les élections sénatoriales en Espagne .Madrid, 22 mars. — Les élections sénatoriale: ont eu lieu aujourd'hui. Les résultats officiel: de la dernière heure sont les suivants : Son élus : 92 conservateurs ; 51 libéraux ; 10 catho liques, dont huit prélats ; 6 régionnalistes ; républicains ; 2 intégristes ; 2 partisans di don Jaime. Lettre ouverte à M. le Ministre des finance; Monsieur le Ministre, lin réponse à un député qui lu demandait s'il pouvait confirmer qui c'était à l'initiative de M. Caillaux, celui-ci, en échange, facilitant les voie; à l'émission d'un emprunt belge, que le droit de timbre sur les valeur; étrangères d'un pour cent avait été établ en Belgique, M. Levie a pu répondn qu'il n'en était rien. Le Temps avai affirmé le contraire, disant qu'il avai été convenu que « la Belgique remanie rait sa fiscalité sur les valeurs mobi lières et porterait notamment de zért à un pour cent le droit de timbre sui les fonds d'Etat étrangers, afin de dimi nuer l'écart considérable qui existai entre une immunité absolue et le droi nouveau français de 3 pour cent ». Je laisse de côté la question de savoii si, à côté du relèvement de la taxe su les valeurs étrangères, la France exigeai encore l'établissement de gros travau; de défense intéressant la protection d< sa frontière nord. On l'a nié et non: croyons savoir qu'il y a eu des « conver sations » à ce sujet et non des conven tions. Quoi qu'il en soit, les condition: mises à un concours français pour 1< placement d'un emprunt belge n'ont pa: été remplies. L'emprunt belge a dû êtn placé, en partie, à Londres, et dans de: conditions assez onéreuses. M. Caillau; est tombé, et nous sommes déliés di toute promesse, de toute convention avei lui. Nous ne nous plaignons pas di travail formidable qu'a coûté l'acquitte ment de la taxe fiscale de un franc pou mille sur la centaine de millions di tih'es présentés depuis octobre à l'enre gistrement. Dura lex sed lex. Cette taxi était déjà inscrite dans la loi, votn prédécesseur n'a fait que la remettre ei vigueur, à un moment où un devoi patriotique de souveraine important exigeait de grands sacrifices. La France n'ayant pas rempli ses en : jragements à notre égard, nous somme: dégagés d'une promesse que des jour naux ont affirmé avoir réellement éti faite, malgré ce qu'a dit M. Levie. Nous s préférons ajouter foi à l'affirmation de M. Levie plutôt qu'à celle du Temps et en tirer cette conclusion que vous n'êtes tenu, par aucune obligation envers le r gouvernement français, à appliquer l'impôt de un pour cent'sur les fonds étrangers voté par le parlement. 11 ne nous reste donc qu'à en appelei à la connaissance profonde que vous devez avoir des conditions réelles 'de notre marché des fonds étrangers, et aux solennels avertissements qui vous ont été adressés, par la voie de la presse ou autrement, par les banquiers et agents de change et par les commissions des bourses d'Anvers et de Bruxelles, pour i vous convaincre de l'intérêt qu'il y a i pour l'établissement des ressources à s percevoir dans l'avertir par notre dépar-e tement et pour le maintien du marché "t des fonds étrangers dans nos bourses de fonds publics, à conserver le statu quo s qui doit cesser le 15 avril prochain, à rendre définitif le « tarif de faveur » actuel. Un de vos fonctionnaires nous faisait dernièrement la réflexion que la frayeur ' manifestée par les intéressés relativement à l'effet que pourra exercer dans un prochain avenir sur notre marché des valeurs étrangères le droit de un ; pour cent, était exagérée. Les intéressés voudraient croire qu'ils se trompent : ils ne l'osent. Ils connaissent les difficultés 1 de leur fonction d'intermédiaires, .ils savent combien il est dangereux de modifier les conditions historiques et éco nomiques d'un marché. Voyez celui des céduies argentines : depuis trente ans Anvers a traité pour environ 800 millions de francs de ces titres, achetés à Buenos Avres ou à Londres, et qui lui servent en bonne partie à solder les achats de 1 blé en Argentine. Il y a longtemps que les portefeuilles belges, et anversois en particulier, en ont « leur plein », comme on dit ; où va le reste ? En France, un peu en Italie, en Espagne, en Autriche. La longue crise qui écrase nos bourses de fonds publics depuis deux ans n'avait laissé intact à Anvers, que ce seul marché. Les bénéfices que nos banquiers et nos agents de change retirent de la tractation des céduies sont maigres, tellement maigres que la bourse de Bruxelles n'a jamais voulu y prendre le-moindre intérêt. Mais les "céduies, c'est | le placement de la « bonne clientèle », de celle qui ne joue pas, qui s'adresse à nous pour ses placements définitifs. Et ce sont ces céduies,c'est cette clientèle que vous allez pour ainsi dire d'un bloc transporter en Suisse, où le pourchas du ; capital n'a pas encore été organisé, où deux de nos grosses banques ont établi 'i des succursales, où bon nombre de nos agents de change viennent de se créer des correspondants. C'est en Suisse que, à l'abri de l'impôt de un pour cent, notre clientèle, — si elle consent à nous rester ; fidèle et si elle ne se résigne pas aux impôts de plus en plus écrasants auxquels elle est en butte en France, va placer ses ordres, souscrire aux emprunts étrangers, etc. Car vous bannissez ; d'ici « de facto » les emprunts étrangers que notre qualité d'intermédiaires directs et discrets de la clientèle française attirait en Belgique. Chassant le client, chassant les ordres, vous réduisez en même temps au minimum les bénéfices que vous comptez retirer des impôts sur les nouveaux emprunts étrangers. Vous tarissez à sa source le courant, et vous nous ruinez presque définitivement. Ce n'est pas cela que vous cherchez, Monsieur le Minis-! tre, bien au contraire ; mais il est des erreurs qui peuvent, une fois commises, devenir irréparables. Votre pré-1 décesseur commençait à s'en rendre compte, quand il a quitté le ministère des finances. On attend de vous le geste ; logique de ce tardif repjentir. Retournant le mot fameux, nous vous disons : « Fai-' tes-nous de bonnes finances, on vous fera (le bonne politique. » Après deux années d'une crise financière aiguë, après les pertes énormes et générales qu'ont subies tous les capitaux, après aussi que vous avez pu prélever sur les capitaux étrangers placés en Belgique une dîme inespé-' rée, vous vous rendrez compte qu'il ne faut pas, pour l'amour d'un principe ou pouc toute autre raison, risquer de ruiner nos marchés en fonds publics. Maintenir la taxe de un pour cent, malgré l'intérêt évident du pays,-constituerait unique-] ment, à nos yeux, la preuve que M. Levie a travesti la vérité au parlement et que réellement le gouvernement belge s'est soumis par une promesse formelle aux exigences de M. Caillaux. Cette promesse n'est ni digne, ni fière ; elle ne serait qu'une monstrueuse duperie si vous continuez à la remplir sans en avoir obtenu la contrepartie. Vous ne voudrez pas, Monsieur le Ministre, qu'après avoir donné l'occasion aux Belges frondeurs de vous dénommer, bien à tort d'ailleurs, le président du désarroi des chemins de fer, ils puissent vous reprocher d'avoir présidé à la ruine de nos marchés de fonds publics. Ce serait trop « complet ». J. T. i ' ~ "~ CHEZ LES DIAMANTAIRES Une nouvelle tentative de groupement a été fuite hier matin par la « Belgisclie Diamant fabrikantèn-Vereeniging » dans le but de con-jurer la crise que traverse actuellement l'in i dustrie du diamant à Anvers. Nous en avons dit les causes : surproduction ; de la matière première, d'une paît ; surabou • dance de la main-d'œuvre, d'autre part. La j petite industrie campagnarde est encore venue aggraver la situation et avilir les prix, si bien qu'à l'heure actuelle, les fabricants diamantaires, — et les ouvriers en pâtissent au même titre que les patrons, — font travailler un nombre d'heures plus considérable que dans le temps, tout en ne réalisant que des bénéfices moindres, quand ils en réalisent encore. L;i crise est réelle et se manifeste très clairement. Elle menace de réduire dans île sérieuses proportions l'importance de la fabrication du diamant en Belgique et particulièrement à Anvers. Où est le remède ? D'après les promoteurs du groupement, dans la limitation de la production et là seulement. Mais les patrons diamantaires anversois ne sont pas de cet avis. A l'assemblée d'hier, — à laquelle assistaient une trentaine de fabricants, — il leur fut exposé qu'aucune collaboration, dans l'intérêt commun du relèvement des prix, ne pourrait être 'accordée par l'étranger à la Belgique, tant qu'un organisme concret ne pourrait parler au nom de tous nos fabricants du diamant. Jusqu'à présent, nos « ouvriers » diamantaires seuls se sont réunis et syndiqués. En attendant, le comité provisoire de la .future association s'est constitué comme suit : Président, M. Fischer ; secrétaire, M. Verhulst; membres : MM. Diels et Demuuter. A la discussion générale, — qui ne fut en somme qu'un long appel à la solidarité, — prirent part MM. Diels, Van Gelder, De Cuyper, Dejong, etc. Les diamantaires présents se sont tous fait inscrire. Toutefois, le mouvement est insuffisamment suivi. UNE CHAUSSEE AUX BASSINS Au cours de sa dernière séance, la députa-tiuii permanente a approuvé la construction d'une chaussée dejjuis le pont au n° 52 des bassins jusqu'au n° ?(i. Cette artère nouvelle traversant les terrains militaires aux environs de l'endroit affecté au creusement éventuel du second bassin à grains, la Ville s'est engagée à ne pas laisser bâtir le long de cette chaussée et à effectuer, à ses frais, le déplace-ment de la chaussée, au cas où les terrains militaires qu'elle traverse devraient être affectés à une destination quelconque. AU MUSEE L'exposition de inaitres anciens qui s'est ouverte samedi après-midi dans les nouvelles salles du musée des beaux-arts marquera parmi les plus intéressantes de celles que nous a-yons connues à Anvers. On sait que les toiles qu'elle réunit appartiennent toutes aux collections de M. Ch. L. Cardon, de Bruxelles. C'est le même amateur qui prêta à la ville d'Anvers, il y a six ans, un certain nombre de primitifs qui demeurèrent exposés chez nous pendant plus d'un mois. Mais l'envoi actuel est d'un ractère beaucoup plus séduisant pour lu majorité du public. Il s'agit cette fois d'une cinquantaine d'eeuvres empruntées pour la plupart au dix-septième siècle flamand. Les Rubens, les Van Dyck abondent, à côté de natures-mortes de .Snyders et de Fyt, et de scènes de tavernes de Teniers et de Craesbeek, Vélasquez, — pour passer aux étrangers, — est représenté par un beau portrait, tandis que le dix-huitième siècle anglais nous montre trois superbes Reynolds, Raeburn et Lawrence. Du peintre français Decamps une toile extrêmement puissante « Le Christ aux outrages », et de Gme von Ehrenberg enfin, une curieuse vue intérieure de l'église Saint-Charles-Borro-inée avant l'incendie. Tout cela est du plus puissant intérêt et nous donne l'occasion d'admirer des panneaux qui, dans les circonstances habituelles, ne sortent guère, de chez leur propriétaire. L'exposition demeurera ouverte jusqu'à fin avril, gratuitement aux jours où le musée même est accessible au public. JOSUE DUPON Le sculpteur Josué Dupon vient de convier quelques amis à visiter en son atelier son œuvre la plus récente « Flandria », destinée à la prochaine exposition triennale de Bruxelles. Nous aurons l'occasion d'en parler bientôt. Le groupe figure en son ensemble, une femme, la Flandre, montée sur un cheval et traînant après elle des chaînes de roses. Pour qui con naît le talent du maître .Tosué Dupon, il n'est pas possible de douter de la réussite d'un si beau sujet. UNE VISITE DU PORT Ce matin ont été reçus à l'hôtel de ville MM. W. C. Ross, président, et F. W. Cowie, chef ingénieur du port de Montréal, délégués en notre ville pour étudier nos installations maritimes. Ces messieurs étaient accompagnés de sir Cecil Hertslet, consul général, de M. Kearn-cy, vice-consul d'Angleterre, et de M. l'ingénieur en chef De Winter. M. le bourgmestre De Vos, après leur avoir fait les honneurs de l'hôtel de ville, a mis une des autos communales à la disposition de nos hôtes pour leur faciliter la visite du port. INTÉRIEUR Le nouvel emprunt d'Anderlecht En vue d'effectuer pour 3,1*09,400 francs de travaux publics, et de liquider les engagements pris envev: Jes propriétaires pour permettre la construction des nouveaux quai-tiers ;2,-315,600 francs), la" commune d'Anderlecht contracte un emprunt de 5 millions. Le service de cet emprunt sera, assuré par 250,000 francs d'additionnels nouveaux, à la foncière, à la personnelle, à la patente. Un grand établissement financier bruxellois prend ferme les 10,000 titres de 500 francs à 05 francs pour 100 francs, et avec une commission de 0 fr. 50 pour cent, soit pour le prix de 4,725,000 francs, à verser en cinq fois, d'ici à fin 1915. Parmi les plus importants travaux prévus, citons l'agrandissement de l'hôtel communal, le voû-tement du Broeckbeëg (entre la rue du Broeck et le canal), l'école de la rue des Goujons, l'iiospice-orphelinat, l'agrandissement de l'hôpital, un groupe scolaire dans le quartier du Meir, le percement de la rue d'Allemagne jusqu'à la rue de Birmingham, la route de Len-nicq, l'élargissement de la rue Walcourt, des égouts et pavages. Le tunnel du Cinquantenaire On annonce que l'administration des chemins de fer fera adjuger, le mois prochain, les travaux d'achèvement du tunnel du Cinquantenaire, à Bruxelles, qui doit permettre aux trains du Luxembourg d'éviter la ceinture et aussi l'entrée de la gare de Schaerbeek (sud). On sait que la construction du tunnel a dû être interrompue, ce travail ayant été abandonné par l'entrepreneur. La réforme de l'instruction criminelle Le conseil de législation va prochainement terminer l'examen de la réforme du livre 1 du c«de d'instruction criminelle, livre relatif à l'instruction préparatoire. Le conseil propose l'instauration de l'instruction contradictoire. Il préconise une autre réforme : les devoirs d'in struction seraient accomplis par les magistrats du parquet, sur la réquisition du juge d'instruction. Il n'y aurait plus de «chambre du conseil », le juge instructeur ayant seul qualité pour confirmer les mandats d'arrêt et prononcer les renvois devant telle ou telle juridiction. La traction canine à l'armée Les chiens-mitrailleuses, — c'est ainsi que l'on est convenu de désigner les braves bêtes chargées de traîner les affûts des mitrailleuses — rendent de tels services que le département de "a guerre a résolu d'augmenter encore le nombre de ces chiens ; prochainement celui-ci sera porté à deux cent quarante. On les répartira entre les vingt compagnies de mitrailleuses de campagne, par sections de douze avec vingt voiturettes. Des cours de traction canine vont être organisés au régiment des carabiniers, et cîiaqiiê division d'armée comptera désormais un personnel au courant de ce système de traction, de l'entretien des chenils et de tous les services qui s'ensuivent. L'essai, o i le voit, a été concluant, si concluant que les grands pays étrangers se sont inspirés de l'innovation et l'ont introduite dans leur organisation militaire. La lutte contre le chômage Une réunion de la section des bourses du travail de l'Association belge pour la lutte contre le chômage a lieu aujourd'hui, à l'ofr fice du travail, annexé au ministère de l'industrie et du travail. A l'ordre du jour de cette réunion figure une question particulièrement intéressante et se résumant comme suit : « Attitude à prendre par les bourses du travail en cas de grève ». Cette question a déjà fait l'objet de longs débats au sein de la section des bourses du travail, à la suite du dépôt d'un rapport rédigé par M. Brants, et dont les conclusions sont les suivantes : !" En cas de grève certaine, la bourse n'envoie pas les ouvriers dans les établissements en grève : elle se borne à renseigner aux ouvriers qui se présentent, les postes ainsi vacants, en les avisant rie la situation. De môme elle replace les grévistes qui cherchent un autre poste, en avisant les patrons auxquels elle les envoie, de la situation du gréviste. Toutefois, la bourse ne tient aucun compte a) des «rêves économiques ; b) des grèves insignifiantes, c'est-à-dire qui n'entraînent pas un groupe important ou ne sont pas appuyées par un tel groupe : c) des grève faites manifestement en rupture d'une convention collective de travail incontestée. •J" En cas de lock-out, mêmes dispositions. Conventions collectives. Les bourses, d'utilité publique en Belgique, ne sont pas liées par les conventions collectives. Elles font bien d'y avoir égard, quand elles sont importantes, sans cependant les généraliser outre mesure ; mais, notamment, si elles portent sur toute l'industrie concernée, elles feront bien de s'y conformer, quant aux placement qu'elles effectunt. Les bourses d'utilité publique ne peuvent jamais avoir égard aux conventions excluant systématiquement ?ert.aines catégories d'ouvriers. L'assemblée examinera spécialement la façon de procéder des différentes bourses pour les opérations courantes et la signification de la carte remise au chômeur pour se présenter chez les employeurs. Elle continuera ensuite la discussion des formules résultant des débats antérieurs, puis abordera l'examen des conclusions adoptées par l'assemblée générale de Gand, sur le placement. Les congés aux chemins de fer Le département des chemins de fer va prendre des mesures pour que les chefs-gardes et les gardes obtiennent tous les congés et repos auxquels ils ont droit. Les congés seront accordés dans la plus large mesure possible dès que les circonstances le permettront. Les lignes nouvelles de chemins de fer Le comité de direction des chemins de fer de l'Etat vient, dit la Chronique des travaux publics, d'arrêter comme suit l'ordre d'urgence des lignes nouvelles : i" I.anden à Welkenraedt. — Le cahier des charges prévoira l'exécution, par priorité, de la section de Fexhe-le-Haut-Clocher à Kinkempois, qui est appelée à dégager la partie la plus encombrée de la ligne de l'est ; ■2" Ligne du Luxembourg. — On proposera de rattacher à l'entreprise la construction du tronçon-nouveau Jemelle-Marloie-Modave, de la ligne de Landen vers le Luxembourg : 3" Louvain à Aix-la-Chapelle par Tongres et Gem-menich. — Le service de l'exploitation insiste, en outre, sur la nécessité très pressante de la quadruple voie de Namur à Luttre et de la double voie de Rattice à Bleyberg. La réorganisation des ponts et chaussées On lit dans le rapport de la commission sénatoriale qui examine le budget des travaux publics : Un membre de la commission des travaux publics du sénat a émis le regret que M. le ministre n'ait pas répondu d'une façon plus claire aux questions posées. Il n'a indiqué ni le texte, ni les règles générales de la réforme. Les ingénieurs sont inquiets. Ils se demandent, par exemple, s'ils ne bénéficieront plus des frais de déplacement et de bureau qui. ce n'est un secret, pour personne, leur permettent de faire des économies et constituent une augmentation d'appointements. Le membre estime qu'une trop grande centralisation est une erreur. Si les jeunes ingénieurs doivent travailler sous les ordres immédiats de l'ingénieur en chef, ils abandonneront toute initiative pour suivre l'impulsion d'un homme d'âge, dont le rôle est d'administrer, plutôt que d'exécuter. Les conducteurs sont satisfaits . on les a relevés dans leur dignité et dans leurs émoluments Cependant, ils attendent que le nouveau barème soit appliqué et demandent s'il est vrai qu'il est ainsi fait que le maximum de 7,200 francs ne recevra d'application qu'à une époque éloignée. Une réforme est à faire pour la classe intéressante des surveillants, qui sont en rapports directs avec les entrepreneurs. Il est à éviter qu'ils ne deviennent leurs agents, au lieu d'être ceux du gouvernement. Ne pourrait-on pas les relever aussi, en leur donnant une meilleure instruction professionnelle ? Un cours spécial joint à une école professionnelle les préparerait à tout ce que doit savoir un bon récipiendaire. Le défrichement des terres incultes A la commission de l'agriculture du sénat, plusieurs membres ont insisté sur la nécessité de hâter le défrichement des terres incultes, encore trop nombreuses en Belgique, et leur transformation en prairies et en terres arables. Us ont demandé : 1° Que le gouvernement accorde le transport gratuit des boues de la ville et des fumiers destinés à l'amélioration de ces terres pendant les deux premières années de la culture. Cette mesure constituerait d'ailleurs un bon placement pour l'Etat, car il a établi que si le transport de fumier revient à 150 francs environ par iiectare, les terres mises ainsi en valeur pourraient être imposées à nn minimum de huit francs par hectare : 2° Que les terrains en question soient libres de tout impôt pendant deux ou trois ans. CONGO La navigation sur le Congo M. Goldschinidt, qui a déjà travaillé si utilement, au Congo, à l'installation de la télégraphie sans fil. va repartir prochainement pour la colonie, afin d'y expérimenter un nouveau moyen de transport. Si l'expérience réussit, elle pourra exercer sur la vie économique de la colonie une grande influence. M. Goldschinidt a exposé en ces termes, au correspondant bruxellois du Bien public, un curieux projet . Nous possédons au Congo, a-i-il dit, des voies fluviales incomparables. Mais elles ne rendent pas les services que l'on peut en attendre parce que l'on veut actuellement transporter dans les mêmes bateaux les marchandises et les voyageurs. Or, cela est évidemment contradictoire. Pour le voyageur, en effet, on n'ira jamais assez vite et les moyens de locomotion ne seront jamais trop coûteux. Pour les marchandises, au contraire, le transport ne sera jamais assez économique et la rapidité importe beaucoup moins. Dans l'état actuel des choses, le transport des marchandises en Afri que peut être comparé au point de vue de la vitesse à ce qu'il est dans nos pays d'Europe, mais l'on doit arriver pour les voyageurs à une rapidité beaucoup plus grande. Ce problème m'a beaucoup préoccupé et je suis arrivé aujourd'hui à cette conviction que le transport des voyageurs pourra se faire, bientôt à une allure telle qu'on parviendra à franchir en deux jours la distance qui sépare Léopold-ville de Stanley ville. Ne souriez pas, poursuit M. Goldschinidt. Assurément ce que je vous dis est surprenant. Vous direz que c'est du rêve, une fantaisie sortie de l'augmentation d'un Wells, mais j'espère arriver à faire bientôt la démonstration pratique de ce que j'avance. Je compte pour commencer faire le trajet en quatre jours et si j'arrive à ce résultat, la province orientale a de grandes chances d'échapper à l'influence de la ligne allemande de Dar-es-Salam. La voie belge concurrencerait en tout cas sérieusement la voie allemande pour le transport des voyageurs et du courrier. Il y a un an, continue M. Goldschmidt, j'ai proposé au gouvernement d'acquérir mon bateau. Mais je n'ai rencontré qu'incrédulité et scepticisme. La colonie a fini par me commander un bateau glisseur sous l'expresse réserve que l'essai se ferait à mes risques et périls. J'ai accepté. Quant aux trois autres bateaux que j'emmènerai là-bas, je les emporte à mes frais aussi et sans engagement aucun de la part du gouvernement, qui se bornera à assister aux expériences en spectateur. C'est le 4 juin que je compte partir avec toûte une expédition organisée et équipée par moi. Si j'aboutis, j:„urai réussi à renverser le problème des transports en Afrique. Actuellement le chemin de fer est considéré comme le vrai moyen de locomotion, le bateau n'étant, apprécié que comme pis-aller. Si j'obtiens des vitesses de 40 à 50 kilomètres à l'heure, je réaliserai un énorme progrès, puisque dans le Bas-Congo le chemin de fer ne fait que 18 kilomètres. Je suis convaincu que plus tard on fera un service parfait, avec une sécurité très grande, à une vitesse de 60 kilomètres. Le fleuve Congo est fait pour les grandes vitesses. — Et le combustible ? — Il faudra de l'alcool. A supposer que l'on organise un service intensif, les bateaux consommeront pour quelques millions de francs d'alcool tous les ans. Or, l'alcool est un combustible idéal. Il peut se fabriquer où l'on veut au moyen de substances alimentaires, des patates douces notamment. En favorisant l'alcool que devrait être monopolisé par l'Etat, on favoriserait en même temps la culture. Ces quelques millions serviraient à rétribuer les indigènes pour leurs cultures et cet argent ferait retour à l'Etat sous forme d'impôt indigène.— Mais cet alcool on le boira ? — On ne le boira pas. Pour l'empêcher, il suffira de créer, comme je l'ai dit, le monopole d'Etat. L'alcool fabriqué pourra de plus être dénaturé ou mieux empoisonné. Les indigènes seront avertis que s'ils le boivent ils succomberont. Dès qu'ils sauront à quoi ils s'exposent, ils n'y toucheront, plus. L'alcool, croyez-moi, est appelé à transformer le Congo au point de vue agricole. Vous verrez. Les réformes au ministère des colonies On assure que le ministre des colonies sera amené à se séparer de cinquante peut-être de soixante, de ses collaborateurs. Plusieurs directeurs-généraux, — certainement une demi-douzaine, — quelques directeurs et un grand nombre de commis quitteront sous peu l'administration. Le gouvernement, bien entendu, se montrera généreux à l'égard des membres du personnel qui verront se briser ainsi leur carrière administrative. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port d'Anvers du 13 au 19 mars Durant la période du 13 au 19 mars il est entré au port d'Anvers 138 bateaux contre 136 durant la période correspondante de l'année passée, soit donc une augmentation de deux bateaux en faveur de l'année en cours. Comme, à la fin de la période précédente, il v avait une diminution d'un bateau, l'augmeii t ition totale depuis le 1er janvier n'est donc que d'une unité en comparaison de l'année passée. Voici d'ailleurs la statistique : 1914 1913 Steamers 1,450 1,445 Voiliers 54 58 1,504 1,503 La profondeur du Nieuive Waterweg Les profondeurs minima et maxima suivantes ont été trouvées à l'embouchure du Nieuwe Waterweg assurant la communication du port de Rotterdam avec la mer du Nord : 9 mars, 11 m. 20 et 9 m. 60; 10 mars, 11 m. 20 et 9 111. 50; Il mars, 11 m. 20 et 9 m. 40 ; 12 mars, 11 m. 10 Pt. 9 m. 00 ; 13 mars, 11 m. 10 et 9 m. 00 ; 14 mars, 11 m. 00 et 8 m. 60 ; 15 mars, 11 m 40 et 9 m. 30. Une menace pour les lignes du pool de l'Atlantique Tandis que les lignes du pool de l'Atlantique *e chamaillent à qui mieux mieux, le gouvernement russe songerait à leur porter un coup terrible. On prête, en effet, au gouvernement [lu tsar l'intention de créer avec l'aide des Danois une ligne de navigation qui aurait à Liban son port d-'attache. Dès que cette ligne serait devenue assez puissante, le gouvernement fermerait ses frontières terrestres à l'émigration et obligerait les émigrants à prendre les bateaux russes. Comme les Russes for ment sans contredit le plus fort contingent d'émigrants, ce serait un appoint sérieux qui serait enlevé aux lignes transatlantiques. A ce propos, on se souvient aussi que des lignes françaises ont fait au gouvernement russe une proposition pour obtenir le transport d'émisants aux compagnies françaises. EXTÉ RIEUR AUTRICHE-HONGRIE L'augmentation du contingent et l'emprunt De Vienne, le 23 mars : On publie aujourd'hui l'ordonnance impériale sur la fixation du contingent militaire îles pays de la couronne autrichienne. L'or-ionnânee est fondée sur le paragraphe 14 de la constitution de 1867, qui autorise, dans le ^as de nécessité d'Etat, l'empereur à légiférer >ans le concours du Parlement. L'article 1er :lécrète pour 1914 l'augmentation du continrent levé par la loi militaire du 5 juillet 1912 le 5,600 hommes .pour l'armée autrichienne et i,600 hommes pour la landwehr. Le contingent sera donc de 94,700 hommes pour l'armée autrichienne et de 28,300 pour la landwehr. L'article deux précise, conformément à l'accord réalisé avec le gouvernement hongrois, l'augmentation pour les années suivantes. Elle sera pour l'armée commune de 11,300 pour 1915, 17.000 pour 1916, 17,550 pour 1917, 18,000 ;)our 1918 et l'année suivante. L'Autriche, pointa part, supportera une augmentation de 6,481, 1,750, 10,037 et 10,321. Contrairement à l'article iremier qui a immédiatement force exécutive 'article deux n'est qu'une déclaration de principe portant que l'augmentation du contingent >era exécutée chaque année selon les vues du gouvernement, mais réservant éventuellement e vote du parlement. L'ordonnance, datée du >0, est signée de l'empereur et contresignée ;jar tous les membres du ministère.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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