Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 16 Juin. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/154dn40p77/
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Mardi 16 juin 1914 No 137 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. / francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-CEufs, 9' - ANVERS Télénhone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes AVIS !IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. ACTUALITÉS CONVOIS ET BOULEVARDS Le lecteur entend bien que les listes de l'amiral de la Mure, que nous avons résumées hier, ne sont pas des listes complètes. Elles ne s'appliquent qu'à trente-cinq naufrages — collisions, échouages, incendies — qui n'auraient fait ensemble que 14,375 victimes. Nous serions trop heureux de nous en tirer à si bon compte, puisque les compagnies de navigation et les compagnies d'assurances maritimes signalent chaque année la perte d'environ trois cents bâtiments à voiles ou a vapeur. L'amiral ne s'est attaché qu'aux grandes catastrophes, ' aux désastres retentissants. A ce point de vue, ses listes sont impressionnantes. D'autant plus que l'éminent officier général nous avertit que ces catastrophes s'accentueront en gravité, à moins qu'une conférence internationale ne modifie profondément les ordonnances applicables à la marine marchande et à la navigation transatlantique.Il faudrait d'abord renoncer radicalement à augmenter les dimensions et la capacité des paquebots. Il faudrait même réduire au moins des deux tiers ces dimensions et cette capacité. Plus les paquebots sont vastes, plus ils embarqueront de passagers, el plus formidablement s'augmentera le nombre des victimes en cas de naufrage. Au lieu d'embarquer cinq mille personnes sur un seul navire — comme tout dernièrement sur I'Aquitania il conviendrait de construire dix petits paquebots pouvant porter chacun cinq cents passagers et naviguant de concert. Il n'y aurait plus de grands transatlantiques, mais des convois de petits transatlantiques, quittant le même port le même jour pour la même destination, avec des moyens de sauvetage appropriés, et naviguant sans se perdre de vue, sans cesser de correspondre par la télégraphie sans fil ou même par des signaux optiques, afin qu'ils puissent se porter aide et assistance mutuelles en cas d'accident. Aucun paquebot transatlantique ne devrait être autorisé à embarquer plus de cinq cents personnes ; aucune traversée ne devrait être autorisée pour un seul paquebot. L'amiral prouve, par des calculs saisissants, qu'au-delà de cinq cents passagers, il n'est point d'engins de sauvetage en quantité suffisante ou dont la manœuvre soit possible. Les traversées s'effectueraient donc par flottilles. Le sauvetage serait garanti par la présence constante d'autres navires autour d'un bâtiment sinistré. Si le Titanic avait navigué de concert avec un ou deux autres bâtiments de la même compagnie, pas un seul des passagers n'aurait péri. Voilà pour les convois. L'amiral de la Mure propose aussi des boulevards. Il voudrait voir tracer à la surface des océans et des mers de larges avenues délimitées de jour et de nuit par des phares élevés, à peu près comme nous dressons des becs de gaz ou des lampes électriques en bordure de nos voies publiques. Cette partie du projet de M. de la Mure sera comprise par ceux de nos lecteurs — soit presque tous — qui ont accompli de nuit, sur l'Escaut, le petit voyage d'Anvers à Flessingue. Ils ont vu que le chenal de notre fleuve est balisé de bouées qui s'éclairent, du coucher au lever du soleil, de feux fixes ou de feux à éclats. Des bouées à peu près identiques mais de proportions autrement considérables pourraient être établies de l'embouchure de la Manche à l'entrée de New-York, munies de cloches puissantes et de sirènes mécaniques poulies temps de brume ou de brouillard, surmontées la nuit de feux fixes ou de feux à éclats. Par la variété des feux que les transatlantiques devraient ranger à leur droite ou à leur gauche, l'Océan se trouverait ainsi transformé en une sorte de chemin de fer — ou plutôt de chemin d'eau — à double voie. Une conférence internationale réglerait le tracé de ces routes de façon à éviter toute possibilité de collision entre les navires, toute possibilité de collision des navires avec les icebergs. Naturellement, le projet ne se rapporte pas seulement au trafic des ports anglais, français, allemands, belges avec l'Amérique du nord ou le Canada, mais aussi à toutes les lignes de navigation de toutes les mers et de tous les océans. Il y aurait de grands boulevards navigables et de petites rues qui les relieraient. Tel paquebot, pour se rendre de Saint-Nazaire à la Guaira, qui est le port de Caracas, prendrait d'abord le boulevard transatlantique, puis tournerait à gauche dans la rue des Antilles pour aboutir enfin à l'impasse du Vénézuéla. Pourquoi pas? Une civilisation qui a percé le Mont Genis,- le Saint-Gothard el le Simplon, qui a ouvert Suez et qui achève d'ouvrir Panama, qui a réalisé le téléphone, le phonographe, le cinématographe, la télégraphie sans fil, l'aviation si longtemps considérée comme chimérique, qui a découvert les rayons X et le radium, qui creusera demain un tunnel sous la Manche, cette civilisation ne saurait hésiter à jalonner les océans et les mers. L'entreprise n'est point d'ailleurs à faire reculer nos ingénieurs. En 1840, un Français, Soudanier, proposait de relier les mondes au moyen d'énormes câbles télégraphiques immergés au fond des mers : on l'a interné comme fou : il est mort dans un hospice d'aliénés, et il y a maintenant des çâjbles transatlantiques partout. L'inventeur des procédés frigorifiques vient de mourir à peu près dans la misère, mais son génie a révolutionné l'alimentation universelle. Espérance ! Nous ne mourrons peut-être pas sans, avoir contemplé cette merveille : les boulevards de l'océan. Firmin Charlerie. Les affaires d'Albanie A la chambre italienne Rome, 15 juin. — M. g a 11 i demande des renseignements sur les événements d'Albanie et salue la mémoire du colonel hollandais Thôm-son mort en défendant sa nouvelle patrie et son prince. (Approbation.) L'orateur exprime le souhait que toute équivoque soit dissipée de façon à resserrer toujours davantage les rapports de l'Italie avec le peuple albanais qui combat pour sou indépendance. Le marquis di San Giuliano répond que la situation du prince et du gouvernement actuel paraissait s'améliorer quand inopinément ce matin les insurgés ont donné l'assaut à Durazzo. Le gouvernement albanais s'est montré disposé à nous donner satisfaction pour l'incident Muricchio, mais la solution n'a pas encore été résolue par suite de la résistance de la part du colonel Thomson. Dans le but de hftter cette solution, M. Aliotti avait fait hier une démarche énergique et. le marquis di San Giuliano lui-même lui_avait adressé une dépêche donnant des instructions décisives lorsque se sont produits les derniers événements. Le ministre ajoute qu'il a télégraphié à M. Aliotti afin d'avoir des renseignements et de prendre son avis sur les satisfactions à demander pour l'incident Muricchio en présence du changement de la situation. Les matelots italiens défendent la résidence du prince, ainsi que les légations. Un navire anglais doit être arrivé ce matin à Durazzo. L'amiral anglais, en qualité de doyen, aura le commandement des forces internationales. Un navire français est attendu à Durazzo ainsi qu'un navire russe. L'escadre italienne est à Ancone prête à partir pour Durazzo au moment opportun. En ce qui concerne le colonel Thomson, le ministre rend à sa mémoire l'hommage dû à un brave tombé en accomplissant son devoir. Marques d'approbation.) Le gouvernement, certain d'être l'interprète des sentiments du parlement et du pays, fera en sorte que les graves intérêts de l'Italie ne soient pas compromis que] que soit le cours des événements. F,n attendant, le gouvernement et le parlement doivent suivre les événements d'Albanie avec le plus grand calme, avec sang-froid et décision. Marques très vives d'approbation.) Le calme est revenu Durazzo, 15 juin. Quatre heures de l'après-jn'idi. Le calme est revenu pour l'instant. Cependant, dedx masses ennemies sont en vue à courte distance et peuvent, d'un moment à l'autre, faire irruption pour piller la ville. On ■raint une attaque de nuit. Les morts et les blessés sont très nombreux. Le prince a appelé TAlessio des renforts de Mirdites. Protestation loyaliste d'Ismaïl Kemal-bey Vienne, 15 juin. — D'après la Correspondance albanaise, ïsmaïl Kemal-bey a adressé au prince d'Albanie, avant de partir pour Valona, un télégramme où il le prie d'accepter l'assurance qu'il continuera, le restant de ses jours, à servir son souverain avec la même fidélité qu'il avait servi sa patrie. Malissores partis pour Durazzo Saint-Jean-de-Nedua, 15 juin. — A cinq heures du soir, quinze cents Malissores sont partis d'Alessio pour Durazzo. La tension greco-turque Une note du « Jeune-Turc » Constantinople, 15 juin. — Le Jeune-Turc, dans un article d'allures officieuses, dit : « Notre opinion publique, confiante dans l'œuvre du gouvernement, saura rester calme. Quant aux décrets du gouvernement grec, de quelque nature qu'ils soient, ils ne peuvent en aucune façon, la nier. L'opinion est foncièrement convaincue que les puissances, se rendant compte de la réalité et comprenant d'où viennent les provocations, sauront s'abstenir de tout geste que nos adversaires pourraient interpréter comme une approbation de leur conduite. » Pourquoi la skoupchtina a été ajournée et non pas dissoute Belgrade, 15 juin. — D'après des bruits qui circulent dans les milieux parlementaires, si la skoupchtina n'a été qu'ajournée au lieu d'être dissoute comme elle devait l'être aujourd'hui, c'est à cause de la situation créée par la tension entre la Turquie et la Grèce. Dans les milieux gouvernementaux on espère qu'un conflit gréco-turc pourra être empêché. La situation serait sérieuse Saint-Pétersbourg, 15 juin. — Les nouvelles officielles reçues de Grèce et de Turquie présentent la situation comme très sérieuse. En présence de cette tension des rapports, la Russie a chargé son ambassadeur à Constantinople d'engager la Porte à la conciliation. Le stationnaire Donet/. a reçu l'ordre de partir pour Smyrne afin de protéger les sujets et les intérêts russes. La Grèce s'apprête Malte, 15 juin. — La Grèce a ordonné à tous les marins grecs de Malte de se tenir prêts à partir. Etonnement du grand-vizir turc Constantinople, 15 juin. — Le grand-vizir, pendant la réception diplomatique d'aujourd'hui, a manifesté, aux ambassadeurs son étonnement des termes employés par M. Yeni-zelos à la chambre hellénique : « La Porte tient ses engagements ; elle est pacifique et désire entretenir d'excellentes relations avec tous ses voisins. » Conseil des ministres en Grèce Athènes, 15 juin. — Le conseil des ministres qui s'est réuni cet après-midi s'est occupé de la situation. Il a pris connaissance de divers télégrammes d'Asie mineure rapportant que les persécutions contre les Grecs, au lieu de diminuer, vont en augmentant de façon très inquiétante. Sous les yeux mêmes de Talaat-bey, les Grecs sont poursuivis et harcelés. La réponse de la Porte à la note hellénique n'est pas encore arrivée. La situation reste toujours grave. Mexique et Etats-Unis La lutte entre les Yankees et les médiateurs New-York, 15 juin. — On mande de Niagarn-Falls qu'il se confirme, d'après l'entretien que les Américains, les Mexicains et les médiateurs ont eu ce matin, que la transmission des pouvoirs s'effectuera probablement entre les mains d'un président provisoire et de quatre ministres, et non, entre celles d'une commission spéciale qui ne serait pas constitutionnelle. Des noms ont été mis en avant qui ont été discutés ou même refusés. La tension augmenterait. La lutte se livre entre les Américains, qui sou tiennent les rebelles, et les médiateurs, qui sont d'accord avec les Mexicains. Les délégués des deux parties démentent ces bruits, mais la presse^ le Sun par exemple, les reproduit, et dans les milieux de la conférence, on n'en fait pas mystère. C'est la lutte entre le monroeisme et le radicalisme américain contre la résistance et le conservatisme latino-américain. Dépêches télégraphiques {Service de l'Agence HAV AS) L'entrevue de Constantza Berlin, 15 juin. — Lés toasts de Constantza préoccupent la [tresse. Certains journaux essayent bien d'atténuer la portée des paroles cordiales du tsar auxquelles, selon eux, ne répond pas tout à fait la réserve du roi Charles mais tout en insistant sur le fait que rien, du côté roumain, n'indique qu'on ait rompu dfy'ji. entièrement avec les voies anciennes, les journaux reconnaissent que la Roumanie semble vraiment vouloir en préparer de nouvelles. s\int-petersbourg, 15 juin. -- Les journaux consacrent de longs comptes rendus à l'entrevue de Constantza dont ils relèvent l'importance et constatent les termes cordiaux des toasts. La Gazette di: la Bourse dit : «La nouvelle orientation de la politique, de la Roumanie, dont l'opinion publique a su résister aux influences du dehors qui tendaient à égarer la Roumanie dans les régions de sa. direction politique, est juste et naturelle. » [.a Novoik Vremia croit que cette entrevue a dû préoccuper les hôtes de Konopischt, Guillaume II et François-Ferdinand. Le journal prévoit que de nouveaux armements en seront le résultat. Les chemins de fer de Bagdad et de Mésopotamie Berlin, 15 juin. — L'accord anglo-allemand relatif aux chemins de fer de Bagdad et de Mésopotamie a été paraphé aujourd'hui à Londres par sir Edward Grey et l'ambassadeur d'Allemagne, le prince Lichnowsky, comme représentants de leurs gouvernements. Un complet. accord a été réalisé sur toutes les questions venues en discussion. Cet accord ne pourra entrer en vigueur qu'après la conclusion des négociations avec la Porte parce que sur les points essentiels il est nécessaire d'obtenir l'assentiment du gouvernement turc.'Voilà pourquoi les détails sur le contenu de cet accord ne seront rendus publics que plus tard. La révolution mexicaine Saltillo. 15 juin. Le général constitution-naliste Natero se maintient à Zacateca. Il est donc faux que les. rebelles aient été repoussés comme le président Iluerta l'a prétendu. Les souverains russes à Odessa Odessa, 15 juin. l.e tsar et la famille impériale sont arrivés à Odessa. L'évolution italienne Uiie des questions favorites, dans certain cercle cosmopolite que nous fréquentons, consiste à s'enquérir de la nation qui, parmi les nombreux peuples mis récemment en évidence par des événements parfois tragiques, mérite davantage d'être étudié au triple point de vue politique, économique et social. Tout le monde est en ce moment d'accord sur l'énorme intérêt que présente la France sous ces divers aspects ; mais qu'en dire de plus que ce que nous racontent les journaux et revues français, qui foisonnent ici comme partout? Nous préférons parler de l'élu d'hier, l'Italie, moins connue et dont les destinées à l'intérieur comme à l'extérieur de la péninsule, ont subi ces dernières années une évolution qui semble la préparer à un rôle tout nouveau. Le sujet sera d'autant plus aisé à traiter qu'une littérature abondante a paru ces derniers temps à ce sujet, et en particulier un beau livre de M. Dauzat sur I'Expan- sion italienne. On nous citait il y a quelques jours des traits admirables de patriotisme, de nationalisme farouche posés par des Grecs en faveur de leur patrie. Il faut que le nationalisme italien ait pris, lui aussi, une force et une intensité vraiment uniques pour que M. Dauzat ait pu écrire ce qui suit : « Aujourd'hui, l'Italie n'est plus celle d'il y a quelques années, d'il y a un an. Aujourd'hui, la patrie a changé de visage, s'est transfigurée. Et à qui me demanderait d'où vient ce changement improvisé, je ne saurais répondre que par une interrogation : Avez-vous jamais considéré les traits d'une jeune fille quand elle est amoureuse ? Ce sont les mêmes lignes, les mêmes couleurs, les mêmes ombres qu'auparavant, mais ce n'est plus le même visage. Il y a dans la physionomie le rayonnement de la nouvelle foi intérieure ; sur le front brille une lumière qui n'y était point autrefois. Il en est ainsi île notre peuple jusqu'alors sceptique, ou incrédule, ou indifférent : sa physionomie s'est transformée tout à coup parce que, dans son âme, est ressuscitée la foi qui s'était éteinte, parce quelle est ressaisie de l'immense passion qui transportait dans le passé nos héros et nos (martyrs de 48, de 59 et de 66, parce qu'elle est ou se reprend à être amoureuse de la patrie.» Le passage est beau et valait d'être cité. \ous l'accueillerons peut-être avec scepticisme, connaissant par l'histoire impartiale la qualité des « héros » et des « martyrs » de 48, de 59 et de 66 et n'ayant jamais eu une admiration sans bornes pour les Garibaldi. Mais le sentiment que décrit M. Dauzat est réel et correspond à un état, d'âme vraiment nouveau, qui s'est d'ailleurs donnée carrière au troisième congrès général des nationalistes italiens, qui vient de se tenir'à Milan. Profitons de l'actualité qu'offre la grève nouvelle des cheminots pour étudier les conditions politiques et morales nouvelles où se trouve l'Italie, et pour la question : « Devons-nous réellement croire à un élargissement prochain des destinées de l'Italie, ou le sentiment nouveau n'est-il qu'une résultante, que nous appellerions purement verbale, de la victoire tripolitaine ? M. Salandra est aujourd'hui au pouvoir à la suite d'une orientation nouvelle ries partis en Italie. La vie politique de l'Italie sera-l-elle, avec M. Salandra, dirigée dans des voies nouvelles, ou bien ce dernier persistera-t-il dans les errements de ses prédécesseurs, et ne sera-Lil de ceux-ci qu'une simple contrefaçon ? L'Ita lie est-elle « partie pour la gloire », ou assistons-nous à une simple expansion lyrique d'enthousiasme politique ? Etudions d'abord avec M. Dauzat la question de l'expansion italienne. Celle-ci se rattache, d'après lui, à un certain nombre de faits généraux : accroissement de la population, émigration, réveil du patriotisme. Elle se manifeste sur tous les terrains : à l'intérieur par les progrès de l'industrie et du commerce, par des réformes sociales unanimement acceptées; à l'extérieur, par cette émigration « si mal jugée et qui constitue bien plutôt un facteur d'influence mondiale qu'une cause de faiblesse », par l'expédition de Tripoli et par une intervention très active dans l'organisation nouvelle des Balkans. La guerre italo-turque, d'après M. Dauzat, avec l'annexion de la Tripolitaine à laquelle les Italiens ont rendu son antique nom de Libye, est le fait capital qui domine tous les autres et qui a provoqué dans la péninsule un motiverne-*»' patriotique et nationaliste très caractérisé. On cherche en ce moment à dériver vers la Libye, donnons-lui donc ce nom pour faire plaisir à nos lecteurs italiens, — l'émigration italienne. A cette occasion les journaux italiens se sont plu à rendre son véritable caractère à un mouvement qui n'a pas toujours été exactement apprécié, même en Italie. lie nombre des émigrants est en croissance continuelle depuis une quarantaine d'années. Le chiffre total qui était de 96,000 en 1878 a passé à 352,782 en 1900 pour augmenter encore dans les années suivantes. Le maximum, 787,977, a été atteint en 1906. Il y a ensuite décroissance marquée : 704,675 en 1907, 625,637 en 1909. Depuis lors la statistique oscille entre 500,000 el 600,000, dont la moitié environ pour l'Amérique avec une tendance à la baisse surtout en 1911. Sur ces émigrants, un assez grand nombre ne sont que temporaires. L'excédent de l'émigration reste cependant considérable et le total des Italiens à l'étranger s'est élevé de 455,000 en 1871, h 1,032,000 en 1881 et à 5,557,000 en 1912. (A suivre). J. T. LES AMIES DE LA JEUNE FILLE Fondée en 1877, l'« Union internationale des amies de la jeune fille » groupe aujourd'hui vingt mille membres répartis dans cinquante-cinq pays divers. Elle est l'aînée, la véritable initiatrice de toutes les œuvres créées pour la protection des jeunes filles, des jeunes femmes isolées. Le but primordial en est de protéger toute jeune fille abandonnée à elle-même, loin de la maison paternelle, sans tenir compte ni de sa nationalité ni de sa croyance religieuse. Par son œuvre des gares, ses agents, ses affiches, l'Union veille sur les jeunes filles en voyage. Par ses bureaux de placement et de renseignements, elle les empêche d'entrer en service dans des maisons peu recommanda-bles. Par ses foyers de l'ouvrière, ses cercles de dames ou par des conférences elle leur fournit l'occasion d'occuper leurs loisirs honnêtement. Elle s'intéresse aussi, et tout particulièrement, aux jeunes filles que l'amour pour le luxe ou la légèreté entraînent sur une pente dangereuse. Il est malheureusement trop évident que la Belgique avec son peuple bilingue, son port international et ses frontières si facilement accessibles, offre un terrain particulièrement favorable à la « traite des blanches ». Cette considération seule suffirait à assurer aux « Amies de la jeune fille » la sympathie et l'appui des honnêtes gens. Il existe à Anvers, depuis 1884, une section de cette union internationale et l'on retrouve dans son comité les noms de quelques femmes dévouées que l'on est assuré de rencontrer chaque fois qu'il s'agit de bonté d'âme et de philanthropie. Ce sont, entre autres, Mmes Albert Oboussier, Otto-S. Franck, J.-A. Vanden Bergh, G. Albrecht, L.-J. Evan-Thomas, H.-W. Diede-rich, C. Ingenohl, Alf. Goemaere, A. Schreurs, G. Wargenau, Vischer, etc. Cette section vient de publier son rapport pour l'année sociale 1913-1914 et nous y relevons avec plaisir l'annonce des progrès certains que l'œuvre réalise dans le milieu an-versois.C'est ainsi que l'Union a ouvert dans le courant de l'année dernière un bureau de placement au n° 6 de la place de Meir, dans le local occupé précédemment par le « Club international de dames ». Dès lé début, ce fut un vrai succès. Les jeunes filles ou femmes en quête de place et auxquelles on ne réclame d'ailleurs aucun droit d'inscription, commencent à connaître et à apprécier cette institution pour laquelle elles témoignent d'une entière confiance. Le bureau s'occupe de toutes les professions féminines : institutrices, dactylographes, couturières, etc. ; cependant, sa clientèle se recrute en majeure partie parmi les gens de maisons : gouvernantes, femmes de chambre, cuisinières, etc. Des dames du comité passent à tour de rôle leur matinée au bureau pour parler personnellement à ceux qui cherchent des places ou sont en quête de sujets. La secrétaire du bureau est en permanence au local de dix à douze heures et demie, et de quatorze à dix-huit heures tous les jours, les dimanches et jours fériés exceptés. Combien de jeunes filles, surtout des jeunes gouvernantes, se sont adressées à elles avec confiance et ont été conseillées ou placées à leur intervention ! On frémit parfois en entendant ces jeunes filles, ignorantes de la vie, vous exposer les plans qu'elles ont élaborés dans leur cervelle d'oiseau. C'est vraiment le salut qu'elles rencontrent au bureau de placement dans ces amies prêtes à les avertir, à les empêcher de courir à leur perte. Généralement, il suffit d'ouvrir les yeux à ces enfants qui ont quitté trop tôt et trop jeunes l'aile maternelle, ou que des mères trop ignorantes ou trop timides ont négligé d'instruire des dangers qu'entraîne une vie trop indépendante. Ce bureau de placement est connexe d'ailleurs avec une autre branche de l'œuvre, qui est le « Club international de dames ». On sait que les membres de ce petit groupement ont la faculté de prendre leurs repas au club installé actuellement dans son nouveau local, 49, rue des Tanneurs. Une vingtaine de jeunes filles y viennent déjà régulièrement, et ne sa vent assez exprimer leur reconnaissance pour nôtre initiative. Elles sont heureuses de pouvoir prendre leurs repas entre elles, loin de regards importuns auxquels des jeunes filles sont si souvent exposées dans des restaurants mixtes. La salle à manger occupe le deuxième étage au-dessus des Salons du « Club international de dames ». Après leur repas, les jeunes filles se rendent dans les jolis locaux du premier étage où elles trouvent à profusion revues, journaux et livres. L'œuvre a enfin, à la gare, une agente en permanence, à laquelle les jeunes filles qui partent en voyage ou qui arrivent à Anvers, peuvent s'adresser. Cette agente qui est reconnais-sable au brassart blanc et rouge qu'elle porte au bras, est présente à l'arrivée des grands trains internationaux et se trouve à l'entiète disposition des voyageuses qui auraient besoin d'aide ou de renseignements. En raison de tout ceci, les « Amies de la jeune fille » adressent à toutes les bonnes volontés, l'appel suivant : « Nous invitons cordialement les dames qui s'émeuvent du « sort de la femme » ou qui s'intéressent plus particulièrement à la douloureuse question sociale et morale de la « traite des ,blanches » ou de la débauche en général, à venir visiter notre bureau de placement. » A mesure que nous avançons dans notre travail, nous apprenons à mieux connaître toute l'étendue du champ à cultiver, l'immensité de l'œuvre à accomplir. Ainsi, le contact constant avec des servantes au bureau de placement nous a démontré la nécessité d'établir des cours de ménage pour les jeunes filles de la classe ouvrière. 11 y aurait aussi à faire l'éducation des mères, car par leur ignorance, leur négligence, leur faiblesse, elles sont le plus souvent cause du triste état moral ou de la déchéance de leurs filles, et c'est, en réalité, sur elles que devrait retomber la plus grande part de responsabilité. » Vous nous accuserez peut-être de pousser un peu trop loin -notre ambition. A cette objection, nous répondrons, que plus l'idéal est élevé, plus il nous faut faire d'efforts pour l'atteindre. » Aucune femme de cœur n'a le droit de se désintéresser du sort de ses sœurs, que la misère, l'ignorance ou la lâcheté jettent tous les jours dans ce gouffre sans fond qu'est la prostitution. C'est à lutter contre cette plaie que toute femme honnête doit s'attacher, car elle y a sa part de responsabilité. » Relever la femme déchue est une tâche presque surhumaine, la préserver du mal, du déshonneur est aisé, si l'on agit avec fermeté, persévérance et amour. » A BRASSCHAET Le ministre de la guerre vient d'autoriser M. le colonel Servais, du premier régiment d'infanterie de la garde civique, à conduire ses officiers à l'école et au champ d'aviation militaires de Brasschaet. Cette visite se fera mardi prochain, 23 courant. La réunion aura lieu à quinze heures et quart, à la Vieille-Barrière, à Merxem. LE BUREAU DE RENSEIGNEMENT Le petit édicule de bois qui abrite actuellement le bureau de renseignement de la ville, au coin de la place de Meir et de la rue des Arquebusiers ne va pas tarder à disparaître. M. l'architecte communal Van Mechelen vient, en effet, de terminer les plans de la maison de rapport que la ville compte édifier en cet endroit. L'adjudication du travail aura lieu à une date relativement rapprochée. LA CONFERENCE DU COMMERCE Nous avons dit qu'un déjeûner dînatoire aurait lieu à l'hôtel de ville samedi prochain, à l'occasion de la visite de la conférence parlementaire internationale du commerce qui doit se réunir à Bruxelles dans le courant de la semaine. Ce banquet aura lieu à une heure, en redingote. ARCHITECTURE Hier sont entrés en loge les huit concurrents du prix de Rome pour l'architecture. Sept d'entre eux appartiennent à l'atelier de M. Léonard Blomme, de l'Institut supérieur des beaux-arts d'Anvers ; le huitième concurrent est élève de l'académie royale de Gand. Il semble bien que le plus redoutable des candidats en présence soit notre concitoyen M. Smolderen. Le jury se prononcera le 26 de ce mois. L'impôt du timbre Ce qui vient de nous arriver à propos de l'emprunt russe met encore une fois en lumière les bienfaits de la loi sur le timbre des fonds étrangers. Voici les faits : La Russie devait émettre à Londres un emprunt de £ 5 millions. Gomme le rôle que nous avons joué dans les opérations du crédit moscovite est connu de longue date, il fut décidé de faire simultanément appel aux souscripteurs anglais et belges. Seulement, si le montant de l'emprunt était offert intégralement à Londres, à Bruxelles et à Anvers, il faudrait acquitter le droit de timbre en Angleterre et en Belgique. Dans le but d'éviter ces doubles frais, les agents du gouvernement russe ont pris le parti de diviser l'emprunt en deux tranches, l'une du chemin de fer du sud-est ; l'autre, du chemin de fer du Caucase central. De ces deux tranches, la première sera présentée à Londres, la seconde en Belgique. Il en résulte cette première conséquence défavorable pour nous, c'est qu'au lieu d'être invités à souscrire à un emprunt traité sur un marché large, international, nous recevons l'offre d'un titre coursable exclusivement en Belgique. Si l'on se place au point de vue du mérite intrinsèque des titres offerts, le désavantage que nous éprouvons n'est pas moins manifeste. Les souscriptions que le gouvernement du tsar espère recueillir en Angleterre seront naturellement plus nombreuses que celles à fournir par la lielgique. Aussi, la tranche du chemin de fer du sud-est est-elle bien plus intéressante que les obligations du chemin de fer du Caucase central qu'on veut bien nous destiner. Celles-là sont amortissables en trente-neuf années; pour celles-ci, l'amortissement s'étend sur une période de quatre-vingt-un ans à partir de 1917. Dès avant que la loi nouvelle fût votée, rions avons appelé à plusieurs reprises l'attention du législateur sur ce fait que l'application du timbre de un pour cent majorée — ne l'oublions pas — de la taxe sur la feuille de coupons, aurait pour effet d'écarter de notre marché les valeurs les plus intéressantes pour nous laisser le rebut. La tournure prise par l'opération de crédit russe ne démontre que trop que nos appréhensions n'ont pas été vaines. En envisageant les diverses éventualités qui peuvent se réaliser, on doit forcément reconnaître que chacune d'elles comporte des inconvénients sérieux, non seulement pour les futurs souscripteurs mais aussi pour la nation belge prise dans.son ensemble et pour le trésor public.Supposons d'abord que nous nous contentions des obligations çlu Caucase centrai. Dans ce cas, comme nous l'avons exposé plus haut, nous acquerrons un titre non susceptible d'être travaillé par l'arbitrage et dont les cours ne seront soutenus que-par un amortissement d'une durée excessivement longue. Le trésor public, au lieu de toucher la taxe sur l'intégralité du montant de l'emprunt, ne touchera celle-ci que sur la tranche offerte au marché national. Ou bien nos capitalistes n'accueilleront pas le titre de qualité inférieure qu'on veut leur endosser. Dans ce cas, les maisons émettrices, les intermédiaires, le trésor public se verront privés d'une source importante de bénéfices. Si le titre offert avait été réellement attrayant, il aurait déterminé l'afflux d'ordres et de capitaux étrangers. Un échec ne peut que nous faire déchoir de notre importance comme centre d'affaires de bourse et entraverait nécessairement une des formes de notre activité les plus fructueuses sur le terrain international. Mais le capitaliste avisé peut prendre un autre parti. Au lieu de souscrire les titres de la tranche belge, au lieu de s'abstenir purement et simplement, il peut donner ordre d'acheter sur le marché de Londres des titres de la tranche réservée au marché anglais. Dans cette hypothèse, les obligations lui arriveront munies du timbre anglais et il se dispensera de les faire munir du timbre belge puisque, éventuellement, il pourra les faire réaliser de l'autre côté de la Manche.De cette altitude résulteraient les conséquences suivantes : d'abord, une perte sèche pour le fisc belge, puisque la circulaire ministérielle concernant le timbre dispense expressément de la formalité les titres achetés sur un marché extérieur, même si l'affaire se liquide en Belgique ; ensuite, il en résulte une perte pour le capitaliste belge du chef des frais supplémentaires à payer au « broker » et au « jobber », à l'assurance, etc., tant pour l'achat que pour la vente. Enfin, nos maisons d'émission éprouvent un dommage important ; car, si les choses se passent ainsi, elles sont totalement laissées en dehors de la combinaison.Si l'impôt du timbre, au lieu d'être fixé au taux de un pour cent augmenté de la taxe sur la feuille de coupons, qui est manifestement en disproportion avec la situation de notre marché dans l'organisation financière générale, était réduit au taux non prohibitif de un pour mille réclamé par tous ceux qui cherchent à sauver le marché belge de la déchéance, l'emprunt russe aurait été émis intégralement en Belgique et en Angleterre. Les particuliers, l'intérêt général et le trésor public y auraient également trouvé leur compte. — J. D. INTÉRIEUR Pour les voyageurs Nous avons dit qu'à la suite des réclamations des voyageurs protestant contre certaines formalités douanières auxquelles ils sont astreints en France, le gouvernement avait demandé au département des finances françaises que la visite des bagages portés à la main soit faite, comme en Belgique, c'est-à-dire dans les compartiments, et non plus dans la gare-frontière. Les voyageurs se plaignent surtout de devoir descendre de voiture à la gare-frontière et d'être obligés de porter eux-mêmes leurs colis à la douane. Voici, à ce propos, la réponse du département des finances français : La différence signalée provient de ce que, à rencontre de ce qui existe en Belgique, la loi douanière française prohibe l'importation des tabacs, poudres, allumettes, cartes à jouer, et frappe de droits très élevés de nombreuses marchandises, telles que café, le thé. les briquets, allumoirs, etc. De là résulte la nécessité de procéder à une vérification attentive des bagages importés par les voyageurs, afin de mettre, obstacle à une fraude de fi 1-tration susceptible de causer au trésor un très grave préjudice. Bien qu'il soit très difficile d'effectuer une vérification sérieuse ailleurs que dans la salle de visite, l'administration des douanes consent néanmoins à visiter les voyageurs et leurs bagages dans les compartiments des trains, toutes les fois que les convois seront exclusivement formés de wagons à. intercirculation. Cette manière de procéder sera généralisée au fur et à mesure que les compagnies de chemins de fer mettront en service un matériel répondant à la condition précitée. Sur le réseau du nord, plusieurs trains formés de wagons à intercirculation traversent déjà journellément la frontière. Manifestation La Fédération nationale des commissaires et commissaires adjoints de police oragnise pour dimanche prochain, à Bruxelles, une manifestation en l'honneur de son président d'honneur, M. le député Maenhout, à l'occasion du vote de la loi accordant une indemnité aux officiers du ministère public près des tribunaux de police. MM. Ligy et Visart de Bocar-mé, rapporteurs du projet de loi au sénat et à la chambre, et M. Paul Hymans, second président d'honneur de la fédération, seront associés à cette manifestation. Les récoltes Dans le pays de Herve, qui est un eentre important, la récolte des fruits sera en général inférieure à la moyenne. Dans le Limbourg, le Hainaut, le Brabant, les poires seront très abondantes, bien que dans certaines régions, par suite du froid, beaucoup de fruits soient déjà tombés. II y aura aussi .assez bien de pommes, de groseilles rouges, de grosseilles à maquereaux et de framboises. Mais la cerise sera peu abondante, les arbres ayant eu fort à souffrir de la gelée. Pour la prune, nous, aurons une production très variable. Quant au raisin en serre, — et ceci intéresse spécialement Hoeylaert, — il donne très bien. Le Fran-

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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