Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 22 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9s481/
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\/anHroHi 99 moi 1Q1A No 117 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 On s'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements parlent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: ■ La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. £W- Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes i cic|jiiuiic ■ ««www AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pe dant huit jours à l'essai, il suffit d' faire la demande à l'administration journal. ACTUALITÉ: UNE ELECTION EN L'AN 79 Depuis qu'en 1748 un paysan de (Jampanie, cherchant parmi les laves c éruptions du premier siècle des ma riaux gratuits pour cerner d'un mur frontières de sa vigne, découvrit un £ mirable Silène de bronze vert que Pape lui paya dix mille francs, les gc vernements qui se sont succédé à Nap! et à Rome n'ont pas apporté le mêt zèle aux fouilles d'Herculanum et Pompéi. Longtemps, elles furent abc données à l'initiative privée et, par cc séquent, aux entreprises de quelqi syndicats de touristes anglais. Aii s'éparpillait un butin précieux. Les t plorateurs se souciaient médiocreme d'archéologie et visaient surtout au bét fice commercial. Des chefs-d'œuv échappèrent aux collections publiqui que des Américains millionnaires, c puis, ont rachetés. Pour bien se rend compte de ce que furent Pompéi Herculanum, il faut maintenant se trai porter à New-York et à Boston. Joseph Bonaparte, le premier, dura son règne cependant si court, décréta ] ruines monuments publics, institua d commissions officielles pourvues d'i budget. Murât n'eut pas le loisir de s' occuper, tant la guerre l'absorbait. L Bourbons procédèrent par concessio accordées à des sociétés anonymes d'e ploitation en réservant les légitimes in! rêts du musée de Naples, et la coml naison donna des résultats désastreu Les organisations actuellement en 1 gueur remontent à la conquête du roya me de Naples par Garibaldi. Elles o été progressivement développées. Présentement, on n'a encore débla que les deux cinquièmes de la ville Pompéi, et les travaux se continuent av lenteur. Le gouvernement de Rome n'< corde aux commissions officielles qu'i maigre budget annuel de deux cent mi: francs. L'Italie ne dispose de ressot: ces sérieuses qu'au profit de son arm et de ses flottes ; mais, au moins, 1 fouilles sont soumises à un contrôle a ininistratif sévère, plus rien n'en éta distrait ou détourné. Chaque année, direction des fouilles adresse un rappc au roi. Le dernier de ces rapports vie de paraître, et il nous apprend qu'i cours de l'année 1913 deux rues encc ont été révélées. Ce n'est guère et, si 1 travaux se poursuivent ainsi, ce sièc s'écoulera sans que Pompéi nous ait ( complètement ressuscitée. Les deux rues déblayées sont des ru à estaminets. On y a retrouvé de vé. tables bars au matériel intact. Jad quand la brutalité maladroite des o vriers ne brisait pas les vases et uste siles divers, on les enlevait pour en en chir le musée de Naples ; selon la rr thode adoptée depuis quelques anné — méthode excellente mais qui suppc une confiance excessive en l'éterna mansuétude du Vésuve — on laisse 1 objets en place après les avoir exhum avec précaution. Les estaminets de 1'. 79 se trouvent ainsi reconstitués av leurs amphores, leurs gobelets, les sièg de la clientèle, la décoration murale do s'amusaient les consommateurs, et lampe de bronze qui les éclairait jusqi: l'heure de la fermeture. Une des nouveautés de ces dernièr fouilles consiste dans la découverte d'i scriptions électorales. Quand survint la catastrophe recons tuée plus tard par lord Bulwer Lytto les électeurs de Pompéi allaient se ch< sir un représentant au sénat de Rome, les compétiteurs se présentaient ass nombreux. Les inscriptions mises à i en indiquent au moins quatre, quat pour un seul mandat, ce qui est une pr portion raisonnable. Vous pensez bit qu'il ne s'agit pas d'affiches mais se lement d'inscriptions tracées au pincea en couleurs violentes, que la commissic a fait aussitôt recouvrir de glaces poi les mieux conserver désormais. Hélas, ces inscriptions ne nous appre nent rien de nouveau. La propagam électorale s'exerçait au premier siècle i notre ère, comme nous la voyor:s s'exe cer encore aujourd'hui. Les candida vantaient effrontément leur patrioti mes, leurs mérites et leurs talents, 1 influences dont ils croyaient dispos dans les sphères du pouvoir, et ils i balançaient pas à se couvrir d'injure Nil novi sub sole, comme dit Salom< dans I'Ecclesiaste. Le rapport signale les inscriptions si vantes : « Ne votez pas pour Justus L^etius C'est un voleur 1 » « Marco Rufus est un traître 1 II par deux fois changé d'opinion i » « Citoyens! rendez-vous chez Publil dans la rue des stabies ; il vous ve sera gratuitement a boire i » Déjà, des prétentions féministes s'i sinuent : une citoyenne recomman chaleureusement un candidat dont el garantit « la générosité et la tempéra ce ». Des avis sont demeurés sur ces m railles qui appelaient le peuple à d meetings contradictoires sur le forui Un certain Ramo prêche l'anarchie < dénonçant les quatre candidats au m pris de la foule : « Aucun ne mérite vos suffrages i i ne les sollicitent que pour mieux v01 exploiter i » « Ramo », riposte lé candidat Ju Laetius, « est un misérable histi payé par la police ! » in- Presque toutes ces inscriptions en traversées de mots tracés en gros ca tères : « Menteur ! Débauché ! Prév cateur ! Ignoble fripouille ! Assass: qui semblent de brèves ripostes de i — currents. >> Il y a de cela 1,835 années ! 5 Et nous ne sommes devenus ni ) intelligents, ni plus courtois I Firmin Charleri la — es L'imbroglio albanais Au moment où l'on commençait d'esp 'es qu'une tranquillité relative s'établirait p] •d- soirement en Albanie à la suite de la coi le sio i de l'accord épirote, une sorte d'insui >U- tion vient d'éclater à Durazzo. Depuis es sieurs jours, 011 reçoit d'Albanie des télégi ne mes contenant des informations incohérei clg mais indiquant toutes qu'il se préparait c n_ que chose. Comme presque toutes les dépêi _ venant de ce pays sont essentiellement' terii cieuses, sinon mensongères, 011 en était ré aux conjectures. O11 savait seulement qi 1S1 sad-paclia et les musulmans étaient oppos lX" la concession d'un statut aux Epirotes et nt clamaient des privilèges exorbitants: lé- Depuis le siège de Seutari pendant la re conde guerre balkanique, le rùle d'Essad-p; 25 a été mystérieux. Aussi fourbe qu'ambit ig_ et dénué de scrupules, Essad-pacha avait c re mencé par faire assassiner le commandan , la place de Seutari auquel il s'était ens substitué. Puis, il était entré en pouipai avec le roi de Monténégro et lui avait livr place en emmenant l'artillerie légère et nt munitions. Un peu plus tard, il s'était fait €S clamer roi. Mais, après avoir reconnu l'im es sibilité de conserver ce titre, il y avait in noncé, et s'était abouché avec les représent; de certaines puissances. Enfin, il s'était es cidé à aller, avec une députation de nota albanais, offrir la couronne au prince G laume de Wied. Sans nul doute, il corrij exercer sur celui-ci une influence prépoi ,e~ rante. 11 s'était fait nommer ministre dt guerre et de l'intérieur, ce qui lui avait a x. le surnom — plaisant, mais assez juste — ri- ministre de la guerre intérieure. On peut a u- buer à ses fâcheux conseils quelques-uns nt actes les moins heureux du prince Guillau par exemple le désaveu du colonel Thon ' après que cet officier eût conclu un prer \ arrangement avec les rebelles d'Epire. La gnature d'un nouvel accord et la rentrée scène de la commission internationale de 1 lC_ trôle durent naturellement exaspérer ce < m dottiere aspirant au rôle de roi sans couroi le Que se passa-t-il hier et avant-hier ? On ne r- au juste. Toujours est-il que le prince G ée laume, menacé dans son palais, fit app€ es l'intervention des commandants des bate de guerre autrichiens et italiens mouillés rade de Durazzo et qu'Essad-pacba, fait , sonnier, fut emmené avec sa femme à 1 ^ d'un bateau autrichien. 'rj* A en juger par ce résultat, l'événement nt rait heureux. L'éioignement d'Essad-pacha lu cil itérait notablement la mise eu train re rouages de l'administration albanaise. Se es ment, si la situation semble éclaircie de ;le côté, elle se complique au point de vue ei ■té Péen. Les intrigues des cabinets de Vienni de Home en Albanie sont tellement enclu trées qu'il est malaisé de les démêler. Oi vu depuis un mois les représentants'de l'Ai f1" j che-Hongrie et de l'Italie à Durazzo se livre [S> une telle rivalité d'influence qu'on peut 1 U- supposer de leur part. Une fois pris, Essad n- cha, paraît-il, avait demandé à être condu ri- bord d'un, bateau italien ; or, c'est sur le é_ gEtwar, portant le pavillon de François-Jose eg qu'il a été embarqué. D'autre part, le ba se Aliotti, ministre d'Italie à Durazzo, qui é. venu conférer avec son chef à Rome tar ï que Turkan-pacha s'y trouvait, en est rep 7 précipitamment pour rejoindre son po es L'Italie aurait-elle été devancée en cette affi ln par l'Autriche-Hongrie ? Essad-pacha pass ec en effet, pour être plutôt l'Homme de R< es que celui de Vienne. En tout cas, si l'Italii nt l'Autriche-Hongrie sont mises dans l'embai la par les affaires albanaises, elles ne poun s'en prendre qu'à elles-mêmes. En exige; au printemps de 1912, la création d'une A nie indépendante, elles ont créé une soi intarissable de conflits. Ce sera justice si e n" sont les premières à en souffrir. ti- : " n. Dépêches télégraphiquei 11 ; (Service de l'Agence HAVAS) et V La grève marine en Espagne 1U Madrid, 21 mai. — r.:i fin de la grève cl< re marine marehaftde est officiellement coi 0. mée. m * u Mexique et Etats-Unis ' De Washington, le 21 mai )n Le croiseur Califobnian a fait savoir ir Mazatlan, par télégraphie sans fil, que i dant la prise de Topian, située à 30 kilo __ très au nord de tiuataldjarîi, les constitué ~ nalistes ont eu M) morts. Ils marchent ,e nombre de 5.000 contre Guataldjara. Leur le valerie coupe la ligne de communication r_ fédéraux et empêche la circulation du chei de fer entre Menzanillo et Guataldjara. général Angeles annonce que Baltiilo a s" évacuée par les fédéraux. BS Les -représentants'd'Angleterre, de Hoïïa 31» et des Etats-Unis travaillent de concert p empêcher que les propriétaires de concessi pétrolifères soient dépouillés de leurs j s- priétés en leur absence. L'ambassade britai )n que apprend que les étrangers peuvent se i dre de nouveau dans les concessions pétr fères de la région de Tampico et que la s< rité leur est assurée, pourvu qu'ils soient conspects. Les douanes perçoivent les dr > ! d'exportation comme par le passé mais banques restent fermées. La monnaie A défaut. •** S De Niagara-Falls, le 21 mai Bien que les médiateurs se soient rem trées successivement avec les délégués deux parties, il n'y a eu jusqu'à prés n- qu'une seule entrevue officielle. Il est d }e difficile d'indiquer les résultats dès mail le liant «acquis, tous les Intéressés observant silence le plus strict. La situation cependr n" en dépit du trouble qu'a causé le démenti u- la démission du général Huerta, semble s'< es améliorée. Le fait que les délégués mexica n ont reçu pleins pouvoirs est considéré com de nature à faciliter les négociations sur base suivante : établissement de la p é- mexico-américaine et règlement général de situation avec les rebelles; examen de- la c me possible d'un nouveau gouvernent mexicain JS C'est à propos de cette derniète quest que surgiront les difficultés et au&si lorsq \ \ lius s'agira de choisir l'homme qui devra ass ^I0N les destinées du Mexique car il n'est pa* des noms mis en avant jusqu'à prosent co lequel ne soient élevées des objections c sont taies. rac- sR', LA CHiwe ECONOMiQU ion- il La retraite de l'élément américain d le fameux consortium bancaire i )lus avoir été dictée par des motifs d'or pratique, car il est fort peu proba E- que le gouvernement américain se déjà rendu exactement compte que politique à l'égard des Chinois se relc érel. ne contre lui. 'ovi- Les Chinois, gens de bon sens, etu- positifs et méfiants, ont, dit M. de 1 ■rec- schere, tout de suite cherché les rais plu qui pouvaient motiver le retrait de 1 'fin- réclamation pour l'indemnité des Box< >tes. La reconnaissance, par l'Amérique, l'indemnité chinoise est restée stér parce que les grandes puissances n'ay ilui| pas imité le pïésident Taft, les Chir •Es. en ont conclu que les Etats-Unis étai ,s décidément moins difficiles à contei ré- Que l'Europe, et cette déduction, exi ou fausse, a nui au prestige du drap< se étoilé. cJia Jusqu'ici, l'effort économique est ri eu^ très spécialisé. Les grosses corporati telles que la Standard Oil, la Brit ujft® American Tobacco Co, etc., sont set lel.s représentées en Chine. Encore, son -, des firmes allemandes, bien souvt les qui écoulent leurs produits, pro- On s'occupe à Washington de reméc i>os- à cet état de choses : le service consuls re- américain, de concert avec quelques p mis ticuliers, travaille à la création de fin lU'; américaines locales. °Jes La Russie n'existe pas dans le doma ta,j commercial chinois, excepté en Ma chourie et en Mongolie, où sa sphère ia d'ailleurs délimitée. ■aiu La France a quelques firmes étab de en Chine, dans les ports ouverts, et e ttri- s'y sont spécialisées dans le comme des de la soie. M. de Bosschere attire a "ie. raison l'attention sur le rôle que l'a son ,je ja prance pourrait nous aider à jo en Chine. Aucun pays européen n'ael: autant à la Chine que la France ; c'esi ,on France qui prend la plus large part .0I)_ emprunts de la Chine à l'étranger. I ine. ne retire pourtant que fort peu d'av sait tages de sa situation exceptionnelle, "il- elle n'exporte que pour quelques millii i à de francs annuellement en Chine, lux France, sous cet aspect, n'est pas i en puissance commerciale, ce qui m ["Jj laisse le champ libre de ce côté : m pourrions conclure avec notre vois se_ une alliance économique étroite puist ta- nous ne portons pas ombrage à la Fra des et qu'elle travaille volontiers en part ule- pation avec nous. ce Un projet tout récent permettrait donner à cette idée une réalisation re • de. Nous voulons parler de la créât à Hankow de grands ateliers de c |tl.j struction et de réparation de locomi IV à ves, voitures, wagons, ponts et charp i0ut tes, etc. L'étude en a été faite par -pa- ingénieur français et elle est plutôt va it à puisqu'il envisage la fourniture du r 5zi- tériel nécessaire à l'exploitation et à 1' pli, tretien des trois lignes qui convergen ron Hankow, c'est-à-dire le Pékin-Hankow t^.lt Hankow-Canton et le Hankow-Cheng ^.J(j Le projet est la contrepartie d'une i ste tiative du même genre prise déjà par [ire Allemands et les Anglais. ait, A Tsingtau, capitale du territoire une Kiaulschou concédé à l'Allemagne, : ! et amis de l'est ont créé un grand chanl ras naval où des milliers d'ouvriers chin 0,lt se familiarisent avec la construction int, navires et des machines, et un colI< technique où les étudiants apprenn leur métier en utilisant la langue et procédés allemands. Le gouvernem allemand encourage aussi l'envoi de n sions et d'étudiants en Allemagne, l I éléments plus ou moins germanisés c vent ensuite s'éparpiller sur le vaste 1 ritoire de la Chine et l'espoir des A mands est que leur industrie et leurs p la duit-s seront nécessairement prônés ] ni- ces sujets sortis de la grande école Tsingtau. — De même, le gouvernement angl appuie le projet de la colonie de Ho: kong, de donner plus d'extension à l'U de versité de Hongkong et de dévelop; en particulièrement les sections techniqu Les ingénieurs indigènes sortis de ce université iront porter la bonne par m- partout où ils se dissémineront. La « ï 'les tish Engineers' Association » dont ni parlions mercredi, coopère à cette pi tique à laquelle le gouvernement angl et la légation d'Angleterre, de même c ncle le corps consulaire prêtent leur concoi; L'initiative française, réalisée par t moyens purement français, peut ê mi- dangereuse pour nous en un certain si en parce qu'elle aboutit à la suppress d'un de nos meilleurs débouchés, le c current venant s'installer précisém lits au terminus des trois lignes à appre les sionner. En fait, l'affaire n'est pas r;llt core conclue, et en cas de réussite production ne commencerait qu'au b< d'un certain nombre d'années, et ce n' qu'alors que s'opérerait le ralentissent ,ies de la demande de matériel, eut Nous aurons dans l'entretemps le p >nc cieux débouché des deux nouvelles ligi lt1e(i de chemin de fer dont la construct: nt a été négociée et enlevée par les Belg de qui figurent à notre cote officielle -n e dont le matériel reviendra en grande p ins tie à nos industriels. M. de Bossch \ri relève cette autre circonstance heurei ;i i n que les ateliers en question se propos la de pousser à l'unification des types locomotives et wagons construits, qui rapprocheront très sensiblement des ion pes créés pour le Pékin-Hankow, s'ils j'ii leur sont identiques. irei- Ce dernier point est très importar car il permettra de lutter contre les A ;1 (' glais qui ont réalisé cette unification < ce qui les concerne, ce qui force les fou nisseurs à acheter le matériel pour 1 .. lignes sino-anglaises qu'à des conditioi ■- très onéreuses et en s'adressant pour matière première à des producteurs a: ans ë'iais. loit (■•!■ suivre.) J. T. lire reS VISITE ROYALE ios" La journée d'hier a été extrêmement liions tante, à tous les points de vue, pour les des sur nées (le notre port. Non seulement, les souv jrs. vains danois ont été conviés à en admirer 1 de proportions d'ensemble, mais le roi Albert e ile core et MM. les ministres Segers et Helleput a,.i ont pu se rendre compte de ce qui y restait ; faire. C'était une occasion race, une de c I occasions qu'il conviendrait de multiplier af ® qu'un jour, du chaos (les paperasseries, la v lonté royale doublée de la volonté minist .cte rieile, fasse naître l'œuvre que nous attendon 3au Anvers-rive-gauclie d'une part, et là-bas, (lai les lointains de la rive droite l'écluse du Krui isté schans, les quais d'Austruweel et le reste. 3ns Donc, en dépit du secret qui avait été se ish gneusement gardé, il y avait une foule ass: nombreuse aux abords de la gare maritin du Great Eastern Railway, au moment où, '~tîe deux heures un quart, le train royal fait st ;n'> arrivée. Dans la gare se tient, à droite, ui brigade d'artillerie montée, sous les ordres c Her capitaine U. Dungelhoëff commandant la vinf .ire troisième batterie de la sixième brigade. Pa ar- mi les personnalités présentes on reconna Qes MM. lé baron van de Werve et de Schild gouverneur de la province ; Jan De Vos, bour jne mestre ; Zaenen, ingénieur en chef des lion , et chaussées; Dewinter, ingénieur en chef i î la ville; Schmidt, commissaire de police ( es ' ' chef ; Sarlez, major commandant du grou] de gendarmerie Anvers-Limbourg ; Maclot, a -ies cien chef de gare administratif d'Anvers-Ce :les tre ; Walenius, contrôleur principal aux cli rce mins de fer ; Van Damme, directeur de servi* vec à l'administration des chemins de fer ; Vf ide Horebeeck, ingénieur principal, chef de se ]er vice des voies et travaux ; Diederich, cous - < général des Etats Unis ; Sha(-k de Brockdor: i consul général de Danemark ; De Leeuw, cli ' de gare principal d'Anvers-Sud ; Collard-Bov ^es chef de la brigade de-recherches, etc. Sur '11e pont du Jan-Breydel se promènent MM. Pie an- rard, inspecteur général de la marine ; Vs car de Kerckhove, directeur du pilotage ; Duboi DUS commandant du Jàn-Brevdel ; Vurlot, premii La officier, etc. lne Aussitôt la portière abattue, le roi Albert, f ■)US petite tenue de général, descend le premie suivi aussitôt par le roi Christian, en peti . tenue de colonel de la garde, pantalon ble ine clair à bandes d'argent, tunique foncée jue brandebourgs noirs, bonnet de police à glar d'argent. I.a reine de Danemark a un costun ici- très simple, beige clair ; la reine Elisabet très élégante, en blanc, chapeau à plumes ne de res, et le petit prince Léopold, en costume m pj_ rin, complètent le groupe royal. Parmi t ion personnages de la suite, nous remarquons M? on_ les ministres Segers et Helleputte et M. ,. comte Jean de Mérode. M. le bourgmestre l Vos s'incline devant le roi ; il présente à en" reine de Danemark un superbe bouquet d'o un clridées où sont piquées les roses symbolique ■Ste rouge et blanche. Cependant, M. le comte va na- de Werve et de Schilde baisse respectueus en- ment la main de la reine des Belges, et 1 t à offre une magnifique gerbe de roses. ]e Et rembarquement s'effectue aussitôt, ai ïu cris répétés de ■< Vive le roi I » Bientôt, le Ja ■ * Breybei., qui se trouvait accosté au quai d'He 1 bonville, gagne le milieu du fleuve et descer la rade dans un mouvement assez rapide. An vée à hauteur de l'écluse Royers, la malle r de lentit sa marche et s'engage entre les jetée IOS tï'éclusage prend vingt minutes environ, inte ,ier valle dont nos hôtes royaux profitent pot ois goûter à bord. Puis, la promenade reprend j05 travers les darses dont l'étendue impressioni Ug vivement nos visiteurs. a l'extrême-nord du basâin-canal, le Ja Breydel vient accoster. Les autos communali , attendent là et le départ ne tarde pas à s'effe 3.nt tuer. 11S_ Avant de quitter le bord, les souverains se -j6S rent la main à messieurs les ingénieurs Za Loi- nen et De Winter, qui s'inclinent profondémei ,er- devant la reine Elisabeth et la reine de Dan ['le- mark. I.e personnel du navire fait la haie, d< ro_ deux côtés de la passerelle. S. M. Christian X descend, très souriant, e: j chanté d'ailleurs de cette intéressante excu sion. Il est suivi de S. M. Albert, des deu souveraines, du prince Léopold, du comte c ais Mérode, de MM. De Winter, Helleputte, S ig- gers, du général De Ruette et de toute la suit ni- Les deux reines prennent place dans la pr Der iriière auto et notre hôte royal monte avec es. toi dans la seconde. Le cortège se forme et li Me voitures démarrent silencieusement pour se d 0le riger vers la gare. Irj La foule, à l'avenue de Keyser et place de Gare est extrêmement nombreuse, aussi h rl acclamations éclatent-elles, nourries, au m . ment où les autos font leur apparition. Ma aïs les souverains s'engagent rapidement sous [lie voûte de pierre. Dans la gare même un pet rs. service d'ordre est établi. Au moment de mo; ies ter dans le train royal, S. M. Albert serre loi tre guement la main à M. De Vos et lui exprin îns sa vive satisfaction pour l'accueil qui lui on ^é réservé à Anvers. Quant au roi de Dan . mark, il n'a pas cessé un instant, au cours c " cette après-midi, de manifester le plus vif e: 3 . thousiasme pour Anvers et surtout pour V1" port et pour nos installations maritimes. 3n- il est cinq heures quinze lorsque le trai la royal se remet en marche. Dut es£ CE QUE DIT M. DE VOS Nous avons pu joindre notre bourgmest: aussitôt après le départ des souverains. , — Le roi s'est montré enchanté, nous dit > De Vos, de la cordiale sympathie qu'il sent a tour de lui à chacun de ses passages à Anver on ii a vivement insisté sur .ee point au cours . es, l'excursion d'aujourd'hui. La réussite, vous et savez, en a été complète. Dès le début, sur ar- fleuve, ce fut un enchantement, et le spectac aj»e était merveilleux de toutes ces petites emba •jgg cations pavoisées circulant autour du .Ta anj. Breydel. Des dames en toilettes claires y ag taient des drapeaux,.des mouchoirs, tandis qi le pavillon du bord saluait. C'était un spect se cle tout-à-fait pittoresque sous le beau sole ty- . qui dorait et incendiait tout cela. ne » Le roi de Danemark s'est motnré impre sionné surtout par l'énorme puissance qui ; .. v,.. v1.u. j t, dégage de notre port, même au repos. V q_ pouvez être assuré, et il ne s'en cachait ,n d'ailleurs, qu'il emportera de cette visite r_ impression inoubliable. » Pour le prince Léopold, il est plus évei plus intelligent, plus aimable que jamais n'eut de cesse à bord qu'il ne se fut tout expliquer, depuis les agrès jusqu'à la mach s'infôrrnant de la température qu'il faisait d la chaufferie et déclarant gravement qu'il r merait pas « passer sous l'équateur » dans pareilles conditions. C'est un vrai marin. ~~ dépit des apparences un peu frêles qu'on » trouve sur ses portraits, le prince est extrè ■ meiit robuste et bien venu. Tout en lui resj la vie et la santé. " — Et la reine ? demandons-nous. — Notre charmante souveraine, nous dii bourgmestre, se porte actuellement à ra Elle est florissante de santé, elle aussi, et promet d'entreprendre, très prochainement, e voyage de six demaines en Suisse. Elle a p 3S s'intéresser énormément à la jolie promen "a_ que nous venons de faire. te — En somme, vous êtes satisfait ? L — ()h ! pour cela, réussite complète. Le < îs tège, au retour, s'est trouvé en .avance d n quart d'heure sur l'horaire prévu. A l'écl Royers, tout a bien marché aussi, encore vous sachiez à quels travaux de réparation s est en ce moment soumise. jg — Quand reverrons-nous nos souverains ' s" — Cela j'fgnore, nous dit M. De Vos, n j'ai des raisons de croire que la reine pour: bien avant la fin de l'année, venir faire la ;z site de nos crèches. Mais n'annoncez pas c> 'ie la nouvelle n'a rien d'officiel... » LA Vllme OLYMPIADE Il se confirme que l'un de nos échev accompagnera à Paris, le 17 juin proche ^ pour y représenter la ville d'Anvers, le con qui sera délégué' par notre métropole p prendre part au congrès international olyn que. On sait que ce congrès doit décider de 1 tribution de l'olympiade de 1920 à l'un des p ^ qui en ont demandé la faveur. le LA FEMME CONTEMPORAINE m La journée de demain s'annonce comme >e vaut être très brillante à l'exposition. A ti i- heures commencera la conférence que donn i- Mme Sarah Bernhardt. Aussitôt après la c e- férence aura lieu la manifestation que 1 :e prépare à la grande artiste. M. le bourgme: n De Vos adressera à la grande Sarali quelq r- mots au nom de la ville ; puis viendront j1 croix-rouge, la presse, les cercles dramatiqi f, la ligue « Anvers en avant », puis une pa: ?f musicale sous la direction de M. Cootma Y, professeur à notre conservatoire et avec le é 'e cieux concours de Mmes B. Seroen et Ontr r- Mlle Féront, pianiste, Mlles Jean et Onti n harpistes. s, Mme Dhayrmond, du théâtre des Varié îr dira quelques beaux vers en l'honneur de M Sarah Bernhardt. n Encore quelques places restent libres au f r, de dix francs. Qu'on se hâte. On peut s'insci te au secrétariat de. l'exposition. u AU COLLEGE SAINT-JEAN-BERCHMANS d Les fêtes jubilaires du collège Saint-Je [e Berclimans se sont continuées jeudi soir , une fête littéraire donnée dans la grande s» l' des fêtes de l'établissement de la place a_ Meir. 3S Ce fut une solennité on ne peut plus réu: , tant par l'heureuse conception du progran: ie que par l'empressement qu'avait mis à ve ie y applaudir une foule nombreuse et... très a lect. r_ La fête était présidée par S. E. le cardi s Mercier, à côté de qui avaient pris place M rj gouverneur de la province et la baronne > e. de Werve et de Schilde, le général Castres Tersac, Van Cutsem, président honoraire tribunal, MM. le chanoine Zech, directeur x collège, et le chanoine Kinon, ancien directe N_ ainsi que de nombreux membres dn clergé r_ versois. rï Les élèves de l'institut ont interprété a beaucoup de talent Polyeucte, tragédie cinq actes de P. Corneille. Ce fut pour s l'occasion de remporter un très vif succès el r_ se voir décerner les honneurs du rappel aj ,r chaque baisser de rideau. ;x Le coquet, programme que distribuaient ie très aimables commissaires de la fête, donne pas les noms des interprètes : imit N_ cette discrétion, qui serait regrettable, si ;s n'était le meilleur moyen de ne pas faire jaloux. Pour être complet, mentionnons que l'orcl r_ tre sous l'énergique et habile direction de e_ P. Saeneu a magistralement exécuté des ■ jj. vres de Beethoven, Bizet, Schubert et Tinel e. Ce fut un attrait de plus pour cette soleni ;s dont les assistants conserveront le meill souvenir. ; j INTÉRIEUR le s- Bruxelles-port de i s. On sait que les Pays-Bas seront représeï e- aux fêtes organisées, pour le mois de iuin, e la ville de Bruxelles, la province de Brab; ;3 et l'Etat belge, à l'occasion de l'ouverture . lennelle du canal de Willebroeck, qui a considérablement élargi, afin de permettre ; navires le plus grandes dimensions de se ] a dre dans le port de Bruxelles, où d'imports îs travaux maritimes ont été exécutés au cc d- de ces dernières années. is Le comité néerlandais Qui s'était constitué i .a organiser la participation de la Hollande, qui s it nonce brillante, est pleinement récompensé de efforts, écrit la Gazktte de hollande. Son initia a trouvé en Hollande l'accueil le plus favorable, nombreuses maisons de commerce, qui sont en i te tions d'affaires avec la Belgique, ont promis a concours. Et môme, il est parvenu au comité dons provenant de Hollandais habitant la Belgii e" Le comité hollandais dont il est question plus 1 le se compose des personnalités suivanntes : S. i i. M. J. van den Bosch, vice-amiral en retraite, i : ie dent ; M. Merens, consul général de Serbie, \ doyen du corps consulaire à Amsterdam, vice-j>: dent ; M. A.-W. Jacometti. ancien avocat à 3ata n actuellement à Bloemendaal, secrétaire ; le Dr .J Hoekstra, secrétaire de la Société royale néer daise de géographie à Amsterdam, deuxième se taire ; M. C.-O.-B. Dunlop, banquier à Amîter.l trésorier ; M. H. Smeenge, président de l'Associa batelière « Schuttevaêr. » I. Un legs prim j. Nous avons signalé il y a quelques mois s intentions de M. Warocqué désireux de lég [e à l'Etat son domaine de Mariemont. A en cr< le correspondant de la Gazette de Liège, c e aujourd'hui chose faite. Notre confrère é( le en effet : le L'Etat vient de recevoir un cadeau vraiment so r- tueux. Le seigneur de Mariemont aurait légué : s'- Belgique son domaine, qui est l'une des plus v j_ les demeures historiques du Hainaut. L'acte au été passé ces jours-ci. Le château contient, cor on sait, une collection des plus rares d'objets i- nois. La parc est une iue»veille que l'on vient il ter de tous les coins du pays à la bonne saison dont on ne saurait dire toutes les richesses flor et d'œuvres d'art. Il y a en outre les ruines s~ vieux cloître de Sainte-Poile, où sont gardées >e momies pétrifiées de morts ayant plusieurs siè ■■Ml »-V/ liuillv] U ■ O OCII lllilus DUS d'enfouissement. Bref, c'est là une bonne aubaine pas pour la Belgique et surtout pour les amateurs d'art p et de sites qui sont prrt- 'ît menacés. Celui de Mariemont, véritable oasis au milieu des charbonnages et des usines, aurait certainement été plus exposé lié, que tout autre, sans la généreuse prévoyance de son U richissime propriétaire. 1,111 La commission des XXXI ne> La commission des XXXI a tenu une nuu-ans velle séance hier. 'ai- M. Dejace détermine La lerminologie qui doit de servir à étiqueter les diverses commissions Eu adjointes aux conseils communaux. Elles sont !,,! au nombre de trois : commissions consultati-ves, administratives ou de gestion el celles d'établissements publics. Il propose d'étudier 11 e tout d'abord la création de ces commissions, leur mode de recrutement, et enfin s'i] y a lieu de les rendre obligatoires ou facultatives, le La commission adopte cette proposition, yir. M. Waxweiler développe sa proposition vi-se sant l'établissement dans chaque commune un ,d'une liste de tous les groupements existants. Cette liste servirait à la formation des com-,ru missions consultatives; le conseil communal lde s'adresseraiit pour former les commissions, aux groupements qui s'intéressent à la question à examiner. Ces commissions seraient :or. rendues obligatoires, M. Waxweiler estime •un qu'il ne faut pas être trop précis, use ^ Vandenbosch estime que la loi communale actuelle permet la création de conimis-Iue sions facultatives temporaires ou permanence tes. Pour la nomination des membres de ces commissions, M. Vandenbosch pense que le conseil communal est seul compétent. Il se ais déclare adversaire de l'institution obligataire *ait (les COIlini'ssions : cette obligation amènerait v- des difficultés insurmontables et serait con-~ traire à nos traditions d'autonomie commu-'ia' nale. M. Prins voudrait voir organiser régulièrement le fonctionnement des commissions consultatives. En associant la représentation des ins intérêts aux commissions consultatives, l'admi-,in, nistration de la commune n'est pas indissolu-îité blement liée aux élections. Il estime que la 3ur constitution des commissions pourrait être laissés au collège échevinal, au conseil com-,PJ' munal ou aux groupes intéressés. M. Prins at~ admettrait, la présentation de candidats par iys les unions professionnelles, mais il voudrait voir réserver aux autorités communales le choix d'un homme compétent. Il est d'avis que c'est la loi qui doit organiser l'institution des de- commissions, ainsi que cela se pratique à ■ois l'étranger. era La commission s'ajourne ensuite à quin-on- zaine- 'on La loi scolaire ,ire Le roi a signé mardi après-midi, au Palais ues de Bruxelles, la loi décrétant l'instruction obli-la gatoire et apportant des modifications à la ies, loi organique de l'enseignement primaire. On :tie sait Qne les dispositions contenues dans la loi ns relativement aux traitements des instituteurs — c'est-à-dire contenues dans les articles 16 1 ' " à 21 — sont rendues applicables à partir du °P> 1er janvier 1914. Celles qui font l'objet des op. titres I et IV (obligation scolaire et gratuité de l'enseignement) entreront en vigueur pour la iês, rentrée des classes de l'année scolaire 1914-me 1915. Par mesure transitoire, les bureaux de bienfaisance dont le budget pour l'exercice rix 1913 prévoyait une allocation en faveur du service de l'instruction primaire pourront ",re maintenir semblable allocation jusqu'à la fin de 1916. Toutefois, leur intervention ne pourra dépasser en 1915, les deux tiers et en 1916 le tiers du montant liquidé pour 1913. an- Par Imposés et contents tlle Des citoyens qui bénissent le gouvernement de d'avoir fait v )ter de nouveaux impôts, écrit I'Etoile, ce sont les compagnies d'assurance >sie contre les risques d'incendie. En effet, le nou-me ve* imPÔt sur le montant des sommes assu-nir '^es leur raPP°rte gros. Ils ont eu soin, dans . les polices, de mettre l'impôt à charge de l'assuré en ajoutant le droit de le percevoir par anticipation avec augmentation d'un cinquiè-ual me pour frais. Chaque fois donc que les as-. le surés payent à l'Etat deux centimes pour mille fan francs de capital assuré, la compagnie ajoute (je un cinquième qu'elle encaisse. Elle bénit j l'Etat, et les assurés, bonasses, se laissent vi-, der le gousset, du & ur> Les bières étrangères an- un tableau, publié par la Bevue vinicole belge, qui donne un aperçu sur l'accroissement vec de l'importation des bières étrangères en Bel-en gique, et celle stationnaire des vins, en ces jux dernières Jinnées. V Bières étrangères Vins , (hectolitres) res En 1901 .... 151,728 315,745 En 1905 .... 203,784 339,458 les En 1910 .... 271,555 491,740 ne En 1911 .... 278,399 278,260 ans En 1912 . . . 317,193 319,804 aile On comprendra donc l'émoi qui s'est emparé c]e des brasseurs belges, et à la suite duquel ils ont fondé la Ligue pour la défense des bières nationales. ies- Conférence internationale bu- Notre neutralité politique fait de la Belgique, et surtout de Bruxelles, le lieu d'élection îité des grandes conférences internationales. C'est eiir ainsi que l'on nous annonce qu'à la fin du mois de mai, la conférence de la mer Baltique et de la mer Blanche tiendra son assemblée générale à Bruxelles. Cette importante association comprend la quasi totalité des armements commerciaux allemands et Scandinaves, ainsi que toutes les compagnies anglaises de navigation vers le sud de l'Europe. i f (5c , Les candidats-officiers d'artillerie Les candidats sous-lieutenants du cadre de im» l'artillerie éprouvent, paraît-il, de réelles diffi-cultés dans la préparation de leur examen. el^ C'est ainsi qu'ils ont dû se rendre au camp de inx Lagland et suspendre leurs cours et études pendant huit jours, et cela une semaine avant nis le premier examen de sous-lieutant. En outre, urs jjs vont a Brasschaet le 5 juin pour la période de camp, et le second examen de sous-lieute-our nant a lieu le 15 juin. Ces circonstances défa-an- vorables peuvent nuire au succès des candi-•ses dats sortant du cad.re. Et il n'y a pas trop d'officiers d'artillerie. M. le ministre de la. eIa_ guerre s'intéressera sans doute à cette situa-eur tion. des lue. Nos cadets iaut L'Association maritime belge a reçu du na-vire-école L'Avenir un radiotélégramme si-ési" gnalant son passage, à la date du 18 mai, à .,c®; environ 600 milles S. S. O. de Puerto-Prayo îles du Cap Vert). Tout bien à bord. .-h! CONGO am, ''ion Les lignes de l'Angola La mise en valeur du Katanga dépend surtout, on le sait, de la création de moyens de î,er transport. Il en est de même pour la colonie ,es portugaise d'Angola ; d'où le dépôt d'un projet ')er de loi, fait récemment à la chambre p o rt u -iir® gaise, relatif à la construction de voies ferrées, est Voici le résumé d'une longue analyse de ce nt, projet, tel que la fait la Gazette de Cologne : Le projet propose le prolongement de deux mp- voies ferrées déjà existantes. La première par-i la tira d'Ambaca et Lobito et aboutira au Congo ieii- belge. C'est la ligne du Benguela destinée ï rait ouvrir aux riches districts miniers du Katanga un nouveau débouché vers la mer. La seconde ligne est celle de Mossamédès. Elle doit être et construite jusqu'à Kunena ; elle rejoindra le aies chemin de fer allemand d'Otavi, dans la colo-du nie du sud-ouest africain, et assurera à la ré-îes gion septentrionale de cette colonie l'accès Je cles la baie portugaise du Tigre.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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