Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 15 Avril. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bz6154fq56/
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Mercredi 15 avril 1914 No 86 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un ail un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Lès abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-tEufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journa INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offies d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 26 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à I'esï3i, il suffit d'en faire la demande à l'administration Ju journal. ACTUALITÉS POLITIQUE GERMANO-RUSSE L'animosité de la presse allemande contre le gouvernement et la nation russes semble en voie de s'apaiser. Con-fessons-le : elle nous a quelque peu intimidés. C'est là un des plus graves inconvénients du régime de la paix armée que les moindres dissentiments apparaissent comme aussi redoutables que les plus sérieux conflits. Nous n'avons positivement peur de rien et nous avons vaguement peur de tout. Nous sentons invinciblement qu'une rupture de la paix peut dériver de l'imprévu, et nous le sentons d'autant mieux que cette appréhension est marquée par une tendance générale, très accusée en certains pays, à renforcer, au prix de lourds sacrifices, les troupes de première ligne, celles qui auront à repousser ou à conduira l'attaque brusquée par surprise et en masse qui accompagnera, si elle ne la précède, une déclaration d'ouverture d'hostilités. Ainsi, les mouvements d'opinion qui se produisent chez nos voisins méritent de retenir notre attention. S'ils n'ont pas toujours d'immédiates ni même d'appréciables conséquences, ils ont au moins des causes qui procèdent de l'état des esprits. C'est pourquoi, dans l'Europe entière, on s'est ému de la campagne de presse ouverte en Allemagne contre la Hussie et visiblement soutenue, sinon inspirée, par le gouvernement impérial. Ce fut là aussi, pourrait-on dire, une attaque brusquée d'une vivacité extrême, et que ne semblait justifier aucun fait nouveau. Le signal de cette attaque a été donné par la Gazette de Cologne, organe-officieux du gouvernement en matière de politique internationale, et par la Ger-mania, qui représente les opinions du centre catholique. Les journaux conservateurs et ceux de la presse libérale ont presque aussitôt subi la contagion de cet élan. 11 n'est guère que le socialiste vorwaertz qui ne s'y soit pas associé. Il précisait, au contraire, que « la domination du parti militaire se lève plus insolente que jamais ». De quoi s'agissait-il, en réalité ? La presse allemande accusait directement le gouvernement russe de s'être laissé arracher par la France des promesses germanophobes en échange de son appui financier. La « fureur guerrière » de la France n'était dénoncée qu'incidemment; on voulait surtout mettre en évidence le péril des armements russes dirigés contre l'Allemagne. On incriminait, dans les journaux allemands : le raffermissement des finances de la Russie, l'accroissement régulier des effectifs, la création de nouveaux corps d'armée, les exercices de mobilisation, l'augmentation du ma tériel de guerre et notamment de l'artillerie, l'achèvement des voies ferrées stratégiques. Tout cela est vrai, mais la reconstitution progressive de la puissance militaire russe n'était un secret pour personne, ni en Allemagne, ni ailleurs. L'animosité allemande affectait cependant une forme singulière. N'allait-elle pas jusqu'à reprocher aux Russes « une ingratitude sans exemple » en rappelant que, durant la campagne de Mandchou-rie, l'Allemagne avait permis à la Russie de dégarnir sa frontière polonaise, comme si la neutralité allemande était une marchandise qu'il faudrait acheter. La campagne anti-Vusse des journaux allemands nous montre que cette doctrine n'est pas adoptée seulement par Ja presse officieuse ou pangermaniste. Elle est généralement admise, car nous l'avons vu préconiser par le Berliner TagEblatt, journal radical, le plus pacifique des journaux allemands, celui-là même qui prenait si vigoureusement la défense des autorités civiles lors des incidents de Saverne. Le Berliner Tage-blatt n'hésitait pas à dire que « les gouvernements et les peuples de l'Europe centrale sont arrivés à la conviction que la somme des concessions possibles est épuisée : à chaque nouvel empiétement de la Russie, il faut opposer un veto absolu, avec la ferme volonté d'avoir recours s'il le faut à la guerre ». C'est aller bien loin dans l'exagération de parler des empiétements de la Russie et des concessions qu'il a fallu lui faire au cours des dernières années. Si la politique de Saint-Pétersbourg peut mériter une critique, c'est d'avoir trop complètement subordonné son action au maintien de la paix. Si quelque excès peut lui être reproché, c'est l'excès de la prudence, car nous l'avons vu se rallier plusieurs fois à des propositions qu'elle n'approuvait point. La politique d'initiative, d'intrusion, de prétentions insistantes fut plutôt celle de l'Autriche-Hongrie, contenue mais aussi soutenue par l'Allemagne et appuyée plus ou moins résolument par l'Italie. Cette politique a d'ailleurs triomphé, puisque la Turquie garde la Thrace et Andrinople au mépris du traité de Londres, puisque l'Albanie a été érigée en royaume, puisque Scutari a été enlevé au Monténégro, puisque la Serbie reste privée d'un accès sur l'Adriatique, puisque la Grèce, écartée du Dodécanèze, doit abandonner le nord de l'Epire. On chercherait vainement parmi ces résultats un avantage ou une satisfaction d'amour-propre pour la Russie. La vérité semble être que l'Allemagne tient avant tout à conserver le rôle d'arbitre dans tous les conflits internationaux. Elle ne le peut que si elle est à même d'imposer la paix. Or, les plans de l'état-major général allemand reposent surtout sur les retaïuis de la mobili-. sation russe, et ces retards sont en voie de correction. La Gazette de la Bourse de Saint-Pétersbourg disait récemment que « les idées sur le rôle purement défensif auquel inclinait l'armée russe ont été rejetées ». Là est le fait capital qui s'accomplit méthodiquement. Si les choses suivent leur cours naturel, avant trois ans l'arbitrage de la paix aura passé de Berlin à Saint-Péters-bourg.Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Serrice de l'Ayence //4FAS) Le prince Henri de Prusse en Amérique latine Uio-ue.Janeiro, 15 avril. — I,e prince et la princesse Henri de Prusse sont partis. Le voyage de M. 3raz en Europe Rio-de-Janeiro, 15 avril. — Le voyage de m. Wenceslas Braz en Europe est chose décidée, mais la date n'est pas encore fixée. La révolution mexicaine Juahès, 15 avril. — On rapporte que le général Villa a battu les fédéraux à San-Pedro au nord de TOrreon dans une bataille qui a duré neuf jours. Les pertes- des deux côtés sont estimées à trois mille. Le coiseur > Panther a Las Palmas, 15 avril. — Le croiseur allemand Panther est parti aujourd'hui pour l'Allemagne. L'état du roi de Suède Stockholm, 15 avril. — Le bulletin suivant a été publié ce soir : « Aujourd'hui le roi s'est trouvé bien. Les forces augmentent.. Tein-pérature 37.2. Pouls 51. » MARCHÉS A TERME Des renseignements particuliers nous apprennent que à propos de la réforme de la profession d'agent de change il a été question de nouveau de la suppression des marchés à terme. La question n'était pas pertinente, et c'est ce que l'on a fait remarquer à celui qui mettait en avant ce projet. Pourtant, il nous parait intéressant de revenir sur certains arguments classiques qui démontrent, non seulement l'utilité, mais la nécessité des marchés à terme. Chaque fois qu'un « incident », — c'est ainsi qu'on a osé parler de la mort de Gaston Calmette et cela nous autorise bien à user du même qualificatif pour les formidables « différences » que l'on a dû payer à Bruxelles au groupe canadien, — chaque fois, disons-nous, qu'un incident spéculatif vient semer les ruines dans les marchés à terme en fonds publics ou en marchandises, c'est le principe même du marché à terme que l'on met en jeu... et il se trouve toujours des purs pour... vouloir rééditer l'histoire allemande en la matière. On se rappellera qu'à la suite de quelques déconfitures retentissantes, on réclama vivement en Allemagne, il y a une vingtaine d'années, une sévère réglementation des bourses de commerce. Le gouvernement se garda bien de refuser son intervention : cela eût été par trop contraire à ses tendances autoritaires. La loi du 22 juin 1896 édicta donc toute une série de mesures draconiennes contre la spécualtion : surveillance des Bourses par des agents de l'Etat, approbation du règlement de ces établissements par l'autorité administrative , élimination des joueurs, publicité des ordres de marché à terme, interdiction totale du marché à terme sur le blé et la farine et, enfin, fixation de certains cours par voie d'autorité. Des amendes très élevées étaient prévues pour assurer le respect de la loi. Les inconvénients du régime nouveau ne tardèrent pas à se manifester, et ils furent plus graves que ceux qui avaient soulevé des protestations sous le régime libéral. Les Allemands constatèrent combien sont vains les efforts qui tendent à différencier les marchés réels des marchés de spéculation ; ils s'aperçurent que les joueurs peuvent aussi bien opérer au comptant qu'à terme. Quelques spéculateurs allèrent opérer en pays étrangers et certain élément peu désirable dont parle M. Van Hissenhoven dans son « Coin des grains » de la Revue économique internationale vint à cette occasion s'installer à Anvers, où il a pullulé... D'autres tournèrent la loi en modifiant leurs procédés et leurs méthodes. Enfin, ce qui est beaucoup plus grave, l'écart entre les cours s'accentua, et l'Allemagne subit un énorme « manque à gagner » du fait de la diminution des transactions. Personne ne tira profit du nouveau régime d'autorité, et beaucoup de gens, peut-être même la masse des consommateurs, y perdirent. La preuve de l'échec fut si éclatante que de sérieux adoucissements durent être apportés à la loi de 1896. En 1908, une loi supprima la prohibition du marché à terme sur les blés et farines, ainsi que la publicité des ordres, — celle-ci n'avait d'ailleurs jamais pu être assurée effectivement. La même loi permettait à tous les négociants de jouer à terme, et sa définition du mot « négociant » se trouve être tellement large, — avis à M. Carton de Wiart et à ses conseillers, que les lauriers allemands empêcjient de dormir, — que les simples joueurs de profession n'ont pas besoin d'employer beaucoup d'ingéniosité pour être admis à spéculer. En effet sont assimilés aux véritables commerçants tous ceux « qui s'occupent d'affaires de banque », les sociétés et les étrangers.La réglementation des Bourses de com merce est encore plus stricte en Allemagne que partout ailleurs, mais le régime actuellement en vigueur a réparé l'erreur commise en 1896, et les marchés sont redevenus assez larges pour produire leur action bienfaisante sur le mouvement des prix. Un membre de l'Institut, M. Beaure-gard, prend texte de cet exemple et du dépôt par un député français d'un projet de loi relatif à l'organisation et au fonctionnement des bourses de commerce, pour montrer la nécessité absolue du marché à terme pour le bon fonctionnement du commerce dans un pays. Nous lui emprunterons ses arguments les plus topiques. L'avantage essentiel et primordial du marché à terme est, on le sait, qu'il tend à niveler les prix dans le temps et dans l'espace. On comprend aisément, en effet, que le spéculateur sera tenté d'acheter quand les cours seront bas, de vendre quand les cours seront élevés, puisqu'il peut légitimement espérer soit une hausse soit une baisse prochaine. Or, eu achetant à bon marché, il contribue à entraver la baisse ; en vendant cher, il travaille à faire fléchir les cours, par le jeu naturel et normal de la loi de l'offre et de la demande. Des positions mal prises ont mené des négociants à la ruine, mais aussi combien de débâcles ont été arrêtées net et combien de hausses injustifiées ont pris fin grâce à la spéculation, aussi bien aux bourses de fonds publics qu'à la bourse de commerce. Dans le même ordre d'idées, on peut ajouter que la spéculation fixe les cours, car elle sait un peu à l'avance si la récolte sera bonne, médiocre ou mauvaise dans telle ou telle partie du monde. Elle permet ainsi à toute la série des commerçants, gros ou petits, de s'adapter sans secousse aux futures conditions du marché ; elle habitue le public à l'aban-dance ou à la disette. Cela réprésente une grosse importance pécuniaire et morale pour les uns comme pour les autres. La spéculation contribue également à égaliser les cours dans le monde entier, et à faire profiter le pays importateur de prix presque aussi favorables que ceux de la source : l'acheteur ou le vendeur qui peut, par un simple télégramme, opérer à Chicago, à Odessa" ou à Buenos-Ayres quand les cours d'un de ces marchés lui paraissent avantageux et celui qui peut « arbitrer », c'est-à-dire pratiquer simultanément une opération d'achat et une opération de vente sur deux marchés extrêmement éloignés l'un de l'autre, aboutissent à unifier les cours. Voilà les avantages généraux du « terme »; il en est d'autres, pius particuliers, que nous parcourrons demain. —. J. T. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le quatorzième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 29 mars au 4 avril 1914 : naissances, cent neuf, dont deux appartenant à la population flottante (une naissance gémellaire) ; décès, quatre-vingt-cinq, dont six appartenant à la population flottante. Vingt-huit mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Il n'a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, deux ; tuberculose pulmonaire, huit ; croup et diphtérie, trois ; coqueluche, un. COULISSES DE CINEMA Passé hier une beure dans les coulisses d'un cinéma. Bizarre plaisir, dira-t-on, puisqu'il n'y a à voir là que la toile sur laquelle il se passe quelque chose, sans l'attrait suprême pour tant de gens ! — de voir de près des figures maquillées ou d'entendre des potins de danseuses...Or, sachez qu'il y a tout de même un « artiste » derrière la toile d'un cinéma : c'est le « tapageur », le monsieur qui fait les bruits de coulisse. Ce n'est pas un métier, c'est un art, et les bons spécialistes du genre sont très cotés. Il faut être adroit, àvoir de l'œil et de l'oreille, bien choisir l'accessoire imitant exactement chaque bruit, trouver des trucs nouveaux, des combinaisons inédites. I.e « tapageur » a sous la main un très curieux attirail de ces accessoires : jeu complet de sifflets, de sirènes, de cloches, de grelots et de bonnettes ; la tôle et le maillet pour faire le tonnerre ; le vase où dansent des petits pois pour imiter la pluie ; le verre de lampe dans lequel on beugle pour imiter la sirène sourdè des steamers ; un baquet rempli de débris de vaisselle, que l'on secoue chaque fois que les acteurs sur la toile cassent des assiettes ou des verres ; des lanières de cuir pour les claquements de fouet ; des noix de coco évidées avec lesquelles on tape sur une plaque de marbre pour imiter, — à la perfection d'ailleurs, — la galop d'un cheval sur le pavé, etc. Mais le triomphe du genre, c'est l'imitation des bruits de la mer. Tout le monde peut frotter une plaque de tôle au moyen d'une brosse en fil de fer pour donner l'illusion du bruissement d'une mer calme, ou faire tourner un tambour rempli de ferraille pour rendre le fracas des vagues se brisant sur des rochers. Mais tout le monde ne sait pas nuancer délicatement ces imitations, y donner de la variété, du ton, jouer de ces vulgaires instruments comme on joue d'un instrument rare... Il y a des artistes du tambour, des virtuoses de la brosse en fil de fer. M. HELLEPUTTE ECRIT Depuis quelque temps, lorsque M. Helleputte écrit à la Ville au sujet de la grande question des travaux du port, ou que la Ville lui réponde, aucune ligne de ces missives ne transpire. C'est le régime du mystère dans toute sa splendeur. Les intéressés, les vrais, les seuls, c'est-à-dire les Anversois seront admis à connaître le détail de ces profondes négociations quand tout sera terminé, lorsque les nôtres auront été roulés. Car il paraît que M. Helleputte, du moins ils le prétendent, a l'intention bien arrêtée de les mettre dedans. Il leur a même adressé tout dernièrement un petit ultimatum dont la portée est, paraît-il, considérable et que la Ville, on le conçoit, n'est pas pressée de communiquer. La menace est toujours celle-ci : qu'Anvers souscrive dès à présent à l'exécution des travaux qui restent à effectuer entre les darses et le bassin-canal jusqu'à l'écluse du Kruisschans, ou qu'elle renonce à voir elfectuer ces travaux pour son compte par l'Etat. La Ville qui n'a pas d'argent, ou tout au moins n'en a pas plus qu'il ne lui en faut, est assez ennuyée de cette sommation. Elle s'en tient à son vieux système : « Faites toujours, .'lit-elle à l'Etat, et quand vous aurez terminé, si tout me parait bien exécuté et que le coût n'en soit pas trop considérable, je rachèterai. Au sujet du prix nous nous entendrons toujours. » Seulement voilà, M. Helleputte trouve cette plaisanterie 1111 peu monotone. 11 a donc écrit une lettre, — qui se trouve en ce moment à la Ville,"— par laquelle il pose son ui^imatum et fixe la réponse définitive d'Anvers," à une date fort rapprochée. Ç'a été comme un coup de massue. On croit grand place à une fumisterie, et l'on espère ameuter bientôt l'opinion publique à ce sujet. Il n'y faudrait pas, croyons-nous, trop compter. Puisqu'il plaît à nos édiles de ne rien communiquer à la presse aussi longtemps qu'ils n'ont pas besoin d'elle, ils auraient mauvaise grâce à en appeler à ses services quand 011 leur donne des coups. Pour l'instant, la version qui court est- la suivante : la lettre de M. Helleputte serait une espèce de faute, une manière d'erreur, commise par des employés peu au courant des dernières négociations et signée ensuite, par inadvertance, par le ministre. Nous souhaitons que cette version soit exacte. L'avenir, d'ailleurs, nous l'apprendra bientôt. TROISIEME CONGRES DU LIBRE ECHANGE Le troisième congrès du Free trade, se tiendra les 9, 10 et 11 septembre prochains à Amsterdam. Le comité international a donc chargé le groupe hollandais d'organiser cette réunion. C'est M. l'échevin Louis Strauss, président du Conseil supérieur de l'industrie et du commerce de Belgique, qui a été invité à constituer un comité belge de patronage et de centraliser les -adhésions du pays. Voici les questions qui doivent être discutées au congrès : 1° Jusqu'à quel point les protectionnistes doivent-ils maintenir leurs prétentions que leurs tarifs sont scientifiques, en considérant spécialement les points suivants : a) les tarifs comme protégeant le travail national ; b) dito comme égalisant les conditions de production ; c) dito comme protégeant les industries naissantes ; d) l'effet des droits compensateurs sur les primes d'exportation des trusts, des cartels, . u. ; e) les frais de perception nécessités par le tarif. 2° A quel point le libre échange international fera-t-il cesser les querelles internationales en faisant disparaître leurs causes ? Les membres du congrès pourront adresser des rapports sur ces sujets, avant le 15 juillet, à M. le docteur J. Moll Schnitzler Beursge-bouw, Amsterdam. Les adhésions au congrès doivent arriver au comité avant le 20 juin. La cotisation d'adhésion est de vingt-cinq francs. INTÉRIEUR Bruxelles-port de mer Aux départements des travaux publics et aux chemins de fer, on élabore actuellement une convention relative à la construction du pont-fixe sur le Rupèl, dont la création a, comme on sait, été demandée depuis longtemps par Bruxelles-Maritime. La construction de ce pont aura pour effet de permettre le passage du boulevard Bruxelles-Anvers, voie qui ne comportera pas de passages à niveau. A cet effet, on étudie un vaste projet en vue de permettre le passage, par ledit boulevard, du chemin de fer Gand-Anvers, aux environs de la gare de Boom. Prochainement, on mettra la main à des sections du boulevard à établir.La troisième conférence de la paix et l'union interparlementaire Ainsi que nous l'avons annoncé déjà, le conseil de l'Union interparlementaire sera reçu jeudi, à La Haye, par le minitre des affaires étrangères des Pays-Bas, en sa qualité de président du conseil de direction de 1a. cour d'arbitrage. La réception aura lieu, au Palais de la Paix, immédiatement après l'inauguration du buste de Stead, le journaliste anglais qui consacra le meilleur de son talent et de sa persévérance au pacifisme. Le conseil de l'Union interparlementaire se compose de lord Weardale, président ; M. Ty-deman, président du groupe néerlandais , M. Houzeau de Lehaie, président du groupe belge; M. Van Plener (Autriche), M. R. Eickholf (Allemagne).A la réception assistera également. M C".«r. L. Lange, secrétaire général de l'Union interparlementaire.La démarche a pour but d'obtenir du e jnseil de direction de la cour d'arbitrage qu'il 'nsiste pour que la commission internationale r i«»r-gée de préparer la troisième conférence de la paix soit constituée dans le plus bref délai possible et puisse faire des instances -lUpiVs des puissances qui ont pris part aux précédentes conférences de la paix. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 5 et le 11 avril 1914, on a expédié par chemin de fer 25,422 wagons chargés de houille et de coke et 89,187 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 29,052 et 91,838 wagons, soit pour le transport du charbon une diminution de 3,630 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 2,651 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue ,3,808 wagons, contre 3,815 wagons en 1913, soit une diminution de 7 wagons;-les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 9,385 wagons, contre 11,423 en 1913, soit une diminution de 2,038 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 127,802 wagons, contre 136,128 pendant la semaine correspondance de 1913, soit une diminution de 8,326 wagons pour Ifll-î. Du 28 décembre 1913 au 11 avril 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 1,843,173 wagons, contre 1,928,567 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 85,394 wagons.La rage L'épidémie de rage canine a encore diminué dans notre pays. Elle semble à la veille de s'éteindre, — jusqu'au jour où des aliments nouveaux lui viendront de notre frontière du sud, la porte d'entrée habituelle du fléau. Durant le mois de mars dernier, quatre têtes seulement d'animaux suspects, — trois chiens et un chat, — sont arrivés au service du diagnostic rabique de l'Institut Pasteur de Bruxelles. Sur ce nombre, deux tètes de chiens avaient appartenu à des animaux réellement enragés : l'une' venait de Dinant, l'autre de Courtrai. Au cours du même mois, il n'y a eu que trois personnes qui aient suivi le traitement antirabique. Et encore l'une d'elles, 1111 vétérinaire de Dinant. n'était pas mordu ; mais c'est lui qui avait fait l'autopsie du chien dont nous venons de parler. I.e vétérinaire s'aperçut, après l'opération, qu'il avait une une légère blessure à l'index. Dès qu'il apprit que le chien était réellement enragé, et bien que la contamination fût peu probable, il vint suivre le traitement à Bruxelles pour être tout à fait tranquille. Ahurissant dédoublement de trains Lundi soir, écrit Le Patriote, en certaines villes où abondent les voyageurs rentrant d'excursions, l'administration des chemins de fer avait, nar mesure de précaution qu'elle estimait sans doute fort sage, dédoublé les trains vers la capitale. Mais comment s'y prit-elle ? Généralement, en cas d'aflluence inusitée on dédouble le train normal en faisant partir un second train quelques minutes plus tard. Cette fois on renversa cet ordre logique des choses, et des trains supplémentaires partirent.... un quart d'heure avant l'heure réglementaire ! Comme personne n'en avait connaissance, ils roulèrent à vide. Par exemple, un train « dédoublé » quitta Narnur pour Bruxelles à 8 h. 26 du soir, soit une quinzaine de minutes avant le train régulier. Il n'y avait quasi personne pour l'utiliser, ni au départ ni dans aucune des gares intermédiaires où il fit arrêt: Et le train régulier fut tout aussi encombre que s'il n'avait pas été dédoublé. Invraisemblable, mais rigoureusement exact, nous disent des témoins oculaires. Les vicinaux du pays de Dinant Depuis quelques temps, a été remis en question le projet de vicinal Ciney-Houyet par Achêne, Conneux, Chevetogne, Montgauthier et Custinne.Pendant un certain temps, il avait été proposé que le terminus de cette ligne fût la gare de Gendron plutôt que celle d'Houyet.mais le premier projet semble devoir l'emporter. Les communes d'Achêne, Conneux, Chevetogne et Montgauthier ont adhéré en principe à la construction de la ligne projetée et dans sa dernière séance, le conseil communal de Ciney a décidé l'étude de ce projet. Quant aux deux autres communes, Custinne et Houyet, elles n'ont pas encore fait connaître officiellement leurs intentions. Une université de travail à Bruxelles Bruxelles va-t-elle avoir aussi une université du travail? Peut-être, M. Orner Buyse, qui est à la tète de l'enseignement technique de la capitale, s'occupe, paraît-il, d'un projet très intéressant. Il s'agirait de grouper en un local spacieux toutes les écoles professionnelles sub-sidiées par la ville. Au cœur de cette organisation nouvelle serait établi un service central spécial ayant dans ses attributions les bibliothèques professionnelles, les concours de métier, les compositions temporaires de l'outillage, des matières premières et des produits intéressant le développement des métiers généralement exercés à Bruxelles. Il y aurait là également des cours normaux appelés à former des professeurs pour l'enseignement technique. Chaque école conserverait une parfaite autonomie technique et scientifique. Reste à savoir où sera installée l'Université du travail de Bruxelles. La bourse des cotons à Gand Sans tapage et sans que le grand public s'en doute, il vient de se créer à Gand un organisme, — l'Union professionnelle cotonnière de Belgique, — qui rendra d'éminents services au commerce international. Gand sera considéré désormais comme un centre du marché cotonnier au même titre que Le Havre, Brème, Liverpool, La Nouvelle-Orléans et New-York. Le nouvel organisme facilitera les opérations à terme, instituera des collèges d'experts et des commissions d'arbitres. Les marchés, qui se traitaient précédemment avec la clause d'arbitrage à Liverpool ou à Brème, pourront porter l'arbitrage à Gand. La base des affaires sera le coton « Middlinng ». Ajoutons que la fondation de la bourse gantoise ,loin d'augmenter la spéculation à terme, constituera une véritable assurance contre les transactions fictives, puisque les négociants et les industriels pourront se couvrir immédiatement sur place en faisant à terme la contre-partie de leurs premières opérations. Les belges de la frontière Les cultivateurs et commerçants belges de la frontière du Sud ont eu à se plaindre, ces derniers temps, de tracasseries suscitées par les autorités françaises. Certaines communes françaises prétendent assimiler à des nomades nos compatriotes appelés en France par leurs affaires ou par l'exercice de leur profession ; un cultivateur belge allant offrir les produits de sa basse-cour sur un marché français se voit astreint aux formalités imposées par la loi du 16 juillet 1912, c'est-à-dire qu'il est traité comme un nomade, comme un colporteur de moralité douteuse et méritant une surveillance spéciale. Des démarches ont été faites auprès du gouvernement de la République par la légation de Belgique à Paris en vue d'obtenir une atténuation à ces procédés vexatoires. Un premier résultat à été obtenu. En réponse à une réclamation du maire de Longwy, le ministère de l'intérieur de Paris a émis cet avis, qui paraît s'appliquer aux cultivateurs et commerçants belges aussi bien que français : Les cultivateurs qui se rendent dans les foires et marchés pour écouler le produit de leurs exploitations ou leurs récoltes (chevaux, bestiaux, volailles, œufs, fromages, beurres, grains, fruits, légumes, etc.) ne font pas. en la circonstance. « acte de commerce » dans le sens de l'article 632 du rode de commerce. Par suite, ils ne rentrent pas dans la catégorie des marchands ambulants visés par l'article 1 de la loi du 16 juillet 1912. Les bouchers, boulangers, charcutiers, laitiers, épiciers, etc., qui von£ journellement, dans les localités voisines de leur résidence, livrer leurs denrées à leurs clients, ne doivent pas non plus être considérés comme marchands ambulants. BUCKET SHOPS «Un jour, (c'était sous l'empire), raconte J. B. Say dans son « Cours complet d'économie politique pratique », à l'heure de la bourse, un orage lointain fit entendre quelques coups de tonnerre. On crut que c'était le canon qui annonçait le gain d'une bataille ; les fonds montèrent aussitôt. C'était probablement la première fois, ajoute malicieusement l'illustre économiste, que le tonnerre avait fait monter le cours des effets publics. » Les tenanciers de maisons de contrepartie, puisque aussi bien il font les appeler par leur nom, connaissent cette crédulité d'une partie du public, ils la connaissent tellement bien, qu'ils l'exploitent au moyen d'une organisation complète, savamment mise sur pied, à grand renfort de lettres « strictement confidentielles » dont la vignette devrait être « Mundus vult decipi, decipiatur ergo » ; les gens désirent être déçus, et bien, nous les tromperons. Ainsi que nous avons eu précédemment l'occasion de le constater, à cette place, le nombre des maisons qui se livrent à ce négoce, en Belgique, est extrêmement restreint. On peut même dire qu'aucune des firmes admises régulièrement à nos bourses de fonds publics ne pratique ce commerce malsain. Nous nohs rappelons parfaitement que l'enquête menée par la commission mixte pour l'étude de la réformé de la législation de l'exception de jeu, il y a de cela quelques années, n'amena la découverte que de circulaires de maisons étrangères, anglaises et françaises principalement. Mais ce sont précisément ces firmes qui opèrent chez nous, comme chez nos voisins, du reste, et qui font 1111 tort si considérable à la corporation des agents de change et banquiers. Car, non contentes de drainer l'épargne à leur profit personnel, les maisons de contrepartie, s'affublent du qualificatif de banque ou d'agent de change, avec lesquels elles 11'ont rien de commun, causent aux agents de change et aux banquiers, qui méritent réellement ce nom, un préjudice moral très considérable, en éloignant de la bourse la clientèle victime de leurs agissements peu honnêtes et peu scrupuleux. Il n'est pas rare de lire le récit des exploits des maisons de contrepartie dans les journaux anglais et allemands, sous les rubriques « Bucket shop affair» 011 « Verleitung zu Spe-kulationen ». La rubrique des tribunaux, dans les journaux français, nous offre assez fréquemment aussi des modèles du genre. Qu'ils soient plaidés aux bords de la Seine ou aux bords de la Tamise, les procès contres les bucket shops se terminent d'ailleurs toujours d'une façon également lamentable : liquidation de la maison, perte totale de la mise du client. Ces clients appartiennent d'ailleurs à toutes les classes de la société ; on voit défiler là des commerçants retirés des affaires, après fortune faite, — car il est incalculable le nombre de gens qui parviennent à faire fortune et sont incapables de la conserver, des fonctionnaires et de magistrats retraités, des rentiers de toutes les catégories, des employés qui gagnent de maigres appointements et qui veulent se créer des ressources « à côté ». Ils n'ont donc jamais lu cette brochure que nous avons naguère rencontrée chez une brocanteur et qui démontrait que réaliser cent pour cent de bénéfice, est une impossibilité ! Car c'est à cette promesse fallacieuse que tous se sont laissé prendre. Examinez les circulaires de toutes les malsons de contrepartie et vous serez frappé de leur thème fondamental identique : réaliser un bénéfice considérable et rapide, réaliser le maximum de bénéfice avec le minimum de risque. La façon de dorer la pilule seule varie et, à cet art, les maîtres déploient un talent qui mériterait réellement d'être mis au service d'une meilleure cause. Pour gagner la confiance de leurs clients ou de leurs victimes, si vous voulez, ils n'ont qu'à leur en témoigner eux-mêmes,, suivant ce phénomène psychologique bien connu : témoignez de la confiance à quelqu'un, il sera tout, prêt à vous honorer de la sienne. Prouvez au public la bonne tenue de votre maison, le. rapidité de vos informations, en l'inondant de brochures bien soignées, luxueuses même, de lettres « confidentielles » qui lui démontrent « noir sur blanc », en des phrases aussi ronflantes qu'elles sont creuses, que vous disposez des moyens de l'enrichir sûrement et rapidement ; montrez-vous charitable en l'invitant à profiter de l'habileté que vous avez acquise dans tel des premiers bureaux de Londres ou de. Paris, en lui permettant de bénéficier avec vous de la connaissance de tel télégramme privé ; promettez-lui tout ce que vous voulez, le bon public vous écoutera. Il ne demandera pas qui vous êtes, d'où vous venez ; ni quelle surface vous présentez, il vous versera son bel argent et recommencera même une deuxième fois, quand vous lui ferez l'article, sous un autre nom, ou sous une autre raison sociale, aussi peu connue que la première. Car il est remarquable que les bucket shops renaissent éternellement de leurs cendres, comme le sphinx. Et il est tout aussi remarquable que jamais nous n'avons rencontré le cas d'un tenancier de maison de contrepartie qui se soit retiré des affaires après fortune faite. Au contraire, l'histoire de ces dernières années montre clairement que tous les bucket shops sè liquident judiciairement et que très fréquemment les mêmes individus les voient liquider, par ce mode, sous des raisons sociales différentes. Si vous voulez vous donner la peine de suivre la campagne que mènent les journaux allemands et notamment la Frankfurter Zeitung contre les Animier Ban-kiers, vous remarquerez très rapidement que rarement l'on signale une nouvelle recrue. Ce sont toujours les mêmes noms qui réapparaissent, ce sont toujours les mêmes « trucs » qu'emploient ces chevaliers d'industrie et il est réellement étonnant qu'ils parviennent à faire un nombre suffisant de victimes pour que les journaux croient devoir les traquer, pour que les véritables banquiers croient devoir leur faire une guerre sans merci. Ceci ne vaut que pour l'Allemagne. En Belgique, la presse se contente d'attirer l'attention sur les menées du « prisonnier espagnol » qui fait encore des victimes dans notre pays, paraît-il- En France, les jugements condamnant les maisons de contrepartie sont longuement commentés par les journaux, mais spécialement au point de vue juridique, ce côté de la question ayant acquis une très grande importance chez nos voisins d'outre Quiévrin, à cause de la loi sur l'exception de jeu. Les professionnels français, pas plus que les coulis-siers, ne paraissent se soucier grandement du dommage indéniable que leur causent les maisons de contrepartie. Les grands journaux financiers anglais ne se font pas faute de signaler au public les procès de maisons de contrepartie fameuses. C'est ainsi que nous l'avons vu publier le compte rendu détaillé et sténographique des séances où défilaient les "émoins «à charge de la « London and Paris Exchange », qui a fait des victimes en Belgique également. Ces témoignages sont certes très instructifs, mais les journaux ne les entourent d'aucun commentaire. En Allemagne, au contraire, il n'en va pas ainsi. Comme nous venons de le dire, la presse organise de véritables campagnes contre ces maisons et l'Association des banquiers allemands dénonce publiquement ces « financiers » qui usurpent le titre de banquier. Il n'est pas rare de rencontrer dans les journaux allemands l'analyse complète d'une circulaire « confidentielle » égarée et, il y a une couple d'années, la Frankfurter Zeitung publiait la consultation d'un juriste exposant au public les moyens de défense que le public met à sa disposition. En Belgique, les moyens de défense sont bien peu nombreux ; les professionnels pas plus que le public ne parviennent à se défendre contre les aigrefins de la finance, qui travaillent en dehors de la bourse et manifestement à rencontre des intérêts bien entendus de cette dernière. Un petit bout de loi voté, à l'occasion de la réforme de la profession d'agent de change, ferait fort bien l'affaire des intermédiaires honnêtes. L'on ne peut pas être trop sévère pour les extorsions commises sur l'épargne par les aventuriers des affaires, qui mettent sur pied tout un ensemble de machinations pour drainer, en abusant de la réclame et de promesses chimériques de réussite, les disponibilités d'argent qui n'attendent, dans le pays qu'une occasion de placement. — P. S. Avis et Communiqués Cercle Cervantes d'Anvers. Une conférence, avec démonstration pratique d'une nouvelle invention ayant pour base la télégraphie sans fil, sera donnée le vendredi 17 courant, à neuf heures précises, par l'ingénieur espagnol M Matias Baisera Cette conférence qui sera probablement rehaussée de la présence de M. le consul général d'Espagne, promet d'être extrêmement intéressante. Cabinet du bourgmestre. — M. J. De Vos a reçu, à l'occasion d'un mariage, un don anonyme de cent francs au profit de la caisse des pauvres du bourgmestre. Ligue maritime belge. — Institut maritime. — La première leçon du cours que donnera M. Van Mierlo, ingénieur, aura lieu le< jeudi 18 avril, a vingt heures quarante-cinq, dans la grande salle de la chambre de commerce d'Anvers (bourse, pre-

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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