Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 02 Juin. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qv3bz62d3x/
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Mardi 2 juin 1914 No 125 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 I ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 , deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTAIT Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendant huit jours à {'essai, il suffit d'en faire la de mande à l'administration du journal. ACTUALITÉS L'ADDITION On conçoit les embarras du ministère français devant la chambre des députés sorties des dernières élections ; on apprend sans surprise que le président du conseil hésite à reconnaître dans les résultats des deux scrutins une confirmation du mandat qu'il avait reçu de la précédente législature. La situation manque, en effet, de netteté. En apparence, les électeurs avaient trois problèmes à résoudre. Ils devaient se prononcer sur la durée du service militaire, sur l'introduction de la représentation proportionnelle dans la réforme électorale et sur les modalités à adopter au cas où le gouvernement persisterait dans son projet d^jmpôt sur le revenu. En réalité, la durée du service militaire n'était pas en question, parce que les circonstances font une nécessité du service de trois ans. Ceux-là même, parmi les radicaux unifiés, qui se proclament partisans du service de deux ans, qui accueilleraient même avec faveu;' le système des milices préconisé par M. Jean Jaurès, reconnaissent que le service de trois ans assure seul en Europe, dans l'état de nos alliances internationales, un équilibre des forces indispensable à la paix du monde. Au congrès radical de Pau, M. Doumergue et ses collègues s'étaient engagés à maintenir le service de deux ans, et ils ont, en effet, voté contre les projets militaires du cabinet précédent ; élevés au pouvoir, ils ont dû, contre leurs principes, maintenir le service de trois ans ; de telle sorte qu'on peut bien dire que le débat était tranché dès avant les scrutins d'avril et de mai. A ce point de vue donc, M. Doumergue se trouverait à l'aise. La réforme électorale n'était pas non plus matière à référendum, puisque les électeurs s'étaient déjà prononcés en 1910 en faveur des théories de M. Charles Benoist. Le différend n'est plus entre la chambre des députés et le pays mais entre la chambre des députés et le sénat, et le cabinet n'était pas incapable de réconcilier le parlement dans une formule définitive. A cet égard, comme au point de vue militaire, M. Doumergue et ses collègues se retrouvaient dans les conditions qui ont marqué leur avènement.La question fiscale pouvait encore se débattre, mais non pas probablement la question financière. Le cabinet Barthou est tombé sur son projet d'emprunt. La première décision de M. Caillaux, redevenu ministre des finances, fut le retrait de ce projet. Plus d'emprunt. Le cabinet Doumergue se flattait de subvenir aux dépenses résultant du rétablissement du service de trois ans par l'application de l'impôt sur le revenu, dont il réclamait le vote immédiat. Ce vote n'a pas été obtenu de la précédente législature, et voici que l'emprunt s'impose. Il ne s'agil plus du gros milliard demandé par M. Barthou, mais il s'agit encore tout de même de huit cents millions. On doit même prévoir qu'au cours du débat législatif, ces huit cents millions s'arrondiraient jusqu'au milliard sous l'empire de besoins nouveaux. C'est là un pénible échec à la politique des radicaux. Ils ont renversé M. Barthou pour faire obstacle à la loi de trois ans et à l'emprunt ; et les voici contraints de maintenir le service de trois ans et de faire l'emprunt. Comme chante Clairette dans La fii-le de Madame Angot: Ce n'était pas la peine assurément De changer de gouvernement. Mais là ne se bornent point les difficultés du ministère. Il ne lui suffira pas d'eir.prunter un milliard, car il en a promis deux, dont un, le second, ne saurait être réalisé par voie d'emprunt : il a promis un milliard au moins d'augmentations de traitements aux fonctionnaires, employés et agents de la république. Ici, il n'y a pas conflit ; il y a unanimité.Il y a quelques années, le gouvernement français pouvait encore dédaigner, écarter ou ajourner les prétentions ou les revendications de ses fonctionnaires ; demain, il ne le pourra plus. On interdit les syndicats ; on résiste à des associations de postiers et de télégraphistes ; on impose des disciplines rigoureuses .iuk ouvriers des arsenaux, mais on s'incline devant l'inévitable. Les fonctionnaires n'ont pas formé de syndicats, puisque la loi s'y oppose, mais ils se sont constitués en « mutualités » ou en « amicales ». C'est absolument la même chose. Partout agissent et délibèrent des mutualités ou des amicales qui sont de véritables syndicats, et il ne s'agit plus setle-ment d'agents des postes ou d'ouvriers des arsenaux. L'union professionnelle est établie parmi : les instituteurs, les professeurs de l'enseignement secondaire, es fonctionnaires et employés des ministères, des préfectures, des mairies, les agents de police et les gardes-champêtres, les ingénieurs des ponts et chaussées, les percepteurs, le personnel de l'enregisire-inent. les juges de paix, les magistrets des tribunaux de première instance et des cours d'appel, les conservateurs et hs gardiens des bibliothèques et des musées, les conseillers de préfecture ! Toutes ces associations sont intervenues dans la bataille électorale ; toutes ont obtenu des nouveaux députés des promesses formel les que le cabinet Doumergue aura bien de la peine à éluder. Ce n'est pas un mouvement révolutionnaire, une lutte de classe ; c'est l'entrée en scène d'un immense mandarinat où la bourgeoisie intervient pour moitié. Ce mandarinat exige un milliard d'augmentations de traitement. Et il va falloir le lui trouver. Firmin Charlerie. L'îmbrogno d'Albanie De retour de sa courte mais sensationnelle croisière à bord du Misuràta, le prince Ouii-lauiie vient de notifier son avènement ap roi de Monténégro. Cette formalité vient à point pour montrer au monde que le jeune souverain n'abandonne point la partie. Mais elle ne suffit pus pour raffermir un trône branlant. Nous n'attachons pas plus de valeur au projet d'envoi de contingents européens destinés à garder les frontières de l'Etat albanais. Jamais les grandes puissances ne consentiront à charger ,'eurs troupes de ce rôle ingrat. En se résignant à créer, sur les instances comminatoires combinées de l'Autriche-Hongrie et de l'Italie, une Albanie souveraine, l'Europe n'a pas assumé l'engagement de la protéger et de la faire vivre. Cette mission incombe au prince qui, • n acceptant la couronne du nouvel Etat s'est chargé des obligations correspondantes. L'Europe est d'autant moins disposée à faire les frais de l'installation et de la garde du prince Guillaume que celui-ci a négligé de la consulter, qu'il n débuté en congédiant la commission internationale de contrôle, — qui tenait pourtant son.pouvoir de la même autorité que lui — qu'il a témoigné des égards tout particuliers aux cours de Vienne et de Home et qu'il a conféré des privilèges spéciaux à des institutions financières austro-hongroises et italiennes. Le maximum de l'effort des puissances en Albanie consistera à prélever un détachement des contingents internationaux "de Scutari pour assurer la garde personnelle de la famille prin-cière si le prince insiste pour se faire garder par des troupes étrangères. Un homme ayant plus de foi dans ses destinées-préférerait peut-être se confier aux soldats du pays où il est venu régner. Un des symptômes les plus caractéristiques de la situation eu Albanie est la propogancte islamique jeune-turque. On la retrouve dans toutes les manifestations récentes. Le gouvernement ottoman proteste qu'il n'y est pour i rien, et il y a d'autant moins de raisons cie : douier dte sa parole que son intérêt bien eu tendu lui interdit de remettre les mains dans le guêpier albanais. Mais il n'en est pas ;moins certain que des agents jeunes-turcs tr.i vaillent les populations, tout au moins celles ; Iclu sud. Le prince Guillaume devra tenir le plus grand compte de ces menées, et éviter avec soin de brusquer les divers éléments musulmans, étonnés de voir à la tête de l'Etat un prince qui n'appartient à aucune religion connue d'eux. De bons esprits pensaient qu'un musulman européanisé aurait mieux convenu pour régner sur les Skipétars. On a trouvé plus judicieux de choisir un prince qui n'a aucune attache religieuse avec les partis locaux , et plus apte, par conséquent, à maintenir entre eux l'équilibre. Cette décision ne se justifie que si le prince se montre effectivement impartial et sait se tenir à l'écart de toutes les intrigues, intérieures ou extérieures. Au cas où il prendrait lui-même parti, il verrait se tourner contre lui une coalition irrésistible. Il ne lui reste i plus une seule faute à commettre. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) Mexique et Etats-Unis Niagara-Falls, lor juin. — 11 est très probable maintenant que les constitutionnalistes participeront à la conférence. Les insistances de Washington paraissent devoir venir à bout des résistances des médiateurs, surtout de l'ambassadeur du Brésil. Ceux-ci ne cèdent que presque contraints par les menaces des Etats-Unis de ne continuer les négociations que si les constitutionnalistes y participent. Il n'est même plus certain que les médiateurs exigent que les rebelles accordent un armistice au président Huerta. Cependant, les délégués mexicains maintiennent les déclarations qu'ils ont faites récemment à ce sujet. *** Washington, lor juin. — Les navires aile mands B.wum et Ipyranga ont été frappés par les autorités de Puebïo Mexico d'une amende de 1,023,635 l>esos pour avoir déchargé; des armes destiné® à la Vera-Cruz en produisant des papiers inexacts. La Vera-Crïz, 1er juin. — La compagnie Ham-burg AmerikA a ordonné à ses agents de donner sous les plus expresses réserves l'engagement de versèr l'amende des navires Bavaria et Ipyranga. Cè dernier rapareille. La catastrophe de r Empress of Ireland » Montréal, lel juin :-— L'examen des plaques de blindage dit Storstad a fait découvrir que l'ancre de ce «avire était encastrée dans une position telle qu'elle avait dû agir comme un gigantesque ciseau et ouvrir les flancs de I'Empress of Irîland comme on ouvre une boîte à sardines. L'ancre et les plaques de tôle sont couvertes de sang. Un officiel- du Storstad raconte que réveillé par la secousse il monta sur le pont du navire faisant toute vapeur en arrière. Et autour les flots roulaient de nombreux hommes et femmes qui criaient au secours. Toutes les chaloupes furent aussitôt mises à la mer et le personnel entier fit son possible <\ sauver les victimes. Mme Anderson) femme du capitaine dit que immédiatement après la collision son mari qu'elle questionna lui répondit qu'il essayait de maintenir le SrotSTAD dans le trou qu'il avait fait au navire abordé. Les cabines étaient remplies de gens en chemise grelottants et transis. Beaucoup se réfugièrent dans la chambre des machines pour se réchauffer. II? étaient tellement engourdis qu'ils s'adossaient, contre les cylindres et restaient insensibles aux brûlures qui en résultaient. Nos jeunes ' expansionnistes" Les licenciés qui sortent de nos gran des écoles commerciales devront en faite leur deuil. Nous avons déjà fait écho ici à des appréciations assez défavorables émises par des commerçants de notre place, par des conseils à l'étranger sur l'emploi des licenciés en sciences commerciales dans leurs bureaux, dans les occupations diverses qu'on peut rencontrer dans les maisons belges à l'étranger. Pendant assez d'années on a prêché l'expansion, l'exil aux pays neufs, etc. Le branle est donné, ce n'est pis douteux et nous croyons que pour les places qui leur sont en quelque sorte officiellement ouvertes chaque année le nombre des candidats est de très loin suffisant. Ce qui ne veut pas dire d'ailleurs que nos licenciés suffisent à la tâche. Bien loin de là, et c'est ce qu'on leur reproche. Et ce qui est plus grave, — mais nous ne voulons y attribuer qu'une importance toute relative parce que les critiques partaient d'un groupe trop « pratique », — c'est que ce n'est plus la suffisance, l'orgueil, les ambitions trop avides en matière d'appointements, d'un trop grand nombre de licenciés qu'on mettait en avant, c'est leur compétence, leur valeur professionnelle. Et îa critique passait, tout naturellement, des élèves aux maîtres, aux institutions, aux directeurs... On a donc beaucoup prêché l'exode de nos jeunes gens à l'étranger et comme il faut aux ambitions des motifs déterminants, on leur présentait le mirage d'emplois rémunérateurs, de voyages en pays neufs, de carrières larges ouvertes et rapidement parcourues. Nos jeunes gens se sont montrés, à quelques exceptions près, inférieurs à leur tâche. Et on fait aujourd'hui machine arrière, non pas en déconseillant l'expansion, certes, mais en présentant aux would-be expansionnistes le vilain côté de la médaille plutôt que le beau. Ceux qui résisteront à cette épreuve, se dit-on, outre qu'ils ne pourront accuser personne de leur malheur, seront les seuls qui oseront pousser de l'avant : « Je considère, — écrit un de nos consuls, — et bien d'autres avec moi, je pourrais dire tous ceux qui ont passé plusieurs années dans ces fameux pays neufs, qu'il est dangereux de continuer dans l'esprit des jeunes gens, par des conseils bien intentionnés, il est vrai, mais peu réfléchis, l'illusion d'un succès facile et d'une rapide fortune. Il faut parler de l'exil avec respect, je suis tenté de dire avec crainte. Il n'est pas donné à tous de se plier sans souffrance aux exigences de la vie dans les pays lointains, de s'assimiler rapidement les conditions de climat souvent si différent du nôtre, de résister au mal du pays, de notre pays où l'on est si bien, surtout lorsque les revenus réduits des commerçants n'autorisent rien du petit luxe dont on se passe si bien chez nous et qui devient quasi une nécessité dans l'exil.» La formation pratique des jeunes Belges en vue des carrières à l'étranger se heurte à bien des obstacles, à peine dépassé le moment où nos jeunes gens mettent le pied sur le sol étranger. Pour ies candidats fortunés ou accrédités, M. Nemry fait ressortir que dans des pays où la bonne foi commerciale ne jouit pas du même respect que chez nous, plus d'un débutant a commencé par payer de son petit capital une douloureuse expérience.D'autres s'embarquent après s'être munis d'un bon contrat d'engagement, dans lequel ils ont la plus entière confiance. « Certes, les contrats sont souvent suffisants à garantir l'avenir, mais je connais pas mal de cas où ces bouts de papier, quoique semblant avoir été dressés en bonne et due règle, n'ont pas épargné à leurs porteurs les plus désespérants déboires.» Et le consul recommande, avant de prévenir des engagements équivoques, que les candidats fassent faire une enquête préventive par les agents belges à l'étranger. La plupart des jeunes gens, — c'est ainsi que M. Nemry résume son opinion, — qui cherchent à se placer à l'étranger ne sont pas armés pour la lutte et ne peuvent prétendre au succès s'ils ne font, avant de courir leur chance, le sacrifice de quelques années de pratique sérieuse, s'ils ne se forgent pas une expérience générale, s'ils ne possèdent pas une «bonne éducation de la vie ». Si de jeunes diplômés ont réussi à trouver, dès leur sortie de l'école, des positions qui en quelques années sont devenues de premier ordre, bon nombre de leurs camarades, tout aussi doués, sont condamnés à végéter longtemps dans des bureaux où ils appliquent fort peu leurs connaissances et où leurs chances d'avenir sont fort restreintes. Combien de licenciés en sciences commerciales et consulaires à Anvers se reconnaîtront dans la catégorie des « pas de chance » ou dans celle, plus nombreuse, des « mécontents » ? (A suivre.) J. T. JEUX OLYMPIQUES Le temps a bien failli contrarier hier le meeting athlétique de Beerschot. Fort heureusement, l'atmosphère s'était éclaircie dès avant midi, et c'est en présence d'une foule compacte qui avait envahi tribunes et gradins du stade, que les athlètes étrangers nous ont fait assister à une série, d'épreuves dont le succès en dit long sur l'enthousiasme que soulèveraient à Anvers les jeux olympiques de 1920. A onze heures du matin, les sportsmen invités par le comité du Beerschot-Athlétic-Club furent reçus à l'hôtel de ville par M. le bourgmestre De Vos, entouré de MM. Soeten, Ver-rept, Langohr, Baeyens et Odeurs. i.e bourgmestre leur adressa la parole tour à tour en flamand et et français, souhaitant la bienvenue la plus cordiale aux étrangers parmi lesquels se trouvaient des représentants des premiers clubs athlétiques de France, d'Allemagne et de Suède. Il formula les meilleurs souhaits pour la réussite totale de la réunion athlétique de l'après-dînée. C'est le président du B. A. G., M. Havenith, qui se chargea de remercier notre administration communale pour sa réception très bienveillante. Il fit des vœux, en outre, pour que la. septième olympiade soit accordée à Anvers, clarts quelques jours, au congrès olympique international de Paris. Ces deux discours sont longuement applaudis, après quoi le vin d'honneur circule. Au sujet du congrès auquel nous faisons allusion ci-dessus, l'administration communale a été sollicitée de déléguer un de ses membres afin qu'il accompagne les représentants du comité provisoire olympique anversois, à Paris. Jusqu'à présent, il semble que ce soit M. l'échevin Van Kuyck qui doive assumer cette délicate et importante mission. Il faut souhaiter qu'une décision soit prise sans retard dans cette affaire, car c'est de l'ensemble et de la bonne ordonnance des démarches que feront les nôtres au congrès de Paris, que peut dépendre l'attribution de l'olympiade. LONGEVITE C'est le 8 de ce mois que seront reçus officiellement à l'hôtel de ville, en compagnie du comité organisateur des fêtes de quartier données en leur honneur, les époux Dingemans-Van den BosctTqui célébreront à cette date le soixantième anniversaire de leur mariage. A l'occasion de ces noces de diamant, un double cadeau leur sera offert par l'administration communale. M. le bourgmestre De Vos leur adressera le compliment d'usage et le vin d'honneur circulera. Conformément à la tradi tion, la coupe où notre mayeur aura bu sera offerte aux jubilaires. Les héros de cette fête qui sont domiciliés au numéro HO de la rue Pothoek, ont célébré leurs noces en 1354; ils ne résident cependant, pas à Anvers depuis cette date. Us ne sont citoyens de notre bonne ville que depuis vingt ans seulement.NOS HOTES ALLEMANDS Les journalistes allemands, qui étaient arrivés à Anvers dimanche matin par un vapeur de la Union-Castle Line, visitèrent le port ce même jour et furent ensuite les hôtes de M. Ernest Henrion, président de l'Association de la presse, à l'hôtel Saint-Antoine. C'est hier à midi qu'ils furent présentés à M. le bourgmestre De Vos, à l'hôtel de ville, par nos confrères Claes et Jôrg. Cette fois encore le vin d'honneur fut versé, tandis que l'on remettait à nos visiteurs une brochure explicative de la ville rédigée en allemand. Au cours de l'après-dînée les journalistes étrangers ont visité le musée Plantin sous la conduite de M. Denucée, le nouveau conservateur, et le Jardin zoologique. LA MANIFESTATION DE MERODE C'est en présence d'une affluence considérable que S'est déroulée hier matin à Bercliem la manifestation organisée à l'occasion de la translation des cendres du comte Frédéric de Mérode. En dépit d'un temps assez défavorable, l'hôtel de ville de Berchem était absolument comble au moment où, vers dix heures et demie, M. le bourgmestre Cootmans, entouré des membres de son conseil communal, reçut Je comité organisateur de la cérémonie, les autorités et les membres de la famille de Mérode, descendants du glorieux héros de 1830. Voici les noms des membres du comité du monument de Mérode : MM. Baugniet, vice-président, Duysters, secrétaire, le comte Le-grelle, H. Lenglez, Marinus, Moorkens, Peten, Rullens, Van Nyen et Warschmuth. Parmi les invités nous notons tout d'abord M. le général de Renette, représentant du roi, M. le lieutenant général Heimburger, commandant la deuxième circonscription militaire, M. le comte van de Werve de Schilde, gouverneur de la province, MM. les généraux Drubbel, Pit-toors, Daufrenhe, Delachevalerie et Muller, les colonels Funcken, Picquoy, Vermeulen, Bern-heim, Coppejans, le major Soleol, de nombreux officiers de la garde civique, les colonels Bae-sens, De Mets, Leclef, Fessinger, le comman-; dant Duvivier, représentant la Société des en-j l'ants des combattants de 1830, sir Cecil Herts-let.t, consul général de Grande-Bretagne, Van j Cauwelaert, membre de la chambre des représentants, Corty, président de la chambre le ; commerce, Jacobs, procureur du roi, Montens, , député permanent, Van Cutsem, président ho-j noraire du tribunal de première instance, Van ! Spilbeeck, juge de paix, etc. Par exemple, l'ad-| ministration d'Anvers n'était pas représentée ; j déplorable abstention qui a été commentée en j sens divers. 1 Tous se rangent sur le passage de la famille ; de Mérode dont les membres vont signer au . livre d'or. Nous notons les noms de Mme la I comtesse de Mérode-Westerloo et sa fille, M. le comte Jean de Mérode, grand-maréchal de la . cour, Mme la comtesse Jean de Mérode, leur j fils et leur fille, Mme la comtesse Werner de j Mérode et ses enfants, Mme la comtesse van de Werve de Schilde, MM. le comte Louis de Mérode, le comte Félix de Mérode, le comte de j Grunne, le comte Félix de Beauffort, le comte ! de Ribeaucourt. La réception terminée — celle-ci, d'ailleurs, ! fut toute simple — l'on se dirige à pied vers l'église paroissiale, au bout de la chaussée, près du rempart. La musique du septième de ligne est rangée sur la place et joue une marche funèbre. Fidèle à ses traditions la Société centrale des enfants des combattants de 1830 était représentée à la cérémonie Frédéric de Mérode par MM. le colonel Goune, président, Holsters, vice-président, et MM. Charlier, Smeets, Seyvert et Bessire de Bruxelles, auxquels s'étaient joints pour Anvers MM. Piselé, Hespeel et de nombreux membres tous descendants directs de combattants de 1830. C'est Mgr de Waechter, coadjuteur de Mgr Mercier, archevêque de Malines, qui dit les absoutes. Aussitôt le service terminé, le cercueil est enlevé et posé sur un affût de canon traîné par six chevaux. Puis le cortège se met en marche. Il comprend toutes les sociétés et fanfares de Berchem, la garde civique, les écoles, la Société des enfants des combattants de 1830, les sociétés d'anciens militaires, les pompiers de Berchem, etc. — l'immense cortège, donc, se rend par la brèche du rempart, dont les talus sont noirs de monde, au cimetière communal. Sur les bords de la tombe, Mgr de Waechter dit les prières suprêmes et aussitôt après M. Cootmans prononce un discours par lequel il rappelle toutes les vertus du héros. M. Baugniet, vice-président du comité, et au nom de celui-ci, définit à son tour le caractère patriotique d'une cérémonie comme celle-ci. Enfin, M. le grand-maréchal de la cour, au nom de la famille, adresse des remerciements émus aux édiles de Berchem et aux membres du comité. Ainsi se termina cette très impressionnante et grandiose cérémonie. INTÉRIEUR L'industrie betteraviers Le ministre des finances vient d'être saisi d'une requête émanant des comices betteraviers de Belgique, signalant la situation désastreuse de l'industrie suc'rière et, comme consé quence, de la culture betteravière. Les pétition uaires font remarquer que le sucre est frappé d'un droit de quatre-vingts pour cent de sa valeur, alors que tous les produits alimentaires étrangers sont dégrevés de tout droit de cou : sommation. Us exposent que le nombre de su creries belges ne cesse de décroître depuis 1903 et que de nouvelles fermetures sont annoncées pour 1914 ; ils demandent au gouvernement de sauver l'industrie sucrière et la culture betteravière d'une ruine irrémédiable, en réduisant les frais de transport des sucres et en abolissant. complètement les droits sur cette denrée. La gare centrale Dès le début de l'an prochain, on commencera l'aménagement du quartier de la gare centrale (ancienne Putterie) ; on prolongera d'abord la rue Duquesnoy, qui atteindra, comme on sait, le carrefour des rues de Loxum, de.la Montagne, de Sainte-Gudule et d'Aren-berg. Vers cette époque, on tracera également la large artère de trente mètres qui longera la façade principale de la gare centrale. Les Belges possèdent cinq milliards de titres étrangers ! C'est le 15 avril qu'a expiré le délai accordé pour le timbrage des titres étrangers, conformément aux lois du 30 août 1913 et 30 décembre 1913. Qu'elle est la valeur des titres présentés au timbrage ? Il résulte de renseignements offi cieux que le montant n'atteint pas loin de cinq milliards. Ce chiffre n'est qu'approximatif. En effet, les statistiques définitives n'ont pas été dressées encore. C'est un long et minutieux travail. Il se complique de ce fait que les droits prélevés ont été calculés sur la valeur nominale ou sur le prix d'émission si ce dernier était supérieur à la valeur nominale. Or, cer tains titres sont maintenant cotés au-dessous du pair, alors que d'autres ont une valeur boursière plus élevée, quelquefois de beaucoup supérieure à la valeur nominale ou à la va leur d'émission. Une moyenne, cependant, a pu, dès à présent, être établie, et c'est ce qui a permis d'évaluer à près de cinq milliards le-chiffre de la valeur réelle des valeurs étrangères détenues par les capitalistes belges. Cette somme est considérable : elle représente plus de sept cents francs par habitant et environ sept mille francsc par porteur si l'on admet qu'un habitant sur dix possède des titres étrangers.Le cheval de trait La société le Cheval de trait belge vient de fixer aux 12, 13 et 14 juin prochains son vingt-neuvième concours annuel d'étalons et de juments de la race de trait. Il n'y aura, cette année, pas moins de soixante mille francs de prix, affectés aux différentes catégories. Ou attend l'arrivée à Bruxelles des plus grands éleveurs de la Bohême, du Danemark, de l'Allemagne, de la Saxe et de l'Amérique. Plusieurs missions officielles étrangères suivront les travaux du jury. On cite : l'Allemagne (l'Al-sace-Lorraine, Bade, Bavière, Prusse et Wurtemberg), la république Argentine, le Brésil, la Bulgarie, la Croatie, les Etats-Unis, la France, la Hongrie, la Roumanie, la Russie, la Suède, le Danemark, l'Uruguay, l'Italie, la Hollande.Les opérations du jury des étalons auront lieu le vendredi 12 juin ; le jury des juments et des meilleurs reproducteurs (étalons et juments) fonctionnera le samedi 13 juin ; le dimanche 14 juin, la matinée sera consacrée aux championnats, aux lots de quatre juments et de quatre pouliches de deux ans. L'après-midi, défilé des chevaux primés. Le roi présidera la. cérémonie et. remettra lui-même les prix aux propriétaires des chevaux primés. Les chenins de fer vicinaux dans le Tournaisis La Société nationale des chemins de fer vicinaux a élaboré le projet suivant au sujet des vicinaux dans le Tournaisis. La ligne Tournai-Ilertain aura son point initial à Rumillies au lieu de Tournai et passera par la gare, les rues! de l'Hôpital, de la Cathédrale, des Chapeliers, de Paris et la Grand'Place pour reprendre son tracé actuel, rue des Maux, etc. La traction sera électrifiée sur toute sa longueur. Il en sera de même pour la ligne Tournai-Tem-pleuve, qui, elle aussi, verra modifier son tracé : au lieu de suivre le quai de l'Arsenal, elle empruntera les rues du Cygne, Saint-Jacques et de la Madeleine. Templeuve ne sera plus son terminus, ce sera la douane française à Tou.flers. La ligne Tournai-Péruwelz sera électrifiée de Tournai à Gaurain-Ramecroix, ainsi que la ligne Tournai-Frasnes, jusqu'au pied du Mont-Saint-Auba. De plus, cette année même, on commencera les travaux pour la construction des lignes Tournai-Rumillies, Tourna i-Pecq, et Tournai-Wez. La ligne Tour-nai-Pecq, électrifiée jusqu'au couvent de Passy, passera par les rues Royale, du Cygne, Saint-Jacques et de la Madeleine, ensuite au-dessous des « Arcades », puis rejoindra la grand'route de Pecq. Quant à la ligne Tournai-Wez, électrifiée aussi jusqu'au palais de justice, elle empruntera la rue Royale, le quai Dumon, les rues du Cygne, de Cologne, la Grand'Place, rue du Parc, place du Parc, palais de justice, puis longera l'hôpital militaire pour aller rejoindre le pavé de Saint-Maur. Les professions industrielles en Belgique Les 1,710,161 personnes qui, d'après le recensement de l'industrie et du commerce auquel il vient d'être procédé, sont occupées chez nous dans l'industrie se répartissent suivant leur fonction économique en 260,521 exploitants ou patrons, dont 184,762 hommes et 75,759 femmes; 91,693 membres de famille occupés comme ouvriers ou employés, dont 66,971 hommes et 24,722 femmes ; 87,463 employés, dont 83,735 hommes et 3,728 femmes ; 1,270,484 ouvriers, dont 983,901 hommes et 286,583 femmes.. Les industries et les métiers ont été' classés en vingt groupes entre lesquels se partagent très inégalement les 1,710,161 personnes recensées. Les groupes suivants réunissent les contingents les plus importants : industries des mines, 155,235 personnes ; des métaux, 227,826 ; alimentaires, 105,798 ; textiles, 262,746 ; du vêtement, 204,179 ; de la construction, 163,810 ; du bois et de l'ameublement, 141,961 ; des transports publics et privés, 154,180. Les industries textiles, celles des métaux et du vêtement occupent chacune plus de 200,000 personnes en Belgique.La future gare de Malines Il est question de modifier la gare de Malines ; elle sera relevée sur toute son étendue et possédera neuf voies à quai ; deux seront réservées au trafic du train bloc. Les voies seront relevées de 4 m. 65 par rapport au niveau actuel. Aux extrémités des voies deux couloirs souterrains seront établis pour bagages ; la gare aux marchandises disparaît pour faire place à des voies de garage ; enfin, le passage à niveau est remplacé par un viaduc métallique.Les assurances sociales La Fédération médicale et la Nationale pharmaceutique ont voté un ordre du jour de protestation contre le texte de la loi votée par la chambre. Cet ordre du jour dit notamment : Regrettant que le ministre du travail, durant toute la discussion de la loi à la chambre, ait opposé une hostilité obstinée à chacune des revendications des professions médicales : regrettant spécialement que le ministre du travail n'ait voulu, à aucun moment, reconnaître leurs unions professionnelles, qui ont reçu de son département la personnalité civile, et qu'il dénie ainsi au corps médical, légalement organisé, qualité et compétence pour intervenir. comme tel, dans l'organisation d'un service national pour lequel il a seul compétence et qualité : considérant qu'une partie des revendications les plus justifiées des professions médicales a été rejetée sans,appel, le 1er mai. par une chambre réduite au tiers do -on effectif : Les bureaux réunis de la Fédération médicale belge et de la Nationale pharmaceutique protestent contre l'esprit injustifiable de défiance et d'hostilité dont le ministre du travail a fait preuve, vis-à-vis de leurs unions professionnelles .reconnues, au conrs du débat sur les assurances sociales : expriment leurs chaleureux remerciements aux dépués de tous les partis qui les ont aidés par leur parole et par leurs votes ; prenant acte de la déclaration de .M de Broqueville, ministre île la guerre, président du conseil, en la séance du sénat du 12 mai 1914, ainsi conçue . « Je demande à mes amis du sénat de :>e pas hésiter et de voter la loi telle qu'elle nous vient de la chambre. J'ai la conviction qu'en le faisant, ils feront une bonne œuvre au profit du pays » : émettent l'espoir que le gouvernement se ralliera aux dispositoins votées par la chambre aux acti-cles 8. 9 et 21, et qu'il admettra la revision de l'article 7, reconnaissant ainsi aux unions professionnelles médicales le môme droit qu'il a reconnu aux sociétés mutualistes de collaborer à la mise en application de la loi, en les autorisant à désigner leurs délégués au conseil supérieur des institutions de prévoyance. Le monument Léopold II Le Moniteur publie en tête de ses colonnes l'appel suivant : A nos concitoyens. Lorsque le roi Léopold 1er mourut en 1865, une souscription nationale fut aussitôt organisée dans le pays, en vue d'élever un monument au premier souverain de la Belgique indépendante. Nous avons cru répondre aux vœux de nos compatriotes en organisant une souscription semblable en vue d'ériger un monument à la mémoire du roi Léopold II. S. M. le roi a daigné approuver notre initiative et l'a encouragée par un don généreux Pendant trente-cinq années la Belgique a pris sous la direction de Léopold II. et grâce aux persévérants efforts de son génie clairvoyant, un essor sans précédent dans tous les domaines. Elle s'est fortifiée à l'intérieur et à l'extérieur. Elle s'est agrandie d'une colonie magnifique. La Belgique se doit à elle-même de perpétuer par un monument impérissable le témoignage île sa gratitude envers ce grand roi et ce grand citoyen. Nous nous adressons à tous nos compatriotes, sans distinction aucune, pour qu'ils nous aident par une contribution. quelque minime fût-elle, à édifier ce monument.Suivent les noms des membres du comité national du monument. La souscription est ouverte à partir de ce jour. Les sommes qui lui sont destinées peuvent être versées dans tous les bureaux de poste du royaume (compte « chèques-postaux » n° 6030) ainsi qu'aux guichets des sièges et agences de la Banque nationale de Belgique et de la Société générale de Belgique, au nom de M. le trésorier général du Comité national du monument de Léopold II. Il en sera aussitôt accusé réception aux souscripteurs. De plus, des carnets de bons nominatifs de souscription seront prochainement mis en circulation dans tout le royaume. Pour la pierre blanche La chambre de commerce de Bruxelles, réunie sous la présidence de son vice-président, »M. De Breemaecker, vient de procéder à l'installation de la « chambre syndicale de la pierre blanche ». Le premier acte de la nouvelle chambre syndicale a été d'adresser une lettre de protestation à l'administration communale de Bruxelles, qui a décidé de ne plus employer de pierres blanches dans la restauration des monuments. Le bureau de la chambre syndicale de la pierre blanche est ainsi constitué : MM. E. Beernaert, président ; J. Glibert, vice-président ; J. Saille, secrétaire ; C. Steus-ken, trésorier. Aux chemins de fer M. Tondelier, administrateur-président des .chemins de fer de l'Etat, a adressé la circulaire suivante aux directeurs de service des voies-et travaux, de la traction et du matériel et de l'exploitation des voies ferrées : Afin d'aborder dans les meilleures conditions ia période difficile du trafic intensif des grosses marchandises. l'administration s'attache à réaliser avant le mois d'octobre prochain tous les travaux (doubles voies, agrandissements de stations, voies de garage, entrées directes, etc.) qui sont de nature à augmenter les moyens d'exploitation. En exécution d'instructions ministérielles, les directeurs de service des voies et travaux, de la traction et du matériel et de l'exploitation devront, jusqu'à nouvel ordre, faire chaque semaine un voyage en commun sur une partie de leur groupe, afin de se rendre compte sur place des améliorations qui peuvent être apportées aux installations ou à l'organisation du service. Ils sont autorisés à faire exécuter sur-le-champ les travaux dont ils auront personnellement reconnu la nécessité et qui n'exigeront pas une dépense supérieure à 3.000 francs. Pour ceux comportant une charge plus élevée, le directeur de service des voies et travaux fera une proposition sommaire appuyée d'un croquis et l'enverra dans les huit jours à l'administration centrale qui statuera sans délai. Les directeurs de service adresseront au comité de direction un procès-verbal concis de leurs voyages hebdomadaires, avec indications des mesures qu'ils auront prises ou qu'ils sont amenés à proposer. Une nouveau câble télégraphique anglo-belge Dans deux ou trois jours, on commencera à Middelkerke le placement d'un nouveau câble télégraphique anglo-belge. On sait que le câble actuel à son terminus au bureau des postes de Middelkerke. Le loyer de l'argent Le loyer de l'argent diminue : les grandes banques viennent de nouveau d'abaisser d'un demi pour cent le taux de l'intérêt qu'elles bonifient à leurs déposants. C'est la seconde fois, en trois mois, qu'elles prennent cette décision.Le retour du roi Le roi, revenant de Valmont où il est allé installer la reine, le 27 mai, rentre à Bruxelles ce lundi. Il assistera jeudi à la fête militaire organisée au concours hippique. Les Belges à Saint-Pétersbourg Nos compatriotes ont pris une grande part, â l'exposition internationale d'horticulture ouverte à Saint-Pétersbourg. Nos produits on! été des plus admirés. La section belge de fruits et légumes avec les superbes raisins d'Hoeylaert a fait sensation, et la médaille d'or lui a été attribuée à l'unanimité. Un débouché pour l'aviculture belge La légation de Belgique à Montévidéo signale que l'aviculture est fort en honneur actuellement en Uruguay et que beaucoup de gens, soit par spéculation, soit par agrément, s'occupent de l'élevage des poules. Une exposition avicole a eu lieu récemment à Montévidéo. Un de nos compatriotes, ancien directeur de l'Institut national agronomique, avait importé des groupes de Braekel dorées et de coucous de Malines. Ces oiseaux, exposés par la section avicole de l'Institut agronomique et par la Ferme expérimentale, ont été fort admirés, et les deux groupes ont obtenu chacun un premier prix dans la section des oiseaux importés. Mais la distinction la plus significative a été le prix d'honneur décerné au groupe de Braekel dorées, qui remportent ainsi la victoire sur toutes les autres races représentées au concours. Il existe certainement en Uruguay un débouché pour les aviculteurs belges ; des prix très élevés sont payés pour les beaux spécimens de race pure. On offre couramment 50 pesos-or (260 francs) et souvent davantage pour un groupe de deux poules et un coq. La douzaine d'œufs de poule de race se vend en moyenne 1 livre sterling. Les races belges c,u; auraient le plus de chance de réussir en Uruguay sont les Braekel dorées et argentées pour la ponte et les coucous de Malines pour U table. La protection de l'éléphant et du rhinocéros Il s'est tenu à Londres une conférence internationale pour la protection de l'éléphant et du rhinocéros africains. Elle a terminé ses travaux sur les termes d'un accord qui sera soumis à la ratification des gouvernements intéressés. Les délégués se sont mis d'accord pour qu'il soit créé des réserves pour le rhinocéros et l'éléphant, et que l'on établisse l'unification des licences de chasse qui seraient, autant que possible, identiques dans les divers territoires. Enfin, la conférence recommande une protec-

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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