Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 24 Janvrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x921c1vr4b/
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Samedi 24 et dimanche 25 janvier 1914 No 20 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i m» b* va mi«, tut trirn* Uwkci i:an« lianes ANVERS • . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 6.2k EXTÉRIEUR . 30.00 16.50 8.00 On s'ibuaas à Anvers au bureau dt journal, et dans tous les bureaux de posti au Belgique et de l'étranger.—Les abonne ments partent le 1" de enaque mois et n< peuvent dépasser le 31 décembre- BUREAUX : fôarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Té»épfccnei 2583 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Tonte cotaanuiicfttio» relative à l'adîsiEiêfe'&îiffl® oa à la rédactioa doit être adressés à M. J. BACQÏ, directenr-rédacteaî ea chtï da joarattl INSERTIONS : -a grande ligne î Annonces ordinaires .... 60 cfne« Demandes er offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées: une insertion . . la ligne 75 » de ixième inse .on » 26 » Annonces financière. . » 1 franc Pour une sér: ann nies et pour les annonces d'ému i, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignev îètre. — Les titres se payent d'après Tespace qu'"?s occupent L'administration et ia rédaction décline: t toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 aenîimes ACTUALITÉS UN DEMI-MILLIARD A peine majeur, M. Vincent Astor vient d'être envoyé en possession de sa part dans l'héritage de son père, le colonel Astor, qui mourut dans la catastrophe du Titanic. Cette part s'élève à un demi milliard de francs, — cinq cents millions. Le capital est d'importance. Si nous en calculons l'intérêt seulement à trois pour cent, — et nous savons d'expérience que des Américains ne s'en contenteraient point, — le jeune Astor dispose d'une rente annuelle de quinze millions de francs ; ce qui lui permettra, sa vie durant, de dépenser un million et deux cent cinquante mille francs par mois, soit plus de quarante mille francs par jour et près de dix-huit cents francs par .teure, sans jamais s'appauvrir d'un sou. Dès maintenant, on le désigne, de l'antre côté de l'eau, comme « le plus ric>.e garçon de l'Union ». Beaucoup d'ouvriers chargés de famille ne gagnent pas en un an ce qu'il peut dissiper en soixante minutes. Les Américains ont beau être habitués aux fortes sommes, l'entrée en jouissance du demi-milliardaire n'en a pas moins causé là-bas quelque 'émotion. A moins de vingt-quatre heures de sa mise en possession, M. Vincent Astor a vu s'affirmer en témoignages positifs le vif intérêt qu'il inspire à ses compatriotes. Plusieurs milliers d'entre eux lui ont soumis des conseils pratiques quant aux divers moyens d'utiliser ses revenus et même de dilapider son capital. Des inventeurs ou des filous prenant allures d'inventeur lui ont demandé des commandites ; de fort jolies créatures lui ont offert un amour sincère sinon tout à fait désintéressé ; des banquiers lui ont offert d'administrer ses biens ; tous ceux de là-bas qui avaient quelque chose à vendre lui ont recommandé leur marchandise : tous ceux qui ont besoin ou envie d'argent prétendent à une part de la succession. L'un de ses correspondants l'a engagé à résoudre la question sociale en lui affirmant que ses moyens le lui permettent. Celui-ci est M. Upton Sinclair, l'auteur du livre fameux sur « Les empoisonneurs de Chicago. » M. Upton Sinclair n'était pas socialiste il y a quinze ans ; il l'est devenu en étudiant les conditions de la vie ouvrière dans les gigantesques usines où se préparent les viandes de conserves, et il a été conduit à la politique militante par la littérature. Aussi n'y semble-t il pas suffisamment préparé, ses principes d'économie politique reposant sur des calculs d'une décevante simplicité. Il écrit aujourd'hui à M. Vincent Astor: — Les statistiques établissent qu'il y a aux Etats-Unis dix millions de mai-heureux privés de ce qui est le plus indispensable, qui n'ont que des logis de hasard, qui n'exercent que des métiers de hasard, parmi lesquels sévit une mortalité terrible. Donnez-leur à chacun cinquante mille francs et ils*seront sauvés et la question sociale sera résolue. M. Vincent Astor a demandé à réfléchir, et il est allé consulter des socialistes réputés qui lui ont conseillé de s'abstenir, les uns en lui arrachant quelques milliers de dollars pour leurs syndicats, les autres en l'éclairant gratis : puis, il a calculé que s'il donnait cinquante mille francs à chacun des protégés de M. Upton Sinclair, il ne lui resterait plus un centime, et il s'est dit que ce n'était vraiment pas la peine de résoudre la question sociale au profit des autres s'il devait en même temps la rouvrir à son propre détriment. Finalement, il a résisté à la tentation de s'illustrer par une générosité sans précédent, et il préfère garder son argent. « N'en concluez pas, écrit-il à M. Upton Sinclair, que la question sociale me laisse indifférent. Je m'y intéresse comme tout le monde, et je contribue volontiers à des œuvres d'assistance. Au surplus, vous ne m'avez nullement persuadé. Il ne m'est point démontré que le sacrifice de toute ma fortune assurerait le bonheur universel. Quant à l'emploi de mes revenus, je compte m'inspirer des nobles exemples que ne cesse de nous donner M. André Carnegie, dans la mesure de mes moyens. » Et il termine par cette observation naïve où il y a de la profondeur : « Cent millions de dollars forment une fortune à condition qu'on les garde, parce qu'ils ne valent que par leurs puissance de concentration.Disséminée, partagée en dix millions de parts à cinquante mille francs, cette fortune n'est plus rien du tout. » Le maréchal de la Palice n'aurait pas mieux dit, mais le jeune demi-milliardaire n'avait pas tout à fait tort lorsqu'il refusait de se dépouiller. Pour qu'un malheureux soit sauvé, les petites aumônes ne suffisent jamais, mais les fortes sommes ne sont pas non plus nécessaires. L'adoption de la motion Sinclair aurait simplement conduit M. Vincent Astor à changer brusquement la position de dix millions d'Américains qui auraient cessé d'être des pauvres sans pour cela devenir positivement des riches. Firmi.n Charliriï. Dépêches télégraphiques [Service de VAyence UAVAS) dans les balkan3 Le voyage de M. Venizelas Londres, 23 janvier. — M. Venizelos a quitté Londres à quatre heures trente pour Paris. De Paris M. Venizelos se rendra à Berlin. La situation politique en Bulgarie Sofia, 23 janvier. — On dûment ici de source officieuse les bruits répandus à l'étranger de la proclamation imminente d? La dict.it'.re en Bulgarie. La ncte des puissances à la Grèce et à la Turquie Londres, 23 janvier. — Le gouvernement anglais estimant que le moment est venu d'arrêter définitivement les termes de la communication qui doit être faite par les puissances à la Turquie et à la Grèce pour le règlement des questions de la frontière gréco-albanaise, ainsi que de la- question des îles de la mer Egée, a préparé une nouvelle note qui contient des propositions visant ce règlement. On sait que, dans sa première note aux puissances, sir Edward Grey avait résumé les décisions de la conférence de Londres sur ces points. Les grandes puissances ont répondu à cette note. La France et la Bussie l'ont acceptée sans modification. L'Allemagne, l'Autriche et l'Italie l'ont acceptée dans toutes ses grandes lignes. Le moment est donc venu de passer à des propositions fermes, de manière à pouvoir communiquer le plus tôt posible à la Turquie et à la Grèce les décisions des puissances. La nouvelle note du foreign office qui, assure-t-on, est toute prête et partira incessamment suit dans ses propositions les lignes adoptées par la conférence de Londres, contenues dans la première note anglaise el confirmée avec quelques légères modifications par les réponses des puissances de la triple alliance. On considère ici à peu près certain que les puissances, une fois d'accord sur la communication à faire à la Turquie et à la Grèce, sont décidées à prendre les mesures nécessaires pour faire respecter leurs déci sions par les deux parties. On dément de divers côtés que des troupes turques aient été débarquées dans l'île de Mytilène. M. Veni zelos a affirmé que, si le fait s'était produit, il eût été. certainement un des premiers à le savoir. Effervescence dans la Macédoine serbe Vienne, 23 janvier. — Suivant la N'eue Presse une certaine effervescence règne dans la Macédoine serbe. Les rapports des consuls an noncent que les éléments bulgare et turc sont d'accord pour s'opposer à l'administration serbe. La démission d'Ismaïl Kemal-fcey Valon\, 23 janvier. — On a reçu de source autorisée les renseignements au sujet de la démission d'Ismaïl Kemai bey. En présence de la situation difficile qui existait en Albanie depuis un certain temps, Ismaïl Kernal proposa à la commission de contrôle, il y a environ quinze jours, de hâter l'arrivée le plus possible du prince d'Albanie, ou bien, que, si le prince n'estimait pas venu le moment de monter sur le trône, il envoya un commissaire investi de pleins pouvoirs ; ou bien encore, que les grandes puissances autorisassent la commission de contrôle à les représenter et à se charger du gouvernement jusqu'à l'arrivée du prince. A la suite d'une entente entre les grandes puissances, la commission a reçu pleins pouvoirs pour exercer le gouvernement à titre intérimaire. Elle en a informé le gouvernement provisoire. Là-dessus, Ismaïl Kemal a déclaré qu'il voit dans cette mesure le salut du pays. Il a remercié les grandes puissances de cette nouvelle preuve d'intérêt pour le jeune Etat albanais. La commission de contrôle a alors nommé Fevzy-bey comme directeur du gouvernement pour tout le territoire ressortissant à Valona. Les membres du gouvernement provisoire à l'exception d'Ismaïl Kemal dont les fonctions passent à la commission de contrôle ont été priés de conserver la direction de leur ressort en raison des difficultés que provoquerait leur retraite en bloc. Ils s'y sont déclarés tout disposés. Ce changement dans l'ndministration intérieure de l'Albanie est certainement de nature à produire de bons résultats, d'autant plus qu'il met fin à plus d'une difficulté qui auraient surgi à l'occasion de l'évacuation du sud de l'Albanie par les troupes grecques. Ismaïl Kemal a adressé un télégramme au comte Berchtold lui disant qu'au moment où il remet entre les mains des représentants des grandes puissances les pouvoirs qui lui avaient été confiés, il exprime au ministre et au gouvernement austro-hongrois ses sincères remerciements pour leur bonté à accéder à sa prière de clv-irger la commission internationale de la tâche de gouverner toute l'Alba-nie comme moyen unique de réaliser l'unité de gouvernement, snns laquelle l'ordre ne saurait être établi. Ismaïl Kemal renouvelle l'expression de la reconnaissance de tous ses compatriotes pour la bienveillance dont le comte Berchtold a comblé l'Albanie, pendant sa constitution et il prie le ministre d'aider ce valeureux et malheureux peuple à défendre ses droits si mal reconnus par ses ennemis. Les Grecs en Epire. — Les Turcs devant Mytilène Athènes, 23 janvier. — On confirme qu'il est absolument, inexact que les troupes grecques ont commencé à évacuer l'Epire. D'après des informations sûres, les forces turques concentrées en Asie-Mineure devant Mytilène comprennent trois bataillons stationnés à Aivali, trois mille hommes à Dikeli et cinq mille hommes à Pergamo. La question albanaise Londres, 23 janvier. — Suivant une information puisée dans les milieux diplomatiques la date de l'évacuation de l'Albanie par la Grèce a perdu de son importance, car on prête à la Grèce l'intention de suivre une politique pacifique et modérée, et de ne rien faire qui puisse amener des froissements avec la Turquie et les grandes puissances. La si nation en Epire, quoique inquiétante, ne paraît pas dangereuse. Quelques-unes des puissances s'apprêtent à envoyer des navires de guerre dans les eaux albanaises, si cela devient nécessaire. Cette procédure, toutefois, ne provoque aucun enthousiasme. On espère que l'envoi de navires de guerre par les puissances ne sera pas nécessaire, d'autant plus que cela risquerait d'envenimer la situation. Des conversations relatives à l'emprunt albanais continuent. Tout indique qu'il sera garanti conjointement par les puissances. Le boycottage grec en Turquie Constantinople, 23 janvier. — Le conseil ! ec.i-ménique a examiné la situation difficile fine à l'élément ottoman grec par suite du boy cottage. Il a décidé à l'unanimité d'envoyer demain auprès du grand-vizir et du ministre de l'intérieur une élégation composée du patriarche, de deux de ses membres religieux el de deux laïcs pour lui exposer la situation et protester contre les affiches et les brochures recommandant le boycottage. On assure que le conseil oecuménique a décidé également au suiet du boycottage de donner l'ordre à l'élément grec de s'abstenir dans les élections et de considérer comme nulle l'entente avec le comité unioniste. Conseil des ministres en Turquie Constantinople. 23 janvier. — Un conseil extraordinaire tenu chez le grand-vizir a examiné la situation actuelle et les questions en suspens avec la Bussie. Des décisions seront prises demain dans un nouveau conseil. Deux nouveaux sénateurs arabes ont été'nommés. M. Tocheff, ministre plénipotentiaire de Brigade; est parti ce soir pour Sofia, appelé d'urgence par son gouvernement. LES GREVES EN AFRIQUE DU SUD Au Natal Durban 23 janvier. — Au cours d'un meeting qui a eu lieu hier soir, les délégués de 1'» fédération commerciale du Natal ont décidé que la fédération n'est pas disposée actuellement à déclarer la grève terminée, et qu'eue attendrait pour se prononcer d'avoir reçu des renseignements précis sur la situation des ou vriers des chemins de fer à Pretoria- Les grévistes tiendront aujourd'hui un nouveau meeting pour discuter de la situation. Condamnations pour publications subversives Johannesburg, 23 janvier. — Le député travailliste Cresswell est condamné à un mois de prison et cinq cents francs d'amende pour publication d'une brochure de nature à exciter les citoyans les uns contre les autres et à deux cent cinquante francs d'amende ou à défaut à quatorze jours de prison pour avoir essayé d'amener les ouvriers à quitter le travail. Le nouveau protecteur des missionnaires d'Afrique Bome, 23 janvier. — Le cardinal Ferrata est nommé protecteur des missionnaires d'Afrique Pères Blancs). Condamnation d'un espion allemand Malmoe, 23 janvier. — L'allemand Boumann est condamné à dix-huit mois de travaux forcés pour espionnage. Les récoltes au Chili S\nti\go-du-Chili, 23 janvier. — Les dernières pluies permettent de prévoir une amélioration du rendement des récoltes en blé et en orge. Tremblement de terre à Lepante Athènes, .23, janvier. — Une forte secousse de tremblement de terre a été ressentie à Lepante et .a lézardé toutes les maisons de la ville. Trois de celles-ci et une partie de la forteresse se sont écroulées. Les souverains grecs à Berlin Berlin, 23 janvier. — La reine et le prince héritier de Grèce sont arrivés cet ^près-midi à Berlin par la gare d'Anhalt. L'empereur, l'impératrice et leurs fils, les généraux, le quartier général, le gouvernement, le commandant de la place de Berlin ainsi que les nombres de la légation de Grèce les ont reçus à la. gare. La réception a été des plus cordiales.Cr^ve chez les charbonniers à Londres Londres, 23 janvier. — Quinze cents camionneurs et porteurs de charbon se sont mis en grve. Ils ont voté un ordre du jour disant eue tout en éprouvant une vive svmpathie pour les malades, ils refusaient de délivrer des 1 isser passer pour la fourniture de charbon •:.ux hôpitaux. Ils invitent les hôpitaux à •'•îdresser aux négociants en charbon, c-t à les engager ù régler immédiatement le conflit on s'abouchant avec les renrésentants du syndicat des porteurs de charbon. Cet après midi dans le quartier de Saint-Pancrace, dans le nord de Londres, les grévistes ont arrêté plusieurs voitures de charbon conduites par des nunes. Ils ont jeté les sacs sur la chaussée. Une foule nombreuse assistait à la bagarre. 1 a police à pied et à cheval à rétabli l'ordre et stationne sur les lieux. '.e mouvement commercial et monétaire aux Etats-Unis New-York. 23 janvier. — Les importations ne marchandises se sont élevées pendant la semaine à 17,350,000 dollars. Les importations d'argent ont été de 206.000 dollars. Celles d'or, de 391.000 dollars. Les exportations d'argent se sont élevées à 641,000 dollars. Une régie nationale des chemins de fer belges V C'est le 19 février 1912 qu'a été instituée, de commun, accord entre le ministre des chemins de fer, postes, télégraphes et le ministre des finances la « commission pour l'étude de la question de l'autonomie des chemins de fer et de la marine de l'Etat, ainsi que de toutes les questions qui s'y rattachent ». La susdite commission a travaillé d'ar-rache-pied : le fait est assez rare pour qu'on le signale. MM. de Burlet et Jadot, avec son président M. Verhaegen, en ont été la cheville ouvrière : c'est déjà une garantie que l'on a fait de la besogne bien pratique, et non pas de belle théorie. Et la haute compétence économique de M. Corty et des autres membres de la commission nous rassure également sur la portée utile de l'avant-projet soumis aux chambres. Le problème envisagé était très difficile : une preuve amusante s'en trouve dans le fait que l'honorable rapporteur du budget des voies et moyens pour l'exercice 1914, M. de w0uters d'Oplinter, a compris tout de travers l'avant-projet de la commission. Supposons qu'il ne l'a pas lu attentivement. Quandoque bonus dormilat Homerus... Avant d'apprécier ce qu'en dit M. de Wouters d'Oplinter, voyons le texte de l'avant-projet lui-même, tel qu'il ressort du texte définitif adopté par la commission. Notons encore que l'administration de la marine ayant été détachée de celle des chemins de fer, depuis l'institution de la commission, celle-ci a renoncé à s'occuper de l'autonomie de la marine. Elle a tenu cependant à faire remarquer qu'il serait rationnel, tout autant qu'aisé, de confier à la régie nationale l'exploitation des services de paquebots en même temps que celle des chemins de fer de l'Etat. Dans l'idée de la commission, un ÊTRE MORAL, la RÉGIE NATIONALE DES CHEMINS DE FER DE L'ETAT SERAIT SUBSTITUÉ î AU MINISTRE DES CHEMINS DE KER en VUe de la conservation de l'exploitation et ! de l'extension des chemins de fer de l'Etat. La régie nationale ne serait pas une société anonyme, l'existence de celle-ci présupposant le concours de plusieurs actionnaires alors que dans l'espèce, l'Etat est le seul intéressé. La loi créerait un organisme d'un genre spécial et le revêtirait de la personnalité civile en raison des divers mandats que lui seraient dévolus. Toutefois la régie nationale lie posséderait rien en propre. Elle acquerrait, détiendrait et aliénerait au nom et pour compte de l'Etat. Elle serait en fait, la gérante des chemins de fer de l'Etat. La durée de son existence dépendrait du législateur. La régie nationale serait dirigée par un conseil d'administration et sur-veillée pour un collège de commissaires. Le conseil d'administration serait investi d'une grande liberté d'action, nécessaire, d'après la commission, pour industrialiser la gestion du railway national. « Telle doit être la conséquence de l'autonomie des chemins de fer. On ne saurait perdre de vue, en effet, que c'est !'autonomie des chemins de fer que la commission a reçu pour tâche d'étudier sous tous ses aspects. Il ne saurait être question de qualifier de régime autonome celui qui maintiendrait l'exploitation des chemins de fer sous la direction du ministre, sauf à prescrire par la loi des formes budgétaires perfectionnées, non plus qu'un régime mixte qui donnerait certains pouvoirs de gestion à la régie nationale et en laisserait certaines autres au ministre. » Cette délimitation exacte des pouvoirs, d'une importance essentielle, 11'a pas été comprise par le rapporteur du budget des voies et moyens. Dans l'idée de la commission, le contrôle serait attribué à un collège de commissaires choisis, en partie par la chambre des représentants et en partie par le sénat. La commission justifie cette innovation par l'importance du capital confié à la régie nationale et d'autre part, par le désir d'apporter un sérieux contrepoids aux pouvoirs étendus conférés au conseil d'administration. Justifiant les dispositions de détail qu'on va lire, l'avant-projet- signale qu'une partie d'entre elles sont empruntées à la loi sur les sociétés anonymes, d'autres lui ont été inspirées par l'administration des chemins de fer belges et par celle des finances, ainsi que par les résultats des expériences faites à l'étranger par les peuples qui ont précédé la Belgique dans la voie de l'autonomie des chemins de fer. Une des objections très volontiers mises en avant à Anvers contre le projet d'autonomie de notre port, c'est que la formule proposée par M. Corty se concilierait mal avec les exigences du droit belge. M.A. Dupont l'a soulevée dans une interview que nous avons reproduite ; en fait, depuis, on a pu se rendre compte que le droit public belge autorise parfaitement des modes très pratiques d'aliénation de la propriété nationale, permettant l'exploitation de notre port selon la formule de l'honorable président de la chambre de commerce. La commisison pour l'autonomie des chemins de fer a tenu à montrer que son projet se concilie également avec les exigences du droit public. L'exercice du pouvoir exécutif attribué au roi par la Constitution est délégué, par le roi, à des ministres responsables. Le législateur a toutefois le droit, d'accord avec le roi, de distraire de la délégation donnée aux ministres la gestion de certains services et de confier cette gestion, dans des .limites à définir par la loi, à des agents spéciaux. C'est ce qui a été fait pour les chemins de fer vicinaux. Adoptant une formule similaire, la commission propose de confier l'administration des chemins de fer de l'Etat à un organisme spécial, dont le mode d'exploitation au point de vue légal laisserait entière la responsabilité, devant les chambres, des ministres intéressés : le ministre des chemins de fer, le ministre des finances. (A suivre.) j. T. AU PARC Ainsi que nous l'avions donné à prévoir, le collège s'est rallié hier après midi à la proposition que lui avait été transmise par M. Despéroux, le sympathique chef du deuxième bureau de l'hôtel de ville. Il a décidé que les patineurs seraient admis à se livrer à leur sport favori sur l'étang du Parc, dès ce matin. Il a ajourné à lundi son autorisation pour ce qui regarde les étangs du parc des Rossignols, du Middelheim et du Brant, où l'on redoutait pour aujourd'hui et demain une trop grande affluence de monde. Aussi, de grand matin, quelques patineurs fervents se sont-ils aventurés sur le miroir luisant de la glace vierge, et tout de suite, au grand ébahissement des passants non encore avertis, on a vu d'ingénieux gagnes-petit, assembler les perches et les toiles bises de leurs échoppes. Ç'a été le loueur de patins d'abord. Il y en a donc encore après douze ans d'hiver sans glace ? Son industrie s'est à peine modernisé; il offre toujours ses vieux patins de bois à vis et ses rossignols en fer, mal attachés du talon et retenus à l'avant par une simple courroie qui n'empêche qu'à peine, hélas I la lame de jouer sous le pied. A ses côtés, c'est le tenancier du vestiaire dont l'industrie n'est pas moins prosj^re, d'ailleurs. Il nous remet un vague bout de papier où se lit péniblement un chiffre presque effacé par la crasse des doigts innombrables qui le manipulèrent, en échange d'un vêtement trop lourd pour les ébats auxquels vous comptez vous livrer. Et voici le marchand de boissons chaudes, et son étonnant réservoir à café, et ses bouteilles de bock, et ses flacons d'improbable limonade. Devant s'étagent sur des bouts de papier brun, les couques aux corinthes, les couques au beurre et les inévitables «pistolets» fourrés. Il faudrait n'avoir pas trois sous en poche pour résister aux tentatives que dégagent ces pittoresques friandises. Il y a enfin l'armée des balayeurs, hommes et femmes. D'où sont-ils sortis ? On ne sait. Ils sont là. Tout de suite, comme un général assignant une position à ses troupes, le plus malin d'entre eux a procédé à la répartition du territoire conquis et préposé une compagnie à la garde de chacune des parts. Tels balayeurs entretiendront telle zone déterminée et la débarrasseront des neiges qu'y soulèveront les lames des patins. Eux seuls, par conséquent, auront le droit d'y faire la quête, ce à quoi d'ailleurs ils ne failliront pas. Jamais de dispute, jamais de conflit de pouvoirs. C'est l'entente par convention verbale et toute l'innocente beauté du contrat primitif. Quant au patineur, il lui faut se mettre en règle. On lui donnera pour dix ou vingt centimes un « abonnement », moyennant lequel il pourra patiner à loisir sur le carré de glace balayé par ses hommes. Mais, s'il passe chez le voisin, on exigera un nouveau payement, sans quoi, n'est-ce pas ? la fuite serait trop facile. Pour l'abonnement, c'est une manière de bout de carton portant une estampille à l'encre de couleur, marque de boucherie ou insigne quelconque. Il va sans dire que la couleur et le cachet varient de jour à autre. Cependant, de-ci, de-là, en tel coin que la topographie de l'étang semble avoir d'avance indiqué, la foule s'amasse et forme cercle. Un « roi du patin » y exécute ses plus savantes cabrioles, et trouve tout de suite une galerie d'admirateurs. Le plus souvent, ses trois, ses huits et ses « ciseaux » sont dépourvus de science et de style. Mais qu'importe, puisqu'on l'admire I Son but est amplement atteint.Il y a, enfin, quelques rares traîneaux de bois abondamment honnis par la troupe des patineurs agiles entre les jambes desquels ils vont à l'occasion se loger, au risque des pires ruptures d'équilibre. Et c'est-de la joie. Car rien ne vaut cet exercice, ce mouvement salubre, au grand air, sous le rayon de soleil, pâle mais enivrant, qui pour une ou deux minutes vient à percer la brume. LES BRASEROS Par les soins de la Ville et à ses frais, la compagnie du gaz a placé hier après-midi une soixantaine de braseros aux bassins et dans les quartiers les plus populeux de la ville. Ces braseros n'étaient, au cours des précédents hivers, que vingt-deux aux bassins et sept en ville. Le nombre a en été majoré, en raison de l'exceptionnelle rigueur de l'hiver, de quinze unités aux bassins et de dix-huit dans 1 • zone urbaine proprement dite. On ne dira plus que le pauvre peuple est sans feu. LES MOUETTES Les glaçons que charie l'Escaut empêchant les mouettes de pêcher aussi facilement qu'elles le voudraient, les pauvres bêtes, à demi affamées, ont remonté le fleuve, et c'est par nuées qu'elles évoluent en ce moment sur la rade dans l'espoir de recueillir les quelques déchets de cuisine que les steamers leur jettent. Elles avaient cependant, — avec l'intelligence habituelle des bêtes qui jamais ne sont à court d'ingéniosité lorsqu'il s'agit de profiter de la moindre circonstance favorable, — découvert dans les dépôts de la propreté publique.au sud, une suprême ressource de pitance. Les reliefs de toute sorte qui y sont déposés parmi les détritus et les cendres, avaient tenté la faim des mouettes, et elles s'étaient abattues par centaines sur le dépôt. Peut-on imaginer que les instincts de cruauté des voyous des environs ont été aussitôt mis en éveil et que, armés de gaules, ils se sont mis en devoir de massacrer les oiseaux ? Fort heureusement, la société protectrice des animaux, prévenue de ces faits, a délégué quelques-uns' de ses agents sur les lieux. Nous espérons qu'à défaut de la police, bien rare de ces côtés, ils sauront faire quelques exemples. Ces mœurs d'apaches et de sauvages sont vraiment intolérables. LE PLAFOND DE VL00RS Nous apprenons que, selon toute probabilité, c'est le soir de la première d'ALCEA, l'œuvre nouvelle de M. Aug. Dupont, que sera montré pour la première fois au public, le plafond de M. Emiel Vloors au foyer de l'Opéra flamand. Cette solennité artistique viendra donc rehausser encore l'éclat de cette représentation, qui s'annonce comme un événement artistique et mondain. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le troisième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les résultats suivants sur le mouvement de la population du 11 au 17 janvier 1914 : naissances, cent trent et une, dont trois appartenant à la population flottante {une naissance gémellaire)-; décès, quatre-vingt-six dont huit appartenant à la population flottante-; trente-sept mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine ; il n'y a pas été prononcé de divorce. Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, un ; scarlatine, un ; tuberculose pulmonaire, dix ; typhus et fièvre muqueuse, deux ; croup et diphtérie, deux. INTÉRIEUR Les souverains danois à 3ruxelles Le roi et la reine de Danemark rendront une visite officielle, au printemps de cette année, à la famille royale belge. Ils iront aussi chez le roi d'Angleterre, ainsi qu'à la cour de Hollande. Leurs Majestés danoises seront accom-pagnies par deux navires de guerre, disent les journaux hollandais : ils ajoutent que l'ordre des visites est 1° Londres; 2° Bruxelles; 2° La Haye. En faveur de l'annexion à Bruxelles La section des travaux publics et services publics de la chambre de commerce de Bruxelles a tenu jeudi soir une séance intéressante, an cours de laquelle elle a longuement r om-menté les décisions prises an sujet de l'an-nexion par le conseil provincial du Brabant. Tout en regrettant que celui-ci n'ait. pas voté en premier" lieu sur la proposition de M. Gheude, M. Tahon, président de cette section, a constaté qu'un grand pas avait été fait en avant vers l'annexion. Il s'est félicité de l'adoption du vœu de M. Laneau. proposant l'ad ionct.ion à la ville de certaines communes et de parties de faubourgs nécessaires oour la création d'un avant-port « sur le territoire de Bruxelles » : il a également apnrowé l'rdon-tion du vœu de M. Ch. Japssens désirant voir bientôt le pouvoir législatif dénoser un proiot de loi sur l'annexion. Ce dépôt. « qui ne tar dera plus guère », est imnatiemment attendu t.'nse-^blée avant vivement applaudi les considérations de M. Tahon. a écouté ensuite une très instructive causerie de M. Lanp-ao sur les conditions de la navigation du canal de Charleroi, dans la traversée de Bruxelles. Un des obstacles les plus considérable à cette navigation étant le pont des Carabiniers. — que l'on ne parvient pas à reconstruire, par suite des divèrerences de vues sénara.nt Pr"v-plles et Alolenbeek. — l'asemblée e"t nue frns de plus l'occasion de déplorer la délimitation net"elle des faubourgs et de la ville. Et c'est ainsi que. dans la section des travaux nnhlics de la chambre de commerce de Bruxelles, il n'v eut pas une voix contre l'annexion et le « Plus grand Bruxelles ». l a femme dans les services nubiles En Pelgique, sur 5.902 nersnnnes em.plovées nar l'Etat pour les services d'i téi<%raphe et du télén'none. il y avait, er: 1912. P25 femmes, alors qu en 1911 on n'en comptait que 769. La création du service des chèaues et virements postaux, en avril 1913. a fait entrer 33 femmes d^ns l'administration, snérâaliment pour 1» service dactvlogranhi me. En 1913, on cr.mr>-t.ait co-^me femmes emplovées an ministère des nost^s télégranhes et mnrinc 353 s^s-nerceptrices des postes 7fi* attochéps au téléphone, les 33 dactylographes du service des chèques, 3 attachées au service de la marine, 53 commis d'ordre des télégraphes et 24 commis d'ordre des postes. L'expérience, en ce qui c ;riceme les femmes commis d'ordre, n'a pas été" s-infusante. On y a renoncé. En s'ute de la décision prise par M. de Broque-ville en février T912, les femmes sont mises à tous les points de vue sur un pied d'égalité avec leurs collègues masculins. L'hygiène interna'ionale Les arrêtés ministériels qui, en raison de la peste et du choléra, prescrivaient des mesures de quarantaine pour le transit des marchandises, cesseront d'être en vigueur à partir du 2i janvier pour les provenances de Peyr-mth, de Zanzibar, du Vénézuéla. de Debu. Dieddah, Aden, de l'île Formose, d'Athènes (Pirée), de Trézibonde. de Salonique, de la Bulgarie, de la Serbie et de la Roumanie. La désorganisation des chemins de fer M. Boël a déposé une demande d'interpellation au ministre des chemins de fer «sur la situation causée aux industriels par une désorganisation complète des chemins de fer de l'Etat. » Le budget de la justice J e hi'dcret de la justice a été examiné vendredi en section centrale. I e rapport, qui est de M. St-andaert, a été adopté : le document met en lumière la criminalité et ses causes ; il réclame la réforme de l'instruction judiciaire.Pour la pierre du : ays Tra~">v",n.t. en navtie du moins, et nour '-ne rtur^e de t^is an^. le procès en conrs entre la „ Pierve bleue» et la « °ie'Te blanche». I'°d-minict.ratmn communale de Bruxe^es a décidé qu'elle accordera, pour trois années consécutives. la nréférenae aux matériaux du pavs, en np a'û concerne la restauration des monuments publics. la succession de l-éouold II L'arrangement intervenu entre le gouvernement bela-e Pt ia nrincesse Louise et dont nous avons indiqué les clauses, est définitif. La princesse , qui a déjà touché une somme <-ie six millions, recevra encore pour solde 5 1/2 millions mais 4 1/2 millions iront à ses créanciers. Concours d'admission à l'école militaire Dans le but de soulager quelque peu le programme des études à accomplir en l'espace rte r'pi'x années è l'Ecole militaire, le ministre rtp cruerre rt'ooeord avec la direction de l'établissement, décida il v a deux ans d'ajouter î-np épreuve de chemie et une épreuve de nhvsicme è cePes qui sont exigées actuellement dp s candidats qui se présentent a ri concours d'admission. De cette façon, il devenait nossible de diminuer le nombre, aujourd'hui très considérable, de leçons affectées, à l'Ecole militaires,, aux cours de physique et de chi-. mie. C'est cette année que, pour la première fois, ces nouvelles épreuves seront imposées. Mais iusrrn'ici on ne connaît pas encore l'étendre des connaissânces^sur lesquelles elles porteront. On a bien dit. qu'il s'agirait, des « éléments » de ces deux branches scientifiques ; m^is l'ampleur de cePes-ci fait que le terme « éléments » est déià très vaste et. surtout, peut, êt.re compris de façon fort variable. C'est pourtant dans moins de six mois, en juillet, nue commencent les examens d'entrée à l'Ecole militaire. Il v a en ce moment dans les écoles régimentaires. aux cadets de N°mur, dans tous les athénées, collèges et instituts du pays, 250 à 400 îpunes gens anxieux de savoir ce qu'ils doiv«-t apprendre en fait de phvsique et de chimie. Il serait plus qu'urgent a"'^n les en avisât. Le programme détaillé est en élaboration, nous a-t-on dit. Il importe r.u'cn le livre à la publicité sans plus de retard. NOUVELLES MARITIMES Au canal de Panama Le colonel Goethals. ingénieur directeur des travaux du canal de Panama, annonce qu'il y a trente pieds d'eau dans la tranchée de la Culebra sur la section de la Cucaracha où s'était produit, un écoulement et qui était la seule qui fût inachevée. Un grand navire pourrait désormais traverser le canal et très pro-ch"inerr,enf probablement an mois d'avril, un mP"r rte 1.^ r.o*^r>arrnie du chemin de fer de Panama, le franchira. Commande de navires La Hamhurg-Sudamerikanische Dampfschif-fahrts-Gesellschaft a placé commande de quatre cargos de 7,500 tonnes chacun, dont deux aux chantiers Siebek. à Geestemiinde, et les de^x autres respectivement aux chantiers Blohm et Voos et Beiherstieg, à Hambourg. Les mouvements du port de New-York New-York, 23 janvier. — Les entrées de marchandises générales dans le port de New-York pendant cette semaine se chiffrent par S 17,350.000, y compris S 3 569.000 de nouveautés. contre S 16 millions 640.000 et 8 3,598,000 durant la huitaine correspondante de l'année dernière. Hamburg-Amerika Unie Berlin, 24 janvier. — La compagnie Ham burg-Amërika linie vient d'entrer dans la période combative. Elle crée un service pour passagers et marchandises entre New-York et les ports de la côte orientale de la Méditerranée et ceux de la mer Noire. Le premier départ à destination de New-York aura lieu le 15 avril. Pendant la saison des voyages, les départs auront lieu tous les quinze jours et en saison ordinaire, tous les mois. Avis et Communiqués Ad Tiini8tration communale d'Anvers. — Milice. N" 71. Levée de 1913. Rémunération. — Le collège des bourgmestre et échevins de la ville d'Anvers porte à la connaissance des parents et personnes ayant eu soin des miliciens de la levée de 1913, actuellement sous les armes, qu'en conformité de l'article 8 de l'arrêté royal du -29 octobre 1913, réglant la mise en exécution de la loi du 30 août 1913, sur la rémunération en matière de milice, le relevé des personnes auxquelles l'indemnité peut être allouée d'office, sera tenu à la disposition des intéressés à l'hôtel de ville, deuxième bureau, milice, du 24 janvier au 1er février 1914. Les personnes qui auraient été omises et qui croiraient se trouver dans les conditions requises pour figurer sur ce relevé, sont invitées à réclamer contre leur omission, à l'administration communale dans les huit jours, à partir du 1er février prochain. Ville d'Anvers. — Adjudications publiques du 23 janvier 1914 . Installation d'un appareil de chauffage dans l'école normale, rue du Jardin. —- Fred. C. Smets. Anvers, 6,330 francs; Le Chauffage central De Wilde, Selleslags et C". Anvers, 7.'.60 : Société belge Koer-ting, Bruxelles, 8,013.46; A. Stokvis et C°, Bruxelles. 8,443 francs. Installation d'un appareil de chauffage dans l'école d'application, rue du Cirque. — Fred. C. Smets, Anvers, 4,460 francs; Le Chauffage central De Wilde, Selleslags et C", Anvers, 5,675 ; Société belge Koerting, Bruxelles, 5,799.41; A. Stokvis et C, Bruxelles. 5.870 francs. Club africain d'Anvers-Cercle d'études coloniales. — Les membres du club sont priés de vouloir bien se réunir au local, grand hôtel Métropole, 23, rue Levs, mercredi, 28 janvier, à neuf heures du soir, pour la réception des personnes qui partent le lendemain pour le Congo. Au cours de cette réunion M. Henry-J Janssens fera une causerie sur le sujet suivant : « Impressions africaines ».

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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