Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 08 Juillet. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p844r0j/
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Mercredi 8 juillet 1914 No 156 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs . 15.00 8.00 4.50 lN-TÉRIÈbR 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Télénhone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion * 25 „ Annonces financières . . 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. £W" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal I j ï ' i r Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LEPRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. ... 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . " . 5 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs 9', Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. . Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. *♦* Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS BJREAJCRATIE AUTRICHIENNE (III) Quand un département d'Etat se met a entraver, soi! le cours de la justice, soit une réclamation contre lui-même qui, si elle aboutissait, pourrait convaincre ses agents de culpabilité ou de négligence, la résistance qu'on le voit offrir est à peu près insurmontable. Au début de l'an 1911, à un passage à niveau sur l'une des lignes de chemin de fer de l'Etat, en Bohème, un chariot chargé de bois se trouva pris entre les rails à cause d'une traverse pourrie. Un train survenant brisa la charrette, tua l'un des chevaux et blessa l'autre. Procès. Le tribunal local mit le charretier hors de cause, et rejeta la faute sur l'administration du chemin de fer. En conséquence, le charretier réclama à l'Etat une indemnité de douze cent cinquante francs. L'administration du chemin de fer de l'Etat commença par interdire l'usage du cheval qui avait été blessé, mais qui s'était rétabli depuis l'accident, l'uis, sept commissions différentes, dont plusieurs formées de huit fonctionnaires, ouvrirent des enquêtes locales. Ces commissions étaient composées de fonctionnaires de Pilsen, d'Eger et de Carlsbad, et comprenaient des vétérinaires d'Eger et de Prague pour l'examen du cheval blessé. L'accident fut « reconstitué ». Un chariot chargé de bois fut placé entre' les rails et une locomotive amenée à deux pieds de distance. Défense fut faite de réparer la traverse défectueuse, de peur que la situation de facto ne changeât pendant que les bureaucrates instrumentaient. Bientôt, un manufac-lurier, dont les camions s'étaient trouvés plusieurs fois pris au même passage et n'avaient été dégagés qu'à grand'-peine, offrit d'accomplir la réparation à ses frais. La direction de la gare des marchandises de Pilsen lui défendit d'en rien faire, par crainte sans doute que cette intervention ne fît juger l'affaire aux dépens des chemins de fer de l'Etat ! Le 6 mars 1912, plus d'une année après l'accident, un membre du parlemenl porta l'affaire il la connaissance du ministre des chemins de fer et le pressa d'en obtenir le règlement. Le 3 juillet suivant, il reçut du ministre la réponse suivante : L'affaire en question est entrée dans lu phase de procédure probative. L'administration des chemins de fer de l'Etat à Pilsen ne peut donc prendre aucune décision à ce sujet avant que 'la procédure ne soit terminée. I,'enquête sur place, jointe à l'audition des témoins et des exprets, a déjà eu lieu et l'on attend maintenant les rapports de l'expert et l'interrogatoire de quelques hommes d'équipe. On ignore la suite. On sait seulemenl que l'infortuné charretier fut ruiné par la perte de sa voiture, et par la défense qui lui fut faite de se servir de son dernier cheval ou de le vendre. La bureaucratie dont le pouvoir d'obstruction est mis en lumière par de tels exemples est en passe de devenir le plus important problème autrichien. La nationalisation des chemins de fer a accru considérablement lé nombre des fonctionnaires, et acculé les pouvoirs publics h l'urgence d'une réforme. Les employés des chemins de fer de l'Etat sont à la fois des fonctionnaires et des ouvriers. Si les voyageurs s'en plaignent, ils s'exposenl à des poursuites pour insultes à des fonctionnaires de l'Etat dans l'exercice de leurs fonttions I L'Autriche ne s'est pas encore aventurée à imiter le système prussien qui divise les fonctionnaires de l'Etat en trois grandes catégories : les hauts fonctionnaires ayant passé par l'université ou car les écoles techniques supérieures: les fonctionnaires moyens formés pat l'école secondaire ; les agents subalternes qui n'ont reçu qu'une instruction élémentaire. En Autriche, il y a onze degrés ou classes de fonctionnaires I Quoique les diplômes de l'université soient d'ordinaire exigés pour atteindre aux plus hauts rangs, quelques individus protégés par la politique franchissent rapidement les étapes, et arrivent vite aux emplois bien rétribués. La masse a souvent dix ou douze ans à attendre pour enjamber un cj.es degrés de la hiérarchie. Les érrio-lumsnts et l'avancement sont réglés par uns loi, mais les ordonnances et les allocations spéciales laissent place au favoritisme et à l'arbitraire. Les temps ne sont peut-être pas encore favorables aux mesures radicales qui pourraient seules réaliser un véritable progrès. L'intérêt dynastique ne semble pas exiger une réforme immédiate, et les populations non plus. 11 est des esclavages auxquels on s'habitue. On ne se détendrait vraiment contre la bureaucratie autrichienne à tous les degrés qu'en cultivant un esprit d'indépendance politique et d'initiative économique chez les particuliers, et en traitant les bureaucrates connue de véritables serviteurs, non comme des suzerains de la communauté.Cela est singulièrement difficile en Autriche où la supériorité de l'Etat et de ses serviteurs sur l'ensemble de la coni-nunauté est assez généralement accepté' pour empêcher tout contrôle sérieux du nublic sur les fonctionnaires. Il faudrait que la réforme vînt d'en haut; ou qu'elle sortît du sein même de la bureaucratie, dont les membres les pins intelligents commencent à discerner les dangers auxquels les services publics, à force de se développer, et les fonctions, à force de se multiplier, exposent l'Etat et les exposent eux-mêmes. (A suivre.) Firmin Ciiârlerie. Les affaires d'Albanie Succès d'insurgés De Belgrade, le 7 juillet : La Politika publie une dépêche d'Ochrida, disant que les insurgés épirotes prirent Pod-garata.Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) La question des Hindous au Canada Ottowa, 7 juillet. — La Cour d'Appel ayant maintenu la validité des règles qui excluaient les Hindous du Canada, en a envoyé des instructions au bureau de l'immigration de Vancouver afin qu'ils procèdent immédiatement à la déportation des Hindous qui y ont été ame- I nés par le vapeur japonais Komagato Maru. Traité de commerce anglo-portugais Lisbonne, 7 juillet. — Un conseil des ministres a été tenu ce matin au domicile du président du conseil. Les membres du gouvernement se sont occupés des négociations du traite de commerce avec l'Angleterre. Emeutiers parmi les fédéraux La Vera Cruz, 7juillet. — Une émeute éclata parmi les fédéraux mexicains, près des avant-postes américains. Le général Furston annonce qu'il y a eu un combat entre les fédéraux et les émeutiers qui menaçaient d'attaquer les troupes américaines. Les émeutiers sont peu nombreux, mal organisés et ne provoquent aucune crainte. i Le nouvel emprunt français Paris, 8 juillet. — Le ministre des.finances j annonce à minuit et demi que l'emprunt de i 805 millions à 3 1/2 % a été couvert environ quarante fois. A propos de travail à domicile Le's échos de la presse anversoise retentissent encore de la polémique qui a surgi, à propos du travail à domicile, entré la Ligue sociale d'acheteurs et les patrons cigariers. Ces derniers triomphent, et triomphent bruyamment de la victoire qu'ils ont remportée sur des femmes animées du meilleur esprit social mais auxquelles leurs conseillers malavisés ont tendu le piège si dangereux, et si quotidien, hélas ! — d'une documentation erronée. Pour l'amour de la .vérité, nous nous réjouissons de la victoire des patrons ; et nous regrettons pro fondément l'incident pour la Ligue so clals d'acheteurs qui a un grand bien à réaliser, du côté du travail à domicile en particulier. Si les cigariers ont pu se laver des charges que des maladroits avaient accumulées contre eux, il ne s'ensuit pas que le swealing System n'existe pas à Anvers. Peut-être ira-t-on le chercher là où il existe, où nul n'ignore qu'il existe, et le dévoilera-t-on à la honte de certains magasins et de certains fabricants. Et que les patrons qui ont su défendre leur honorabilité sociale ne se fassent pas illusion. Des incidents comme ceux de la Ligue sociale d'acheteurs peuvent retarder certaines lois sociales, l'engrenage où nous vivons les atteindra quelque jour et nous leur donnerons une excellente leçon de choses en les avertissant que c'est la méthode australienne de lutte contre le sweating system qui retient de préférence l'attention de nos législateurs. Un exposé de cette méthode vient donc à son heure. Nulle part peut-être le sweating system n'a revêtu un aspect plus féroce qu'en certains pays neufs où l'industrie a poussé avec une luxuriante fécondité. La lutte contre ce fléau y est entreprise depuis quinze ans et oh peut en apprécier déjà quelques résultats. L'innovation la plus intéressante que nous relevons dans son histoire est celle des conseils de salaire, dont l'Angleterre a fait la base de sa récente loi sociale sur la même question. L'Australie, on le stit, a joué comme la Belgique le rôle d'un laboratoire social. Dès 1856, la journée de huit heures y était réalisée. « Ce pays neuf ressemble, dit M. Leroy Baulieu, à ces animaux primitifs, rudimentaires en quelque sorte, sur lesquels un physiologiste peut se permettre des expériences qui sur d'autres organismes seraient mortelles.» De fait, la civilisation de l'Australie 11e remonte guère a plus de soixante ans ; vers 1851, la découverte des mines d'or y jsUt un flot d'émigrants ; mais ceux-ci trop souvent déçus dans leur espérances premières ont dû se rejeter dans les professions ordinaires ; or, l'industrie nationale du pays, qui consiste dans l'exploi-lalion de la laine ne pouvait suffire à cette immense population, qui s'accumule dès lors dans les villes ; d'où une misère effroyable, d'autant plus que l'immigration des coolies chinois avilit encore les salaires. La libre concurrence aboutit au sweating system ; dès 1876, M. David Syme, dans 1111 livre intitulé Précis d'une scien-o; industrielle, le prévoyait ; en 1893, !e « système » avait donné les pires résultats ; à Melbourne même les salaires étaient infinies, grâce au travail à domicile. La racine du mal fut atteinte ; le 28 juillet 1896, une loi fut votée, instituant d'abord pour six industries des conseils spéciaux (spécial boards) pour la fixation d'office des salaires minima. C'est, en effet, la grande innovation des lois australiennes que cette fixation des salaires minima obligatoires. Deux types de législation nettement différents ont servi de modèles aux attires parlements de la Fédération australienne : celui de la Nouvelle-Zélande et celui de l'Etat de Victoria. Ce sont les deux types à considérer et sur lesquels insiste vivement M. Paul Boyaval dans son important ouvrage : « La lutte contre le sweating system » qui est une véritable encyclopédie de la matière. Voyons d'abord le type néo-zélandais. Seuls les jeunes apprentis ont un salaire minimum fixé directement par la loi. Las autres, ouvriers ou ouvrières, parviennent aux mêmes résultats, mais par des voies indirectes. L'interdiction de la sous-entreprise est prononcée par une loi de 1896, applicable aux propriétaires de fabriques et d'ateliers où sont travaillés les objets faits à l'aide de tissus. Une loi du 31 août 1894 organise la conciliation et l'arbitrage obligatoire. Dans chaque district est un conseil local de conciliation se composant d'un nombre égal de patrons et d'ouvriers avec un président désintéressé ; le droit d'élire les membres du conseil appartient non à des individus mai§ uniquement à des associations d'employeurs ou d'ouvrière. Les grèves et les lock-outs sont également interdits. Toutefois une décision du comité de conciliation n'a pas force de loi : ce n'est qu'un simple avis ; la partie non satisfaite peut s'adresser à la cour d'arbitrage. 'Cependant, dans le nouveau texte du 7 novembre 1901, les parties peuvent aller directement devant la cour suprême, qui comprend un président choisi par le gouverneur parmi les juges en fonction de la cour suprême et de deux assesseurs : l'un désigné par les associations de patrons, l'autre par les fédérations cf'ouvriers. L'année 1908 amena la codification des diverses législations partielles ; 011 rendit à la conciliation la place qu'elle, avait perdue. (.A suivre.) J. T. LA SEMAINE D'ANVERS Il semble se confirmer, en dépit des bruits qui ont circulé à ce sujet, que le roi viendra assister à la semaine d'Anvers, dont nous parlions hier. Les invitations lancées en vue de ces fêtes portent eu effet, que Sa Majesté assis tera aux régates internationales qui se dérouleront sur le bas Escaut. Sans doute, les organisateurs de cette manifestation d'un sport fort en honneur à Anvers ont-ils reçu confirmation de la visite royale ? Souhaitons-le pour l'éclat et la plus grande réussite de la semaine d'Anvers et. afin que le dévouement des organisateurs trouve, dans cette marque de bienveillance de notre souverain, une juste récompense.LA MAISON DE RUBENS On sait qu'un comité s'est formé pour arriver à une entente — en vue de la cession — avec le propriétaire de la maison de Rubens et afin de mettre définitivement à l'abri de toute détérioration — voire de tout « embellissement » -le somptueux « palazzo » que l'illustre peintre avait aménagé en notre ville, tout près de la place de Meir. Les négociations entamées en vue de l'achat de cet immeuble auraient, assu-re-t-on, abouti. Mais on 11e sait encore sur quelles hases la transaction s'est faite, ni le prix que la ville d'Anvers aura à payer pour remplir son rôle de protectrice {le nos monuments historiques. A L'UNION DU TRAVAIL Le comité de l'Union générale pour la. pro-pection du travail au port d'Anvers, dans sa séance du 6 courant, sur la proposition de .M Gustave E. Vàn den liroeck, président, a voté un ordre du jour exprimant sa grande satisfaction au sujet de l'issue favorable des négociations entre le gouvernement et l'administration communale d'Anvers pour la reprise de toutes les installations maritimes du nord jusqu'au Kruisschans ; il a exprimé sa reconnaissance envers les représentants des deux administrations et les fonctionnaires supérieurs qui les ont secondés dans leur tâche difficile et complexe. Il a en outre été décidé de faire de nouvelles démarches auprès de l'autorité compétente pour que l'Union générale pour la protection du travail au port d'Anvers puisse disposer ii bref délai, sur les quais des nouvelles darses, des terrains nécessaires pour la construction de bourses de travail, réclamées avec tant de raison par les ouvriers. L'EXPOSITION Le comité provisoire de l'exposition 1920 à Anvers a tenu, hier matin, une nouvelle réunion. Il a été décidé de demander à M. de P.ro-queville une audience, afin de connaître nette-ment les intentions du gouvernement au sujet de la date de cette exposition. Nous avons dit que, suivant certaines déclarations attribuées à M. de Broqueville, le gouvernement ne se montrerait guère favorable à un projet de l'es- t pèce, estimant qu'il vaut mieux réserver les* I ressources nationales pour l'exposition de 1930 j à Bruxelles. Quoi qu'il en soit, et en attendant J que cette attitude se confirme, la démarche que \ va faire le comité de l'exposition d'Anvers met- ( tra vraisemblablement les choses au point, ce qui, après tous les bruits divers qui ont couru, 11e sera point superflu. j L'. AVENIR» J Le navire-école I'Avkmr va quitter le Havre s vers le 10 de ce mois pour faire route vers Au- f vers où il vient .pour caréner. * On croit qu'il sera dans notre port le IS>. Les 1 cadets rallieront le bord au Havre. ' PROGRAMME DES COURSES > Rappelons que la troisième journée de courses organisée par la Société des courses d'An- I vers est fixée à samedi prochain, Il courant, à quatorze heures et demie, à la piaine de Wil rycl;. Les engagements, qui viennent d'être clôtures, sont nombreux. Au programme de ce meeting figurent quatre courses plates, .une course de haies et un steeple-cliase. Celui-ci se courra vers quatre heures. LA BRUYERE DE CALMPTHOUT l.a lutte pour la sauvegarde de la bruyère de Calmptliput se poursuit plus ardente, plus vive que jamais et, quelle qu'en doive être l'issue, elle aura permis cette consolante constatation ((ne si les modernes bâtisseurs et les traceurs de routes se montrent de plus en plus redoutables, ceux qui défendent les beautés naturelles de notre sol ne le leur cèdent lias en ténacité et eu continuité dans l'effort. 1 Une nouvelle manifestation de leur part vient encore de se produire. Une délégation de la ligue Vereeniging tôt behoud van Natuur- en Stedensch'oon vient d'avoir un - entretien avec M. Montens, député permanent, aux fins de discuter les termes d'un accord de nature à 1 satisfaire tous les intérêts opposés daris l'irritante question. l.a députation permanente paraît assez disposée à se rallier an projet de chaussée de la commune de Calmpthout selon un tracé qui partirait du hameau du Hoeli pour aboutir à la Zandstraat, un chemin qui va de la gare de Calmpthout à la bruyère dans la direction de la Cambuse. Or, disent les amis de la bruyère, ce tracé est inacceptable, car il est fatal qu'au bout, de cinq ou six ans, de l'aveu même du bourgmestre de Calmpthout, il s'y élèverait des constructions. Limité de la bruyère serait 1 rompue, sa beauté compromise à jamais. Les délégués de Natuur- en Stedenschoon se sont donc vivement élevés contre cette solution. M. Montens a d'ailleurs pris note de leurs objections. Le seul tracé auquel puissent se rallier les amis des sites, c'est celui d'une chaussée reliant Hoek et Calmpthout en passant par la commune de Wildert. INTÉRIEUR L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 28 juin et le 4 juillet 1914, oh a expédié par chemin de fer 26,331 wagons chargés de houille et de coke et 86.040 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 25,329 et 89,172 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 1,002 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 3,132 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 2,908 wagons, contre 2,818 wagons en 1913, soit une augmentation de 90 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 12,445 wagons, contre 13,848 en 1913. soit une diminution de 1,403 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 127,724 wagons, contre 131,167 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une diminution de 3,443 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 4 juillet 1914, il ;i circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 3,338,462 wagons, contre 3,384,784 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 46,322 wagons. Les recettes des chemins de fer Pendant le mois de février dernier, les recettes nettes des chemins de fer au profit du trésor ont atteint la somme de 24,000,611 fr. 28, contre 23,590,869 fr. 64 en février 1913. La plus-value pour février 1914 est donc de 409,741 fr. 64. Le roi en Suisse "Le roi des Belges est arrivé à Rerne à 10 heures 10. Sur le désir du roi. la visite n'a été entourée d'aucun apparat. Le souverain et lès personnages officiels se sont rendus directement au palais fédéral, où a eu lieu la réception par le conseil fédéral La réception dura quelques minutes seulement, puis le roi visita le palais du parlement, qu'il quitta vers 11 heures pour se rendre à la légation de Belgique. Une foule énorme massée sur tout le parcours, a acclamé le souverain. A 11 heures I5, M. Hoffmann, président de la Confédération, et M. Motta, vice-président, du conseil fédéral, se sont rendus en voiture à la légation de Belgique pour rendre au roi sa visite. A midi a eu lieu un déjeuner. Au dessert, le président de la Confédération a porté un toast en souhaitant la. bienvenue au roi. Il a déclaré que la Suisse ' se plaît à voir dans la visite du roi un témoignage de sympathie et la preuve de son désir d'affermir, en les rendant plus étroits, les liens < d'amitié unissant les deux pays. « Le dévelop- i peinent de nos échanges commerciaux, a-t-il •' ajouté, nous est une réelle satisfaction, et dans < le domaine politique nous avons, comme Etats neutres, d'importants intérêts à sauvegarder. C'est dans cette communauté d'intérêt que résident la signification et la valeur toute spéciale des relations loyales d'amitié qu'entretiennent nos deux nations. » Le président espère que, par sa visite à l'exposition, le roi * appréciera le travail de la Suisse ; il exprime 'r la sincère sympathie du peuple suisse pour la 1 Belgique, son admiration pour l'ascension ! constante de ce pays dans la voie de progrès ■ et de la civilisation. Il lève son verre en l'hon- 1 neiir du roi, de la reine, de la famille royale belge, au bonheur de la prospérité du peuple 1 blege. Le roi s'est déclaré très touché de l'ac- 1 cueil si cordial que la population lui a réservé et des paroles si élogieuses du président 1 pour la Belgique. Il a ajouté que le peuple suisse a montré au cours des siècles comment on acquiert et on conserve une indépendance conquise au prix de luttes héroïques. Il a exprimé la sympathie que la Belgique éprouve pour la Suisse et, après fait un juste éloge du peuple suisse, il a bu à la prospérité et au bonheur de la nation suisse et du conseil fédéral Congrès international d'éducation populaire Du 25 au 29 septembre prochain se tiendra à Leipzig le quatrième congrès international 1 d'éducation populaire. M. Charles Buis, prési- ( dent de. la Ligue de l'enseignement, représente la Belgique dans le comité. Le congrès sera ; divisé en six sections : le livre et la jeunesse ; î conférences, écoles populaires supérieures, i settlements ; les arts plastiques, les musées, les ( héâtres et la jeunesse ; le cinématographe et a jeunesse ; culture physique de la jeunesse, ixercices corporels, sport ; protection de la eunesse exposée aux dansgers de toutes sortes 't abandonnée à elle-même. Le feld-maréchal •on der Cioltz exposera, pour l'Allemagne, ia [uestion de l'éducation physique. Voici la ré-iolution présentée à ce sujet : Les dangers de la grande ville, le travail de la minesse à la fabrique ou au bureau, l'amollissement t l'avachissement du corps et de la volonté, consé-uence naturelle de l'insuffisance de stimulants j)hy-iques, ont. en même temps que des considérations énérales d'éducation populaire, déterminé la con-iction que toute nation ne peut se maintenir forte ans la vie moderne qu'en se préoccupant du dévé-•ppement physique. L'éducation générale, l'amélio-ation de la s.'inté, le désir de formation esthétique éclament également le développement physique de otre jeunesse. Il n'est pas question des abus, des exagéra-ions. Autre grosse question : celle du cinéma. ,'oici 1a, résolution proposée : Dès transformations fondamentales dans l'utilisa-ion du ciriématographie sont réJcaniées par les nii-ieux artistiques et pédagogiques de toutes les na-ions civilisées. Plus ce sont de grands drames ei es scènes humoristiques qui tiennent la place prin-ipale au cinéma, plus la jeunesse est formée à des oûts superficiels : elle s'habitue à ne voir que de extérieur les choses les plus profondes. La matière le beaucoup de drames appartient à la ■< littérature e la pire espèce. » Tout cela émousse les sentiments élicfits de l'enfant. Vis-à-vis de cela pédagogues ot psychologues dc-landent que l'« importance » énorme du cinéma soit nvisagée davantage pour la préparation et la vivi-ication île renseignement dans toutes les branches colaires, et qu'on crée pour cela des installations ['cliniques. On propose encore la création d'une société nternationale pour la confection de films spéciaux.Manœuvres d'armes combinées Deux manœuvres d'armes combinées auront ieu aujourd'hui et demain ; la. première dans e secteur compris entre les lignes de chemin le fer Bruxelles-Hal et Bruxelles-Alost ; la se-•onde, dans la zone comprise entre Te canal de iVillebroeck et la route Bruxelles-Merchtem. _a prochaine excursion de la Ligue Maritime La Ligue maritime belge organise pour le 9 de ce mois un petit voyage qui promet d'être les plus intéressants. On se rappelle le succès ! )btenu l'an passé par son excursion Anvers-3stende. Cette fois, c'est la nouvelle Meuse et Rotterdam que visiteront les invités de la Jgue. L'Institut maritime d'Anvers s'est, attaché, l'hiver dernier, comme la plupart des sec.-ions scolaires de la Ligue, à la comparaison intre le port de l'Escaut et celui de la Meuse. La prochaine visite à ce dernier sera le complément nécessaire de ces travaux, chacun pouvant se faire ainsi une opinion personnelle ;ur le grand port de Rotterdam, rival d'Anvers. Le voyage se fera à bord d'un des turbiniers lu service Ostende-Douvres, mis à la disposition de la Ligue par le ministre de la marine. La caisse des accidents du travail Le comité de la Caisse de prévoyance et de secours en faveur des victimes des accidents lu travail vient de publier son rapport sur 'exercice 1912-1913. Il en résulte que la caisse i distribué : entre 2,333 victimes d'accidents lyant entraîné une incapacité de travail temporaire, 112,680 fr. ; pour 203 accidents suivis le mort ou d'invalidité définitive, des secours périodiques pour une somme de 39,221 francs, soit au total 151,901 francs. Extrayons encore du rapport cet appel au public : Peu d'œuvres méritent la sympathie générale allant que notre institution. La charité s'arrête parois, hésistante, devant des misères qu'elle peut roire simulées ou méritées ; maié rien ne doit la etenir devant les victimes du travail . leurs blessu--es attestent leur courage comme leur malheur, 'fais trop souvent, elle ne s'émeut à leur sujet que ors d'une catastrophe qui fait de nombreuses infor-unes. En faveur «le celles-ci, on multiple alors les oiiscriptions et les fêtes de bienfaisance. Outre la >rotection légale qui, presque toujours, leur est argement assurée, les dons leur arrivent ainsi de outes parts et dans cet élan, on oublie les familles les victimes qui tombent isolément et ne bénéficient nôrae pas d'une assurance. c'est ce pénible contraste [ni a donné lieu à la fondation de notre institution. \Tous demandons à nos concitoyens de s'en souvenir I de nous mettre à même de secourir plus efficace-uent les veuves et les* enfants de ces victimes isolées [ue nous sommes seuls à assister. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine passée il est sntré au port de Itotterdaui 236 bateaux contre !0fl durant la période correspondante de l'an-îée passée, soit donc une augmentation de :16 jateaux en faveur de la période de l'année ?n cours. Depuis le premier janvier, il y est întrée : Bateaux Tonnage 5387 6,742,718 1913 5316 6,515.417 Augmentation .... 71 227,301 L'émigration par Hambourg L'émigration par Hambourg s'est, élevée en uin à 9.325 personnes, contre 22,428 en juin 913. Pendant le premier semestre 1914, le total 3st de 64,864 émigrants, contre 102,168 pendant, e premier semestre de !9l3. Cunard Line l.e steamer Aquitania, parti de New-York le er juillet à dix heures, est arrivé à Strumble 3ead le 6 juillet à 9 h. 28'. Tout bien à bord, .e steamer a fait la traversée en 5 jours, Il îeures, 28 minutes. l.a vitesse movenne a été le 23- nœuds 51. Les mouvements du port de New-York New-York, 7 juillet. — Les sorties de marchandises générales du port de New-York du-;mt In semaine dernière se sont chiffrées par > 12,300,000, contre s 11,780,000 pour la huitaine correspondante de l'année dernière Chronique de l'aviation l.e capitaine Dechamps ayant connue passa ter le lieutenant Notennan a volé, mardi près-midi, d'Arlon A Ostende, soit 400 kilo nètres, en quatre heures, sans escale, après voir volé, le matin de Brasschaet à Arlon, oit 650 kilomètres en une journée (record lalge). A Brasschaet, le lentenant Hodo passe, à, nille mètres, l'épreuve pour l'obtention du n-evet militaire. Le capitaine Sartee!, le lieutenant Dhanis et e lieutenant Hozay ont effectué le voyage de it-Job et retour. EXTÉRIEUR BULGARIE Pour éviter (es incidents de frontière De Sofia, le 7 juillet : Afin d'éviter à l'avenir des incidents de rontière • le gouvernement bulgare, sur la lemande du ministère de la guerre, a proposé mx gouvernements turc, roumain, serbe et jrer la conclusion d'un accord décidant qu'en ègle générale les postes militaires seront éle 'és dorénavant à une distance de cent mètres le la ligne frontière. CHINE Les marchands d'étoffes et le droit de likin De Shanghaï, le 7 juillet : L'augmentation du droit de likin ayant ag gravé la dépression dont souffre le marché des étoffes par pièces, les acheteurs indigènes dont Pékin n'écoute pas les réclamations décidèrent de mettre à l'index la salle de vente où se faisait chaque jour pour 1,200,000 francs d'affaires. . ESPAGNE Nouveau croisseur De Madrid, le 7 juillet : La chambre a approuvé à l'appel nominal par 109 voix contre 9 le projet de construction d'un croisseur auxiliaire qu'on pourra utiliser comme vaisseau-école. ETATS-UNIS Une résoluton importante du président Wilson Le correspondant du Times télégraphie que M. J.-P. Morgan a conféré la semaine dernière pendant près d'une heure avec lé président NVilson, à la Maison Blanche, sur les affaires en général, croit-on, la situation financière et les lois projetées. Les avis diffèrent à Washington sur ce qui s'est passé à cette conférence. M. Morgan s'étant refusé à divulguer quoi que ce soit de la conversation qu'il a eue avec le président. On ne sait pas non plus. si c'est M. Morgan ou le président qui a demande la conférence. On attache une importance considérable à la nouvelle que M. Morgan est le premier d'un certain nombre des principaux banquiers et des négociants des grandes villes qui doivent être reçus prochainement par le président Wilson pour conférence]' sur la législation commerciale et financière ainsi que la législation soumise au parlement. On sait que M. Henry Ford, le constructeur d'automobiles, sera reçu cette semaine par le président Wilson et qu'après lui, le président recevra les représentants des grandes maisons de commerce de Chicago, des banques d'Indianapolis, etc. Cette détermination est généralement, considérée comme une nouvelle, quoique tardive, politique du président Wilson et comme un changement d'attitude de l'administration à l'égard des intérêts primordiaux du commerce et de la finance, en tant que le président semble être désireux de recevoir'les représentants de ces intérêts pour-fa ire directement avec eux un échange d'opinions sur les questions et les propositions qui affectent la vitalité du monde commercial et financier. Il paraît peu probable que les efforts qui pourraient être faits pour amener l'administration à reculer ou à changer les mesures législatives en vue concernant les trusts, puissent réussir, mais on s'attend à ce que les conférences en question aient pour résultat une entente meilleure entre toutes les partis intéressées Importation frauduleuse de diamants De New-York, le 7 juillet : Des détectives, employés par le ministère des finances, ont découvert une organisation qui s'était spécialisée dans l'importation frauduleuse des diamants aux Etats-Unis. Les pierres précieuses ainsi importées étaient écoulées par un courtier de New-York. Les diamants étaient expédiés d'Anvers à Montréal, puis envoyés de cette ville à New-York par des trains de nuit. FRANCE Le opérations militaires au Maroc De Tanger, le 7 juillet : Le Journal du Maroc annoncèra demain que les troupes françaises sur la demande du clié-riff Ouezzan occuperont Ouezzan vers le 25 juillet. Deux milles hommes seront concentrés à cet effet sous le commandement du général Blondlat. On croit que les troupes ne rencontreront pas de résistance. GRANDE-BRETAGNE Les naphtes persans De Londres, le 7 juillet : La chambre des communes a autorisé, par 228 voix contre 48, le gouvernement a acquérir des intérêts dans la Compagnie des naphtes anglo-persane. M. Churchill a déclaré que l'amirauté est unanime à regarder le contrat comme ayant une importance suprême. Le conflit à l'arsenal de Woolwich De Londres, le 7 juillet : A la chambre des communes, M. Âsquith a déclaré que le gouvernement a décidé de nommer une commission- d'enquête composée de deux représentants du gouvernement et de deux délégués du syndicat ouvrier, avec comme président sir Askwith, du Board of Trade, pour examiner les causes du conflit à l'arsenal de Woolwich. *** De Woolwich, le 7 juillet : Une commission générale des grévistes a accepté hier soir avec enthousiasme les conditions proposées par le gouvernement en vue d'arriver à une solution. Ces conditions sont, 1° que l'ouvrier dont le renvoi a provoqué la grève et tous les prévistes reprennent le travail ; 2° que l'enquête à laquelle on procédera portera seulement sur le principe qui conduisit à cette impasse (il faut se rappeler à ce propos que l'ouvrier fut renvoyé parcé qu'il avait refusé de travailler à l'érection de machines sur des fondations qui avaient été construites par un jaune.) 3° quel que soit le résultat de l'enquête aucun homme, même l'ouvrier, ne sera puni ; 4° on procédera, à l'érection de machines pourvu que la construction de fondations soient complétées par des ouvriers de l'arsenal et non pas des hommes venus du dehors. La réunion a décidé de reprendre le travail jeudi. s . La discussion du bill des finances De Londres, le 7 juillet : La chambre des communes a repoussé par 269 contre 246 voix un ordre du jour de M. Bonar Law blâmant le gouvernement de restreindre à une période de sept jours la fin de la discussion du bill des finances. De nom breux libéraux se sont abstenus. L'opposition a accueilli ce vote par le cri « démission. » Grève à l'arsenal de Portsmouth De Portsmouth, le 7 juillet : Soixante mécaniciens travaillant à l'arsenal pour une maison de constructions navales se mirent en grève par solidarité avec les ouvriers de Woolwich. On croit que la grève s'étendra demain. Le commerce extérieur du Royaume-Uni Suivant les statistiques du Board of Tradi-, les importations du Royaume-Uni en juin ont été de 58.272,042 livres, contre 58,309,519 en juin 1913, et les exportations ont atteint 39,872,976, contre 42,836,658 liv. st. GRECE La construction du port de Cavala, De Salonique, le 7 juillet : On assure qu'une offre de dix millions, destinée à la construction du port de Cavala par des sociétés françaises a été rejetée par le gouvernement hellénique RUSSIE Nouveaux sous-marins De Saint-Pétersbourg, le 7 juillet : La Gazette de la Bourse annonce que dimanche douze sous-marins seront mis en chantier à Reval. SERBIE Letres anonymes contre le prince-héritier De Belgrade, le 7 juillet : Des- lettres anonymes en allemand et en hongrois et contenant des menaces contre le

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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