Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 11 Fevrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5q4rj49p2z/
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Mercredi 11 février 1914 No 35 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i SX H» 99 MB* 01 triai» traaci fraies francs ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 6.2* EXTÉRIEUR . 30.00 16.60 8.00 On «'abonna à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Tiiièphon?! 238B ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR lonte communication relative à {'administration on à ia rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef de journal INSERTIONS : La grande ligne i Annonces ordinaires ... eo c"•«» Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées: une insertion . . la ligne 76 » deuxième insertion • 36 » Annonces financières » 1 iram Pour une série d'annonces et pour us annonces d'émission, on traite à forfait. WV Les annonces sont mesurées aj lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction déclinen toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS UN REVE D'EDGARD POE Sans doute n'avez-vous pas oublié le fantastique récit du « Canard au Ballon » si magistralement traduit par Charles Baudelaire. C'est la traversée de l'océan Atlantique en aérostat. Des inventeurs ont construit un ballon dirigeable actionné par une machine à vapeur, — on ne prévoyait pas encore les moteurs légers j que l'aviation doit à l'automobilisme, — et que Je secours d'un guide-rope peut l alléger en cours de route. Ils se livrent j aux premières expériences de résistance ( et de vitesse de leur engin, et le rendement du moteur dépasse à ce point leurs espérances que brusquement s'impose à leur esprit la tentation d'une aventure extraordinaire. Tout marche à souhait. Le ciel est d'une admirable pureté. Les vents soufflent favorables. La mer est si paisible qu'au cas d'un accident la nacelle con struite en canot y naviguerait sans danger. On a des vivres. Pourquoi hésiterait-on ? On se décide et le merveilleux voyage s'accomplit. Kdgard Poe lui avait donné le ton d'un récit autobiographique, de la copie d'un journal de bord et,quand son article parut dans une revue de Boston, le public américain l'accepta comme la révélation d'un événement réel. On crut tout un jour, — et il y a de cela plus de soixante-dix ans, — que le problème de la navigation aérienne était résolu. Au lendemain, la foule montra quelque humiliation de sa crédulité. Des savants protestèrent que l'idée d'une pareille entreprise n'avait pu naître et se développer que dans le cerveau d'un poète égaré par l'alcool. Non seulement, cette traversée de l'océan Atlantique en ballon monté n'avait pas été effectuée, mais elle était et devait rester éternellement impossible. Cette impossibilité fut démontrée péremptoirement et scientifiquement. Les techniciens de l'ancien et du nouveau monde nous interdisaient jusqu'à l'espérance. Le progrès avait dit son dernier mot. Présentement, ils acceptent l'aventure comme pratiquement réalisable. Elle est dès aujourd'hui comprise dans le programme aéronautique de 1914. En mai, un grand concours s'ouvrira entre Londres et Paris. Il s'agira pour un aéroplane d'accomplir le trajet allei et retour d'une à l'autre des deux capitales dans l'intervalle du lever au coucher du soleil. On compte que tous les concurrents y réussiront. Au 15 mai, le soleil se lèvera à quatre heures et dix minutes du matin pour se coucher à sept heures et quarantei et une minutes après-midi. C'est plus qu'il n'en faut pour couvrir la distance totale et certains aviateurs se promettent d'avoir achevé le trajet avant déjeuner. Le prix appartiendra au voyageur le plus rapide. Les Anglais ont institué un « Derby » de l'aéroplane, qui consistera à faire le tour de Londres en doublant certains points désignés. Pour ce « Derby », les engagements atteignent déjà la cinquantaine, et comportent trente-deux marques différentes d'appareils. Les concurrents auront à se disputer plus d'un million de francs en prix. Le concours transatlantique est provi-soifement fixé au mois d'août ou au mois de septembre, selon l'état de la mer et du ciel. Deux machines sont ëngagées, dont l'une, anglaise, s'élèvera de la côte européenne pour se diriger vers Liver-pool, tandis que l'autre, américaine par sa construction et par son équipage, tentera le trajet vers la même époque dans le sens opposé. Le rêve d'Edgard Poe va donc se réaliser ! Non seulement, le « Canard au Ballon» paraît maintenant possible, mais les ingénieurs mécaniciens le considèrent comme facile. M. Alfred Roe, de New-ork, déclare tout net qu'il ne peut subsister de doute que chez des personnes ignorantes des ressources de la construction contemporaine. On s'en étonne, ajoute-t-il, parce que la première expérience est à tenter : quand elle aura été réussie, on verra qu'elle ne soulevait point de véritables difficultés, et l'on s'habituera à voir l'Atlantique traversé par des avions comme hier par des paquebots. .< Encore quelques anées, et la civilisation renoncera aux paquebots, comme elle a renoncé déjà aux navires à voiles. » Le lieutenant James Porte, de la marine britannique, affirme : — Mes deux moteurs me fourniront une vitesse de quatre-vingt-cinq milles à l'heure ; je ferai donc la traversée en deux jours. Encore me faudra-t-il me conformer en route aux prescriptions de la commission d'organisation du concours qui aura réglé l'usage de mes appareils. J'accomplirai le trajet beaucoup plus vite au retour, parce que je suis parfaitement décidé à regagner l'Angleterre par la voie aérienne. L'expérience ne sera probante que si, après avoir fait la traversée avec des vents favorables, je la recommence imédiate-ment avec des vents contraires. Un constructeur de New-York, M. Curtiss, donne en ces termes son opinion aux reporters du Herald et du Sun : — La traversée de l'Atlantique en aéroplane ne fait plus question : vous la verrez exécuter plusieurs fois au cours de cette année. Dès maintenant, je m'occupe de l'introduire dans la pratique des voyages. Il n'est pas difficile de multiplier les dimensions de l'avion et la puissance des moteurs. J'établis présentement tes dessins d'un appareil que j'espère utiliser en. 1916 pour transporter vingt-cinq voyageurs de New-York à Londres. Dans quels temps prodigieux nous vivons ! Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiq?jes (Service de VAgence HAVAS) DANS LES BALKANS Le diadoque, M. Venizelos et IV). Fasitch à Bucarest Bucarest, 10 février. — Le diadoque, MM. Venizelos et Pasitch ont pris part au déjeuner de ce matin au palais royal. M. Pasitch a eu hier une iongue audience du roi. Il est parti ce soir avec M. Venizelos pour Belgrâdo Le voyage d'Enver-pacha Constantinople, 10 février. — Le voyage d'En-ver-pacha a pour but l'inspection de la forteresse d'Andrinople que le ministre de la guerre a décidé de remettre en état de défense suivant le dernier système. Des spécialistes étrangers seront appelés à diriger les travaux. La paix turco-serbe Constantinople, 10 février. — Halil-bey, président du conseil d'Etat, a eu une longue conversation avec M. Pavlovitch, délégué du gouvernement serbe au sujet des pourparlers de paix turco-serbes. Le lieu d'embarquement du prince de Wied Rome, 10 février. — Le Giornale d'Italia considérerait comme une victoire diplomatique pour l'Autriche le fait que le prince de Wied s'embarquerait à Trieste sur un navire autrichien. Il estime que la visite faite par le prince à Rome avant de se rendre à Vienne constitue pour l'Italie une compensation suffisante L'île de Castellorizo Athènes, 10 février. — Les délégués de Castellorizo ont remis aux ministres des puissances la résolution suivante : Les cartellorizotes, à la triste nouvelle que leur île serait ramenée sous le joug turc, votent une protestation contre cette iniquité, et prient les grandes puissances de remettre l'île à la Grèce. Au cas contraire, ils sont décidés à abandonner l'île. Les prétendues désertions en Serbie Belgrade, 10 février. — A propos des nouvelles qui ont paru dans la presse étrangère sur la prétendue désertion en masse des soldats serbes en Bulgarie et dans les pays voisins, une note officielle déclare, pour mettre les choses au point, que des soldats, après la mobilisation, gardèrent leur uniforme hors d'usage qu'ils pouvaient encore utiliser. Chaque année, pendant l'hiver, ces hommes se rendent dans les pays limitrophes dans l'intention d'y travailler, line centaine à peine de ces hommes franchirent ainsi la frontière. On ne saurait donc les traiter de déserteurs, et encore moins parler de désertions en masse. D'ailleurs, ils rentreront bientôt, l'hiver touchant. à sa fin pour reprendre leurs occupations ordinaires. Nouveau ministère en Suède Stockholm. 10 février. — Le roi a chargé, le baron de Geer, sénateur libéral modéré et gouverneur de Kristianstard, de la formation d'un nouveau cabinet. *** Stockholm, 10 février. — Le baron de Geer répondant à une question a déclaré qu'il avait accepté la mission de former le nouveau ministère. On pense que la composition du nouveau cabinet sera connue demain. Stockholm, 10 février. — L'organe libéral Aftontedinge considère que le fait que le roi a chargé M. de Geer de former le nouveau cabinet montre ,que le souverain a voulu s'entourer de ministres prêts à entreprendre la lutte contre la chambre des députés. Les manifestations pour et contre la loi militaire continuent. Convocation de la chambre péruvienne Lima, 10 février. — Le conseil de gouvernement a convoqué les chambres en session extraordinaire pour le 1er mars. Le budget de la marine au Japon Tokio, 10 février. — La commission du budget de la diète a supprimé à l'unanimité du budget de la marine une somme de 4,600,000 livres sterling qui avait pour objet de remettre à niveau le fonds permanent de la marine. *** Londres, 10 février. — L'agent financier du Japon à Londres explique que les trois millions de livres sterling supprimés hier étaient afférents au programme de constructions navales de 1916-1917 tandis que les 4.600.000 livres mentionnés dans la dépêche reçue aujourd'hui de Tokio ont trait au budget de 1914/1915. Ils devraient servir à remettre à son niveau normal le fonds de la marine qui est resté bien en dessous de ce qu'il devrait être parce qu'il a été très fortement entamé par la guerre russe-japonaise. Agitation au Japon Tokio, 10 février. — Les troupes ont reçu à la tombée de la nuit l'ordre de sortir pour prévenir toute tentative d'émeute. Les troupes se sont établies sur tous les points importants où l'on s'attendait à des attaques. Les manifestants ont tenté l'attaque du bureau du journal gouvernemental Chuo. La police sabre au clair leur a barré le passage. Dans la bagarre il y a eu quatre blessés. Le froid très vif qui règne actuellement, le déploiement des troupes, l'attitude décidée de la police ont peu à peu réduit, toute velléité agressive de la foule qui s'est dispersée à di£ heures du soir. Tokio, 10 février. — Au cours de la soirée un régiment d'infanterie avait pris position autour du parlement et du ministère de la marine. La foulera attaqué les députés du parti Seyo-Kai qui ont voté contre la motion de défiance envers le gouvernemnt. Tremblement de terre au Canada Otîawa, 10 février. — Une secousse de tremblement de terre a été ressentie dans le Canada oriental à 1 h. 30. Le sismographe indique que le centre du tremblement de terre serait à une distance de 70,000 milles. La crise ministérielle en Argentine Buenos-Ayres, 10 février. — La crise ministérielle continue, mais le ministre de la marine, accédant à la demande de M. de la Plaza, a retiré sa démission. La main d'oeuvre au Rand Le Cap, 10 février. — Le général Botha a déclaré à l'assemblée législative que le gouvernement n'a pas l'intention de recommencer a embaucher des indigènes à Madagascar pour le Rand. Assassinat rituel Kieff, 10 février. — A la suite de l'assassinat mystérieux de Tastow, où un enfant juif nommé Jossel Pachkoff a été trouvé mort avec treize coups de pointe au cou, le père de la victime et un de ses coréligionnaires ont été arrêtés. Le cadavre de l'enfant a été exhumé en vue de l'enquête judiciaire et amené à Kieff. La répression de l'alcool en Russie Swnt-PÉtersbourg, l() février. — Au cours de la discussion de la, loi pour la répression fie l'alcool, le conseil a décidé que les teneurs minima en alcool devront être de 3?" pour les eaux de vie, 40° pour les eaux de vie rectifiées et 55° pour les esprits. UNE MARINE MILITAIRE IV Nous croyons inutile, cherchant des précisions sur le programme que se propose la Ligue de défense nationale de nous attarder ici aux plans, trop spéciaux pour nous, de défense de l'Escaut et du littoral belge. Aussi bien, il est probable que ce que proposera M. de Broqueville sera nécessaire, mais constituera un minimum, du moins en ce qui concerne la défense mobile de l'Escaut. Ne nous aventurons donc pas en pays inconnu et reprenons le plaidoyer de la susdite Ligue, d'après lequel cette flottille ne doit pas être envisagée sous le seul aspect militaire, si l'on peut dire, mais doit être considérée comme un simple acheminement indirect vers le développement de notre marine marchande et de notre situation économique. La page d'histoire que MM. Maroy et Leçon te nous servent à ce sujet est très peu connue et vaut la peine d'être reproduite.La flottille militaire créée en 1831, sous la pression des événements, n'a jamais été bien forte. De 1831 à 1862, elle ne compta jamais plus de dix-huit bâtiments : deux bri-garitins, quatre canonnières-goélettes, huit canonnières-chaloupes, en tout cent huit canons au moment où leur outillage fut le plus puissant. Ces navires étaient destinés à la défense fluviale seule. Plus tard vinrent des bâtiments quelque peu plus puissants, qui prirent fréquemment la mer et qui montrèrent avec honneur notre pavillon dans les contrées les plus différentes : le Louise-Marie, le Duc de Brabant, le British Queen, ce dernier, steamer militarisé en vue de la navigation entre la Belgique et les Etats-Unis. Il y avait aussi un aviso-cutter d'instruction, armé de deux canons, et destiné à l'apprentissage des aspirants. D'autres navires, équipés pour le commerce, furent également armés de pièces d'artillerie et montés momentanément par des équipages militaires. Cette marine fut supprimée en 1862, « avec une coupable légèreté, disent nos auteurs, au grand regret de Léopold 1er et du gouvernement dont le ministre Ro-gier se fit le porte-parole à la chambre. Notre flottille militaire rendit-elle de réels services ? Voici ceux qu'énumèrent-MM. Maroy et Leconte. Notre ancienne marine militaire a contribué à notre expansion économique en accomplissant des explorations scientifiques et commerciales, en ouvrant des débouchés à notre commerce et à notre industrie, en créant des comptoirs et des colonies, en assurant nos communications avec ceux-ci, en protégeant au loin notre marine marchande et notre commerce.-Ce ne sont pas là de vains mots. Notre expansion commerciale fut alors plus hardie peut-être qu'elle ne l'est aujourd'hui. Vers 1840, on se rendit compte qu'il était possible de remédier à la crise ouverte par suite de la perte de nos débouchés hollandais, et par les crises commerciales de 1835 et 1839, en créant des comptoirs et même des établissements coloniaux. Les gouvernements d'alors s'occupèrent de coloniser les îles Philippines, Madagascar, l'île des Pins, etc. ; mais l'effort dépassait notre esprit casanier et timoré. Au grand regret des armateurs anversois, on dut abandonner tour à tour ces projets et se borner à seconder l'initiative privée : ainsi, il mit le Louis-Marie à la disposition d'un 'groupe colonial pour accomplir un voyage d'exploration scientifique et commerciale au Guatemala. L'effort aboutit à créer une colonie belge à Santo Thomas de Guatemala. Nos colons, inexpérimentés et insuffisamment soutenus par la mère-patrie, s'y décourageaient quand en 1845 le gouvernement belge les fit visiter par un de ses navires militaires. Cette colonie disparut, parce que l'essai fut mal conduit : « Il a été mal conduit, écrivait à ce moment l'officier de marine Sinkel, parce que la Belgique n'a pas de marine, ne possède pas ce moyen d'action indispensable non seulement pour la réussite de pareilles entreprises, mais de toutes les entreprises lointaines. Il faut une marine militaire dans un pays où le goût de l'émigration n'est pas inné, afin de procurer les éléments par lesquels se créent des relations commerciales avec les pays d'outre-mer, les débouchés directs, se fondent des lignes de navigation nationales, afin de réaliser soi-même les bénéfices d'une situation privilégiée.» Notre marine militaire eut à intervenir en sa qualité propre dans l'affaire du Comptoir du Rio Nimez. Pour punir les exactions d'un chef nègre contre les établissements belges et français créés dans ce port, le commandant Van Haverbeke, sur I'Emma, aidé par deux corvettes françaises, livra au chef noir un combat à Debocca. On lutta pendant trois jours, par une chaleur atroce et dans des conditions fort pénibles contre des ennemis nombreux, courageux, armés de fusils et de pièces d'artillerie. Ils remportèrent la victoire. (A suivre.) a. de Bligny L'AVOCAT JACQUIER DE LYON A ANVERS On parle beaucoup en ville de la prochaine conférence de Mtre Jacquier sur Louis Veuillot. M. l'avocat Jacquier est un des orateurs et des juristes les plus réputés de la France d'aujourd'hui. Il a la force et la puissance du tribun, tempérées par le raisonnement, subtile et profond de l'avocat. De forte stature, il a la parole haute et pénétrante ; d'esprit intelligent, il a l'avantage d'une vaste érudition. Mtre Jacquier a connu yeuillot intimement pendant les années 1870 à 1880. Emaillée de souvenirs, sa conférence sera d'autant plus savoureuse et plus piquante. Aussi engageons-nous tous les amateurs du beau langage et de belle lit térature à se rendre nombreux vendredi soir à huit heures et demie, au collège Saint-Jean Berchmans, uù se tiendra la conférence de M. l'avocat Charles Jacquier. Des cartes, au prix de trois francs, se trouvent en vente aux librairies Veritas, Kipdorp, 26, et De Wachte laere, Rempart-Sainte-Catheriue, et chez le concierge du collège, Meir, 36. De nombreuses notabilités assisteront à cette conférence ; le barreau lui aussi a promis de donner un témoignage de sympathie au conférencier. Aussi croyons-nous prudent de se réserver des places numérotées ; inscription tous les jours c .ez le concierge du collège. KJ SCHOONSELHOF Une activité extraordinaire s'est manifestée depuis quelque temps dans les allées du dumaine communal du Scuoonselnol'. Est-ce le retour procuain du printemps où 1 apparitiuii soudaine de quelque autorité en rapports constants avec l'nôtel de ville, nous l'ignorons. Quoi qu'il en soit le domaine fait toilette et semble attendre des visiteurs. .Nous sommes allé demander la solution de cette énigme à un ami des parcs, qui nous a tout de suite renseigné. « Les destins du Sciioonselhof se décident à l'neure où nous causons, nous répondit-il, et l'arc,.itecte Van Mecnelen s'occupe en ce moment de dresser un plan d'appropriation qui transformera le parc en un cimetière-jardin du plus récent modèle. Vous n'avez pas oublié que notre arcnitecte communal a fait l'annee dernière un voyage d'étude en différentes villes étrangères, notamment en Allemagne, pour y examiner de quelle manière le problème des « c.iamps de repos » a été résolu ailleurs. FaAit-il vous dire que l'incinération y a fait de notables progrès ? Vous le savez sans doute. Mais il paraît que l'idée n'a pas encore rallié en Belgique toutes les sympa-tnies. Aussi bien, n'est-ce pas de cela qu'il s'agit. Au Sciioonselhof, les tombes seront disposées sous les feuillages et parmi les alliées, sans que les -jardins qui existent présentement perdent rien de leur caractère à la fois majestueux et charmant. Ce sera un parc à la française où l'on marchera parmi des souvenirs ciiers ét du passé ; ce ne sera, à aucun moment, en aucun endroit, une ci ose triste. La tendance nouvelle s'efforce d'enlever aux cimetières leur caractère romantique, j'allais dire shakespearien. La mort ✓ n'y doit être "considérée que connue un état second, un aboutissement normal, inéluctable mais non point douloureux de la vie. La jeunesse éternelle des verdures entourera les tombes d'un souffle de vlë~ et d'espoir. Ce sera la fin, espérons-le, des colonnes brisées des sabliers et des tibias croisés. Ce sera la Mort parmi "■es lauriers et les roses. — A quand l'inauguration du cimetière nouveau ? — Celle-ci sera relativement prochaine. On ne pourra plus, en effet, inhumer au Kiel, que pendant un an et demi à peu près. Ensuite tous les terrains étant utilisés, force sera bien de recourir à ceux du Sciioonselhof. Ainsi que je vous l'ai dit, M. Van Mechelen soumettra très prochainement ses projets à la Ville. Je vous conseille même à ce propos, d'aller voir la tombe de Benoit qui se trouve dans un magasin de la ville, rue de la. Fortune. C'est l'une des premières qui doive être placée au nouveau cimetière. L'ŒUVRE DU SCULPTEUR PIERRE Cette tombe de Benoit, est celle qu'un groupe d'i.dmiraleurs et de fidèles, décida, d'élever par souscription, à la mémoire de l'artiste. Le sculpteur A. Pierre, fut chargé de son exécution et l'on peut dire qu'il a réalisé à cette occasion l'une des maîtresses œuvres de sa carrière. Le monument coulé en bronze est complètement achevé et jirêt à être mis en place. En voici le sujet. Deux personnages symbolisent la Flandre et le génie de Benoit. Le premier, une jeune fille en cotte de paysanne, portant un grand bonnet de dentelle, s'avance en chantant, tête levé. Derrière elle, et la surplombant un peu, à hauteur des épaules, une génie adolescent tend la main comme pour la diriger vers l'avenir. C'est un groupe auquel sa simplicité même confère une réelle grandeur. Il est d'une ligne élégante, sans lourdeur et sort très agréablement de la banalité con-tumière. Aux pieds des personnages un enchaînement de bas-reliefs, tenus volontairement dans une note un peu floue, symbolisent les œuvres maîtresses du compositeur. Le tout, enfin, sera monté sur une assise en marbre ou en granit. Aussitôt le cimetière du Sciioonselhof inauguré, le transfert des cendres de Benoit aura l'eu et l'on y placera le monument que nous venons de décrire. Ceci pourra se faire sans doute au printemps de 1916. TRAVAUX MARITIMES Au cours d'une séance qui eut lieu lundi après-midi m ministère des travaux publics, sous la présidence de M. Helleputte, la commission consultative des travaux du port d'Anvers a approuvé le projet de M. l'ingénieur Zanen relatif au.x profils des murs de quai destinés au canal qui reliera les darses nouvelles à la future écluse du Kruisschans POUR LA. CROIX ROUGE Depuis la réorganisation récente de notre armée la Croix rouge de Belgique, dès que la mobilisation sera décrétée, deviendra un organisme militarisé, fonctionnant officiellement à l'arrière des années en campagne et dans les places fortifiées du pays. La situation spéciale de notre ville qui est destinée, par notre système défensif, à devenir le dernier réduit de la défense nationale, nous impose le patriotique devoir d'envisager tout spécialement les éventualités d'une guerre future en assurant les soins à donne- aux malades et blessés. Il est de toute évidence que l'évacuation des blessés provenant des champs de batailles de pays voisins se fera surtout sur Anvers. En cas d'invasion du pays, notre ville devra donc fournir des secours médicaux très inten-. ses et, comme il est malheureusement prouvé par des guerres récentes, que les armées en campagne sont toujours accompagnées de nombreuses épidémies (typhus, dyssenteries, etc.), il est de toute urgence de créer les ressources nécessaires afin de combattre efficacement les terribles fléaux que pourraient amener la guerre. Le comité de la Croix rouge à Anvers fait un pressant appel à la population anversoise qui a l'ait, preuve de tant de charité lorsqu'il s'esl agi de soulager les misères occasionnées par de cruels conflits armés entre nations étrangères. Aujourd'hui nous devons travailler pour nous-mêmes en récoltant les fonds nécessaires à l'achat du matériel de fuerre indispensable aux ambulances de l'armée et de la garde civique ; dans ce but, tout est à faire ; il nous manque le matériel des ambulances, les lazarets d'isolement, de pansements, les instruments de chirurgie, etc., etc. Tout l'argent récolté sera employé à l'achat de ce matériel et versé, suivant accord inter- , venu avec le comité central à Bruxelles, au sous-comité d'Anvers qui s'entendra directe-ment avec la deuxième division d'armée, afin ; d'organiser le plus pratiquement possible les secours éventuels à donner. Le comité de la Croix rouge a décidé de donner chaque année une grande soirée de gala (dans chacun de nos quatre théâtres à tour de rôle), dont la recette sera affectée à l'achat du matériel nécessaire. Nul doute que son appel ne soit entendu par la population anversoise, qui répondra en bloc et contribuera à soulager les misères qu'une guerre pourrait faire subir aux habitants de notre métropole, en accordant un accueil hospitalier aux malheureuses victimes des conflits armés entre nations voisinses. A FRESQUE On peut se rendre compte du goût très vif que nos pères devaient avoir pour la peinture à fresque, en voyant quel attrait son élaboration exerce encore sur les foules modernes. Depuis quelques jours, un peintre habile s'occupe de décorer, en ville, les palissades qu'on y a établies pour isoler certains travaux de construction. Monté sur une échelle énorme et tenant à la main un petit carton qui lui sert de modèle, il trace ses bonhommes d'une main sûre, sur le grand tableau de bois. Ensuite, il s'arme d'une palette, d'un nombre considérable de brosses et se met en devoir de colorier son dessin. Cette partie du travail émerveille surtout les spectateurs. Il en est qui s'attardent pendant des heures à voir naître un œil, une main ou le pli d'une manche dans la composition. Et l'artiste, qui se sait admiré, exagère. Il descend et remonte vingt fois à son échelle, pour juger de l'effet du tableau. En face, sur le trottoir, les garçons livreurs, les bonnes en course et" les agents de police discutent gravement et critiquent le chef-d'œuvre, comme faisait autrefois le public athénien. Une fois de plus, l'art enchante la foule et lui dispense ses bienfaits. C'est tout juste si l'exposition d'« Aze ick kan » attire autant de monde à la Salle des fêtes. Comment expliquez-vous ce mystère inquiétant ? — C'est pourtant simple, nous répond un poète qui passe. Cette peinture est une annonce et le produit qu'elle vante est un alcool. Alors ?... Ah dame I évidemment. Ces poètes sont d'un scepticisme. INTÉRIEUR Les grands travaux à Bruxelles Le pont du boulevard Lambennont, situé aux abords de la vallée de ./osaphat, est achevé,. ce qui permettra le prolongement de la ligne électrique de tramway ayant son point terminus au Tir national. Les prolongements des avenues Mahillon et Milcamps, pavés, se dirigent vers le tunnel achevé du chemin de fer, formant là un carrefour où viendront se fusionner la chaussée de Louvain, le boulevard de grande ceinture, l'avenue Eugène Plasky, les avenues Bogier et des Honensias et le boulevard Lambèrmont. A la descente de l'avenue Bogier, le pont du chemin de fer de ceinture détourné, à hauteur des avenues Dailly et des Hortensias, est voûté ; on poursuit le bétonnage des à-côtés, on achève les parapets et le tablier et, sous peu, la circulation y sera établie. Conformément à la convéntion • conclue entre Schaer-beek et l'Etat belge, le voûtement de la voie sera continué jusqu'à proximité du pont, où la. ligne nouvelle rejoindra l'ancienne, près de la rue de la Consolation. Sur la ligne Schaerbeek-Hal, à proximité du cimetière de Saint-Josse, deux ponts restent à achever. Les viandes argentines Nous avons annoncé ces jours-ci que le ministre de la guerre avait conclu un contrat qui mettrait, en mai prochain, 500,000 kilogrammes de viandes argentines à la disposition de la boucherie militaire d'Anvers. « Si le fait est exact a demandé M. Maenhaut au ministre de la guerre, le contrat n'est-il pas au détriment de l'agriculture nationale ? Ne pourrait-on pas, dans des conditions avantageuses, conclure un marché pour le service de l'alimentation-de l'armée avec les fournisseurs belges et ne pas recourir à des marchands étrangers ? M. de Broqueville a répondu : « Le contrat en question, qui a été conclu avec une société belge, a permis de réaliser une économie de 19i-,250 francs, relativement au prix qu'il aurait fallu payer pour du bétail indigène, tout en assurant à l'armée des conserves provenant de bêtes jeunes, en bon état de santé et répondant' très bien à leur destination. » Il semble donc bien que par cette déclaration catégorique de M. de Broqueville à M. Maenhaut, porte-parole des agrariens protectionnistes, que le gouvernement ne peut plus maintenant se dispenser, en présence de la cherté croissante de la viande, de prendre les mesures que s'imposent pour faire profiter le pays d'une alimentation excellente et nécessaire. Nouveaux trains A partir d'aujourd'hui, des trains nouveaux de voyageurs seront mis en marche, tous les mercredis, entre Anvers et Bruxelles et inversement : Départ d'Anvers (centrale) à treize heures vingt et arrivée à Bruxelles (nord) à treize heures cinquante-six. Départ de Bruxelles (nord) à dix-sept heures et quarante et arrivée à Anvers (sud) à dix-huit heures vingt-sept. Le pont de Huy Les études définitives relatives au nouveau, pont de Huy, d'après une déclaration du ministre des travaux publics, « ont permis de constater qu'il était impossible de construire cet ouvrage en pierre de taille ; une voûte appareillée nécessiterait une trop grande flèche et, par conséquent, une assez forte inclinaison dès rampes d'accès ; de plus, elle présentait le grave inconvénient de masquer la vue du vieux pont, de la collégiale et du chà-teau-fort. L'adoption d'un type de pont métallique semblait donc s'imposer, mais la préférence a été donnée au béton armé, solution transactionnelle permettant de sauvegarder le site, d'assurer la facilité de la circulation et d'employer la pierre de taille au moins comme revêtement, des piles et culées. » Le transport des marchandises Un arrêté ministériel abroge l'arrêté du 23 janvier dernier suspendant les délais de livraison pour les envois échangés par certaines frontières avec le jrand-duché de Luxembourg, l'Allemagne et les au delà, ainsi qu'avec la France et les au delà, via Athus et Lamorteau. Par suite du trafic extraordinaire les délais réglementaires de transport et de ii vraison fixés pour l'exécution de la convention internationale sur le transport de marchandises par chemin de fer,sont prolongés jusqu'à disposition ultérieure, de dix jours, sur le parcours belge, pour les envois à petite vitesse par charges complètes échangés dans les deux sens : 1° avec l'Allemagne, le grand-duché de Luxembourg et les au delà, par tous les points frontières ; 2° avec la France et les au delà via Athus et Lamorteau. Le budget de l'industrie et du travail La section centrale chargée d'examiner le budget du ministère de l'industrie et du travail, s'est réunie mardi. Elle a entendu la lecture du rapport ; celui-ci visé surtout des questions de détail. Les grandes questions seront examinées pendant la discussion des lois sociales. Le rapport s'occupe .des frais de voyage des fonctionnaires à l'étranger, du nombre des inspections insuffisantes d'après plusieurs membres de la section, des subsides aux associations de chômage, des premiers résultats des pensions des mineurs ; enfin, des bourses de voyage accordées aux élèves des instituts industriels et commerciaux. Le rapport a été adopté à l'unanimité, moins une abstention. Les chevaux de l'armée A la dernière foire de Neufchateau, 78 chevaux ont été acquis par la commission de rernon'e de l'artillerie. L'enregistrement des baux L'administration des finances vient de rappeler aux administrations communales du pays que celles-ci ont à faire enregistrer les baux souscrits par ; lies soit en qualité de bailleresse, soit en qualité de locataires. Pas de réorganisation de la garde civique Plusieurs journaux annoncent, d'après une agence d'information, que le ministère de l'intérieur élabore en ce moment un projet de réorganisation de la garde civique. Ils vont même jusqu'à indiquer les grandes lignes de cette réforme ! L'officieux Journal de Bruxelles est .autorisé par M. Berryer, ministre de l'intérieur, à déclarer que ces nouvelles sont entièrement fantaisistes. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes : Gheel,* 35,800 francs; Eessen, 45,000 francs: B-vichove. 52,80 Ofrancs ; Avecnppelle. 15.200 francs ; Welden, 21,000 francs ; Nieukerken, 22,200 francs : Familîeureux, 29,500 francs : Souvret, 58,400 francs ; Ciplet, 11,100 francs ; Huccorgne, 12.30 francs ; Ham-sur-Sambre, 60,100 francs; Mouzaive, 9,200 francs ; Beerse, 17.900 francs ; Botselaer, 5.875 francs ; Mouzaive, 9,000 francs. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 1er et le 7 février 1914, on a expédié par chemin de fer 33.543 wagons chargés de houille et de coke et 81,594 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 27,681 et 80,179 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 5,862 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 1,415 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 3.546 wagons, contre 3,367 wagons en 1913, soit une augmentation de 179 wagons; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 6,711 wagons, contre 8,505 en 1913, soit une diminution de 1,734 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 125,454 wagons, contre 119,732 pendant la semaine correspondante de 1913, soit une augmentation de 5,722 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 7 février 1914, il a circulé sur tout le réseau, aîissi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 693,547 wagons, contre 733.170 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution est donc encore de 39,623 wagons. CARNET D'UN JURISTE A propos de la nouvelle loi sur les sociétés L'émission d'actions nouvelles faite à l'occasion d'une augmentation de capital doit-elle être précédée de la publication d'une notice à paraître dix jours avant, même lorsque la souscription de ces actions a été exclusivement réservée aux actionnaires de la société ? On l'a soutenu et certaines émissions récentes, faites dans ces conditions, ont été qualifiées d'illégales L'examen que nous avons fait récemment des dispositions de la nouvelle loi concernant cette matière aura déjà, assurément, permis à nos lecteurs de répondre eux-mêmes à cette question. La publication d'une notice n'est nécessaire qu'en cas d'exposition, d'offre et de vente publique d'actions, titres au parts bénéficiaires, quelle que soit leur dénomination. L'augmentation de capital exige, dit l'article 34, les formalités et conditions prescrites pour la constitution de la société. Désormais donc, on l'a vu .l'augmentation de capital se fera comme la constitution de la société soit, par un seul acte, soit par un acte suivi de souscription publique. Si l'augmentation se fait de cette dernière manière, les bulletins de souscription répandus dans le public, devront porter un certain nombre de mentions, prévues par l'article 34, et destinées à mettre les souscripteurs exactement au fait. Elles se rapprochent d'ailleurs considérablement, on le conçoit, de celles exigées sur la notice. L'article 34 sera sans application dans ses dispositions de publicité lorsque le capital nouveau sera formé autrement que par une recherche de souscription. Il ne faut pas y recourir notamment lorsque l'augmentation du capital a lieu par une émission d'actions prises ferme ou si un groupe df personnes se présente pour déclarer qu'il souscrit ces actions nouvelles. On voit donc que la discussion qui fut provoquée par l'absence de publication d'une notice provient uniquement du fait que ceux qui soulevèrent la question se laissèrent aller à une confusion d'idées sur la vente publique et rémission proprement dite. Il se peut parfaitement qu'une émission d'actions ayant eu lieu prise ferme par un groupe de financiers, ces derniers entreprennent de les céder à leur tour. Dans ce cas la publication d'une notice peut devenir nécessaire. Quand le sera-t-elle ? C'est évidemment une question de fait. Suivant les travaux préparatoires les ventes ou offres publiques impliquent un appel au public, à des personnes indéterminées, sans qu'il y ait, entre celui qui fait l'offre et celui qui l'accepte, des relations antérieures, privées, qui seraient la raison de ces offres ou opérations (Wauwermans : manuel pratique des sociétés anonymes, art. 36). Né serait pas vente ou offre publique, la vente aux actionnaires d'une société de titres formant une augmentation de capital et réservée. exclusivement, aux actionnaires de celle-ci (Wauwermans loco cit.). Ce cas est distinct de ce que nous examinerons tout à l'heure à propos de l'augmentation de capital, mais, comme on voit, la publication d'une notice, dans ce cas même, ne serait pas nécessaire.Notez qu'au cours des discussions parlementaires des distinctions plus subtiles encore furent •ïcimises et développées par les orateurs les plus autorisés. Il y a été dit notamment : Il faut un appel adressé à tout venant. Il faut de la publicité.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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