Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 26 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zs2k64c15f/
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Jeudi 26 mars 1914 No 71 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'«.bonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LES RAGES EPUISEES M. Leroy-Beaulieu, membre de l'in stitut de France, vient de publier un volume sur la question de la population, que l'Académie s'est empressée de couronner. L'ouvrage mérite notre intérêt, et cette distinction surtout en ce qui concerne la partie historique où l'auteur- a laborieusement étudié et exposé les causes déjà anciennes de la dépopulation de la France. Quant aux conclusions de M. Leroy-Beaulieu, elles résultent de trois arguments curieux dont l'autorité ne semble pas s'imposer : un principe de pathologie ethnique générale, un diagnostic de sous-natalité et la formule d'une thérapeutique proposée. Le principe pathologique est le suivant : l'insuffisance de la natalité paraît bien témoigner du vieillissement des nations ; la stérilité est une des caractéristiques les plus manifestes du vieillissement chez les individus ; elle l'est aussi chez les peuples. Voici le diagnostic : la nation française est ancienne, donc âgée, donc vieillie, donc stérile. Voici, enfin, la thérapeutique proposée: il faut avoir le troisième enfant par ménage, ce qui, pour le moment au moins, est encore possible, Dans quelques siècles, cela même ne sera plus possible. Telle n'est point l'opinion de réminent sociologue Otto Effertz. Il professe, au contraire, qu'à l'inverse des individus, les races rajeunissent, sont d'autant plus robustes qu'elles sont plus âgées. Il y a, dit-il, des races arriérées à cause de leur jeunesse ; il n'y a pas de races en état de décadence sénile. Les opinions des hommes sur la variation des races dans le temps, autrement dit sur la courbe de la vitalité des races par rapport à l'axe du temps, ont considérablement changé au cours de l'histoire. Pendant toute l'antiquité, l'opinion populaire était que les races commençaient par leur développement le plus intense pour, ensuite, irrémédiablement déchoir. C'était la base de la théorie de l'âge d'or. Pendant toute l'époque historique de l'antiquité, les héros d'Homère, -Achille, Agamemnon, Ajax, Ulysse, -ont toujours été considérés comme l'idéal de l'homme. Auprès d'eux, les contemporains n'étaient que des dégénérés. Mais en lisant Homère, on s'aperçoit que les héros de cette époque se croyaient déjà dégénérés eux-mêmes, et qu'à leurs yeux, il n'était d'hommes parfaits que dans les époques encore antérieures — Hercule, Thésée, Bellérophon. Le vieux Nestor, qui avait encore pu les voir, ne se lasse de vanter les vertus des contemporains de sa jeunesse. La doctrine d'Homère est que « les fils sont toujours moins bons que les pères ». C'est aussi celle d'Horace : « la génération des pères, pire que celle des grands-pères, a produit la génération des fils encore pires, qui bientôt créeront une génération de petits-fils, qui vaudront bien moins encore. Cette notion subsiste. Tout homme est naturellement « Laudator temporis acti ». De nos jours, la doctrine officielle veut que la vitalité des races ait une période ascendante et une période descendante séparées par une époque culminante. D'après l'âge de leur civilisation, la série des nations européennes est la suivante : La nation grecque a une civilisation d'environ trois mille ans. Les Italiens ont une civilisation d'environ deux mille et cinq cents ans. La civilisation de la Gaule ne date que de César. Celle de l'Allemagne jusqu'à l'Elbe ne date que de Charlemagne. Celle de l'Allemagne au-delà de l'Elbe ne date que d'environ cinq siècles, et celle des Russes ne date que de Pierre le Grand. D'après cette théorie, le genre humain, vu dans son ensemble, est donc voué à une décadence finale inévitable, car un jour viendra où les Slaves, à leur tour, devront entrer dans la branche descendante de leur courbe ; — et quelle autre race voit-on pour les remplacer ? S'il s'en trouve une cette fois encore, il faudra bien qu'un jour une race soit la dernière dans cette série des races. En s'inserivant contre cette doctrine, M. Otto Effertz objecte que l'analogie entre les individus et les nations ne saurait se soutenir. Toutes les nations ont le même âge si on pense à leur existence. Les Hottentots existent depuis aussi longtemps que les Européens. Ce qui est différent chez les nations, ce n'est pas l'âge de leur existence, c'est l'âge de leur civilisation. Les nations jeunes sont les nations à civilisation récente ; les nations vieilles sont les nations à civilisation ancienne. Au contraire, quand on parle de l'âge des individus, on pense à leur existence et non à leur civilisation. Par conséquent, ce qu'on établit en comparant les nations et les individus, c'est une analogie entre l'existence de ceux-ci et la civilisation de celles-là, et il apparaît immédiatement que cette analogie est fausse. Les individus vieillissent à raison de la durée de leur existence et nullement à raison du degré de leur civilisation. Les sauvages vieillissent aussi bien qu ï les savants ; et même plus vite, — car la science a une action très marquée sur le maintien des forces du corps. Les savants ont une longévité plus étendue que les ignorants. Les microcéphales, les hercules, les athlètes sont toujours doués d'un crâne à volume médiocre ne vivent pas vieux. Cette influence favorable du cerveau sur le corps a ét< souvent observée par les médecins. ,\ première vue elle paraît un peu mysté rieuse ; elle s'explique pourtant par c. fait que le cerveau exerce une influenc: heureuse sur la résistanc des cellu!es: vis-à-vis surtout des microbes pathogènes.Nous suivrons un moment M. Olt.c Effertz dans sa curieuse et si savante démonstration. (A suivre.) Firmin Ctiarlerif. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVA.S) Le député. — Sasri gracié Constantinople, 25 mars. — L'ancien députa Dibra-Btfsri, condamné pour participation ai complot relatif à l'assassinat de Mahmoud Chefket, a eh* gracié. Ainsi se trouve règle l'incident créé entre la Porte et les ambassa deurs du fait que Basri, qui s'était réfugié à la légation de Hollande, en avait été enlevé d( force par des agents de police. LA HOLLANDE ET NOUS v (Voir Anvebs-Bourse des 20, 21, 24 et 25 mars; La Hollande a toujours mis en pratique une façon très singulière de respecter l'article 9 de la convention qui règle les conditions du condominium hollando-belge sur l'Escaut. Lors de la fermeture de l'Escaut oriental, et chaque fois qu'il s'est agi de l'entretien dès passes et du placement des balises el des bouées en territoire hollandais, notre administration s'est laissé imposer un régime autre que le régime légal el équitable. Nous avons toujours par ignorance et par une conception erronée de notre situation légale par rapport à la Hollande, laissé tomber en forfaiture les avantages que nous assurait le traité de 1839. Nous n'allons pas entrer ici dans le détail des événements par où M. Rot saert prouve que la Belgique s'est tou jours laissé naïvement abuser par sa rivale, par son ennemi. Du fait lui-mê me, nous en avons la preuve déjà dans les recommandations que faisait en aoûl 1851 la commission gouvernementale créée à l'occasion du barrage de l'Escaul oriental et présidée par le gouverneui d'Anvers, M. Teichmann : « La Belgique doit bien se gardet d'entrer vis-à-vis de la Hollande dans la voie des concessions et de l'abandon de ses droits. Cette faiblesse amènerait des conséquences dont il est impossible de prévoir la portée ; loin de là, elle doil montrer sans retard sa ferme et inébranlable volonté de maintenir intacte la position que lui ont faite les traités... » Mais l'administration oublie tout et n'apprend rien. La convention de 1866, en dépit des textes formels, a mis à notre charge l'établissement de toute une série de feux nouveaux. Le traité d'août 1873 a aggravé la situation. Les conventions de février 1881 et de mars 1891 mettenl de nouveau à notre compte le coût de ('éclairage et du balisage de la plus grande partie des rives hollandaises de l'Escaut. Le 8 octobre 1907, les délégués belges Allo et Van de Kerhove, — ce dernier, aujourd'hui, chef de notre pilotage I — ont consenti définitivement à ce que l'éclairage et le balisage de l'Escaut hollandais soient à notre charge: il y a là pour des millions I C'est également M. Allo et Van de Kerkhove qui ont poussé la diplomatie jusqu'à reconnaître, par l'article 8 de la susdite convention, jusqu'à reconnaître explicitement à la Hollande le droil d'enlever et d'éteindre les bouées en cas de guerre et même de menace de guerre. Ce qui signifie que nous payons tous les frais de l'éclairage et du balisage de l'Escaut hollandais. En 1839 au prix de la cession de deux provinces, nous avions obtenu que toutes ces charges seraient supportées par la Hollande. Nous avons reconnu à la Hollande le droit unilatéral d'arrêter la libre navigation de l'Escaut en cas de guerre ou même de menace de guerre. En 1839 au prix d'un péage ruineux, pénible ment racheté plus tard, nous avions obtenu pour notre commerce la garantie de la libre navigation de l'Escaut, à perpétuité, par l'établissement d'une commission de surveillance mixte. Et l'on voudrait qu'après cela mes sieurs les Hollandais se gênent à notrt égard. Et on a osé trouver mauvais qu'il; fortifient Flessingue, en vue d'amenei un jour la fermeture définitive de l'Escaut ! Les « sages » répondront que la Bèl gique s'est vue contrainte de passer pai les exigences hollandaises, que si nou: n'avions cédé nous n'aurions rien obtene et qu'au détriment d'Anvers le fleuvi serait éclairé comme il l'était en 1839. Dans ces conditions, dit M. Rotsaert s'il suffit de la volonté arbitraire de li Hollande pour se soustraire aux traités pourquoi ne pas permettre aux Hollan dais de rétablir le péage, de nous coupe de notre communication avec le Rhin t de réintégrer une garnison à Anvers Les puissances signataires de l'accon de 1839 ont garanti la fidèle exécutioi de cet accord. Pourquoi n'avons nou: pas invoqué leur aide ? Pourquoi ne pa recourir à la cour d'arbitrage de Li Haye ! La Belgique possède des droits incon testables. Pourquoi ne pas les fain respecter ? Dans de nombreux chapitre M. Rotsaert passe en revue les diver points stipulés par les conventions, le ï analyse, les discute, fait ressortir com ment la Hollande non seulement s'es toujours soustraite à ses obligations ruai s'est plue à nous humilier quand nous nous chargions nous-mêmes, dans l'intérêt du port d'Anvers, des travaux qu3 le traité de 1839 oblige les Hollandais à exécuter : ainsi l'affaire de la passe de Bath. « Avec cette audace tranquille, avec cette brutalité dédaigneuse qui est la caractéristique de la diplomatie hol landaise... quand elle est en rapports avec la Belgique », la Hollande a toujours agi comme si ces traités n'existaient pas. Il faut relire dans la brochure de M. Rotsaert les incidents qui ont marqué l'épisode du barrage de l'Escaut oriental. L'attitude de la Hollande y apparaît faite toute entière de dédain et d'injustice. La Belgique mena la lutte... à coups de notes diplomatiques que la Hollande jeta régulièrement au panier. M. Teichmann insistait déjà alors « sur l'impérieuse nécessité pour la Belgique d'employer tous les moyens, fuel que énergiques qu'ils puissent être, pour s'opposer à l'exécution de travail : qui lèsent le pays dans ses intérêts et qui constituent de la part de la Hollahde une violation flagrnate des traites e t du droit des gens ». Qu'avons-nous fait depuis pour revendiquer nos droits ? Nous l'avons dit plus haut : nous avons cédé. Nous continuons à le faire. (A suivre.) J. T. TOURNEE D'ETUDES Ce matin ont été reçus à l'hôtel de ville par M. le bourgmestre De Vos, MM. J. Juriaan-kok, échevin des travaux publics, J. D. Ver-broek, échevin de l'instruction publique, Van Meeuwen, référendaire, A. Scliadée, architecte principal, W. Van Boven, inspecteur officiel des habitations et H. .1. Paardekooper, trésorier des bains populaires, de la ville de La Haye. Ces messieurs, pilotés par M. l'architecte Van Mechelen et M. Eug. Goyvaerts, inspecteur des écoles, ont visité ensuite les principales installations des bains douches scolaires et publics de la ville et se sont montrés enchantés de ce qu'ils ont vu. AU CERCLE DES EXPEDITEURS Nous extrayons du rapport sur l'exercice 1913 que vient de publier le Cercle des expéditeurs, exportateurs et importateurs, les considérations suivantes relatives à l'activité de la dite association : Par rapport aux syndicats maritimes, le Cercle des expéditeurs invité à jjrendre part aux travaux du congrès maritime national de Gand, en juin dernier, avait été appelé à répondre à la première question portée à l'ordre du jour, — à savoir : « L'organisation des syndicats maritimes nuit-elle au développement de la marine marchande belge ? Dans l'affirmative quelles sont les mesures à prendre ?» de la façon que voici : La réponse de notre cercle concluait comme suit : « Que tant qu'elles le trouveront utile, les compagnies maritimes, quelles qu'elles soient, usent de la liberté d'association, de coalition si on le préfère ; qu'elles s'entendent pour régler leur concurrence respective ; qu'elles aillent même jusqu'à profiter de leurs forces réunies pour rendre la concurrence difficile ; ce sont des obstacles que nous surmonterons. Celui qui est invincible c'est, au service d'une puissance comme la leur, une arme telle que le système des rabais. »> Et ledit congrès, se rengeant à l'avis exprimé par les délégués du cercle, émit à l'unanimité ie vœu suivant : « Considérant que le système de rabais différé, tel qu'il est appliqué actuellement par certains syndicats maritimes, res'treint le champ d'activité de la marine nationale belge et nuit aussi à son développement j » Le congrès invite la Ligue maritime à instituer une commission chargée de rechercher et de proposer aux pouvoirs publics les mesures les plus efficaces pour remédier à cette situation. » En ce qui concerne les rapports des expéditeurs avec l'administration des chemins de fer, au sujet des marchandises arrivant par fer à Anvers : L'administration, voulant faire admettre que la signature des avis d'arrivée constituait décharge [tour elle, plusieurs membres du cercle se sont insurgés contre cette prétention, et l'ont actionnée en remboursement de la valeur des oclis endommagés ou disparus. Le tribunal de commerce d'Anvers a donné gain de cause aux demandeurs. Voici les attendus d'un de ces jugements : Attendu que cette décharge ne peut être que fictive.Attendu, en effet, que les objets transportés peuvent s'être avariés ou avoir été volés, Attendu qu'il serait facile à l'Etat d'exiger une décharge au moment où une marchandise est appréhendée,Attendu qu'en agissant ainsi qu'il le fait. l'Etat ne fait que tendre un piège aux réceptionnaires et qu'il n'appartient pas aux tribunaux de sanctionner pareille manière d'agir, Attendu qu'il est dès lors certain que le législateur n'a pas voulu donner au mot « décharge » le sens que l'administration entend lui donner. Pour ces motifs, etc. : Le jugement condamne l'Etat à payer au demandeur la somme de 450 fr. 75, montant du litige. L'Etat doit, en outre, supporter tous les frais. Un des jugements ayant été porté devant ! la cour d'appel de Bruxelles, celle-ci rendit en ; date du 13 juin 1913 un arrêt dont voici quelques attendus : ! Attendu, d'une part, que môme après décharge donnée, l'Etat transporteur peut encore être responsable comme tel, s'il est établi que le retirement n'a pas eu lieu et ce par la faute de ses employés, Attendu d'autre part que l'article 21 des conditions réglementaires invoqué par l'Etat, article qui dis-» pose que nonobstant la perception des frais de chô-[ mage ou de magasinage, le chemin dè fer décline , toute responsabilité en ce qui concerne les marchandises restées dans les dépendances des stations après décharge donnée, « ne peut s'appliquer aux fautes que les agents de l'Etat eux-mêmes peuvenl ' commettre dans l'exercice de leurs fonctions ». L La cour d'appel •< met à néant » le jugement in-( tervenu en première instance et déclare l'Etat responsable vis-à-vis du transporteur. LE TARIF DES TRAMWAYS Un de nos confrères du matin faisait allu , sion récemment à certains bruits suivant les j quels il serait question d'introduire aux tramways anversois la tarification uniforme 1 de dix centimes par ligne, avec supplémeni ' de cinq centimes pour la correspondance, ï Et la Métropole rappelait à ce propos : que ï l'introduction du tarif à dix centimes esi prévu dans la convention existant entre l'Eta; et la Compagnie générale des tramways d'An vers. Dans cette convention figure, en effet, 1? clause suivante : Au lieu du prix de dix centimes pour le parcour: de deux sections d'une même ligne avec le maxi muni de quinze centimes, la compagnie s'engage ; t, adopter le tarif unique de dix centimes par ligne avec supplément de cinq centimes pour la eorres ? pondance, lorsqu'il se. présentera trois exercices con sécutifs accusant chacun une augmentation vingt-cinq pour cent par kilomètre de ligne, sur recette brute réalisée, soit pendant la deuxième ; née d'exploitation électrique complète ou rése; soit au plus tard pendant l'année 1907 si la tra formation du réseau n'était pas terminée dans délais prescrits. Dans ce cas, le maximum de vingt-cinq centin pour la ligne de la place Verte vers Iiobaken se réduit h vingt centimes. 11 résulte des informations que nous avo prises à ce sujet, que la situation de la co pagnie, encore que brillante, est "loin réaliser au point de vue de l'ensemble c recettes, cette triple progression de vingt-ci pour cent par kilomètre de ligne. Non seu 'nient, elle n'est pas près d'atteindre ce rés fat, mais il est même infiniment probal qu'elle ne l'atteindra jamais. La clause question est une de ces promesses que 1' insère habituellement dans les cahiers c charges pour en rendre l'adoption plus ain ble au public ; elle ne correspond en fait, aucune possibilité de réalisation. Est-ce à dire qu'il nous faille renoncer po jamais à l'espoir de voir abaisser le tarif nos tramways à dix centimes pour le pi cours d'une ligne entière ? Nullement. Il par qu'au sein même de la compagnie un coura d'idées se manifeste en faveur d'une mise l'essai de ce nouveau tarif. D'aucuns prét( dent, à bon droit croyons-nous, que toi diminution de prix dans un service pub amène une augmentation de recettes, en r son de ce que le public hésite moins à fa usage des commodités qu'on lui propose, lo que celle-ci lui sont offertes à un prix p élevé ou qui lui semble avantageux. Toute concession de ce genre crée en ou' un courant de sympathie qui n'est pas sa effet sur la bonne marche d'une exploitatic La compagnie vient d'en faire encore l'exj rience, en accordant aux voyageurs certaii facilités qu'ils n'avaient pas tout d'abord, sujet des « correspondances ». Le débit de c les-ci a considérablement augmenté depi que le voyageur peut, avec son ticket, uf indifféremment de chacune des lignes vent à croiser celle sur laquelle il a entrepris s parcours. Selon toute probabilité, si le p] de transport était réduit à dix centimes, sa pour les correspondances4, le public aur recours bien plus fréquemment au tram pc les grandes distances. Or, il importe fort p à la compagnie, sauf aux heures du mi que les voyageurs restent dans ses voitui cinquante ou cent mètres de plus. Du mom< que le matériel roule, il importe surtout lui trouver de la clientèle. Beaucoup de gei surtout parmi les classes populaires, recuit devant la dépense de trois sous, qui conser raient pour gagner du temps, à payer e centimes. C'est cette clientèle là que la co pagnie doit, à l'heure actuelle, chercher conquérir puisque le public des classes bo ! geoises lui est acquis désormais, sans espi j. d'augmentation autre que celui qui poui résulter des extensions progressives de la vi et de l'accroissement de «a population. Souhaitons, dans l'intérêt de tous, que ce réforme soit bientôt adoptée. MUSEE DES ARTS DECORATIFS La Ville vient d'acquérir à l'exposition d'; chinois et japonais organisée par le Cercle tistique, quatre peintures chinoises, et kakémono japonais signé Utamaro. Ces objets ainsi que les trois bois origina d'une estampe attribuée au peintre japon; Kunisada, iront enrichir les collections notre musée des arts décoratifs, à la viei boucherie. INTÉRIEUR Le poids du p« La Fédération nationale des patrons boni: gers belges vient d'envoyer à la chambre u pétition contre le projet de loi soumis a délibérations de la chambre. Les pétitionnai: demandent que le boulanger soit libre de vi dre son pain à la pièce, quitte au consomn teur à ne pas l'accepter, soutenant que de t< temps des expériences faites par des gens cc pétents ont démontré qu'il est matériellemi impossible de donner au pain un poids dét miné. Ces messieurs estiment qu'il n'y a m honnêteté que si le boulanger garantit le po de son pain et ne donne pas à son client produit du poids garanti. Il faut tenir com; aussi de ce que le poids du pain, à partir ' moment où il sort du four, varie pour diver-causes, notamment par les fluctuations atm phériques. Le texte proposé par la cornu sion de la chambre oblige le débitant de p« à posséder dans sa boutique et sa voiture i balance pour peser à toute réquisition d' acheteur, le pain de ménage et le pain pc chevaux. Cette mesure est inexécutable, pi qu'un grand nombre de boulangers porti leur pain dans un panier ou une toile, et qi n'existe aucune règle fixe pour distinguer pain de ménage des nombreuses espèces pain renseignées sous des noms fantaisist Il suffira, si ce texte est noté, de supprin le nom de « pain de ménage » pour ne p avoir à en tenir compte. Les pétitionnai estiment que le vote du projet de loi ser préjudiciable à la santé publique et occasi nerait des tracasseries injustes ; ils invoqu à cet égard les plaintes des consommate dans les localités où semblable mesure est vigueur. Encore l'enregistrement des bs Disons une dernière fois que cet enregist ment est devenu obligatoire pour tous baux : les anciens baux devaient être ré larisés avant le 15 mars dernier, les nouvea doivent l'être dans les trois semaines de li signature. Lorsque cette formalité (qui co de 0 fr. 50 à 3 francs d'après l'importance loyer et de ses accessoires) n'a pas été remp il « peut » y avoir lieu a perception de l'amer de 25 francs... quand le bail doit être prod en justice ou devant un officier ministér Répétons une dernière fois aussi que l'a de bail, enregistré ou non, conserve absc ment la même valeur entre les parties l'ont signées ; mais rl n'a date certaine cor les tiers qu'à partir du jour de son enre; trement. Cet enregistrement peut toujours ê fait, mais si les délais sont passés, il y a 1 à amende- Le port de Zeebruj En vertu de l'article 4 de la loi du 30 a 1913 contenant le budget des recettes et dépenses extraordinaires pour l'exercice 1! le gouvernement, demande aux chambres pouvoir souscrire, jusqu'à concurrence d'i somme de trois millions et demi de franc? l'augmentation du capital de la Compag des installations maritimes de Bruges. La ■ position proposée a pour but de permettre gouvernement de réaliser la souscription fur et à mesure des nécessités. Les sciences sociales et politiques en Belgi Un certain nombre d'élèves de l'école 1 sciences sociales et politiques de l'Univer libre de Bruxelles ont décidé de se constit en association à l'effet de propager en I gique l'étude de ces sciences nouvelles, c montrer tout l'intérêt par des brochures île des conférences et de défendre les intérêt: la des porteurs de diplôme de l'école de Bru in" xelles. Une première réunion aura lieu ven dredi à l'Institut Solvay. les Les monnaies frappées en 191 ies Monnaies divisionnaires d'argent. — En ver l'a tu de la convention monétair.e du 4 novembr 1903, la Belgique a obetnu la faculté de procé us der à de nouvelles frappes de monnaies divi :il. sionnaires d'argent à concurrence d'une som de nie de 230 millions de francs. Cette facult est subordonnée à une double condition : le h frappes ne peuvent dépasser annuellement 1; somme de 60 centimes par tête d'habitant d< le~ la métropole et de la colonie du Congo et ri' peuvent être faites qu'au moyen de la refont >le d'écus belges et de pièces d'argent- de l'anciei sn Etat indépendant du Congo. Les frappes faite Dn jusqu'aujourd'hui, conformément à cette nou es velle convention, se sont élevées à 46,180,00 ia_ francs, représentant les quatre premiers con , tingents annuels et une partie du cinquièm contingent. En 1913, les frappes ont porté su 6 millions de francs. Il a été refondu des écu ur belges d'une valeur de 5.561,805 francs (647,03 de francs àl'effigie de Léopold 1er et 4,914,77 ir- francs à l'effigie de Léopold II) et des mon lit naies congolaises d'une valeur de 23,494 francs ut Ces refontes ont fourni 27,831 kil. 754 gr. d'ar à gent fin. L'excédent de valeur nominale de ,n_ pièces divisionnaires ainsi frappées résulte d [t la différence entre le titre des écus refondu et le titre des monnaies divisionnaires. Défal cation faite des divers frais de fabrication e de vérification, le bénéfice net de la frapp re de 6 millions représente une somme de 336,58 rs- francs qui a été versée au fonds de réserv eu institué par la convention du 4 novembr 1908. Les pièces ont été fabriquées en moyenn re très sensiblement au poids droit. La proportioi ns des pièces rebutées par le contrôle de la mon naie pour défectuosité de poids ou d'emprein 1 ' tes a été de 1.38 p. c. Le titre moyen a ét )6" de, 834,723. Sur 2,095 échantillons analysés in es dividuellement par le laboratoire de la mon an naie, 7 ont été trouvés en dehors des tolérance el- de titre. Le nombre de pièces frappées, ei lis moyenne, avec une paire de coins, a été d ;er 60,537. nt Monnaies de nickel. — Au commencemen on de l'année 1913, il a été frappé une somme d ■ 1,005,224 francs en pièces de 25 centimes (al liage : 25 p. c. nickel et 75 p. c. cuivre). L: fourniture des métaux a été faite par voi lil d'adjudication restreinte au prix de 4 fr. 1 ur le kilogramme pour le nickel et de 2 fr. 06 1 eu kilogramme pour le cuivre. Le bénéfice net d rti, cette frappe s'est élevé à environ 899,00 •es francs, somme dont s'est enrichi le fonds d ,nt prévision monétaire. Vers la fin de l'année les ateliers monétaires ont commencé un frappe de 600,000 francs en pièces de nicke de 5 centimes. Cette frappe est en cours d'ex^ nt cution. ti- lix L'activité aux chemins de fe m- Pendant la semaine comprise entre le 15 e à le 21 mars 1914, on a expédié par chemin d ir. fer 27,675 wagons chargés de houille et d jir coke et 88,881 wagons chargés d'autres mai chandises (transports taxés). Les quantités d n la semaine correspondante de 1913 étaien J 27,620 et 90,601 wagons, soit pour le transpor du charbon une augmentation de 50 wagon* tte et pour celui des marchandises diverses, un diminution de 1,720 wagons. Les transport en service de combustible ont nécessité, per dant la semaine sous revue, 3,901 wagons, cor trt tre 4,217 wagons en 1913, soit une diminutio: îr- de 216 wagons; les mêmes transports de mai un chandises diverses ont exigé 8.^81 wagons contre 10,364 en 1913, soit une diminution d ux 1,883 wagons. . On a donc utilisé pendant la semaine écoi , lée 128,938 wagons, contre 132,702- pendant 1 semaine correspondance de 1913, soit une d ile minution de 3,764 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 21 mars 1914, il circulé sur tout le réseau, aussi bien pour le transport taxés que pour les transports e service, 1,459,743 wagons, contre 1,533,750 pou la période correspondante de l'année dernière La diminution est donc déjà de 73,807 wagon; S NOUVELLES MARITIMES ux .es La ligne russe Odessa-Londres m- Le conseil des ministres a approuvé la pre ia- position du ministère de commerce pour l'été >ut blissement d'un service de steamers à carga in- son rapides entre Odessa et Londres ; le proje ;nt suit maintenant son cours législatif. Après cor er- cours, la concession a. été accordée provisoire al- ment à la Compagnie de navigation de la me ids Noire, qui recevra un subside de 22,000 livre le annuellement. Chaque année il y aura ving )te voyages à accomplir. Les navires seront pom du vus d'appareils frigorifiques pour le transpoi 5es de produits périssables, il y aura en outre de os- emménagements à bord pour un nombre d is- passagers de pont. Lin ne - COURRIER D'ANGLETERRE is- }nt Londres, 25 mars. 2'i] Notre vieux parti conservateur est form ]e d'hommes pénétrés de traditions très ancier de ues où se rencontrent, avec des principes sali es taires, des préjugés discutables, et qui se réi ier nissent au moins dans un unanime attachi IUS ment au principe d'autorité. Dans leur espri res le gouvernement des peuples procède d'u ait sommet inaccessible à la foule. Au degré supi 3n- rieur, comme sur un pavois ou une cime, 1 înt 'e roi ; immédiatement au-dessous du trôm jrs une aristocratie éclatante de dignités et de r en chesses, soumise à une hiérarchie implacab] qui trouve pourtant l'illusion d'une sorte d'< galité dans l'hérédité législative de la pairii Au-dessous encore, une manière d'élite bou geoise dont les décisions ne sauraient deven. , " définitives sans l'agrément gracieux c ' l'aristocratie et de la couronne. Tel est toi ' " jours la conception de gouvernement des coi M r servateurs de la Grande-Bretagne et telle éta encore, il y a moins de quatre ans, la const . tution britannique. Par ailleurs, dans cette « droite » du pari , ' ment de Lonelres, le principe d'autorité éta reconnu, préconisé, vénéré comme un elogni • , Le roi, les lords ordonnent et les populatior tp obéissent. Une armée de mercenaires doit so ! concours à l'exécution des volontés de l'Eta _ j sans qu'elle ait jamais la faculté d'examine L si ces volontés de l'Etat se concilient avec 1( • volontés populaires. Une discipline de fer o] \ G prime les armées britanniques et s'exerce pa I fois avec la dernière rigueur. Derrière h colonnes de nos expéditions, au cours d( guerres soutenues sur le continent cont: Napoléon, des cours martiales sont constitué! ïSe qui prononcent d'inexorables arrêts de moi Welligton disait qu'un pays où l'Etat ne pou rait s'appuyer avec confiance sur la force pi blique serait un pays perdu. Le feld-maréch; "e vicomte Kitchener proclamait plus récemme] ,n? que l'indiscipline de la troupe précipiterait • ,!1 Grande-Bretagne dans l'anarchie. IVe Aujourd'hui, que voyons-nous ? Les conse 11s" vateurs prêchent l'indiscipline. Ouvertemen au ils exhortent l'officier à rejeter les instru au tions du ministre de la guerre, les soldats ne tenir aucun compte des commandemen de leurs chefs. Ils pratiquent l'embaucha^ lue pour des légions levées en vue de, la guer: ries civile. Ils recommandent la désertion. Qi sité quelques officiers semutinent, violent let ner serment d'obéissance et de fidélité au drapea Sel- que quelques soldats se laissent égarer p; 'en d'audacieux exemples, ou de pernicieux co ou seils, ils éclatent eh applaudissements ! ; La décadence nationale prédite par Wellington, l'anarchie dénoncée par Kitchener, ce sont des hommes d'ordre qui entreprennent de les accomplir. *** î A la théorie absolue de l'obéissance passive, les conservateurs prétendent substituer aujour-î d'hui la doctrine du libre arbitre de la troupe. Ils s'en expliquent par un argument dont la subtilité est à retenir. A les entendre, l'obéissance passive du sol-s dat. ne peut être exigée que dans les pays où ^ le recrutement militaire procède de l'obliga-t tion, soit à titre personnel et universel, soit î par voie de tirage au sort. Le soldat britan-i nique n'est pas un conscrit ; il est un volon-i taire. li se lie au service de l'Etat pour une 1 durée plus ou moins prolongée, mais c'est en ^ vertu d'un contrat dont toutes les clauses doivent être rigoureusement observées, non ) point dans l'esprit de ce contrat, mais dans sa lettre, et sans que le gouvernement soit jamais 3 autorisé à exiger du soldat rien autre que l'exécution des engagements qu'il a souscrits. Les stipulations sont catégoriques, ne sau-J raient subir ni extensions ni interprétations. . A quoi donc s'engagent nos recrues ? A demeurer sons les drapeaux cinq ou sept ans, selon l'arme ; à porter l'uniforme ,• à se contenter d'un salaire d'un shilling par jour ; à combattre pour la défense de la Grande-^ Bretagne et ses possessions au-delà des mers. J Dans l'engagement que signe le jeune soldat 3 au moment de son enrôlement, dans le ser ment qu'il prononce ensuite devant les officiers * du corps où il est versé, il n'est pas question - de la guerre civile. Par conséquent, soutien-J nent nos conservateurs, les troupes britanni-3 ques ne doivent point leur concours au gou-3 vernement pour réprimer éventuellement les 2 soulèvements annoncés dans l'Ulster et longue-1 ment préparés par les plus éminents parmi les hommes de la « droit » du parlement anglais. Si les rebelles de l'Ulster prennent les 5 armes, les soldats anglais n'auront aucun devoir à remplir. Si on leur ordonne de marcher, ils lèveront la crosse en l'air ou refuseront de s quitter leurs casernements. Les officiers requis ï régulièrement resteront chez eux ou démis- 3 sionneront avec éclat. L'Etat restera isolé et sans défense. t II y a bien dans la législation britannique 3 une disposition connue sous le nom du « Mu-tiny Act » qui prévoit l'intervention de la trou-i pe dans les discordes civiles pour le rétablis-? sement de l'ordre, soit dans les conditions l même où s'annoncent les rébellions de l'Ulster, 3 mais les conservateurs affectent de l'oublier. s 3 Cette loi a été votée par le parlement anglais 3 le 12 avril 1689, sous le règne de Guillaume III, fils du prince d'Orange et d'une fille de Charles s Stuart. Elle créait en Angleterre une arme nou-1 velle à la disposition de l'Etat. Contrairement à des traditions qu'elle avait pour effet d'amender, elle autorisait le gouvernement à réquérir la troupe, à conférer à l'autorité militaire des r pouvoirs exceptionnels et passagers. Elle fon-t dait en Angleterre le régime de l'état de siège, s auparavant inconnu. En vertu du « Mutiny e Act » et sur une simple réquisition, les autorités militaires se substituent à la police pour e la dispersion de l'émeute et le rétablissement t de la paix publique, mais encore elles procè-t dent à des arrestations et traduisent des ac-,t cusés devant des cours martiales. é C'est une loi de circonstance. C'est une loi s que des événements rendaient désirable, mais qui répugnait essentiellement aux notions de l'esprit public sur le rôle de la police, les 1 attributions de l'Etat et les devoirs de l'armée. Aussi, le parlement de George III ne consentit à la voter que pour un durée limitée à une g année. Quand ce délai fut expiré, les circonstances ne s'étaient pas sensiblement modifiées et un second vote rendit à la loi la force dont , l'application du premier vote allait la dépouiller. Il fut convenu que le « Mutiny Act » demeurerait en vigueur pendant une année encore.^ Dès lors, chaque année la loi est votée de nouveau au moment où le parlement approuve 1 le budget du département de la guerre. Le r texte n'a subi de modifications que dans le ;■ sens d'une autorité plus étendue. D'abord, le '• « Mutiny Act » ne s'adaptait qu'à l'Angleterre. En 1714, à l'occasion des soulèvement, provo-epiés hors l'Angleterre par l'avènement de la maison de Hanovre, la loi devint applicable à l'Ecosse, à l'Irlande et à la principauté de Galles. Il y a donc juste deux siècles que les ( gouvernements successifs ont eu le droit de l'invoquer pour réprimer des insurrections irlandaises, et son autorité a été consacrée à x travers l'histoire par deux cents votes annuels. C'est ce que les conservateurs anglais semblent oublier. Edw. Pearsons. ! EXTÉRIEUR i 3 AUTRICHE-HONGRIE Le gouverneur de Bosnie-Herzegovine De Vienne, le 25 mars : L'empereur a nommé le docteur Nicolas Menditch, deuxième vice-président de la diète de Bosnie, au poste de suppléant du chef du pays en Bosnie-Herzegovine. Cette nomination a une importance toute particulière, parce que é c'est la première fois qu'un parlementaire est [. appelé au gouvernement du pays. Toutefois, i- cette nomination ne doit nullement être consi-t. dérée comme un premier pas vers l'institution ». d'un régime parlementaire dans le pays. Les lignes directrices que le ministre commun des q finances a fixées à ce sujet à plusieurs repri-». ses d'une façon qui ne laisse pas de place au e moindre doute, subsistent toujours sans au-cun changement. Le ministre commun des fi-{. nances a adressé à M. Menditch une dépêche e dans laquelle il le félicite cordialement de sa j. nomination, en même temps que le ministre j, félicitait les pays confiés à son administration, dont la population, grâce à la fidélité dynas-r tique dont elle a fait preuve à travers tant de e difficultés, a permis d'appeler l'un de ses fils j. les plus éminents au deuxième poste de l'ad-i- ministration civile de ces pays. i1 BRESIL Mission d'officiers en France 3- De Bio-de-.7aneiro, le 25 mars : it Le ministre de la marine a l'intention d'en-voyer en France une mission d'officiers qui s recevront l'enseignement de l'école navale. n BULGARIE Vasoff pour Savoff 's De Sofia, le 25 mars : J" Le journal du matin Outro publie un appel * du poète national Vasoff au peuple bulgare. ; Dans cet appel le poète déclare qu'il est cruel ; de traduire maintenant devant une cour de justice le général Savoff, généralissime de ' l'armée bulgare, qu'il a couverte de gloire, alors que tout autre peuple l'acclamerait avec enthousiasme. « Je lève la main, dit-il, pour j demander le pardon de Savoff. L'homme vers t lequel toute l'armée bulgare dirigeait un regard confiant ne doit pas aujourd'hui être accusé par un mesquin esprit de parti. » r Les Bulgares de la Dobroudja t, De Sofia, le 25 mars : c- Les Bulgares originaires de la Dobroudja à ont formé un comité, qui travaillera sous la ts direction d'un secrétaire, dans la plus stricte légalité, à maintenir et à resserrer les liens de culture et de solidarité nationales de la population bulgare de la Dobroudja avec celle de la Bulgarie et a développer les différentes institutions intellectuelles bulgares dans cette province, ainsi qu'à assurer la liberté reli-a- gieuse et la reconnaissance de l'indépendance des églises bulgares en Roumanie.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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