Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 30 Novembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v69862ck4b/
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Samedi 30 novembre et dimanche V décembre 1918 244 Trentième année ABONNEMENTS: un aa U" sera*. uo triui'. franc* Iraucs frauts ANVERS . ■ 15-00 8.00 4.60 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'«.bonne â Anvers au bureau du S «t/Une tous les bureaux de poste d°« Befaique et de l'étranger. - Les abonne-.. „ort»nt le 1er de chaque mois et ne mente partent: le J 3, décembre. peuvent depasser ie BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteui en chef du journ. INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées ; une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . w 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Qmr Les annonces sont mesurées au lignomètre. -- Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration etja rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. l! Le numéro: ^ centimes . iff --■» r i«-i i —T-innini- . '' irî'r • T- . . — LE NUMÉRO 10 CENTIMES admis par la censure L'homme au "chiffon de papier" se défend Les révélations du gouvernement b' varois. mettent décidément mal à l'aise les complices du Kaiser et, parmi eux. le sieur von Bethmann. Ce triste aventurier politique, pour se justifier, a cri devoir se confier au bon vouloir d'un journaliste. C'est dans la Deutsche Alye juriiie Zrituiu/ que l'interview vient dt paraître. Nous n'en connaissons encore qu'un résumé, mais il suffit pour marquer l'embarras de ce grand malfaiteur. Von Bethmann avoue qu'immédiatemen après l'attentat de Serajewo l'Allemagnt a déclaré qu'elle remplirait ses obligations d'alliée, si des complications ul té rieures devaient surgir de l'action de l'Autriche contre la Serbie. C'est là une vérité connue. Mais il serait intéressant de savoir à quelle date Berlin a fait cette déclaration au gouvernement de Fran çois-;Joseph. Plusieurs fois il a été ques tion dans la presse d'un conseil de h couronne que l'Empereur aurait préside et qui se serait tenu le 5 juillet à Pots dam. Officiellement on a démenti cette -nouvelle, mais certains, rapprochement; de faits et de dates ont rendu ces dé mentis suspects. Lin de ces rapproche ments auxquels nous faisons allu sion est la débâcle de la Bourse di Berlin qui s'est produite deux ou troi; jours plus tard, débâcle qui dans le: journaux hollandais notamment, a ton jours été attribuée aux délibérations dt Potsdam. Mais pour que ces décision: aient eu une si grande influence sur li vie publique, il faut nécessairemen qu'on leur ait reconnu une importance primordiale. Et en effet on a toujour: prétendu que dans cette réunion l'inef fable Kronprinz et sa clique ont en It dessus et que le principe de. la guerre j fut décidé. Le lendemain l'Empereui ^'embarqua pour aller faire sa croisière mais ce voyage ne fut des lors qu'uni sinistre comédie qui, tout comme 1. congé accordé au chef de Tétat-majo autrichien, était destiné à donner lt change à l'opinion publique. M. vor l^tlirnann glisse prudemment sur ce: jjjrélrminaires, car il sait parfaitemen e/ue si ces détails sont vrais toute sa dé feiise s'écroule par la base. Von Betlï rnann affirme de nouveau qu'à Berlin ot n'a pas connu l'ultimatum serbe. C'es vouloir faire perdurer une équivoque Il résulte en effet des déclarations de M \qn Jagow que le gouvernement aile m.intl, à défaut peut-être de la rédactioi définitive, a connu parfaitement les cou ilirions qu'on allait imposer à la Serbie Oi tout, est là et M. von Bethmann et s'obstinant dans ses affirmations premiè ré.s ne fait que mieux ressortir les men -.qnges. L'ex-chancelier insiste aussi su les efforts qu'il a tentés pour localiser I Vonflit. Décidément. M. von Bethmam n'a rien appris et il oublie ce fait pri niorilial que sir Grey demanda le 1' jtjilU-l 1914 au gouvernement allemant djf- proposer n'importe quel moyen qu permettrait à l'Angleterre, à la France ,V l'Italie et à l'Allemagne d'interveni jibur empêcher la guerre entre l'Autri che et la Russie. C'était net. c'était clai c'était précis. La Russie souscrivit ii médiatement à la proposition de > Grey, mais M. von Bethmann se dérol par des faux-fuyants. C'est de l'histoi et M. von Bethmann a beau se battre 1 flancs il ne lui sera pins possible de do lier le change au public. La vérité ne laissera plus tarder et il faudra bien bi gré mal gré en arriver aux aveux. ( jour n'est d'ailleurs pas bien loin, c voici qu'on examine en Autriche et t Hongrie la nécessité de publier de cor in h ri accord tous les documents qui de vent établir la responsabilité de Berc ttiold et de Czernin. Cela nous prom des révélations retentissantes. Le Sénat Le Sénat. s'est réuni hier. La séance V» ouverte sous la présidente du doyen d'à M Flechet. On a procédé immédiatement ila vérification des pouvoirs dt- M.M. Je bar' Gogels, VertM'uysse Edgar. De Meester, Callei Edmond Orban de Xi va-y, Behaegel, Swinne Landas, le chevalier Schellekens, le comte Brouchoven de Bergeyck, le vicomte de Oh linck d'Elseghem, Demerbes, le vicomte Ail ri Vilain XIIII, De Bru.ycker, Thiebaut, Dry et Croquet. Ces pouvoirs sont validés, l nouveaux sénateurs prêtent serment. On procède ensuite à l'élection du burea M. le baron de Favereau est élu président. 1 jirenant possession du fauteuil M. de Fav reau fait un magnifique éloge du roi qi qualifié aux applaudissement de toute l'asse blée d'Albert, le Valeureux. Il rappelle le n grandiose de la reine, et les prouesses iui{ rissables de l'armée qui s'est dépensée sa compter. L'orateur n'oublie point les arme alliées dont les noms sont vigoureuseiue acclamées. Il rend hommage ensuite au C mité national et exprime la gratitude du pa 1 à l'égard de M.M. Brand VVhitlock, tle Villa ; bar et Van Vol lien ho y-en. A-prés avoir prêt nisé une politique nationale d'union, M. ; Favereau rend hommage à la mémoire des : uateurs morts pendant l'atroce tourment MM. le comte Werner de Mérode, de Neve Roden, N Catteau, de Savoc-e, Lec-Ief. Meve * Piret, Vanderkeleii, Van de Walle, Van d Peereboom, Van Naemen, E. Stuers. Keppe 1 ne, Mesens. de Ramaix, Raepsaet, Stiénon i [ Pré, Fraeyes de Yeulebeke, Chevalier. L'oi teur associe à ce noms ceux de M. Cainploi greffier du Sénat et M. Marchai, secrétaire > la questure. M. de Favereau rappelle ensuite que haute cour militaire instituée par l'ennei tenait ses séances au Sénat. C'est dans ce ^ salle que beaucoup de nos compatriotes c été condamnés; quelques-uns pour aller à mort. Tous se sont comporté^ comme des 1 ros. Nous avons parmi nous un de ces héi àjoute-il : M. Colleaux, sénateur de Liépe c a bien mérité de la Patrie. (Ovation). Al. le président propose d'ériger un men rial en l'honneur de ceux des membres sénat qui lurent victimes de la tyrannie eni 1 mie. (Adhésion). Le Sénat nomme ensuite une comimissi chargée die rédiger une réponse au discoi 1 du trône. M. Delacroix, chef du cabinet pre i ensuite la parole. Il paraphrase la déolarati qu'il a faite à la chambre, en mettant tou fois un peu plus de clarté autour de certai points. Le gouvernement, travaillant, dans j désir d'union voulant réaliser au plus vite restauration du pays, il importe avant tout t préparer la consultation électorale. L'héroïsi de nos soldats et de nos populations civiles c résolu la question. L'accord unanime au quasi-unanime c partis fera qu'on pourra réaliser des réforn en négligeant certaines formalités. —-ministre insiste sur ce fait qu'il faut l'ai trêve aux anciennes querelles. Le gouveri nient est composé de croyants et de ne croyants qui sont unis dans une même id 1 de favoriser le pays. Le ministre estime qi la religion ne devra plus descendre da l'arène électorale. Elle se développera sa contrainte dans un esprit de liberté. [■ Le ministre annonce ensuite le dépôt j lois sociales qui seront unifiées par le congi rie la Paix et qui permettront au travail et t capital de conclure une alliance féconde. M. Delacroix annonce ensuite qu'à partir lundi prochain on commencera le rapatrient des prisonniers de guerre, puis il proclaa i les droits des flamands de dévelopi leur génie en, toute liberté. Mais cette qmi\ 1 n'est pas celle d'un jour et il est encore e , dissidences qui se manifestent. On ne pe improviser des solutions. Le chef du cabii 1 annonce le dépôt prochain de projets de relatifs aux dommages de guerre. Le g< j, vernement s'occupe aussi de la dépréciatio. du marc. Des mesures sont imminentes. I Les intérêts de l'agriculture feront aussi l'ol I. jet des soucis quotidiens du gouvernemen Déjà on annonce l'arrivée de r>0,000 ihevau et de vaches laitières. 'L' La prochaine séance se fera mardi pri chain en quinze. :i- Chambre de commerce d'Anvtr ) 11 La chambre a reçu, par l'entremise de l'a< ^ m in istr.it ion communale d'Anvers. la cou numlcatiou suivante : II Chambre ut commkhck \ Londrks '11 INCORI'ORATI-Il) i\- 24, si. Duustau's Buildings, St Duustau's llill.'E. C. :< l.ondou ) Londres, 21 novembre 1918 La Chambre de commerce belgf à Londrc ûil'orme ses ( ompatriotes en Belgique libère qu'il existe en Angleterre de nombreuse restrictions aflectaut les transactions.comme ciales tant à l'importation qu'à l'exportatiot Elle attire leur attention sur les sérieu inconvénients qui résulteraient de l'inobse vanoe de ces règlements et leur recominaiwi très spécialement de se documenter aval d'entreprendre une affaire cominerciale que ist conque avec la (îi;inde-Bretagne ou se £re colonies. Elle se tient a leur disposition poi. à tous renseiginements. >n ». NOUVELLES ET RÉFLEXIONS le ■ ! LE KAISER PEUT-IL ETRE EXTRADÉ? Nous avons donné hier l'opinion de Me Ch ^ jiet. <] 11 i est négative. Voici celle de M. Ba thélemy, professeur à la l'acuité de droit Paris, qui est d'un avis opposé à Me Clunet in « Juridiquement, l'extradition est possibh e- dit le professeur On sait que les criminel il politiques ne sont pas extradés; mais encoi n- faut il s'entendre sur les termes « rime »le politiques ». Diinus-nous que tout crime est ptdit-iqu l!:; parce qu'il esi inspiré par un mobile poliriqm demande VI. Barthélémy. Et il répond : 11 a longtemps que cette conception est rejeté* "" En 1856, la Belgique admettait les régicick au nombre des criminels de droit commui "" Or. le .rime de Casério n'a pas eu d'autr mobile que le fanatisme politique. Et Casé ri a pourtant été justement exécuté. \ la suite des événements de la Commun ' eu 1871, les fauteurs de l'insurrection et le li incendiaires ou assassins risquaient d'éti 's, confondus. On finit par admettre; en Ari.gh ?n terre, que ' le caractère politique d'un cri.m n- horrible ne justifiait pas le refus d'extradition lu \1 Barthélémy se réfère également aux prh a- c.ij»es qui ont été admis par l'Institut, siégeai ii, à Genève en 1*92, et sont ainsi conçus : le « L'extradition ne peut être accordée pou des crimes politiques, à moins qu'il ne s'a gis? ';| des (limes les plus graves.. En '-e qui cot ru cerne les actes commis dans le cours d'un ,e guerre, ils ne pourront donner lieu à un IIT extradition que s'ils constituent des actes d barbarie odieux ou de vandalisme inutil l(,_ suivant les lois de la guerre. » n'j \l. liarthélemy fait valoir que les meurt rides femmes et des enfants, ordonnés par I Kaiser, comme le-prouve le document publi lu" en 1917 par le » Bulletin de la Société il Législation comparée, » la destruction d Ltsitama, l'ordre de couler les navires » sat laisser de trace, •> etc., constituent des crinu 3ii de droit commun et rte sont pas excusés pa irs les usages de la guerre. En conséquence, ul considère que le Kaiser peut être juriddqm du ruent considéré comme un criminel de dro ie- commun et que son extradition peut-éti ris réclamée. * m la POURPARLERS A BERLIN c,e Du I.OKAI.-A.N/KLGER : nt D'après des informations venant de la cou mission d'armistice à Spa, la France, l'Ai gleterre et l'Amérique auraient accepté l'inv ee* tation des représentants allemands d'envoyé 1^ des délégués à Berlin. Il s'agit de pourparlei concernant l'échange le plus rapide possibl ie- de prisonniers. En outre, les Allemands oi ii- proposé de transporter une division allemai é® de de la Crimée par voie de mer. En faisar ie> le trajet sur terre, ces troupes ne pourraiei être enlevées endéans le délai fixé. IIS LA BAR8E DE VON TIRPITZ die xs On annonce que von Tirpitz, l'homme d ,vu la guerre sous-marine, s'est fait raser ; s barbe est tombée avec son système. Sentar (le les responsabilités qui pèsent sur lui aurait-ut | l'intention de s'éclipser au moment propice ne ,ei LA CONFERENCE DE LA PAIX 'r* | D'après une dépêche Reuîer, la cominissio es . de la paix se réunira peut-être plus tôt qu'o uî ne s'y attendrait, une grande partie des tr: |0j vaux préparatoires étant déjà terminée. 1 ,u. séjour destiné à la délégation anglaise, con B8 IL, IL. 11 •|l'1111 pin Il—Ml JMJ_n i posée de quatre cent cinquante à cinq cent: personnes, sera prêt d'ici une quinzaine d< i- jours. Pour nourrir et loger la nombreuse délégation anglaise avec les différents états ^ majors, il a été pris par le gouvernement an ; 'glais des mesures spéciales qui sont néces saires afin d'éviter de causer dans la cap.itab de ia France des difficultés du côté du ravi tai'lement. Les frais de séjôitr dans un hôte de premier rang s'élèveront à soixante-quinz I francs par personne et par jour. L'hôte I MA.JKSTK: et l'hôtel Astoria, ainsi qu'un autr< bAfintent sont désignés pour loger la déléga tion anglaise et son service. La cuisine et 1 personnel de -la chambre des communes sont pendant les vacances, mis à la disposition di , ministère. Les chefs de cuisine seront de Français dans tes hôtels Majp.stic et Astoria ailleui'.- tout le personnel sera anglais. Oi v s'attend a e que, de cette façon, les frai e ne s'élèveront qu'à la moitié de ce qu'ils ai; raient été autrement. Une grande partie de vivres sera fournie par les cantines fie l'ai 1 m ce et de la flotte anglaise. A la demande du président Wilson le gon , vernement anglais et, celui de la France on i supprimé foute censure sur les télégramme 1- de presse vers les Etats Unis qui auront pou s sujet la conférence de la paix. LES EX "i L'Euaim. standard apprend, assure-i-il, d très, bon-rie source, que l'ordre du jour de 1 fonretence île la paix comporte la dé.finitio; ! |irécise rie.-la sitnatinn de l'ex-kaiser, de l'e.x [. S\ioiiprin/. et d'autres personnalités, qu'il coi vient 'le traduire devant la justice en raiso de. leur- violations du droit des gens. Le MQRmng Pos'j' est d'avis cpie ce serai une faute de la part des allies de se cha'ge s. de traduire l'empereur devant la justice, etan e. • donne qu'ainsi le châtiment de ses r aie si se transformerait en martyre. «Il n'y (pi'nhé \"ie à suivie pour les a 11 i-• -. c'es r i d4exiger (pie l'ex kaiser soit envoyé d «.>s st.; pays, afin qu'il y soit traité selon la volont > dé la nation allemande. Ce peuple est qualifi pour l'exécution du jugement, et la façon don •s il s'acquittera de son devoir donnera la me 't sure de sincérité de sa conversion et fh son repeiitir. S'il accueille fie nouveau Les empereur dans son sein, on saura que le e prétendus changements en Allemagne sont m h leurre Si. au contraire, il traite le fugiti e d'une façoji qui prouve sa bonne foi, il ser: possible de .croire pour la "première fois qu e le joug prussien a été réellement se. oué. » i Le Daily Graiic dit que toute la questioi ? est de savoir si un pays neutre est obligé di livrer le sou\erain ou l'ex souverain qui ; I cherché un asile sous un drapeau neutre. « s c | nous devons considérer cette question d'à pré les grands principes, au lieu rie la faire seu e lement à la lumière d'une technique pure e ment juridique, il est clair que la réponse ; e -eîte question dépend des circonstances dt «•as. Dans le cas présent, celui que l'on re cherche est accusé d'avoir permis un des cri ^ mes les plus abominables qui aient jamai < déshofioré l'humanité. Cela peut constituer ur e précédent nouveau dans le droit internatio u mil, que de le livrer, niais la raison pou; s laquelle • ou demande l'extradition est que s l'on veut empêcher que les crimes qu'il ; r commis puissent constituer un précédent qu '' , violerait les anciens principes du droit dei gens. » it UNE DEFENSE MALADROITE Dans le Dkitsche Ai.giîmi;ink Zihtm;. I'®> chaticelier von Bethmami-Hollweg publie uni auto-défense plutôt bizarre. Elle ne coutien , rien de nouveau cette soi-disant défense d'un* ( cause indéfendable. Elle cherche à justifie l'attitude du gouvernement allemand, à l'é r gard de Fultiniatuiu austro-hongrois à la Ser x bie an moyen de considérations politique. ^ surannées et plutôt vagues. En certains en it droits la défense se transforme en accusâtioi contre lui-même tellement elle est maladroite inspirée qu'elle est par ce vieil esprit aile ' mahd, qui n'est, plus tolérable. C'est surtout \> 1 cas lorsque von Betlimann-Mollweg se met ; énumérer les fautes qui ont amené le moud entier à rendre l'Allemagne responsable d la guerre. Parmi les fautes, LI nomme en pre e mier lieu l'invasion de la Belgique. Que l'an n nexion de l'AJsace-L o rr a it i e ait été une in jus it tice plus grande que l'annexion d'autre il Etats, il le nie. En ce qui concerne ces deu: ? provinces, r Allemagne n'a eu qu'un tort d'après Lui, c'est qu'elle n'a pas su traite d'une manière qui fit oublier progressivemen n aux habitants de ces deux provinces le pas n sage d'un Etat à l'autre, et qui, en inêin i- temps, aurait pu prévenir que dans la plu e grande partie du monde prit naissance le sen timent qu'une grande injustice avait été coin mise par nous en 1817, en particulier en A gleterre et en Amérique. « Nous devons cèpe dant reconnaître avant tout que, par not manque de caractère national et par not action générale, nous avons largement co tribué à la création de la tension de guer qui a empli l'air ces dernières dix années, a été prononce à différentes, reprises des p 1 rôles qui. pouvaient être considérées eomn ^ une provocation ; les intrigues paugerm 1 nistes nous ont fait grandement tort tant l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Notre ] litique*, en ce qui concerne la flotte, a notai meut donné naissance à des contre-actio néfastes. » Ainsi parle l'homme qui était r* ponsable de la politique allemande cinq a avant qu'éclata la guerre ; qui a couvert, i sa responsabilité de tout ce qu'il désapprou maintenant. Vraiment son plaidoyer pi domo est faible. Certains bruits prétendent que von Bel niaun-HolIweg vient d'être arrêté à la su i s des révélations de Munich. S'il ne parvie pas à mieux défendre sa politque et ses a tions, sou sort n'est plus enviable, viuirnei i LE BLOCUS s Certains bruits qui viennent de Berlin pi r tendent que l'Entente aurait l'intention « lever le blocus contre l'Allemagne, mais c bruits sont démentis en Angleterre. LES ANCIENS TIMBRES La question des anciens timbres inquiê les commerçants. Est-il juste, nous disent-! (pie le commerce belge si éprouvé subisse e « oie de nouvelles pertes ? Si l'on ne peut rei bourser la valeur des anciens timbres belg répandus dans le public, de même que cei des timbres allemands, que ue permet-on to ' au moins de les utiliser encore pendant i certain temps. N«»u>"aimons à croire que d 1 mesures équitables seront prises à ce prop» PROTESTATION DE L'ANGLETERRE 1 L'Angleterre vient de protester auprès i gouvernement, allemand contre la façon c feetueuse et inhumaine dont s'opère le raj triement des prisonniers anglais. Les Al 1 mands ont répondu que la faute en est l'armistice qui -est trop sévère. Mais le go ? vernement anglais a fait'savoir qu'il n'accep pas d'excuses, si des réparations en natu ne sont, pas possible, on s'en prendra perso 1 nellement aux autorités responsables. ^ On voit tpie l'Angleterre n'a pas l'esprit i 1 badinage. LA CONSTITUANTE ()ii ne sait pas encore quand se feront < Allemagne, les élections de la constituai! L'accouchement du projet de loi organisa les élections est plutôt laborieux. LES PERTES AUTRICHIENNES Les pertes austro hongroises s'élèvent r puis le début de la guerre jusque fin mai 1? à i millions en morts, blessés et malades. LES PERTES DE LA FLOTTE MARCHANC NORVEGIEN!1 La flotte marchande de la Norvège coin tait avant la guerre-3405 navires jaugea 1 2,(k)(>,708 tonnes. Au moment de la conclusii de l'armistice il n'y avait plus que 3278 n vires avec 1,895,966 tonnes. , LA PERSECUTION DES JUIFS I Par suite des pogroms à Leinberg 80% d . juifs sont ruinés totalement. Au moi; 10,000 de ces malheureux n'ont plus d'asi! Plus de cent maisons ont été détruits et s cents juifs ont été tués. Le pillage, officiel! ment autorisé, commença le vendredi et ces : le dimanche après midi. i Joli régime. . LES FALSIFICATIONS Déjà avant la guerre, nous étions victim abandonnées quasi sans défense aux falsifie leurs de denrées alimentaires. Pendant guerre, cette catégorie d'empoisonneurs p blics a opéré plus largement que jamais. L pouvoirs publics encore existants s'émure bien, mais (pie pouvaient-ils faire, contreca rés qu'ils étaient constamment par l'autori occupante? Celle-ci, en effet, avait à cœur i favoriser la falsification alimentaire, car 1 matières servant à falsifier, les «ersatz étaient presque toutes d'origine allemande. I tut la création d'un Laboratoire intercomm nal. La ville de Bruxelles l'a compris et c établissement a rendu des services. LE RAVITAILLEMENT DU PAYS , Les automobiles de l'armée vont, nous 1' vous dit, ainsi que les chemins de fer mi i t aires, prêter autant que. possible leur aide l'œuvre du ravitaillement du pays. Ce s - soins s'étend encore ; cinq mille chevaux < ; l'armée anglaise sont déjà mis à la dispo: tion du gouvernement belge pour être disti hués, à des prix fixés par adjudication, ai I i- agriculteurs. On commencera par les Flan-i dres et le Tournaisis ; et des négociations sont e ouvertes pour qu'il soit possible de fournir, de •e la même manière, des chevaux au commerce n- et à r industrie. re 11 . LE COTON AMERICAIN a- L'exportation du coton américain était in-le terdite jusqu'à présent, mais l'interdiction a- vient d'être levée, sauf pour l'Allemagne et à les pays neutres du nord de l'Europe. Nous o- allons donc voir diminuer'le prix des che-u- mises ! Il suffira pour ela que le coton soit is arrivé, tissé, confectionné ; c'est-à-dire qu'il s- y ait assez de tonnage pour le transporter, que les usines aient remplacé leurs machines le à tisser volées par les Allemands, que la I e main-d'œuvre soit réunie, etc. l ue paille, on "■ le voit... b- CE QUE L'ALLEMAGNE DEVRA PAYER ,e M. Poiry, conseiller municipal de Paris, aa-1)1 nonce l'intention de déposer, à l'une des pro-chaines séances du conseil, un vœu tendant à "• obtenir du congrès de la paix le remboursement. par l'Allemagne, d'une contribution de guerre versée, en 1871, par la ville de Paris et qui s'élevait à deux cent millions. Si '' la ville de Paris obtenait satisfaction, ia somme récupérée, en tenant "ompte des jnîér&ts composés, se monterait à près de deux milliards. qui rentreraient dans les cah»^ rnu-le nicipales. MM. Henri Sellier et Deslaudr^s ont ^ pris une initiative analogue au nom des corn-n'_ inunes du département de la Seine, âuxquel-|( les l'ennemi à extroqué des contributions de es guerre il y a quarante-sept ans. le 115 La chambre de cf i.nnerce de Londres, qui in représente huit mille marchands et manufac-turiers, a adopté l'ordre du jour su i'.'a rit . iS. Nous déclarons ne pouvoir accepter aucun traité île paix qui ue comprendrait pas le j,u remboursement par l'Allemagne de to îtes les dépenses de guerre de la Grande-Bretagne et ., des Dominions. >> \ HOMMAGE DE L'ANGLETERRE A LA ,i BELGIQUE Parmi les articles de la presse mondiale re consacrés à la Belgique, à son armée et à son a_ roi, et que le défaut de place seul nous empêche de reproduire ici. il nous faut citer cet tlJ extrait du Timf,.s : Le roi et la reine se sont montrés dignes de l'affection et de la fidélité qui leur sont maintenant manifestées par le peuple qui a jeté un défi audacieux aux Allemands et par l'armée pour laquelle le roi revendique, à juste titre, le grand honneur d'avoir arrêté la ruée allemande et bouleversé le plan entier fies opérations allemandes à la période la plus e critique. Aucunes troupes ne .se sont mieux 1° conduites au cours-de la dernière phase du conflit. Elles rentrent en Belgique couvertes )£ de lauriers et les lauriers des derniers mois (E de guerre sont plus brillants que ceux qu'elles p. recueillirent à son début. Plus prodigieux ,n même que la vaillance des soldats fut le cou-iii rage passif du peuple belge. Toutes les humi-a liations et les cruautés que les Allemands purent inventer ne parvinrent pas à briser ou à ébranler le moral indomptable de ce peuple héroïque. Il a donné une leçon à tous les 1S tyrans, a montré l'exemple à tous les peuples P libres, leçon et exemple qui resteront gravés ix dans les annales de «l'histoire, et l'humanité e- se réjouit de la récompense éclatante de ses *a vertus intrépides. » CHEVAUX POUR NOTRE AGRICULTURE Le gouvernement anglais vient d'offrir à la Belgique, pour servir à notre agriculture, cinquante mille chevaux à provenir de la ^ démobilisation de l'armée. On comprend quel bienfait ce sera pour un pays où les réquisi-tions allemandes ont épuisé ou plutôt anéanti !a population chevaline. it LES TROUPES DE MACKENSEN Le gouvernement roumain a dû élever une protestation contre la violation, par les Alle-mands. du traité d'armistice. En effet, les troupes ennemies, en se retirant, se»-livrent •;| i tontes sortes de dévastations. Elles font no- II tamment sauter les ponts, enlèvent les mobi-^ 1 i ers. les animaux et. compromettent ainsi gravement le ravitaillement fin pays. Partout •es mêmes, ces boches 1 1 LES ENGAGEMENTS VOLONTAIRES 1 Les engagements volontaires deviennent *' plus nombreux de jour en jour. Tous les mn- CJ" tins, un train spécial emmène vers Bruges, où ie ils recevront les premiers éléments d'instruc-tion militaire, des centaines de jeunes gens, ' 't aussi d'anciens soldats qui, renvoyés dans x 'eurs foyers pour une cause quelconque, n'a- Feuilleton Ue l'ANVERS-BOURSE 10 1914-1918 La guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville MARDI, 4 AOUT 1914 Deuxième jour de la guerre (SUITE) Réponse satisfaisante n'ayant pas été donnée par le gouvernement allemand, le soir, un peu après sept heures, M. Goschen, le mi nistre anglais a Berlin, se rend au ministère des affaires étrangères d'Allemagne. Il demande au ministre allemande si l'Allemagne respecterait- la neutralité de la Belgique. M. Y«>n Jagow répond immédiatement : - Non, les troupes allemandes ont, dans la matinée même, franchi la frontière belge. La neutralité de la Belgique est déjà violée. Cette violation était nécessaire parce qu'il s'agissait dt ptnét.rer en France par le chemin le [ilus ia pide et le plus facile, de façon a avoir une grande avance sur les opérations françaises et de frapper le plus tôt possible un coup dé oisif. C'était, pour l'Allemagne, une questioi: de vie ou de mort. Un temps considérable au rait été perdu si elle avait voulu pénétrer pai le sud, où la rareté des routes et la puissance des forteresses auraient retardé la marche fh nos armées, ce qui aurait donné aux Busse,: le temps d'amener des troupes sur l'a fron tière allemande. La rapidité est le grand atou de l'Allemagne ; celui de la Russie est d'ètri ' un" réservoir inépuisable de soldats. L'a m bassadeur anglais fait observer que le rai accompli est très grave, et demande s'il es encore temps de donner aux troupes ordre" d« quitter la Belgique. M. von Jagow répond que, pour les motifs qu'il vient de faire connaître, c'est impossible. Eu conséquence, le représentant anglais remet à M. von Jagow l'ultimatum de l'Angleterre. Le ministre allemand manifeste sa profonde douleur de voir échouer ainsi toute sa politique, «qui consistait à gagner l'amitié de l'Angleterre et de conqué-. rir par intervention de l'Angleterre également l'amitié de la France. » ,\T. Goscheii déclare alors que l'Angleterre, qui se considère comme liée par ses obligations, ne peut agir autrement. Le ministre anglais se rend en -( suite chez le chancelier de l'empire, qui se ' montre très monté, et débite a son interlocuteur une longue harangue où il déclare que l'Angleterre pour « un chiffon de papier » sur lequel est, écrit le mot «neutralité ». allait niain-! tenant entamer une guerre avec une nation apparentée. Sa politique d'amitié pour l'Angleterre s'effondrerait ainsi comme un chftteau de cartes. Le représentant du gouvernement britannique réfute l'affirmation du chancelier disant que l'Angleterre porterait la responsabilité des événements terribles qui vont se dérouler. Le diplomate anglais insiste sur le fait que l'honneur de l'Angleterre oblige son pays de défendre la neutralité de la Belgique. Aucune crainte des conséquences ne retiendra son pays. Contrairement à ce que prétend le gouverne n.ent allemand, les Français n'avaient pas l'intention fie violer la. neutralité belge, dont ils sont garants avec la Plusse, l'A ut-riche et la Russie. Ils ont déclaré qu'ils ne le feraient pas, qu'ils respecteraient leur signature aussi longtemps que les autres signal,lira ires de la garantie respecteraient la leur. Les Français avaient d'ailleurs un intérêt contraire. Les Vilemands ont établi, de Thionville à Metz, un puissant camp retranche qui surveille, guette et menace la frontière de l'est d'abord ; Ensuite, par sa situation géographique, oe camp retranché de l'est peut servir égalemem de point d'appui à une armée d'invasion qui • tournant par la brèche de stenay les liants p! a t o x de la Meuse et de l'Argon ne. pénétre t rair sans coup férir dans la vallée de l«i t Meuse. Cette armée se verrait renforcée par 1( torrent d'.hommes qu'apporteraient les lignes stratégiques qui descendent de l'Eiffel et arriveraient par Trêves et le Luxembourg. L'Eiffel,' comme on sait, est un plateau mon tue ux de ia Prusse rhénane, qui s'élève sur la rive gauche du Rhin et au nord fie la basse Moselle, entre Trêves, Coblence et Aix-la-Chapelle. Cette contrée est des pauvres, et i mérite le titre de « Sibérie allemande. » La j population en est clairsemée et le trafic fies i plus réduits. C'est, évidemment, dans un intérêt stratégique que l'Allemagne y a multiplié | les ligues ferrées, les gares, les quais, à grand j développement. Le bon sens indiquait donc aux Français qu'ils devaient tout d'abord employer leurs troupes mobilisées à boucher le plus hermétiquement possible cette trouée, qui est la partie faible de leur défense. Envoyer des troupes par la Belgique pour prendre de flanc l'armée allemande eût été une opération d'autant plus insensée que l'armée belge avait déjà en le temps de renforcer sensiblement Ses effectifs depuis le vote des deux dernières lois sur le recrutement militaire en Belgique. Les Français, à cause de la menace qui leur venait de l'est, ne pouvaient pas songer un instant à distraire de leurs premières troupes une armée pour aller combattre en Belgique. Les Allemands savaient tout (ela très bien. Sussi le motif qu'ils allèguent pour' violer la neutralité de notre pays n'existe-t-il que dans leur imaginations fertiles en méchantes conceptions. L'Angleterre, qui a donc déclaré la guerre à l'Allemagne, prend immédiatement ses mesures, Dans le journal officiel paraissent plusieurs arrêtés royaux concernant la guerre. L'un convoque les réserves de l'armée qui seront: incorporées dans l'armée territoriale : un autre enjoint aux civils de se conformer aux prescriptions des autorités militaires et navales ; un troisième décide que les militaires qui étaient sur le point de passer à la réserve restent dans l'armée active ; un quatrième confirme la compétence des représentants de la couronne qui. flans les circonstances extraordinaires, ont à prendre des mesures en faveur de la 'sécurité publique : enfin, un cinquième place, eu Angleterre, les chemins de i fer sous contrôle direct du gouvernement. I L'amiral sir John J#llicoe «st nommé comman dant en chef de la flotte anglaise, et l'amiral Madden, chef de l'état-major. • C'est aujourd'hui, également, que s'ouvre la session extraordinaire du Reichstag. Trois séances sont tenues ce jour.' La première a lieu dans la salle blanche du château. Les socialistes n'y viennent pas. L'empereur y Lit le discours ci-après : » Messieurs, » Les députés élus du peuple allemand se sont réunis autour de moi en une heure grave. iNous avons joui de la paix pendant près d'un demi-siècle. Des tentatives de représenter l'Allemagne comme belliqueuse et de diminuer sa position dans le inonde ont mis souvent la patience tle notre peuple à une dure épreuve. Mon gouvernement a poursuivi comme but suprême, sous la provocation et avec un sentiment incontestable de raisonnable modération, le développement de nos forces morales et économiques. L'univers a été témoin que nous avons travaillé patiemment au maintien de la paix dans le monde au milieu de la passion et de l'agitation des dernières années. Les dangers les plus graves crées par les événements des Balkans semblaient évisés. Mais l'abîme s'ouvrit, par le meurtre de mon ami l'archiduc François-Ferdinand. Mon allie, l'empereur et roi François-Joseph, fut obligé de recourir aux armes pour défendre la sécurité le son empire contre les menées dangereuses d'un Etat voisin. Mais l'empire russe a en-iravé cette action justifiée. .Nous sommes appelés aux côtés de l'Autriche-Hongrie," non seulement par notre devoir d'alliée, mais encore par la. communauté fie culture des deux empires que nous avons à défendre contre le torrent des forces ennemies. C'est le.cœur inquiet que j'ai dù mobiliser mon armée contre un voisin qui a lutté si souvent a ver nous sur 'es ! i ; : u ps de bateille. C'est avec une peine sincère que j'ai vu briser une amitié fidèle. Le gouvernement impérial de Russie a dù céder à un nationalisme insatiable, et s'est constitué le défenseur d'un Etat, qui est la cause de la guerre parce qu'il a favorisé r e x « * cuti on d'attentats criminels. Nous n'avons pa* été surpris de voir la. France choisir le parti fie nos adversaires. Trop souvent, nos tentatives de nouer des. relations amicales avec la République française se sont heurtées à dt vains espoirs et de vieux dissentiments. Mes sieurs, ce que peuvent la prévoyance et la force humaines pour armer nos peuples en vue de la décision finale a été accompli avec votre aide patriotique. L'inimitié, qui couvait a l'est et à l'ouest, est devenue un incendie. La situation actuelle n'est pas le résultat de con llits écomuniques ou diplomatiques passagers elle est la conséquence tle l'hostilité, agissante depuis de longue années, à la puissance et an bien-être de l'empire alilemand. Nous ne soin mes pas mus par le désir de conquête. Nouï avons seulement la volonté inflexible de conserver la place qui nous a été désignée pai Dieu pour nous et. toutes les générations à venir. Vous verrez, par les documents qui vous ont été distribués, comme mon gouvernenien: et, surtout, mon chancelier ont essayé, ju^ qu'au dernier moment, d'écarter le malheur Nous saisissions le glaive pour résister à l'at ta que, la conscience nette et la main pure Mon appel s'adresse aux peuples et aux race: de l'empire allemand pour défendre fraternel lement et de toutes nos forces unies ce qm nous avons créé dans la paix du travail. l'exemple de nos pères, nous nous confioiu humblement à Dieu, résolus, fidèles, graves- e chevaleresques, et nous paraissons devant l'eu ueuii confiants dans notre cause, espérant que le Tout-Puissant protégera notre défense, e nous donnera la \ ictoirr. Tout le peuple aile mand, messieurs, a les yeux sur vous, qui êtes a côtés de vos chefs. Prenez vos résolution! rapidement et à l'unanimité, ('.'est mon vœt le plus cher. Et l'empereur, improvisant, ajoute : « Vous avez lu. messieurs, ce que j'ai dit ; mon peuple du haut du balcon du château, h le répète : « Je ne connais plus de partis, je m connais que des Allemands. Et. pour atteste! que vous êtes vraiment décidés de vous unii avec moi à travers tout, sans distinction d< qualité ni de parti, je prie les membres de: comités des partis de s'approcher et de rn'ei faire serment, en me donnant la main. » Les leaders des partis bourgeois agissen ainsi. A trois heures, la séance du Reichstag s'ouvre et réélit le bureau. Aussitôt, le chancelier se lève et prononce le discours ci-après : « Lue grande calamité a frappe l'Europe. Nous avons vécu en paix pendant quarante-quatre ans,, et protégé la paix de l'Europe depuis le moment où nous avons conquis notre droit à l'existence et notre considération dans le monde. Nous sommes devenus forts et puissants dans .le travail pacifique, et l'on nous envie pour ce motif. Nous avons supporté avec une patience contenue, pour ne 'laisser a personne le prétexte de dire (pie nous voulions la guerre. — que l'on a semé l'hostilité contre nous à l'est et à l'ouest, et que des chaînes ont éfé forgées contre nous, l^e vent qui s'est levé est devenu un ouragan. Nous voulions continuer à vivre en paix et, depuis l'empereur jusqu'au simple soldat, nous avioris forme le vœu que notre épée ue sortirait du fourreau (pie pour une cause juste. Vive approbation sur tous les bancs. Le jour où nous devons la tirer est arrivé, contre notre volonté, contre nos efforts raisonnables. La Russie a mis le feu à la 'maison. Approbation sur tr. n s les banc>. Nous sommes l'orc« s de faire la guerre à la Russie et à la France. Je vous ai fait parvenir une série de documents réunis sous 'a 'pression des événements, qui se sont précipitas. ' Laissez-moi présenter les faits qui caractérisent notre attitude. «. Du premier moment mi surgit le conflit austro .serbe, nous déclarons que cette transaction ne regarde que la Serbie et l'Autri-l e, et nous travaillons en ce sens. Tous les cabi-nets, et en particulier l'Angleterre, ont. le m rne point de vue. La Russie, seule, déclare qu eiie veut participer a la solution . du conflit. Ain.n naît le danger d'une conflagration européenne. Aussitôt, ([lie les premières nouvelles précises sur les préparatifs.. militaires, de la Russie nous parviennent, nous faisons ri ire, amicalement mais sérieusement, à Saint-Pétersbourg que des mesures belliqueuses contre l'Autri-chèHongrie nous visent comme alliée, et que i ces préparatifs nous obligent de répondre par ! d'aunes préparatifs. \Iaisvla mobilisation i nous rapprocherait de la guerre. La Russie [ ! nous déclare solennellement qu'elle est dési-, r»tisi dd 'la paix, et qu'elle ne fera pas de pré* i

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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