Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 13 Fevrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/np1wd3r25t/
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Vendredi 13 février 1914 No 37 /ingt-sixième année ABONNEMENTS J an ad K«ra< u tria* traaç» frases frsncj ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 8.50 6.2i tXTÉRIEL'R . 30.00 16.50 8.00 On s'Abonne à Anvers tu bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre BUREAUX. (Barché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne ; Annonces ordinaires .... 80 c,iiC» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 • deuxième insertion » 26 » Annonces financières » 1 franc Four une sine d'annonces et pour Ut annonces d'émission, on traite à forfait. <SS&~ Les annonces sont mesurées aj lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent L'administration et la rédaction décline" toute responsabilité quant à leur teneut. il Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR mmanication relative à l'admiBisfratioa ou à I& rédaction doit être adressée à M, J. BÀCOT, directeur-rédacteur ee chef du journal ACTUALITÉS LA PAIX NECESSAIRE (II) Le sentiment national s'est lui-même altéré. Il n'existe plus un seul Etat en ce monde dont les sujets soient uniquement catholiques ou protestants, libéraux ou conservateurs, républicains ou monarchistes, démocrates ou aristocrates, socialistes ou individualistes, si bien que désormais les luttes d'ordre moral et spirituel s'ouvriront plutôt entre concitoyens d'un même Etat, intellectuellement et parfois inconsciemment associés à ceux qui partagent leurs sentiments dans d'autres pays. M. Normann Angell ne croit plus à la possibilité de grandes guerres économiques entre nations parce que, pense-t-il, les conditions économiques de l'univers se sont profondément modifiées. Il s'attache à le prouver par des raisonnements curieux. A son avis, si Bismarck, en 1870, avait voulu consommer la ruine de la France, il aurait pu le faire sans causer de graves dommages à son proprej pays ; au contraire, en 1911, M. de Ividerlen-Waechter a dû se rendre compte qu'il 11e pouvait toucher tant soit peu à la prospérité de la France sans nuire à celle de l'Allemagne, et que la ruine complète de la France, si elle était réalisable, plongerait l'Allemagne dans la plus sérieuse détresse économique. Ce que le coton d'Amérique avait été pour le Lancashire en 1865, l'argent français le fut pour l'Allemagne en 1911. Le ministre allemand apprit avec étonne-ment que la presque totalité des vingt millions d'habitants que l'Allemagne avait de plus qu'en 1871 vivaient d'aliments venus de l'étranger, et gagnaient leur vie en travaillant dans des usines dont les produits sont achetés par des populations qui doivent leur pouvoir d'achat aux industries que les capitaux étrangers, principalement français et anglais, leur ont permis de fonder. Si. par un effet magique, le rêve bismarc-kien d'effacer la France de la carte économique de l'Europe était susceptible de se réaliser, l'Allemagne serait la première à s'y opposer, non par considération pour le bien-être de la France, mais contrainte par les besoins urgents de son industrie et par la pression de ses hommes d'affaires et de ses financiers. La menace d'une guerre l'a démontré. Les exigences du gouvernement allemand paraissaient-elles inacceptables pour la France ? On voyait aussitôt fléchir les cours de Berlin, et l'une ou l'autre banque industrielle allemande suspendre ses payements. La menace s'agg'ravait-elle ? Le taux de la rente allemande déclinait en proportion. Non seulement l'œuvre anonyme des travailleurs allemands a réduit à néant les plans soigneusement édifiés par leurs ministres ; mais, si l'Allemagne moderne a pu se créer, c'est par l'échec de ces combinaisons gouvernementales. Bismarck voulait ruiner par tous les moyens le développement économique de la France. S'il y avait réussi, le développement industriel créé grâce aux capitaux français dans diverses parties du monde, notamment dans l'Amérique du sud, en Russie et en Orient, ne se fût pas produit, et l'Allemagne eût manqué de cet indis pensable appui sans lequel son merveilleux essor commercial n'aurait pas été possible. D'autre part, les efforts tentés par la politique française pour orienter dans un sens favorable les grands courants économiques n'ont point abouti. Dans l'espoir de contrebalancer l'influence allemande, la France a prêté son aide au développement de la Russie ; elle a conclu avec l'immense empire une alliance dont l'article essentiel comportait le placement en Russie de capitaux énormes auxquels la France cherchait un emploi. Quel fut le résultat de cette politique ? Elle a permis à l'Allemagne de trouver en Russie des débouchés que l'argent venu de France avait créés, à tel point que le commerce allemand avec la Russie a passé de quinze à quarante-cinq pour cent, et que l'Allemagne est arrivée, grâce à la France, à prendre une place prépondérante sur le marché commercial de la Russie. La politique de la France, dirigée contre l'Allemagne, a donc contribué à assurer son expension commerciale. Ce n'est pas tout. La facilité, la rapidité des communications internationales est telle qu'il est impossible d'empêcher l'argent français d'être utile au commerce allemand d'une manière ou de l'autre. Tant que la France, dont la population est stationnaire et dont les capitaux sont par conséquent abondants, voudra toucher l'intérêt de son argent ; tant que les pères de famille français voudront doter leurs filles ; aussi longtemps en un mot que la France poursuivra le but qui fait d'elle un Etat, l'argent français viendra en aide au commerce allemand. Avant 1870 la France avait une population tout aussi considérable qu'aujourd'hui ; elle était déjà par rapport aux autres pays de l'Europe une nation riche et économe et cependant le chiffre des placements de l'épargne français, sous le second empire, ne représentait qu'un dixième de ce qu'il est aujourd'hui. N'est-ce pas la preuve que le facteur financier a une importance qui augmente, non seulement en proportion du chiffre de la population, mais encore d'une manière absolue ? Depuis 1870. d'innombrables facteurs ont contribué à faire de la France un pays de familier, peu nombreuses, amassant prudemment. pour l'avenir, fournissant des capitaux à leur fils unique ou des dots à leur fille, de sorte qu'e des sommes considérables sont constamment disponibles et susceptibles d'être placées k l'étranger. La population allemande, au contraire, qui s'est accrue de vingt millions d'habitants, absorbe pour ses besoins tout ce qu'elle aurait pu, sans cela, destiner à l'épargne. L'état de stagnation de la France, qui lui permet d'avoir tant de capitaux disponibles, est justement ce qui rend impossible son écrasement par l'Allemagne. (.-! suivre.) Firmin Chaki.brif.. Dépêches télégraphiques (Service de VAqence IIA VAS) DANS LES BALKANS A la rencontre du prince de Wied Durazzo, 12 février. — Line grande affiuënce de personnes attendait Essad-paclia et la délégation qui se rendent auprès du prince de Wied. Essad-pacha a prononcé une allocution dans laquelle il a signalé l'importance de ce jour. Avec l'arrivée du prince, a-til dit. commencera pour l'Albanie une ère de liberté et de progrès. Il a terminé son alhication en criant : Vive notre souverain ! Vive l'Albanie ! Ce cri a été rép'été par la foule. Une compagnie d'honneur rangée sur le môle a rendu les honneurs à la délégation à son embarquement. Essad-paclia arrivera à Rome demain à 9 heures 35 du matin. *** Durazzo, 12 février. — Dans les discours qu'il a prononcé, avant de s'embarquer pour l'Italie, Essad-pacha a dit que l'Albanie est res-suscitée après des siècles d'esclavage à la suite de l'intervention bienfaisante des grandes puissances. Des agitateurs ont esasyé de diviser l'union nationale, et • d'empêcher la venue du prince, toujours souhaité ici, mais le départ d'Ismaïl Kemal a ramené le calme. Il faudra- maintennt cimenter la franternité entre les chrétiens et les musulmans. Tout le monde, a-t-il ajouté, devra prêter ser •ont d'obéissance au prince qui va réorganiser le pays. Tout le monde devra être prêt à sacri fier sa vie lorsque le prince Ordonnera une guerre. Le Hodja de Dibra a répondu à Essad-pacha en déclarant que tout le peuple albanais accompagne de ses vœux le voyage de ses délégués.Après la revue de la compagnie d'honneur Essad-pacha s'est embarqué, avec le consul d'Italie sur la barque du vapeur Adriatico qui'a aboré les drapeaux italien et albanais Les navires mouillés dans le port ont arboré le drapeau albanais. Bari, 12 février. — Essad-pacha et la délégation albanaise sont arrivés-ce soir à onze heures venant de Durazzo. Ils ont continué îeur voyage sur Rome par train spécial La direction des affaires en Albanie Durazzo, 12 février. — La commission de contrôle internationale, à laquelle Essad-pacha a remis ses fonctions de président du sénat et ses pouvoirs, assurera la direction des affaires jusqu'à l'arrivée du prince de Wied. Les autres membres du sénat conservent leurs fonctions. La santé du grand-vizir Constantinople, 12 février. — Le grand-vizir, qui depuis une dizaine de jour était indisposé, est maintenant rétabli. Il s'est rendu aujourd'hui à la Porte. La Bulgarie en cas de conflit turco-grec Sofia, 12 février. — L'information anglaise concernant l'attitude éventuelle que devraient adopter à l'égard de la Bulgarie le reste des Etats balkaniques en cas de conflit turco-grec cause un grand étonnement dans les milieux politiques, et l'on fait remarquer que la Bulgarie, malgré ses intentions et ses assurances pacifiques, n'a jamais déclaré se résigner en ce qui concerne sa politique nationale, sa dignité et son indépendance. La Bulgarie n'a point d'intentions agressives, mais elle ne peut accepter de laisser dicter du dehors sa conduite à suivre dans les événements éventuels des Balkans. M. Venizelos à Belgrade Belgrade, 12 février. — Au déjeuner donné en l'honneur de M. Venizelos par M. Pachitch assistaient tous les ministres serbes, ainsi que les ministres de Russie, de Grèce, de Roumanie et du Monténégro. Les habitants d'Imbros Athènes,v 12 février. — Une délégation des habitants d'Imbros s'est présentée aujourd'hui devant M. Ractivan, président du conseil par intérim. Les délégués ont demandé au cas où leur île serait définitivement remise à la Turquie que le gouvernement hellénique agisse pour obtenir des garanties pour la vie et les biens des insulaires. M. Ractivan a répondu que le gouvernement agirait en conséquence. M. Venizelos est attendu à Athènes samedi soir. Les réformes en Anatolie Constantinople, 12 février. — On assure que la Porte a adressé à ses représentants auprès des six grandes puissances une circulaire annonçant l'accord définitif au sujet des réformes dans l'est de l'Anatolie, et les invitant à demander aux puissances une liste de candidats piis dans'les Etats neutres pour les postes de deux inspecteurs généraux. Les pourparlers turco-serbes Constantinople, 12 février. — On assure de source turque bien informée que malgré la suspension des négociations entre M. Polo-vitch et la Porte les pourparlers de paix turco-serbes aboutiront prochainement à un accord. Conflit bulgaro-roumain ? sofia, 12 février. — Un journal du matin I'Utro publie une information au sujet d'un conflit qui se serait produit sur un point de là frontière dans la région de la Dobrudja. Quatre soldats roumains auraient été tués par des Bulgares. On n'a, dans les milieux-officiels, reçu encore confirmation d'un semblable incident. Révolution en Equateur New-York, 12 février. — Une dépêche de Guayaquil annonce que les canonnières du gouvernement ont bombardé Esmeralda dans la journée de mardi, puis les troupes ont attaqué la ville. On croît que les troupes gouvernementales ont repris la ville. Plusieurs maisons ont été incendiés par des obus. Les rebelles du colonel Coucha ont. refusé d'établir une zône neutre pour les non-combattants et permettre aux étrangers de se rendre à bord des navires mouillés dans le port. Les détails manquent, mais on sait que la ville a dû subir une violente canonnade, et l'on craint pour la sécurité des étrangers et des non-combattants.Le gouvernement provisoire du Pérou Washington, 12 février. — Les Etats Unis reconnaissent le nouveau gouvernement provisoire du Pérou. Les scandales navals au Japon Tokio, 12 février. — La chambre basse de la diète a voté le budget en conformité de? décisions de la commission du budget, c'est-à-dire avec des réductions s'élevant au total à 7,600,000 livres steîlin;;. Les troubles causés hier à Osaka par les scandales navals ont été immédiatement reprimés. Les chemins de fer au Chili Santiac.o-du-Chili, 12 février. — IJ y a actuellement 2,265 kilomètres de voies ferrées eu cours de construction représentant 316,750,562 francs dépensés. Onze cents kilomètres du chemin de fer longitudinal, unissant le centre du pays avec la région salpétrière du nord, ont été livrés à l'exploitation. La retraite de M. Kokovtzoff Saint-Pétersbourg, i:j février. — Le rescrit relevant M. Kokovtzoff de ses fonctions mentionne les services rendus par lui en assurant au trésor un constant excédent de recettes même pendant les périodes les plus troublées. Le tsar lui confère le titre de comte, et ajoute, en l'assurant de sa reconnaissance, qu'il espère pouvoir profiter encor de son expérience. Un autre rescrit nomme M. Bark ministre tfes finances. Le tsar y déclare que ses récents voyages lui ayant fait constater la profonde pauvreté du peuple résultant de l'ivrognerie et de l'absence de tout crédit régulier accessible à tous, il estime nécessaire d'accomplir les réformes nécessaires et économiques. M. Bark devra donc réaliser les réformes radicales nécessaires1 pour parer aux maux sus-indiqués.Le président de la République argentin Buenos-Ayres, 13 février. — Le sénat a ra-tifiié le vote de la chambre accordant à M. Saenz Pena un congé illimité. Le nouveau ministre-président en Russie Saint-Pjêtersbourg, 12 février. — M. Goremi-kine, membre du conseil de l'empire, ancien ministre-président, est nommé ministre-président.La population de l'île de Grimsby de Fuglo Londres, 13 février. — Les journaux publient une dépêche signalant la perte dans l'archipel Féroé de vingt-six hommes sur les vingt-sept que comptait la population de l'île Grimsby de Fuglo. Le survivant, qui doit protéger les femmes et les enfants, est Un vieillard trop âgé pour travailler. LES ANGLAIS DANS L'INDE Une caricature de F« Hindi Punch », que reproduit une revue française, représente l'Angleterre et l'Inde, sous la forme de deux Minerves également puissantes, l'une appuyée sur son bouclier, l'autre désarmée, mais ferme et droite dans son geste de questionneuse : « Dites-moi, reine Bretagne, l'Inde est-elle, ou non, dans l'empire britannique ? » Question d'actualité s'il en fut, au moment où l'on se demande s'il ne va pas falloir arracher lord Kitchener à son œuvre de relèvement politique et économique de l'Egypte pour l'envoyer remettre toutes choses en place, — s'il en est temps encore, — dans l'Inde que lord Hardinge ne parvient plus à maintenir dans les bornes assignées depuis cinquante ans a son influence et son importance particulières dans l'empire anglais. L'Inde, de plus en plus, est devenue indispensable à l'existence de l'Angleterre. Certains des grands dominions de self-government peuvent un jour se déclarer complètement indépendants ; l'empire sera amoindri, il n'en subsistera pas moins. Le jour où il perdrait l'Inde, il aurait cessé d'exister. Et cependant, jamais le joug anglais n'y a été haï comme il l'est aujourd'hui. C'est- ce qui ressort d'une nombreuse littérature très récente, que résume F. Fiel-ding Hall, dans ce chapitre de son « Danger in India » : «De tous les problèmes qui se présentent actuellement au peuple anglais, il n'en est pas de plus vital, de plus pressant que celui de l'Inde. Car le mécontentement n'y diminue pas et ne peut diminuer. Il n'est pas sporadique, il est universel, et bien que comme les vagues il ait ses crêtes et ses creux, il n'a pas de reflux, il monte sans cesse. L'Inde est perdue pour nous dans ses sentiments. Elle ne peut plus supporter davantage notre gouvernement. Il la blesse et elle en a le ressentiment. Elle n'attend que l'occasion favorable, et le jour où elle la trouvera, elle se séparera de nous, que nous le voulions ou non. Et pourtant, ce sera la ruine pour elle comme pour nous; quiconque regarde les faits en face ne peut douter qu'il en soit ainsi.» Ces graves paroles n'étonnent pas quand on lit : « Why is there disloyalety in India » de G. Cooksen, •< The Civil service in India », de M. W. Lee Warner, etc., et aussi l'étude que consacre à la question un diplomate français dans une étude intitulée : « L'Angleterre qu'on ne voit pas.» Pourquoi l'Inde hait-elle les Anglais ? Elle n'a pas commencé par les haïr, puisque c'est par sa propre volonté qu'elle s'est mise sous la loi de l'Angleterre. L'Inde s'est donnée à l'Angleterre il y a cent cinquante ans ; elle a renouvelé le don d'elle-même il y a cinquante ans. « Et cependant, aujourd'hui, elle veut le divorce, et elle l'aura à moins que nos relations ne changent.» Pourquoi ? Parce que le gouvernement anglais opprime l'Inde, et il l'opprime parce que ce gouvernement est mauvais : des hommes qui ont passé leur existence dans l'Inde l'ont dit, de hauts fonctionnaires, des vice-rois même comme lord Ripon. Le gouvernement de l'Inde n'a pas toujours été mauvais, il l'est devenu. Depuis cinquante ans, il s'est profondément modifié, dans le mauvais sens ; il est devenu plus maladroit, plus antipathique, plus pédant, en même temps que l'Inde, s'étant développée, demandait plus de liberté et non plus de restrictions.La législation criminelle est établie en dépit du bon sens : « Les honnêtes gens ne veulent pas apporter leur appui à notre système judiciaire, ni en le servant dans la police, ni en disant la vérité, ni en servant comme jurés. Le peuple considère les cours de justice comme incapables de la rendre.» Le système d'éducation a fait faillite, parce que son idéal est faux. Le seul organisme qui, dans la société indienne, avait des éléments de vie et de développement : le village a été détruit et avec lui on a détruit la vie sociale et son évolution. Là où le village était une unité indépendante, se gouvernant elle- même par un conseil d'« anciens » dont le chef était maire, le Civil Service a imaginé de faire du maire un fonctionnaire du gouvernement, et le conseil a disparu. Chaque paysan, dans tous les actes de sa vie, est surveillé par un fonctionnaire du gouvernement, responsable devant le magistrat du district, qui le nomme, le dirige, le punit ou le casse à volonté. Naturellement, les gens qui se respectent n'acceptent pas ce rôle. Le résultat est que chaque jour davantage le I gouvernement perd le contact réel avec le peuple. Aujourd'hui, le « civil service » est devenu une « commission de pédants maîtres d'écoles », ne sachant pas commander, cherchant à voir et à faire ce qui est légal et non pas ce qui est « right and just ». Au lieu d'hommes, on a des « machines » à rendre des jugements. Ce qui a donné au mécontentement indien l'occasion de se manifester le plus àprement ces derniers temps, ce sont les événements qui se sont produits en Tri-politaine, au Maroc, dans les Balkans, et. précédemment les conséquences de l'accord anglo-russe au sujet de la Perse. Une des principales méthodes de gouvernement de l'Angleterre dans l'Inde avait été d'y opposer les musulmans aux hindous. L'attitude du gouvernement dans ces entreprises politiques a causé une irritation profonde parmi tous les musulmans de l'Inde ; ils l'ont manifesté hautement et même en Angleterre. Enfin, et surtout, les Hindous instruits ou même simplement bien élevés, en ont assez des « bad manners » des Anglais à l'égard des indigènes. Pour l'Anglais des basses classes et des classes moyennes, où se recrutent surtout depuis peu les petits fonctionnaires, c'est une preuve de supériorité d'être insolent et grossier avec des indigènes même fort respectables. Les Hindous qui ont fait en Angleterre d'excellentes études, ayant vécu de la vie européenne, trouvent ces traitements ridicules, odieux, et s'en montrent profondément blessés. Lord Hardinge est plein de tact et de prudence. Mais les circonstances politiques sont contre lui. Après les événements de Turquie, l'affaire des Hindous de l'Afrique du sud est venue détruire son influence apaisante. L'Angleterre sera-t-elle plus heureuse avec Kitchener ? — L. Fairfield. ENTRE LES DEUX RIVES "Une lettre parvenue hier à la Ville, de la part de M. le ministre Paul Segers, informe notre administration que le service de passage entre Anvers et la Tête de flandres sera renforcé dès le début de l'été prochain. Le bateau de Saint-Anne partant du grand ponton continuera d'assurer principalement le passage des véhicules de tout genre qui viennent et s'en retournent de et vers la rive gauclie. Poulies passagers, un nouveau service, triple, sera inauguré, au moyen de navires plus petits et plus rapides que les grands baquets actuels. Les dits navires seront à hélice et non plus à aubes. Ils partiront respectivement au nord, du ponton Marguerite, devant le Steen au grand ponton, et enfin au ponton du pays de Waes. En attendant, l'ère des tunnels, nos concitoyens pourront ainsi passer le fleuve tout à loisir en quelque point des quais qu'ils se promènent. POUR NOS ARCHIVES Nous avons décrit liier, pour ce qui concerne la construction même, le dépôt d'archives modèle, que l'Etat a fait édifier à Zurenborg' et que trop peu de nos concitoyens connaissent, ne se doutant pas des trésors de documentation que contient une bibliothèque de ce genre. Voyons a présent comment les dispositions intérieures et l'aménagement des collections ont été conçus dans le dit bâtiment. si l'on pénètre dans l'immeuble par la porte principale, de la place Door-Verstraete, on trouve à sa gauche la loge du concierge, puis l'escalier principal entièrement en fer comme un escalier de jardin ; à sa droite, une grande porte double donne, vers le fond, dans « la s:ille de lecture du public ». Cette salle mesure environ cinq mètres sur huit, et se trouve éclairée par cinq fenêtres donnant sur un coin de jardin. Montons le grand escalier pour accéder a.ux snlles et galeries du premier étage où se trouvent rangées les archives, line chose nous frappera immédiatement, c'est le peu de hauteur des galeries, qui n'ont que deux mètres cinquante d'élévation. Cette disposition qui rend tous les rayons accessibles sans l'emploi d'échelles ni d'escabeaux, facilite la manipulation des liasses, volumes ou cartons et supprime tout danger de chute. On remarque également que toutes les salles, sont séparées les unes des autres par des portes blindées de tôle el peintes tout en émail blanc, de même que murs, plafonds, rayons et casiers. Tous les rayons de cette vaste bibliothèque se trouvent établis perpendiculairement au mur de façade et viennent aboutir aux trumeaux des fenêtres ; les couloirs ouverts entre eux reçoivent ainsi directement la lumière du dehors. Ce principe d'installation est respecté dans l'édifice entier. Sous chaque fenêtre enfin, une tablette mobile, sur consoles en fer forgé, sert à consulter les cartons que l'on veut étudier sur place. Disons, pour en finir avec ces détails d'aménagement, que le dépôt contient actuellement 2,(»7'i mètres courant de rayons, 1,662 à chaque étage et 550 dans les greniers. Et ce n'est pas tout, car on envisage dès à présent la possibilité d'agrandir l'édifice en bâtissant sur le jardin une salle qui pofirra contenir trois mille mètres de rayons nouveaux. Que contiennent donc les collections d'archives rassemblées en ce dépôt-? N'avons-nous pas à l'hôtel de ville nos archives locales et an gouvernement provincial nos vieux documents concernant les actes authentiques de la province? Evidemment, il y a lieu de distinguer.Pour le dépôt de la ville d'Anvers, nous avons dit qu'il contient toutes les archives relatives a son passé, depuis les époques les pins anciennes jusqu'à nos jours. Il n'en est pis de même pourtant, pour le dépôt de la province ; celui ci ne possède que les actes, c i :11es et papiers modernes, c'est-à-dire ceux ayant été rédigés depuis l'installation du régi nie français dans nos provinces, aux environs de 1793. Le dépôt de l'Etat, où nous sommes, ne possède donc que les documents de la province ou de la ville d'Anvers antérieurs à la période républicaine. C'est en quelque sorte une biblio-t î.èque, nn conservatoire de la tradition et du document historique ancien de nos contrées. Lu classification comprend quatre groupes principaux : 1" un fonds ecclésiastique, le plus intéressant au point de vue de l'histoire de nos environs immédiats ; ce fond comprend d'innombrables chartes recueillies dans les abbayes anciennes de Saint-Michel, de Saint-Bernard, de Tongerloo, et dans nombre de couvents et d'églises paroissiales de la ville. L'acte original le plus ancien de cette série remonte à 1184 et fut recueilli à l'abbaye de Saint-Michel, en ville (ancien arsenal). Le deuxième groupe comprend les actes enregistrés aux greffes scabinaux, féodaux et seigneuriaux. Ce fonds s'est accru singulière ment à la suite des recherches que M. Van-nérns effectua dans les maisons communales de la province au cours des trois dernières années. Eeckeren, Hérenthals, Stabroeck et Santhoven fournirent ainsi des contingents précieux. Le troisième groupe est celui de la « cour féodale du Pays de Malines ». Le quatrième enfin s'intitule « Fonds divers » et réunit les édits, ordonnances et placards du gouvernement et. des Etats de Brabant, ainsi que les archives de familles, un lot d'archives concernant les Pays-Bas actuels, quantité d'archives notariales, et enfin des archives modernes. concernant les domaines et les commissions d'arrondissement. Si vous désirez savoir comment s'opère le classement d'un paquet d'archives, nous allons y procéder sous vos yeux. Supposez un tas informe de vieux papiers réunis en paquets, en liasses, de vingt ou de cinquante. La- poussière, les vers, l'humidité et les rats en ont fait un amas d'étoupe jaunâtre que l'on craint de voir s'effriter et périr au premier contact. Déplions une de ces liasses, et le document apparaît, hieroglyphe bizarre de petits signes imprévus, contournés et palis, où l'on découvre avec effort d'ailleurs, que le 23 décembre 18-40 : « Maximilien et Marie, duc d'Autriche, de Bourgogne, etc., jugeant un procès mû en décembre 1479, par devant leurs chancelier et conseil de Brabant, entre les prélats des monastères brabançons et leur procureur en Brabant, intervenant au nom de Jacques Lode-wijcx, leur loutrier (otter jaeger) du dit pays, au sujet d'excès commis par ce dernier à l'abbaye du Parc (Percke bij Loven) et dans la ferme dite « Eegenhems » appartenant à ce monastère, confirment un arrangement pris précédemment, suivant lequel', en payant annuellement 12 florins du Rhin par grand chien et trois par petit chien, les monastères seront libérés de tous les frais provenant du loutrier et de ses chiens (otterhonden). » (Fonds de l'abbaye de Tongerloo.) Cette première lecture opérée, les papiers sont réunis par groupes conformément à l'une des subdivisions énoncées plus haut et remis dans des fardes, puis dans des cartonniers soigneusement étiquetés. S'il s'agit de chartes sur parchemin ou sur velin, chacune d'elles est placée dans une enveloppe spéciale sur laquelle figurent toutes les indications et références possibles. Ce travail, nous n'hésitons pas à le dire, est ce que l'on est convenu d'appeler un travail de bénédictin. II ne manque pas d'intérêt ce pendant pour les intiés, ni surtout de valeur documentaire puisqu'il constitue une ample source de renseignements et de références, très propre à servir les historiens à venir. Et notre visite se poursuit. Voici dans des vitrines une série de parchemins anciens calligraphiés avec art, enluminés, ornés de lettrines et de fantastiques paraphes. Ce sont des chartes de Bouchard, évêque de Cambrai en 1124, avec un magnifique sceau de cire verte, et de Herman, abbé d'Oudenbourg en 1190, avec un sceau rond et profond ou figure la vierge avec l'enfant. Et voici un fragment de psautier du Xllme siècle, des dialogues de Saint-Grégoire-le-Grand, puis un fragment d'hymnaire où le plain-chant dessine ses carrés, ses losanges et son texte gothique. Une autre vitrine contient des empreintes de sceaux anciens des ducs de Brabant, de la famille de Berthout, anciens seigneurs de Malines, etc. Mais nous n'en finirions pas d'énumérer toutes ces richesses. Tout un coin du passé se trouve là, classé dans ces rayons, réuni dans ces fardes, groupé dans ces salles claires. Avis aux curieux de notre histoire et de nos fastes. Qu'ils y aillent étudier et puiser à loisir : l'aimable et érudit conservateur qu'est M. Van-nérus et son collaborateur de tous les instants, M. Alph. Gielens, les y aideront de tout leur pouvoir. UN MANUSCRIT DE BENOIT Nous disions, voici quelques jours à peine, que Mme Schnitzler-Selb avait fait don à la ville du manuscrit d'une sonate pour piano, de Benoit. Un autre donateur qui désire garder l'anonymat, vient de faire à la cité un don de même nature. C'est le manuscrit original d'un morceau de quelques pages pour fanfare et chœur, dédié à Henri Conscience. INTÉRIEUR A la Société centrale d'agriculture La Société royale et centrale d'agriculture s'est réunie, jeudi après-midi, à l'hôtel Ra-venstein, sous la présidence de M. le baron délia Faille d'Huysse. On a entendu une communication de M. le professeur Wagner sur la culture et le traitement des orges de brasserie en Allemagne. Ensuite, on discuta la conférence de M. le commandant Semet sur la contribution de l'agriculture à la défense militaire des pays. La réunion s'est terminée par la discussion de la proposition de M. Roberti sur les tarifs de transport du sucre et les droits d'accise sur le sucre. L'orateur rappelle que la situation actuelle de l'industrie sucrière était prévue depuis 1911. Actuellement, l'industrie sucrière et la culture bet-teravière sont menacées dans leur existence. « Nous admettons le dégrèvement sur les produits étrangers, tels que le café, le thé, le cacao, la banane, etc., mais nous demandons pour le sucre, produit national, l'abolition de toute taxe. La diminution des emblavements en Belgique pour les trois périodes de cinq ans allant de 1993 à 1903 a varie entre 61,000 ; et 63,000, sauf pour 1913, où la diminution to-: taie a fait descendre la production sucrière j de 70.000 tonnes. » | L'orateur examinant, l'a question .in point de vue de la consommation, estime que le prix grevé des droits actuels fait du sucre un aliment de luxe. Il s'efforce de démontrer que, depuis la loi de 1907, la consôyn:nation du sucre dans la fabrication des confitures a beau coup augmenté et que l'emploi du sucre mis à la portée des ménages ouvriers constitue la meilleure arme contre l'alcoolisme. En termi nant, il demande que le sucre soit mis à la portée des bourses ouvrières. On entend encore sur la question MM. Sachs, Beaurain et Henry ; la discussion est renvoyée à la prochaine séance. Le nouveau rr.arché au coton à Cand L'inauguration officielle du nouveau mar ché au coton, créé à l'initiative de l'Union professionnelle cotonnière de Belgique, aura lieu le samedi 14 février, à seize heures de l'après-midi . Les autorités communales présideront à cette cérémonie. Les locaux seront accessibles au public de quinze à dix-sept heures. La lutte contre le cancer La section centrale chargée de l'examen du budget de l'intérieur avait demandé au ministre s'il n'y aurait pas lieu d'augmenter le crédit de 25,000 francs pour les recherches expérimentales relatives au cancer. M. Ber-reyer lui a répondu : c'est sur la proposition de la commission du cancer qu'un crédit de 25,000 francs a été inscrit au projet de budget de l'exercice 1914, en vue d'encourager les études sur le cancer, dans des conditions spécifiées par la commission précitée et sous le contrôle de celle-ci. A l'heure actuelle, et alors qu'il n'a pas encore été fait usage de ce crédit, il serait prématuré de dire que le chiffre proposé par la commission sera insuffisant pour satisfaire aux demandes de subventions qui seront agréées par elle. La commission a fait des propositions pour régler l'octroi de ces subventions. En attendant le vote du crédit par les chambres, le département n'a pu se prononcer à leur égard. Augmentation de la solde des sous-officiers Le ministre de la guerre vient de décider d'augmenter la solde des sous-officiers de l'armée de la façon suivante : Adjudants, 55 centimes d'augmentation par jour ; premiers sergents-majors, 34 centimes ; sergents-majors, 42 centimes ; premiers sergents, 43 centimes ; sergents-fourriers, 38 centimes ; sergents, 2S centimes. Ces augmentations intéressent toutes les armes et seront appliquées à partir du 1er avril 1914. Le reclassement des vagabonds La loi du 29 novembre 1891 sur la répression du vagabondage et de la mendicité rend le travail obligatoire pour tous les individus valides internés dans les dépôts de mendicité et leur alloue une rémunération journalière dont une partie sert à leur constituer une masse de sortie. L'expérience a montré que les recrues font, en règle générale, un très mauvais usige des fonds qui leur sont remis au moment de leur élargissement. Au lieu de chercher à rentrer dans les rangs des travailleurs réguliers, la plupart des libérés se livrent de nouveau, dès leur sortie, à la débauche, à l'ivrognerie, à la fainéantise ; entraînés par des racoleurs qui les attendent à leur retour du dépôt de mendicité, ils dissipent en quelques jours, voire en quelques heures, les sommes parfois considérables qu'ils ont acquises pendant leur internement. En vue d'empêcher, dans la mesure du possible, que le pécule de sortie ne soit détourné de sa destination, M. le ministre de la justice, vient de décider qu'à moins de circonstances exceptionnelles laissées à l'appréciation du directeur du dépôt, la partie de la masse remise au libéré au moment de sa sortie sera strictement limitée à la somme indispensable à ses premiers besoins. L'excédent de l'avoir sera envoyé, soit en espèces, soit sous la forme de la Caisse d'épargne de l'Etat, à une personne, à une société ou à une institution publique ou privée s'intéressant au reclassement des mendiants et vagabonds, ou, à leur défaut, au bourgmestre de la commune sur laquelle le libéré sera dirigé. Cet avoir sera remis au colon libéré, au fur et à mesure de ses besoins, suivant les circonstances à apprécier par la personne ou l'organisme qui aura accepté le rôle d'intermédiaire. Des instructions spéciales ont été envoyées aux comités de patronage et aux bourses du travail auxquels il est fait un pressant appel pour qu'ils consentent à collaborer à cette surveillance sur remploi du pécule desjibérés. CONGO Au Club africain d'Anvers. Cercle d'études coloniales M. Fritz Vander Linden, administrateur territorial de première classe, au Congo belge, viendra faire aux membres du club, le mardi, 17 février, à huit heures et demie, à l'amphithéâtre de l'Institut supérieur de commerce, 41, rue des Peintres, une conférence avec projections lumineuses ayant pour titre: « L'œuvre coloniale belge pendant ces dernières années ». Le conférencier nous dira les difficultés d'ordre économique et politique qui ont surgi au Congo belge et ont donné beau jeu aux adversaires de la colonisation. A les croire nos efforts seraient frappés de stérilité, le plus sage serait de renoncer à une entreprise pour laquelle notre pays court des risques disproportionnés aux avantages qu'on peut en retirer. Avant de juger aussi sévèrement ce que nous avons réalisé durant ces dernières années dans l'Afrique centrale, il est impossible de ne pas rendre hommage aux initiatives multiples que se sont manifestées dans notre colonie ; l'amélioration des moyens de transport, la création de nouvelles voies ferrées, l'installation de pipe line et d'un vaste réseau du télégraphie sans fil. les huileries Lever, la mise en exploitation des mines de cuivre et d'or, les essaie de meilleure utilisation des ressources du sol et de la pêche, sont autant de preuves de notre activité coloniale. Cette activité a-t-elle été utile ? Peut-on en espérer des résultats encourageants ? C'est ce que le con-férensier examinera au cours de cette causerie dans laquelle il aura également à parler de l'administration congolaise et du recrutement de son personnel. Des cartes pourront être demandées à l'I-Iôtel Métropole, rue Leys, ainsi que chez le portier de l'Institut de commerce. COURRIER D'ANGLETERRE Londres, 11 février. Les annuaires héraldiques ne fournissent pas toujours sur les grands de ce monde des informations circonstanciées et complètes. Relativement à la plupart, l'almanach de Gotha mentionne les prénoms, les alliances, le lieu de naissance avec la date exacte, le domicile, les résidences, la situation militaire, la descendance dans l'ordre chronologique ; relativement à d'autres, la: mention du nom est simplement suivie de quelques points de blanc. On reconnaît à. ce signe les princes qui ne vivent pas conformément à leur rang, pour des motifs qui ne sont, point de la compétence des alma-nachs, qui se sont retirés de l'existence officielle, ont dépouillé l'uniforme ou contracté une union morganatique. Tel est le cas de Son Altesse le duc Henri-Borwin-Albert-Hugues-Joseph-Paul de Meck-lembourg-Schwérin. Les annuaires officiels mentionnent ses noms et en font suivre la liste de quelques points enfermés entre deux parenthèses. Seul parmi ceux de sa race, ce prince ne fi ; ; ' re pas aux effectifs d'un régiment, n'est pas officier, même ù. titre honoraire, dans une armée étrangère. Il n'est colonel nulle part, ni en Russie ni en Autriche, comme le grand-dt:c régnant : ni en Prusse comme sa cousine

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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