Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 02 Decembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm7320t/
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Lundi 2 décembre 1918 No 245 Trentième année ABONNEMENTS: un sem< un liim francs iran^ lriu" ANVFRS ■ • 1600 800 4-60 Intérieur w.og a.so 5.26 extérieur- 30-00 1b-60 800 i0utr»^«iSs peuvent dépasser le 31 dêcemurc. BUREAUX: Marché-aux-tEufs, 9 - ANVER! Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires ... 60 cmfcs Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . „ 1 frani Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. flr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration etja rédaction déclinent Finances industrie. nnmmfirnfi. économie Dolitiaue. variétés * » » JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR : j.: i u_ .... a i„ i u i raptit Hii-oploiii'.ffiHan+ftiir en r.hftf du inurna! Le numéro: centime! LE NUMÉRO 10 CENTIMES ADMIS PAR LA CENSURE Le problème de l'or L'or continuera-t-il de jouer son rôle monétaire et financier ? Restera-t-il, après comme avant la guerre, la base matérielle du crédit mondial ? Nous disons : base matérielle. En effet, le crédit, comme tout acte humain, a une face psychologique : l'honnêteté du débiteur, la sympathie qu'il inspire, tous les impondérables qui se résument en ce qui fournit au crédit sa base morale, c'est-à-dire la confiance. Jusqu'ici, l'or fut dans le domaine matériel ce que la confiance est dans le domaine moral. Dans tous les pays qui ont une signification an point de vue financier, le système monétaire et partant tout l'échafaudage économique se fonde sur l'or. Quant à ceux qui ne peuvent pas se permettre ce luxe, ils ont quand même voulu trouver, "dans le système du « Gold exchange standard » un moyen de se rallier au régime universel. Cette position occupée par le métal jaune, n'est-elle pas ruinée par la puerre 1 La question a suscité des controverses passionnées, spécialement en Hollande, où les circonstances financières et commerciales issues de la guerre ont mis le | florin il l'avant-plan des devises interna- { tionales, en même temps qu'elles rléter- j minèrent l'afflux d'une masse d'or tant ! sous forme de lingots que de pièces de monnaie nationales, et étrangères. Les reproches adressés à la direction de la Banque néerlandaise d'avoir laissé coûter ce Pactole s'inspirent tous de la j crainte d'une dépréciation de l'or. Cette ; dernière, dit-on, se révèle d'une façon j indéniable par la hausse générale des j prix. Et à ceux qui font observer que, i cependant, l'or se négocie avec prime sur i le marché mondial, on répond (pie cela ! ne prouve rien contre la moins-value de j l'or, mais qu'il en résulte simplement que le papier-monnaie, dont le volume est partout décuplé, est encore plus déprécié que le métal jaune. Tel théoricien s'est basé, sur la loi des « gold points » pour démontrer que la Hollande n'aura que faire de son or, puisqu'elle est dans l'impossibilité de le faire valoir comme moyen de payement. Et voici le "raisonnement qu'on tient. La prime que fait le florin en monnaie étrangère s'oppose à ce que les conditions d'exportation d'or se réalisent. Etant donnée cette prime, il n'arrivera pas que l'expédition d'or se fera à meilleur compte que l'achat de deviaes étrangères, puisque, par hypothèse, celles-ci s'ob- I tiennent à un prix inférieur à leur valeur j au pair. On ne conçoit pas qu'un com- i merçant qui serait à même de se' procu- I rer des marcs à trente ou trente-cinq ; cents au lieu de cinquante-huit cents, j préfère se libérer vis-à-vis de l'Allemagne par des envois d'or. Nous ne croyons pas qu'un examen attentif des faits justifie le pronostic d'un bouleversement radical comme serait la déchéance de l'or. Et d'abord, l'argument tiré de la hausse des prix n'est pas probant, parce que cette hausse n'est pas- générale. Ce qui est vrai, c'est que, si on considère l'en- humain, le besoin de ces utilités économiques s'est accru dans une proportion plus grande que le besoin de l'or, et que, par suite, celui-ci a perdu, vis-à-vis des premières, une partie de sa puissance d'achat. Mais ce n'en serait pas moins une erreur de conclure à une dépréciation générale de l'or, puisqu'elle ne se manifeste pas par rapport à l'ensemble des fonds publics. Faisant abstraction des marchés à circulation monétaire inférieure, comme l'est encore provisoirement le nôtre, on constate que le niveau rérséral des cours est loin d'atteindre celui d'avant la guerre. Donc, l'or a conservé et même augmenté sa puissance d'achat par rapport à ce qui constitue une partie importante du capital mobilier du monde : l'ensemble des valeurs de bourse. En ce qui concerne l'argument basé sur la théorie du •< gold point ». M. Yisse-ring, le directeur de la Banque néerlandaise) v a répondu en disant que les ex portatioris d'or de la Hollande, qui étaient soi-disant impossibles, se sont produites en fait. C'est que la limite du gold point » n'a de signification réelle que pour autant que les éléments monétaires et commerciaux ne sont pas fans--és par l'usage d'expédients.. Or, l'Aile-igné est intervenue sur le marché des devises étrangères par des mesures factices. Après avoir exigé un bureau des changes destiné à centraliser toutes le; opérations, elle a exigé que 1rs marchai] dises vendues par l'Allemagne à la Hollande fussent facturées, non en marc; mais en florins. De son côté, la Hollande a vu son avantage à payer au moyen d'oi étranger calculé en. florins. Rt voilà com ment, malgré tous les raisonnement; aprioristiques, la Hollande a pu exporte! son or. Faut-il donc en conclure que l'Aile magne, en usant de son stratagème, a pi se procurer de l'or en échappant au> conséquences financières de la déprécia tion du marc ? Non, et c'est ici que la théorie prend s; revanche. Car il est hors de doute que U prix que le commerçant hollandais < payé, calculé en florins-or, a été rédui dans une proportion au moins égale à h dépréciation du marc. Donc, le commerçant hollandais a plei nement réalisé l'avantage consistant ; avoir de l'or à sa disposition pour payer Quant à l'Allemagne, — et c'est pou nous une preuve frappante du caractèn prémédité de son crime, dès l'annéi 1913, elle a voulu renforcer son en caisse or pour se préparer à la guerre. Kt com me les cours s'opposaient à ce que cei achats se fissent normalement, elle a dû même à cette époque, payer la prime. Pendant la durée de la guerre, elle ; continué ses achats en s'imposant des sa crifices de plus en plus lourds. C'était la reconnaissance avant l'heur: de sa défaite économique. J. D. Le ravitaillement pendant la retraite allemand Dès que la retraite allemande se dessina dan notre pays, Le Comité national prit des nu sures pour assurer les transports, nota m mer pour le cas où Les communications d'Anvei avec le pays seraient coupées. Pour la pic vince d'Anvers, il n'y avait, guère de diffleu tés, elle pouvait continuer à être ravitaillé Liège et de Namur pouvaient également continuer à être ravitaillées par eau, via Maes-tricin. Le problème se posait, par contre, pour Le reste du pays et. pour le nord.de la France. Dès le début du mois d'octobre, par suite de l'évacuation de Valenciennes, les allèges ; qci s'y trouvaient o'u qui s'y rendaient, ont été renvoyées en Belgique. Les dernières allèges sont rentrées en Belgique le 7 octobre. Une partie des allèges qui étaient en route, furent attribuées au Hainaut, et déchargées à Lens. Les autres reçurent, l'ordre de retourner à Anvers. Une trentaine d'al.lèges sont ainsi rentrées à Anvers. Elles ont été réparties entre les provinces dont les besoins étaient Jes plus pressants, à raison de la présence des évacués : Namur, l.iége et le Limbourg. Une partie des allèges ont été retenues le long de la Dendre par suite de l'évacuation des troupes allemandes. Quelques-unes sont déjà arrivées à Anvers, d'où elles ont été réparties entre les provinces selon les besoins, et en vue de la meilleure utilisation de leurs cargaisons. I.es autres bateaux suivront rapidement et leur chargement sera réparti dans les mêmes conditions.Dans la seconde moitié du mois d'octobre, lorsque les événements militaires taisaient, prévoir la possibilité d'une interruption des communications avec Anvers, le Comité national fit hâter le plus possible les expéditions vers Louvain, pour le ravitaillement du Bra-bant, et vers Bruxelles, non seulement pour le ravitaillement de l'agglomération bruxelloise, mais encore pour le ravitaillement partiel du Hainaut et de la province de Namur, par le canal de Charlerôi; qui n'avait guère été utilisé jusque là. En même temps, 011 continuait à diriger principalement par la voie de Maestricht, le ravitaillement des prov inces de Liège et de Namur, ainsi que de la région de Charleroi. Quant au Luxembourg, qui ne put être ravitaillé par voie d'eau, les difficultés grandissantes des transports par chemin de fer et la crainte de voir ces transports complètement interrompus amenèrent le comité de cette province à transférer son dépôt central de Haren à Liège. Dès le mois d'octobre, tout le ravitaillement destiné au Luxembourg fut donc expédié de Rotterdam vers Liège, d'où le comité se proposait de l'acheminer vers le Luxembourg par le chemin de^ fer de l'Ourthe. Pour la Flandre, pendant que les hostilités se déroulaient le long de l'Escaut, Gand ne pouvait plus ravitailler la partie est de la province. Les régions de Wetteren, Termonde, Ninove et Grammont ont été alors ravitaillées directement d'Anvers par la Dendre. Lorsque la navigation sur la Dendre fut interrompue, le ravitaillement de l'ouest du Hainaut se fit par la Meuse, la Sambre et le canin 1 du Centre jusqu'au 5 novembre, où les allèges qui s# trouvaient près de Mous durent être renvoyées au delà: de La Louvière. Les légions de l'est de la Flandre furent alors partiellement ravitaillées d'Anvers et de Bruxelles par camions. ' Dans la quinzaine qui a précédé la signa 1 ture de l'armistice, les expéditions par chemin de fer étaient devenues, pour ainsi dire, impossibles : les wagons n'arrivaient plus à des 1 tination. Le Comité national demanda a l'autorité allemande des trains spéciaux pour le Luxembourg, Namur, Charleroi et les districts •' du nord de la France. Au prix de bien de dif-1 Acuités et de nombreuses démarches, il obtint huit trains spéciaux : cinq pour le nord de la France, trois pour la Belgique, qui furent fournis à mesure des disponibilités de maté-- ried. ? La '-(inclusion de l'armistice et l'évacuation du territoire par les troupes ont évidemment boiiieveitout-os ies dispositions prises pour les expéditions par chemin de fer, le trafic i avant été complètement interrompu. Heureusement-, grâce aux mesures prises précédem-' ment, les provinces disposaient de stocks suffisants pour leur permettre d'attendre. 1 Actuellement, les stocks à Bruxelles et à Rotterdam sont, importants, le tout est de les faire parvenir aux provinces. A la suite des démarches faites par le Comité national en 1 vue d'obtenir le prompt, rétablissement des communications par chemin de fer, des ordres ■ mt été donnés pour que, sur le réseau exploité par les chemins de fer de campagne belles, les transports affectés au ravitaillement de la population civile passent, par priorité, immédiatement après les transports militai-* res.Il a été demandé aux organismes intéressés s d'autoriser la même mesure sur les ligues exploitées par les chemins de fer de campagne t britanniques et français, il a été insisté, éga-s lement, pour que s'effectue le retour des wagons et des locomotives sauvés en Hollande et qu'il soit mis à la disposition du Comité e national des camions automobiles, si donc les pejit l'espérer, se rétablissent rapidement, il n'y aura pas d'interruption dans te ravitaille ment-L'administration de nos railways est dis posée à permettre que,, en vue de la reprise <j 11 trafic, les trains de marchandises affectés aii; service du ravitaillement soient convoyés, i! suffira, à cet effet, que le convoyeur se présente aux chefs de gare respectifs en déclarant qiie l'autorisation nécessaire a été don-îp'-e verbalement par M. Hanrez, administra ieifr des chemins de fer de l'Etat belge. Lu attendant, le Comité active le plus possible les expéditions par voie fluviale. La navigation continue à se faire vers la plupart 'les provinces. Toutefois, il y a lieu de re màrquer qu'une partie de la Dendre canalisé* a été, détruite. Pour les Flandres, par suite de la mise lîors <réta|;.dé ponts sur le canal de Terneuzen, lef giiiniles allèges de deux mille tonnes ne peu véht p'.us atteindre Gaiid. Les expéditions m peuvent se faire que par de petites allèges d< trois cents tonnes, au maximum. Le Comih n.iîional a pris les mesures nécessaires pou envoyer vers Rotterdam des allèges de ce type Comme les écluses et les ponts ont été coupé: sur le haut Escaut en amont de Gand, la navi ga'tioir est interrompue entre cette ville et U nord de la France. Bruges continue à êtn ravitaillé eu partie par Gand, en partie par !; vie de l'Ecluse. Ouant au trafic fluvial sur la Meuse et Sambre. il est encore très difficile. Il règm sur ces eoifVs d'eau un grand encombremen à "cause de la présence de plusieurs centaine l'allèges amenées par les Allemands au cour dej leur retraite. Les autorités militaires pren lient toutes les mesures en vue de rétablir . bref délai la situation normale. Une proclamation de Guillaume Depuis quelques jours, des doutes s'étaien manifestés quant à la. réalité de l'acte d'ahd cation, de Guillaume II. Voulant couper cour à ces bruits- l'homme funeste a cru^devoir pi blier un manifeste pour confirmer l'abandoi du trône. « Je fais pour tout avenir, est-il dit dans c. document, abandon des droits sur la couronn de Prusse et-des droits y attachés sur la cou roniie impériale allemande. En même temps je délie tous les fonctionnaires de l'empire al lemand et. de la Prusse, ainsi que Unis les of Aciers, sous-officiers et hommes de la marine de l'armée de Prusse et des contingents fédr rés du serment de fidélité qu'ils ont prêté leur empereur, roi et commandant en chei J'attends d'eux qu'ils aideront jusqu'à la réor gairisation de l'empire allemand, les occupant de fait du gouvernement en Allemagne, 0 qu'il protégeront le peuple allemand contre 1 danger menaçant de l'anarchie, de la famin j et de la dictature extérieure ! « Donné comme document revêtu de noti • propre signature et de notre sceau à Ameroi gen, 28 novembre 1918. » (s.) wllhki.m. i Voilà donc une abdication dans toute la foi lue. Faut voir à présent si, le jour où les fidi les conspirateurs qui opèrent, en ce moment e Allemagne l'avertiront qu'il y a lieu de fa i 1 un coup d'Etat, cet homme magnanime 11 prétendra point que ce document n'est qu'ù vulgaire chiffon de papier? Une lettre émouvante 1! va deux ans, les enfants des Etats-Uni dans un grand cri de pitié, firent aux enfant des écoles d'Anvers 1111 superbe envoi de vêt< ments et de friandises. Ce fut pendant de semaines la fête dans nombre de famille: Mais les élèves de nos écoles ne sont point de ingrats, non plus. Us songèrent à remercie leurs bienfaiteurs, et ils confectionnèrent (I petits objets, chacun selon son âge et son s; voir faire. On en fit à cette époque une exp< si tion publique qui fit. courir toute la vil! d'Anvers. Elle fit événement, et nos lecteur probablement, en ont souvenance. Ces pet i 1 cadeaux furent dûment emballés et expédié: Us sont restés près de deux ans en route, < •c'est seulement vers la fin du mois de se] tembre que l'envoi est arrivé à destinatioa U a produit en Amérique une sensation réel' si nous en jugeons d'après une lettre qn mademoiselle Darr StaJk vient d'adresser au élèves des écoles primaires supérieures d'Aï vers. Mlle Darr Stark est la nièce de .\J. Ho< ver qui préside avec autant de tact «pie d'hi inanité et de simplicité au ravitaillement •' nos contrées dévastées. La lettre nous appren qu'une partie des cadeaux des écoles prima res supérieures a été envoyée à Palo Alto, e Californie. Tout près de cette petite ville <■ trouve l'université de Stanfort. où M. Herbe 11 < >• ive>- fil ses études. Inmicd i.-itpmpot !ps éfi (liants de cette université se sont mis à l'œuvre et réunissent en ce moment des fonds pour permettre à un certain nombre d'enfants débiles d'aller se refaire en Hollande aux bords de la mer, en attendant que nos propres « : i soient re-onst ituées. Le reste de l'envoi des écoles supérieures a été distribuée à Wa.-oingtori parmi les écoliers. La lettre enregistre la satisfaction avec laquelle Alla.11 Hoo-ver, petit Ails de M. et Mme Hoover.a reçu son petit cadeau à I'Ecole uks Amis ! Tout ce petit monde ne se tient pas de joie et Mlle Darr Stark nous dit que chacun de ces enfants prépare une boite de vêtements destinés aux petits Belges nécessiteux. La lettre exprime l'émotion des Américains, qui sont touchés de i-e (.pie nous ayons manifesté notre reconnais-; sauce même au plus fort de nos misères et de nos souffrances. Us en sont fiers, car ils ressentent une grande admiration pour notre courageux pays. En terminant et. au nom'de ses compatriotes, Mlle Darr Stark nous envoie avec ses sentiments de la plus sincère amitié, son espoir d'une paix heureuse. N'est-ce pas que c'est joli et émouvant? ; Une copie ■ photographique de la lettre sera affichée dans toutes les écoles de la ville. Les souverains à Liège Le roi et la reine ont fait samedi leur en-1 trée joyeuse à Liège. Ce fut un vrai triomphe, une apothéose: Le roi se trouvait à la tête t de la troisième division d'armée, dite division ; de Liège. 11 avait à sa gauche la reine, et à ; sa droite se trouvait le général Léman. Le prince Léopold marchait comme simple i « jas's » dans le premier peloton du douzième de ligné. Le défilé a été superbe. Leurs Ma •jestés ont déjeuné au gouvernement provincial ; puis, il y a eu réception à l'hôtel de ville, où le bourgmestre, M. Kleyer, — qu'il faut ranger parmi les grands bourgmestres, — a ' souhaité en termes éloquents la bienvenue aux souverains. Le roi a répondu en glorifiant : i cité de Liège. I! y a eu, ensuite, un ser vice religieux à là cathédrale. L'évèque de ' !.i"ge, Mgr. Rutten, a reçu les souverains. Une vieille connaissance Pour la première fois depuis quatre ans, nous recevons un numéro de la Tribune congolais k. He vaillant organe colonial qui paraîi à Londres depuis la guerre, sous la direction éclairée de notre brave confrère Jean Pau wr-'s. Le numéro porte la date du 21 novembre. I; n'a donc pas mis beaucoup de temps ;'i nous parvenir. !! contient des -renseignements curieux dont nos lecteurs prendront j cMiinaisance avec le plus vif intérêt. e Donnons, d'abord, les noms de nos cou i 3 toyens qui <'en vont en décembre à bord de rAi.r.Kivrvn.1,1: . e Pour le ministère des Colonies (première liste) : MM. A. G. Demptinne, admiuistrateui territorial principal ; O. G. Polledro, médecin inspecteur : G. .i. Evrard,"agent territorial de première classe ; C. Pulieri, médecin chef de service ; C. J. Verbecht, chef comptable mili ,, taire; A. Leroy, agent militaire; C. Mager-e inans, agronome adjoint de. deuxième classe e E. A. Not.tet, vérificateur des douanes adjonu , de deuxième l iasse : F. Fellicelli, administra teur territorial de deuxième classe; L. Strada médecin, de première classe ; .1. H. Moyeart surveillant adjoint ; Viré, agent territorial ei Mme Barthélémy, qui va rejoindre son mari sous-chef de bureau à Borna. Pour 1« Katanga s' viennent de s'embarquer : pour le compte d* l'Union minière : MM. J. Couvreur (troisième s terme . et L. Dumont, agents d'administration O. M Cornet, infirmier ; P. .1. Vandendyck s mineur ; (■). Reiriont, forgeron ; A. Lardot, ma r cou et A. J. GysbrechtS et Th. J. J. Preumont e menuisiers : pour le chemin de fer du Ka tanga : MM. Edmond Bastinie et Eugène j. Camille Velle. commis: Ernest Vertenoeil e ajusteur et Joseph Biemis, cantonnier. s La grippe espagnole, cette fichue maladie porte à présent ses ravages dans le Haut •t Katanga, à Elisabethville et à Kambove. f)i 1 annonce déjà plusieurs décès. La maladie ; 1. été introduite dans ces régions par l'Afriqu< e du sud. e * x Notre confrère annonce aussi la mort de M. Arthur Detrv, procureur du roi, à Stanley ville, décédé le (î novembre, à dix heures dt ç soir, au Havre, à l'âge de (piarante-huit anf et demi. Après de nombreuses années de pra tique au barreau de Liège où il avait donne des preuves brillantes de capacité, M. Detrj e avait pris du service à l'Etat indépendant dt Congo. Parti pour la première fois en ma 1907, i! avait accompli dans la Colonie ut ! es congés réglementaires. Il était procureur I du roi depuis le 10 novembre 1909. Il n'est pas j • 11 colonial qui n'ait admiré l'activité dévo-! ouïe et l'énergie de M. Detry, ou n'en ait I entendu parler avec admiration. Et. en fait, a ! côté de la besogne écrasante que lui don-j liaient la direction de son parquet, et les aune.- devoirs de son ministère, M. Detry, quoique miné par la maladie, s'occupait avec la même activité de toutes les questions qui préoccupent le pays, spécialement de tous les côtés du problème colonial, il dépensait à ces études un temps considérable, faisait des rapports, écrivait, des articles dans les journaux, préparait des articles de revues, etc. 11 semblait que toute sa force vive s'était concentrée dans ses facultés intellectuelles. M. Detry est mort avant d'avoir vécu l'heure de la victoire ! Au moins aura-t-Ll eu la satisfaction de savoir imminente et de se dire que son fils y avait brillamment contribué. Enfin, la Tribune congolaise pousse ce cri de détresse : « A présent que la guerre est finie, il conviendrait, nous semblé-1-il, de songer à nos vaillants volontaires congolais qui, dès la première heure, ont mis leur vie au service de la Patrie et dont la plupart ont subi une très ion gue captivité en Allemagne, captivité qui n'a pas été sans altérer grandement la santé de oes braves qu'un séjour prolongé en Afrique avait déjà ébranlée. Que va-t-011 faire pour eux ? Va-t-011 les oublier ? Ce serait la plus noire ingratitude si l'on 11e s'occupait pas d'eux. Aussi espérons-nous fermement qu'il se trouvera, quelqu'un parmi nos dirigeants poui faire valoir les multiples raisons qui militent, en faveur des soldats du corps congolais parmi lesquels il y a beaucoup de vieux qui ont tout quitté, tout perdu et qui, du jour au lendemain, vont se trouver sur le pavé si l'on ne leur vient pas en aide. C'est avec terreur que beaucoup d'entre eux doivent songer à l'après-guerre : la vie sera, épouvantablement chère, el les situations pour les vieux très difficiles à trouver. Voilà pourquoi il faudrait assurer le sort de ces braves et nous espérons bien qu'on n'y fa il ira pas. » La Tribuni: a raison, et son appel est d'au tant plus justifié qu'elle publie précisément Lt compte rendu de deux conférences qui ont étt donnés par des congolais sur la campagne belge en Afrique. La première de ces conférences a été fait< par le lieutenant Laude de Bruxelles devan les professeurs et élèves du collège belge de Saint-Mary à Norwood. Le conférencier, es un de nos glorieux blessés. Engagé volontaire il fit. la campagne jusqu'à l'Yser ; puis, il par t i t eu Afrique avec le corps expéditionnaire e revint prendre sa place au front belge jusqu'i y a peu de mois, quand ses nombreuses blessu res le rendirent inapte au service actif. Ai cours de ces quatre années de guerre, il fur blessé, très grièvement, à quatre reprises dif férentes et sa conduite fut celle d'un héros. Se; nombreuses actions d'éclat et de bravoure fu rent récompensées par diverses citations ; l'ordre du jour de l'armée et par une demi douzaine de décorations, dont la croix de che valier de l'ordre ele Léopold. Le conféienciei démontra d'abord de façon péremptoire qui les Allemands, malgré les traités, avaient étt les premiers à nous attaejuer dans notre colo nie, comme ils l'avaient déjà fait dans notn pays. Puis, il expliqua avec un intérêt grau dissaut les principales phases de la campagne les mesures de défense, les préparatifs de l'of fensive, la conquête du Tanganyika, où no. hardis aviateur jouèrent un rôle important les batailles dans le Ruanda, l'avance des di verses colonnes et. leur mouvement convergeait vers Tabora et la prise de cette ville. Ce récit fait dans un style familier et fort imagé, dit le Tribune, était entrecoupé par de nombreuse anecdotes et des scènes vécues au milieu de: indigènes. La projection de quantité de belle: photos ajoutait encore à l'intérêt de la con férence qui; malgré qu'elle dura deux heures nous parut trop courte. Une ovation prolongé) et enthousiaste fut faite à l'orateur quand i termina le récit de ces faits jqui resteront par mi les plus glorieux de notre histoire mili tain et coloniale. La seemide conférence fut donnée à l'exten s ion universitaire belge de Hampstead par h major die Walsche qui retraça la marche vie torieuse de l'armée belge dans l'Est Africaii Allemand. Voici comment la Tribune en rend compte « Après avoir montré l'attitude du gouverne ment belge vis-à-vis de la brutale Allemagne en août 1914, M. de Walsche nous a amené, sur le terrain des opérations militaires ai Congo et dans l'Est africain allemand. Un ra pide coup d'œil sur la nature dn pays, su 1 — i Feuilleton de l'ANVERS-BOURSE 11 1914-1918 La guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville MARDI, 4 AOUT 1914 Deuxième iour de la auerre (suite) Le président, docteur Kaempf ouvre la troisième séance à cinq heures vingt, et met en discussion l'ensemble, des projets, dont le premier ouvre un crédit de cinq milliards. Le député socialiste Haase demande la parole, et lit la déclaration que voici : « Nous vivons une heure grave dont dépend notre destinée, et qui est la conséquence de la politique impérialiste. Par celle-ci, il a été créé une ère d'armements. Les oppositions entre les peuples se sont aiguisées, et 1111 torrent a envahi l'Europe. Ce sont Les défenseurs de cette politique qui en portent la responsabilité ; nous la repoussons. La social-démocratie a combattu cette politique de toutes ses forces, et elle a travaillé encore à la dernière heure, par des démonstrations importantes dans tous les pays, notamment d'accord avec nos frères de France, pour le maintien de.la paix. Ses efforts ont été vains. Nous nous trouvons aujourd'hui devant le fait brutal de la guerre, sous la menace des horreurs de l'invasion ennemie. Nous n'avons pas aujourd'hui à nous prononcer pour ou contre la guerre, mais sur la question des moyens nécessaires à la défense du pays. Nous devons penser aux millions de concitoyens qui. malgré eux, ont été entrainés dans cette cata- j strophe. Ce sont eux qui sont le plus atteints ; jpar les horreurs de la guerre. Nos vœux i chaleureux accompagneront nos frères appelés sous les armes, sans distinction de parti. Nous pensons aux mères qui doivent donner leurs fils, aux femmes et aux enfants qui sont privés de leur soutien, qui sont menacés de la faim, et souffrent à la pensée de tout, ce qui attend les êtres qui leur sœit chers. Bientôt, des milliers de soldats bless« et invalides leur reviendront. Il est de notre devoir impérieux d'assister toutes les victimes, d'alléger leur sort, de diminuer cette misère incommensurable. Pour notre peuple et son avenir libérateur, beaucoup, si ce n'est pas tout, dépend d'une victoire du despotisme russe, lequel s'est souillé du sang des meilleurs éléments de sa propre nation. Nous devons écarter ce péril, et sauvegarder la culture et l'indépendance de notre pays. Nous réaliserons ainsi ce que nous avons toujours déclaré : nous n'abandonnerons pas la patrie à l'heure du danger. Nous nous sentons par là d'accord avec l'internationale, qui, à tous moments, a reconnu le droit de chaque peuple à l'autonomie nationale. D'accord avec l'internationale, nous condamnons toute guerre de conquête Nous voulons que la guerre finisse aussitôt que le but de sécurité est atteint et que les adversaires sont disposés à conclure une paix qui rende possible l'amitié aveç les peuples voisins. Nous demandons cela, non seulement dans l'intérêt de la solidarité internationale que nous avons toujours défendue, mais encore l'intérêt du jjeuple allemand. Nous croyons que l'école terrible de la souffrance éveillera chez de nouveaux millions d'hommes l'horreur de la guerre, et qu'ils se pénétreront de l'idéal du socialisme et de la paix entre les nations. C'est en nous inspirant de ces principes que nous voterons les crédits. » La déclaration du député Haase est applaudie à plusieurs reprises par les socialistes et les autres fractions politiques, ainsi que par les membres du gouvernement et par les tribunes publiques A la demande du chef du centre catholique, le docteur Spahn, L'ensemble des projets est adopté en bloc. Ce vote est longuement applaudi I^e président propose d' il ar.ner le Reichstag au 24 août. Adopté.) Avant de lever la séance, le président prononce toutefois encore l'allocution ci-après : « L'ordre du jour est. épuisé, et notre travail est terminé avec la rapidité et. le sérieux que comportent les circonstanceisr (Toute l'assistance se lève.) Nous avons voté les moyens qui permettent d'assurer la vie économique du pays pendant la guerre. Beaucoup de nos collègues iront à la bataille pour l'honneur de la patrie. II n'en est pas un seul d'entre nous qui ne doive faire ses adieux à des fils ou à des membres de sa famille.Nos vœux sincères et profonds les accompagnent pour qu'ils reviennent victorieux dans cette lutte difficile, mais honorable et sacrée. (Vifs applaudissements.) Nos vœux visent également toute notre armée et toute notre marine. (Vifs applaudissements.) Nous sommes convaincus que les champs de bataille, arrosés du sang de nos héros, produiront une semence qui donnera le plus beau fruit du monde: le fruit 1 d'une nouvelle floraison, d'une nouvelle pros- j périté et d'une nouvelle puissance de la pa- j trie. » (Vifs applaudissements.) Le chancelier von Bethmanin - Ho 11 weg, pro- | nonce encore ces quelques mots : « A la fin de cette session, courbe mais grave, i une brève parole. L'importance du moment 5 réside non seulement dans nos décisions, ; mais également dans L'esprit qui vous a ani- j niés, l'esprit, de l'unité allemande, la confiance j mutuelle et illimitée ;i vie et à mort. (Vives j approbations.) Quoi qu'il arrive, la date du 1 4 août 1914 sera éternellement un des jours \ les plus grands de l'Allemagne. Vives approbations sur tous les bancs.) L'empereur et les ! gouvernements fédéraux m'ont chargé de vous ! remercier. : Le président Kaempf clot la séance par ce trémolo : • II me reste à faire remarquer encore une fois que le peuple allemand est uni jusqu'au dernier homme pour vaincre ou mourir sur le champ de bataille pour l'honneur et l'unité allemandes. Vives approbations sur tous les b;u 1 es. Nous nous séparons au cri de « Vive Sa Majesté l'empereur allemand et notre patrie ! '» Tous les membres du Reichstag, qui sont restés debout pendant cette fin d* séance. répètent ce.« hocli », à l'exception de quelques ! socialistes. O11 applaudit, dans les tribunes. C'est ainsi que se termine cette mémorable séance, du Reichstag. Pour 11e rien' omettre ! de ce qui peut donner une idée de l'état | d'esprit qui règne eu Allemagne, notons encore cet appel virulent et presepte blasphématoire publié ce jour par le « Militait- Woehenblatt : » » De façon téméraire, la Russie nous a imposé la guerre au sujet de la Serbie. L'heure des comptes, — qui serait quand même arrivée dans quelques années, a sonné. S'il y a dans !e ciel un Dieu juste, — et nous sommes convaincus que cela est, — nous pouvons espérer la. victoire de nos armes pour notre cause équitable. Aujourd'hui, plus de paroles. Seulement ceci encore, inspiré par la colère furieuse que suscite chez nous l'attaque perfide perpétrée contre l'Allemagne : si Dieu, dans sa miséricorde, nous donne la victoire, « vœ victis. » gare aux vaincus. Notre devise de combat sera toutefois : Vive l'empereur ! l'Allemagne au-dessus de tout ! » C'est montée à ce diapason que l'armée allemande va se ruer sur nous. Gela.promet. Troisième jour de !a guerre L'autorité communale d'Anvers 11e pouvait laisser s'accomplir les désordres auxquels nous avons assisté hier sans prendre les mesures que ses responsabilités lui dictaient. Le bourgmestre. M. I. De Vos, lance donc un arrêté qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes. Cette mesure réfrène très sensiblement l'effervescence dans la rue. A Bruxelles, dan* le pays entier, l'indignation et la colère du peuple 11e sont pas moins intenses, et les autorités doivent partout s'efforcer de ies contenir. En général, toutefois, le public, comprenant la gravité d" l'heure et les responsabilités des autorités militaires, se montre assez docile, et se conforme sans trop d'exceptions et sans trop de récriminations aux décisions du pouvoir. Le gouvernement et l'état-m a.j or s'occupent fiévreusement d'organiser la défense. Le roi se met crânement à la tête de ses troupes, et l'annonce dans une proclamation ii l'armée. Voici en quels termes : I « A l'armée fie la nation, ). soldats, » Sans la moindre provocation de notre part, nu voisin, orgueilleux de sa force, a déchiré les traités qui portent sa signature, et. violé le territoire de nos pères. Parce que nous avons été dignes de nous-mêmes, parce, que nous avons refusé de forfaire à l'honneur, il nous attaque. Mais le monde entier est émerveillé de notre attitude loyale; que .son respect et son estime vous réconfortent en ces moments suprêmes. Voyant son indépendance menacée, la nation a frémi, et ses enfants ont bondi à la frontière. Vaillants soldats d'une cause sacrée, j'ai confiance en votre bravoure tenace, et je vous salue au nom de la Belgique. Vos concitoyens sont fiers de vous. Vous triompherez, car vous êtes la force mise au service du droit. César a dit de nos ancêtres :<« De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves. » Gloire à vous, armée du peuple belge. Souvenez-vous devant l'ennemi tpie vous combattez pour la liberté et pour vos foyers menacés. Souvenez-vous, Flamands, île la bataille des Eperons d'or, et vous Wallons de Liège, qui êtes en ce moment à l'honneur, des six cents Franchimôntois. « Soldats, « Je pars de Bruxelles pour me mettre à votre tête. « Fait au palais de Bruxelles, le 5 août. 1914. .« ALBERT. » La Hollande, dont la neutralité n'est, pour le moment, pas directement menacée, mais dont la situation semble vouloir devenir, au point de .vue militaire, identique à celle de la Belgique Jors de la guerre franco prussienne de 1870-IK7I, s'occupe, elle aussi, rie prendre les mesures de précaution indiquées par les circonstances. C'est, ainsi qu'elle déclare en état de guerre le territoire de la position stratégique partant du Helder et allant jus qu'aux bouches de la Meuse, soit la position dite « Hollandsche Waterlinie » (ligne d'eau hollandaise et les alentours des travaux de défense, soit Westerpoort, PamerHen, Twneu-zen et Ellewoutsdijk. A la chambre des communes, le premie ministre, M. Asquith, annonce qu'il a reçu dt ministre d'Angleterre à Bruxelles la dépèchi suivante : « .le viens de recevoir du ministre des affai res étrangères une note disant que le gouver nement belge regrette d'avoir à informer l gouvernement anglais que des forces armée d»> l'Allemagne pénètrent sur le territoir belge en violation'du traité. Le gouvernemen belge est fermement résolu à résister par ton les moyens en son pouvoir. Acclamations. La Belgique fait appel à la Grande-Bretagne à la. France et à la Russie, garants de soi indépendance, pour coopérer à la défens< de son territoire, et prie les puissances d'enta mer une action concertée afin de résister ai coup de force de l'Allemagne contre la Belgiqn pour sauvegarder le maintien de l'indépendan ce et l'intégrité de la Belgique pour l'avenu La Belgique est heureuse de pouvoir déclare qu'elle assumera la défense des places foi tifiées. » Les passages de cette dépêche où la Belgiqn déclare qu'elle est résolue à défendre énet giquement son territoire sont longuement c chaudement acclamés par des membres de 1; chambre des communes. Après avoir t'ai mention de la démission des ministres Morle; et Burns. qui sont remplacés par lord Beau champ et M. Runciman, M. Asquith fa i connaître à l'assemblée qu'il proposera demai. le vote d'un crédit de cent millions de livret Le chef du cabinet de la Grande Brelagrt annonce encore que l'ambassadeur de Franc lui a donné ce jour communication, du télt gramme suivant reçu par les gouvernemen français de son ministre à Bruxelles : « l«e chef dn cabinet du ministre de 1 guerre belge a demandé à l'attaché militait-français de se préparer immédiatement pou la Coopérât ion des troupes françaises ave l'armée belge. En attendant le résultat d l'appel fait aux puissances garantes de 1 neutralité de la Belgique, des ordres son donnés aux gouverneurs des provinces belge de ne pas considérer le mouvement des troupe françaises comme une violation de la fror tière. » (a suivr*).

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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