Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 27 Janvrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/db7vm43v14/
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Mardi 27 janvier 191^ No 22 Vinat-sixiëme anné ABONNEMENTS i •* Mtii*. Ua tri trucs francs frac ANVERS 16.00 8.00 4.8 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.3 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.0 s'abonne à Anvers au bureau iourna!, et dans tous les bureaux de po ûe Belgique et de l'étranger.—Les aboni ments partent le I" de chaque mois et peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufo, 9' - ANVEF 1é!éphoncî 238S ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR M.K»ni>jraii«i, mlativ» • lywisiitraHm <n à I» rndnciian doit être adressée à M< J. BACQT, directeur-rédacteur ea chef (ht journal INSERTIONS : Li grande ligne : Annonces ordinaires .... 80 C'a Demandes et offres d'emplois . 40 • Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 • deuxième insertion » 96 » Annonces financières • 1 franc Pour une sine d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. 9CF" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'aprè» l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LA GUERRE FUTURE Un peu tardivement, semble-t-il, le Parisiens se sont avisés qu'au lendemai d'une déclaration de guerre ils étaiei. exposés à mourir de faim. Paris vit a jour le jour, et tire naturellement de 1 province, voire de l'étranger, le renou vellement quotidien de ses approvisiou nements alimentaires. Ce rigoureux hi ver nous apporte à cet égard d'utile avertissements. A cause du froid, à eau se de la neige, les communications de viennent un peu plus difficiles, et le pri. des denrées a brusquement augmenté En moins d'une semaine, le prix de légumes s'est dilaté. Il y a dix franc d'augmentation aux cent kilogramme: sur les carottes, quarante francs sur le choux de Bruxelles, soixante-cinq franc sur les épinards, quinze francs sur le oignons, cent trente francs sur l'oseille de cinq à dix francs, sur les pommes d terre. La valeur d'une botte de salsifis ; doublé. Une botte de poireaux, qui va lait quarante centimes avant le froid vaut maintenant deux francs cinquante Et tout est à l'avenant. Or, au lendemain même d'une Tlécla ration dé guerre, tout le matériel de: chemins de fer serait accaparé par 1 département de la guerre pour la mobi lisation pendant une ou deux semaine consécutives, et le ravitaillement de Pa ris en serait complètement suspendu. 1 importe donc que la capitale soit poui vue d'approvisionnements comme pou un siège de quinze jours... et on n'; avait point songé depuis quarante-troi ans. Actuellement, la municipalité nége cie avec l'Etat, et bientôt, des provision suffisantes entreront en magasin, qui se ront remplacées par d'autres stocks mesure de leur consommation. Cet incident administratif nous éclair une fois de plus sur ce que la futur guerre nous réserve. En raison des effet tifs nouveaux, la guerre ne sera pas seu lement la guerre : elle sera par surcroî la famine et la peste, le deuil et la ruin même pour le vainqueur. Dernièrement, un député français, M Jules Roche, dressait le bilan des dépéri ses imposées à la France par la guerr de 1870-1871, et il arrivait à établir que durant cette campagne de deux cent qua rante-cinq jours, les vaincus avaient dé pensés un peu plus de onze francs pa: jour et par tête de soldat. La guerre aujourd'hui coûte plus cher mais, si nous acceptions comme main tenu ce chiffre de onze francs par hom me et par jour, nous aurions déjà à con stater des sacrifices quotidiens écrasants En France, la mobilisation de l'arméi active seule rassemblerait les treize clas ses qui la composent ; en évaluant leu: contingent moyen net à cent soixanti mille hommes seulement, on obtiendrai 2,080,000 hommes. On devrait nécessai rement, aussitôt après, mobiliser ai moins les six classes de la réserve di l'armée territoriale. A raison de cen trente mille hommes par classe, ce serai encore sept cent quatre-vingt mille hom mes. Nous arrivons ainsi à un total dt 2,860,000 hommes appelés sous les dra peaux dès le premier mois de la guerre En comptant seulement onze francs pai tête de soldat, ce serait une dépense dt 31,460,000 francs par jour à effectuei immédiatement. Mais ne nous y fions pas ! Ce chiffrt de onze francs est certainement trof modéré. La guerre du Transvaal a coût< aux Anglais environ vingt francs pa homme et par jour. La guerre russo japonaise a coûté aux Russes dix-sep francs par homme et par jour. D'ail leurs, nous ne sommes pas encore ei face de la mobilisation complète : li France aurait aussi à mobiliser les si; dernières classes de la réserve de l'arméi territoriale, qu'on peut évaluer ensembli à six cents mille hommes au moins. Di là, une augmentation de dépense de si. millions six cent mille francs par joui En chiffres ronds, la mobilisation fran çaise complète imposerait donc, -onze francs seulement par homme et pa jour, — une dépense de trente-huit mil lions par jour ! Et si la guerre futur durait deux cent quarante-cinq jour comme la précédente, la dépense total du gouvernement français serait de neu milliards et trois cent dix millions ! Pour préciser l'énormité de cette dé pense quotidienne de trente-huit mil | lions, nous ferons remarquer qu'ei temps de paix la France ne dépense pa plus de dix millions par jour pou assurer tous les services publics, et que sur ces dix millions par jour, la guerr et la marine en prennent à peu prè deux. La guerre imposerait donc à 1 France un surcroît de dépenses net d trente-six millions par jour ! C'est plu de trois fois et demie le budget du temp de paix. Appliquons les mêmes chiffres au: effectifs de la triple alliance, et non reculerons épouvantés : l'Allemagne, l'I talie, l'Autriche-Hongrie auraient à dé penser par jour plus de cent million? Cela ferait en chiffres ronds cent qua rante millions dilapidés chaque jour l'occasion d'une guerre entre quatr seulement des grandes puissances d l'Europe. Supposez l'entrée en jeu d l'Angleterre et de la Russie, la dépens quotidienne dépassera deux cent cin quante millions ! Et, tandis que les armées se précipi teront les unes contre les autres, le vieillards, les femmes et les enfant restés dans les villes succomberon rapidement à la faim. Car la spéculatioi rendra inabordables les denrées les plu nécessaires. Voici déjà que les pomme ( de terre augmentent de plus de moitié ) à cause d'un abaissement dans la tem pérature ! Que sera-ce au lendemain d'une suspension totale de la circulation commerciale ? s Reviendra-t-on à ces tarifs du siège où u une pomme de terre coûtait cent sous t et une demi-livre de beurre trois cents J francs?... ! Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques [Service de l'Ar/ence //AFAS) □ANS LES BALKANS 4 Turquie, Grèce et Bulgarie Sofia, 26 janvier. — Le ministre de Bulgarie 5 à Constantinople en ce moment à Sofia qua-3 lifie d'inventions les déclarations qui lui ont été imputées par le correspondant d'un joirr-3 nal à Constantinople et. d'après lesquelles la ^ Bulgarie prendiait nécessairement part a t ne 5 guerre éventuelle entre la Turquie et la 3 Grèce. M. Tontcheff ajoute que la question des iles n'intéresse pas la Bulgarie. 3 Les soi-disant préparatifs militaires de l'Autriche Vienne, 26 janvier. — La Wiener Allgemeine Zeitung se déclare en mesure d'affirmer que 5 l'Autriche-Hongrie ne fait aucune espèce de ! préparatifs militaires, en vue d'une intervention éventuelle en Albanie, et que les bruits contraires sont dépourvus de fondement.Une mesure de ce genre serait d'autant moins jus 5 tifiée que les nouvelles parvenues nu srjel i de la situation en Albanie sont tout- A tVit rassurantes. s La réponse des puissances à la note britannique 1 Londres, 26 janvier. — Suivant une information communiquée aux journaux, on attend sous peu la réponse des puissances à la l' dernière note britannique, La Grande-Breta-{ gne a préparé, entretemps, le texte des deux 3 communications qui seront soumises sinml tanément à Constantinople et à Athènes après l'approbation des puissances. Ces co umni-3 cations exposent les décision connues relativement à la frontière de l'Epire et aux îles de 1 la mer Egée, et proposent que l'évacuation grecque s'accomplisse,le plus tôt possible.sans toutefois fixer de date. Elles font de l'évncua tion de l'Albanie, la condition de la possession S finale des îles par la Grèce. Ces communications enregistrent avec plaisir la nouvelle assurance de l'Italie qu'elle restituera les îles x à la Turquie. L'exécution des clauses du traité de Lausanne et la remise des îles de 3 la mer Egée sont des choses concernant l'Italie et la Turquie. Néanmoins, les puis sances éprouvent naturellement de l'intérêt au sujet du sort des îles dont elles ont déter miné l'attribution finale. Les communications ne mentionnent pas les légères modifications de la frontière d'Epire réclamées par M. Veni zelos. Ces modifications.qui font actuellement l'objet de discussions ne rencontreront, dit-on, aucune objection sérieuse. Bande d'Albanais sur territoire grec Athènes» 26 janvier. — Une bande de 150 albanais conduite par les chefs Salih Boudka et Malian Panariti est entrée sur le territoire - grec, a occupé le village de Treska dans le district de Colonia et a arrêté trois prêtres épirotes. i Les relations diplomatiques bulgaro-grecques ' Sofia, 26 janvier. — On apprend de bonne ] source que, par l'entremise de la légation de Russie, le gouvernement bulgare a fait con i naître au cabinet d'Athènes qu'il est disposé t, à reprendre les relations diplomatiques et que, dès maintenant, il était prêt à envoyer un chargé d'affaires si la Grèce en faisait 1 autant. L LA REVOLUTION MEXICAINE Nouvelle fantaisiste Washington, 26 janvier. — Le président Wil-son traite de fantaisiste l'information suivant i laquelle on débarquerait des marins des Etats-Unis pour maintenir la circulation du chemin de fer entre Mexico et la Vera Cruz au cas où le général Huerta serait forcé d'abandonner la "présidence. Le gouvernement du général i Huerta est en voie de décomposition. La convocation par la Maison-Blanche de la commission des affaires extérieures n'est pas due à un changement dans la situation. i La grève de dockers au port de Toulon i Toulon, 26 janvier. — Les dockers du port de commerce se sont mis en grève ce soir. Ils ont refusé cet après-midi de débarquer la cargaison de plusieurs navires qui venaient L d'arriver. Les dockers réclament une légère augmentation de salaire et une diminution des ^ heures de travail à fournir par escouades. L Les grèves à Londres Londres, 26 janvier. — Ni les négociants en charbon ni les camionneurs et portefaix ne i voulant céder, M. Askwith, le grand concilia-i teur du Board of trade vient d'offrir ses i bons offices aux deux parties. Le syndicat J des portefaix a promis de donner demain une réponse. Le syndicat avait refusé aujourd'hui l'arbitrage ofefrt par la chambre de commerce. Cependant, un crtain nombre de porteurs l travaillent surtout pour quatre négociants, qui se sont séparés de l'association des patrons. Il y a parmi eux quelques jaunes. Presque tous les chantiers de construction sont fermés, 3 parce que les patrons de la corporation du s bâtiment ont déclaré le lock-out. Quarante Q mille ouvriers du bâtiment sont réduits au ^ chômage. Londres, 26 janvier. — Le syndicat de la corporation des ouvriers du bâtiment a prescrit à tous ses membres d'abandonner tous les ateliers et chantiers où l'on a congédié des l ouvriers qui avaient refusé de signer un docu-g ment rédigé par les patrons et imposant cer-taines conditions à leur personnel. Le nouveau régime législatif en Chine , Pékin, 26 janvier. — Hsiung Hsi Ting a donné sa démission de ministre des finances. 5 II garde les fonctions de premier ministre jus-1 qu'à l'inauguration du nouveau régime légis-3 latif préconisé par Yuan-Chi-Kaï, qui va très 3 prochainement entrer en vigueur. 3 Echo de la grève en Afrique du Sud Le Cap, 26 janvier. — Le député travailliste Cresswell a été gracié de la peine d'emprison-f nement prononcée contre lui à l'occasion de 5 la récente grève. Le croiseur japonais au Mexique Mexico, 26 janvier. — Un capitaine et qua torze officiers du croiseur japonais Idzvmc arrivant de Manzanillo resteront jusqu'au 3C janvier. Ils visiteront les endroits intéressants autour de la capitale. n Crise ministérielle au Portugal ^ Lisbonne, 26 janvier. — Dans les milieux politiques on dit que M. Alfonso Costa, président B du conseil, présentera la démission du cabinet Le président de la république, M. de Arriaga. consulterait les chefs politiques sur la formation d'un ministère de concentration. s Bombe criminelle à Lisbonne Lisbonne, 26 janvier, dix heures quarante S soir. — Une manifestation en l'honneur de M t j Alfonso Costa, président du conseil, avait ét^ -, organisée ce soir sur la place du Bocio à Lisbonne. Au moment où le cortège défilait dans s la rue Carmo une bombe a éclaté. Plusieurs 3 : personnes ont été blessées. La nomination de M. Delcassé dans l'ordre de Saint-Andr^ Smm-Pétkhsbourg, 26 janvier. — Là nomina tion de M. Delcassé dans l'ordre de Saint André est favorablement accueillie par le? journaux. Ils soulignent l'extrême rareté dt la remise de cet ordre ;'i un diplomate. Le Novoie Vremia estime que cette haute ré compense es. une manifestation louî à fa i exceptionnelle de l'alliance franco-russe. La Gazette de la bourse déclare que l'attii but ion d,u collier de Saint-André est la meil leure preuve que M. Delcassé, ambassadeur a été à la hauteur de la situation. Le journa considère sa nomination comme une nouvelle consécration de la solidité de l'alliance mal gré ses détracteurs et ses adversaires. M. Venizelos à Berlin Berlin, 26 janvier. — M. Venizelos, prési dent du conseil hellénique, a rendu visite hier au chancelier M. de Bethmann-Hollweg Une régie nationale des chemin» de fer belges VII L'article 19 porte que les ministres des chemins de fer et des finances sou mettent au conseil d'administration toute proposition qu'ils jugent utile. Ceci poui compléter l'initiative personnelle du con seil d'administration, chargé par le mê me article de la conservation, de l'ex ploitation et de l'extension des chemins de fer de l'Etat ; il a à déterminer les modifications qu'il y a lieu d'apportei aux installations fixes et roulantes, au> horaires, tarifs et conditions de trans port ainsi qu'à l'organisation des che mins de fer de l'Etat. L'article 20 touche à un chapitre que nous traiterons plus loin, celui de 1s situation financière des chemins de fer Lorsque, dit-il, l'immobilisation de ca. pitaux nouveaux paraît nécessaire ai conseil d'administration de la régie na tionale, celui-ci s'adresse aux ministres des chemins de fer et des finances er vue de sollicicter l'intervention des cham bres législatives. En cas d'urgence, un crédit peut être ouvert à la régie nationale par arrête royal, sur la proposition des ministres des chemins de fer et des finances el sauf approbation ultérieure des cham bres. En aucun cas, le crédit ouvert à 1e régie nationale par voie d'arrêté royal ne peut dépasser dix millions de francs La régie nationale, aux termes de l'ar ticle 21, ne peut être soumise à aucune imposition au profit de l'Etat, des pro vinces ou des communes. - Vient ensuite la grosse, la très grosse question du personnel. Il est notoire que le département actuel des chemins de fei occupe, ou plutôt n'occupe pas, un tiers en trop de personnel : la multiplicatior des emplois, et surtout des bas emplois dans la paperasserie, constitue une plaie, étant donné le grand nombre de gens dans la force de l'âge qui y sont occupé; tout en étant mal payés, alors que tanl d'emplois dans le commerce, l'industrie l'agriculture manquent de bras et que le Congo manque d'un personnel conscien cieux et actif. Or, l'article 22 de l'avant-projet règle que la régie nationale devra utiliser les services de toutes les personnes attachées définitivement au service des chemins de fer de l'Etat au moment où elle commence à fonctionner. Aucune de ces per sonnes ne peut, contre son gré, au cours de sa carrière, ni lorsqu'elle est arrivée à l'âge de la retraite, être traitée moins favorablement qu'elle l'eût été si elle était demeurée au service de l'Etat. Cette clause, dont nous comprenons l'esprit d'humanité et l'opportunité, esl fâcheuse au point de vue pratique parce qu'elle maintient au service de la régie des personnes dont le mérite est nul oi très contestable, à moins qu'il ne soil néfaste. On nous comprendra dans cer tains bureaux du département. Heureusement, bon nombre de ronds de-cuir ne tarderont pas à atteindre., et à ne pas dépasser la limite d'âge. Ai fur et à mesure que des vides se pro duiront, le conseil d'administration es libre de choisir lui-même les membres de son personnel. Les agents nommés par lui jouiront de conditions de travai' qui ne pourront être moins favorables que sous le régime antérieur pour des fonctions identiques. Pour les nombreux agents des chemin; de fer qui suivent avec un intérêt quel que peu inquiet le développement de cette étude, notons que le même article 22 spécifie qu'un rapport relatif au per sonnel devra être dressé chaque anné< par le conseil d'administration. Il fer; connaître les conditions de travail de; diverses catégories d'agents, ainsi qui les barèmes de traitements, de salaires de primes qui leur sont alloués, les avan tages qui leur sont assurés en cas di bons services et les obligations qui leu; sont imposées. Ce rapport, accompagm des observations du collège des commis saires, sera communiqué au ministre de: chemins de fer, qui l'accompagnera di ses observations et le transmettra, avei le bilan, le compte de profits et perte: et le rapport sur l'exercic écoulé, au: chambres législatives. Voici maintenant un point d'extrêmi importance par le temps qui court. Que sera le régime du personnel au poin de vue des responsabilités nationales L'article 23 détermine que les différend relatifs à l'exécution du contrat de tra vail et du contrat d'emploi qui se pro duisent entre la régie nationale et le: membres de son personnel (fonctionnai res, employés et ouvriers) ne sont sou mis ni aux conseils de prud'hommes, n aux tribunaux de commerce. Ils son obligatoirement déférés, par la partie h plus diligente, à un conseil de concilia tion, et en cas d'échec de la conciliation à un collège d'arbitres dont la sentenci oblige les parties et a force de loi. Li grève aux chemins de fer est, commi I on le voit, interdite comme par le passé les chemins de fer restent un service public et légal. Ces conseils de conciliation et d'arbitrage sont organisés et institués par arrêté royal. Les ministres des chemins de fer et des finances, en s'appuyant sur ces dispositions, sont manifestement à même de maintenir, dans le cadre tracé par la loi, le conseil d'administration de la régie nationale. Les chambres législatives, de leur côté, en adoptant, en rejetant ou en amendant - les budgets et les comptes, continuent à exercer leur action souveraine. Elles pourront, à toute époque, si la loi ne répond pas à l'attente, mettre fin par une loi nouvelle à l'existence de la régie nationale.D'après les cas, le ministre qui se sentira touché par le vote de l'une des deux chambres adoptera la ligne de conduite que comportera la responsabilité constitutionnelle dont il est investi. La conséquence du rejet ou de l'amendement, par les chambres législatives, d'un budget ou d'un compte sera naturellement d'obliger la régie nationale à modifier ces documents conformémenl aux votes émis. (A suivre.) J. T. NOS INSTALLATIONS MARITIMES Ce matin est parvenue à l'hôtel de ville une nouvelle réponse cie M. le ministre des travaux publics, à la dernière lettre qui lui fut adres sée par la ville, concernant l'attitude et les responsabilités respectives de l'Etat et de l'administration communale dans les différentes qjestions qui se rattachent à l'extension du port. Nous la publions plus loin. Le collège s'occupera de cette réponse déjà dans sa séan ce de ce jour. LA FETE DE L'EMPEREUR A l'occasion de l'anniversaire de l'empereui Guillaume II d'Allemagne, une fêté scolaire avait été organisée, ce matin, à onze heures et demie à l'école allemande. Un grand nombre de membres de la colonie allemande, en tète desquels figurait M. Richard Bocking qui est en même temps administrateur délégué de l'école, assistaient à cette réunion dans la nouvelle salle des fêtes et conférences. Voici un aperçu du programme qui a été exécuté : Un chœur à quatre voix avec accompagnement par l'orchestre des élèves ; deux séries de conférences brèves, données par les meilleurs élèves de chacunes des classes supérieures, sur des thèmes patriotiques aile mands. Puis 1111 autre chœur, à huit voix. Une allocution, très applaudie, de M. le directeur Gaster. Et enfin, le « Heil Dir ini Siegerkranz », chanté en commun par l'assistance entière. Ainsi se termina cette cérémonie à laquelle M. le consul général d'Allemagne Schnitzler, avait tenu à s'associer. DISPENSAIRE CLEMENTINE L'œuvre si intéressante du dispensaire Clé-mentine donnera le 7 février prochain sa fête de charité annuelle, au local des Folies Bergères, rue Wappers. Cette fête consistera en un thé dansant. Que l'on se rassure, il ne s'agit point de tango, mais de danses de salon Et les consciences les plus délicates pourronl s'associer, sans arrière pensée, à une fête dont tout le profit doit aller à l'assistance médicale et chirurgicale des malheureux. Nous aurons l'occasion d'en reparler. LES RETARDS AUX CHEMINS DE FER Le Cercle des expéditeurs, exportateurs el importateurs a envoyé samedi le télégramme suivant à M. Vandevyvere : Par suite du retard dans l'arrivée des wagons et de l'irrégularité dans la mise à disposition principalement dans le service Anvers-Bassin, nous subissons des pertes très sérieuses et cette situation cause un préjudi ce très grand au port d'Anvers. Nous nous permettons d'insister pour que les mesures nécessaires soient prises de toute urgence il l'effet de remédier à cette situation. LA QUESTION DU PORT Nouvelle réponse de M. Helleputte M. Helleputte, ministre des travaux publics vient d'adresser à la ville d'Anvers la lettre suivante : Bruxelles, le -24 janvier 1914. A messieurs les bourgmestre et échevins de'la ville d'Anven Messieurs, J'ai bien reçu votre lettre du 29 décembre 1913 7" bureau, répondant à la mienne du 15 du même mois. J'aurais bien des réserves à faire sur le: observations qu'elle contient, mais, puisque répon dant à l'espoir que j'avais eu l'honneur de manifes ter, vous terminez votre lettre en marquant votr< désir d'arriver le plus tôt possible à une entent» avec ie gouvernement, je réponds à votre sentimen en ne prolongeant pas davantage une discussion sui li passé et j'aborde immédiatement l'examen de voi propositions. J° La reprise des darses. — Reprise des darses e des terrains sur lesquels elles sont construites. -Cette question me parait nettement résolue par le: projets de convention qui vous ont été-transmis I< 21 novembre et le 2 décembre derniers. L'un de ce: projets a pour but de régler définitivement et con formément aux indications de l'exposé des motif: du projet de loi du 1G mai 1905. la reprise de toute: les installations maritimes par la ville : l'autre ; pour but de régler l'exploitation provisoire des dar ses n" 2 et 3 du tronçon correspondant du bassin canal dans l'hypothèse où la convention définitive ne "pourrait être conclue avant l'achèvement de: travaux. Jusqu'à présent, je n'ai reçu aucune corn munication de votre part au sujet de ces conven tions, sauf votre lettre du 18 décembre, 7"• bureau nJ 19, par laquelle vous me faites savoir que vou: les avez soumises à l'examen des services compé tents de la ville. La reprise des darses 2 et n di tronçon du bassin-canal correspondant constitiu l l'exécution d'une partie de la convention définitive f ii ne m'est pas possible de me prononcer à ce su je . avant de connaître vos intentions quant à la îvepri-i ' des autres installations maritimes. 3 2° L'incorporation des terrains. - Inco'rporatioi au territoire d'Anvers du périmètre des installa tions maritimes. — Ma dépêche du 2 décembre pré citée vous a déjà fait connaître comment cette ques 5 tion peut être tranchée. J'ajouterai que c'est ai pouvoir législatif qu'il appartient, aux termes d' l'article 3 de la constitution, de décréter les modi fieations aux limites territoriales des communes j Quant à la procédure h suivre en cette matière : l'article 83 de la loi provinciale exige l'avis préala t- ble du conseil provincial sur les changements pro ^ posés pour la circonscription des communes. Ei présence de cette prescription, le gouvernement s'es toujours conformé strictement aux règles qui on été tracées par M. le ministre Rogier, dans um > circulaire du février 1834. au sujet de l'instruc tion préalable des demandes visant au changemen l des limites communales. C'est ainsi que jam-Ms i i n'a proposé d'« office » aux chambres de supprime une commune existante, d'en créer une nouvelle oi : même de rectifier (les limites territoriales. Toujour son intervention a été restreinte au seul cas où elle était réclamée par une requête formelle émanant des parties intéressées . habitants ou administrations communales. Un précédent. — Lorsqu'il s'est agi de la réunion de Saint-Pierre-sur-la-Digue à la ville de Bruges, le gouvernement n'a même pas cru devoir agir d'office, bien que. cependant l'engagement eût été pris par l'Etat, dans la convention-loi du U septembre 1895. de soumettre à la législature un projet de loi incorporant la ville de Bruges les terrains compris dans les travaux à exécuter pour les installations maritimes. C'e-t à la ville de Bruges que fut laissée l'initiative de la mesure. La nécessité d'une instruction préalable a été affirmée aussi par le sénat, lors du dépôt par M Ilanrez d'une proposition de loi modifiant les limites territoriales de la ville de Bruxelles. La commission du sénat invita eu elfet le gouvernement à soumettre cette proposition à l'instruction d'usage, déclarant qu'elle ne pourrait l'examiner utilement qu'après avoir été mise eii possession du dossier administratif de l'enquête. Il ne paraît donc pas possible de déroger en faveur des installations maritimes d'Anvers à une ligne de conduite qui est suivie depuis quatre-vingt -ans et qui trouve sa raison d'être dan* une prescription légale. Sans doute, le projet de loi déterminant les nouvelles délimitations pourrait contenir une disposition dérogeant exceptionnellement aux prescriptions de l'article 83 de la loi provinciale Mais, le pnint de vue légal étant ainsi sauvegardé, le parlement ne s'exposerait pas moins à porter une grave atteinte a l'autonomie communale et à léser des intérêts locaux, en supprimant ou eu démembrant une commune, sans que le Conseil communal tût intervenu pour en délibérer et sans que les habitants eussent été entendus. Or. c'est précisément le. souci de ne porter aucune atteinte à l'autonomie des communes et de sauvegarder tous les intérêts respectables qui a dicté à !a législature l'article 83 de la loi provincale. Le gouvernement ne peut, dans ces conditions, se départir de la règle qu'il a toujours suivie, pour proposer d'office 1er: modifications aux limites territoriales que les nouvelles installations maritimes d'Anvers rendent nécessaires. Le respect de l'autonomie co.mmlnale. — Le respect des intérêts qui peuvent être engagés dans cette question commande que les commune en cause soient appelées à en délibérer, que les habitants soient entendus, qu'il soit procédé enfin à l'instruction d'usage. Toutes les considérations qui justifient la mesure pourront ainsi être exposées, les conséquences qui en découleront seront précisées et les compensations à accorder éventuellement seront discutées et arrêtées entre la commune qui s'agrandit et les administrations des territoires qui se verront annexés. A la rigueur, ainsi que je vous le disais dans ma lettre du 2 décembre dernier, n" .">2,240 B/2, n" 3715/A de sortie, la demande (l'annexion devrait émaner de votre ville qui y a le plus grand intérêt. Mais désireux de vous donner un gage de mon concours et de vous épargner une form alité, j'ai demandé à mon collègue. M. le ministre de l'intérieur, de vouloir bien provoquer l'instruction préalable en vue de l'annexion. Cette question est d'ailleurs, elle aussi, étroitement liée à la reprise de l'assiette des installations maritimes. On ne concevrait pas l'utilité d'incorporer à la ville d'Anvers toute la zone de ces installations si la ville ne devenait pas propriétaire de ces ouvrages. Pour ne pas perdre de temps, rien n'empêche cependant de procéder aux formalités préliminaires à l'annexion tandis que se poursuivent les négociations relatives ii la reprise des installations maritimes.L'ancienne enceinte. — Les départements des finances et de la guerre s'occupent activement, d'accord- avec le mien, de l'exament des diverses questions qui se rattachent h la cession de l'ancienne enceinte, afin d'être en mesure de vous présenter un projet de contrat dans le plus bref délai possible.Veuillez agréer, messieurs, l'assurance de mes sentiments très distingués. Le ministre, (s.) HELLEPUTTE. I l\l T É R I EUR Le droit d'accises sur le sucre On sait qu'une proposition de loi de MM. Giroul et consorts est déposée sur le bureau de la chambre, proposition tendant à abaisser de 20 à 15 francs le droit d'accises sur le sucre. Quel sera le sort réservé à cette proposition ? Elle sera très probablement repoussée. Et cependant, le gouvernement se privera ainsi volontairement d'une importante source de recettes, car le rejet accentuera encore la décadence sucrière, qui entraîne forcément une diminution du produit de l'accise. Qu'on en juge : en 1900-1901, la campagne sucrière avait produit 320 millions de kilos ; celle de 1912-1913 ne donna plus que 298 millions de kilos ; et la dernière n'atteindra pas 220 millions de kilos. Naturellement., le nombre des sucreries diminue aussi : 103 usines en 1904, 72 en 1912, 68 en 1913, et plusieurs seront fermées en 1914. Les fêtes de l'inauguration du canal maritime de Bruxelles Une bonne nouvelle pour les organisateurs des fêtes du canal maritime, est celle qui vient de leur être annoncée de la part du gouvernement. Celui-ci accorde les subsides sollicités, et, dès à présent, monsieur le ministre de l'intérieur s'occupe de la part qui lui incombe dans l'organisation de ces fêtes. Elles auront lieu en juin, très vraisemblablement. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont au-1 torisés à emprunter les sommes suivantes : Hoevenen, 20,300 francs ; Puers, 21,100 francs ; Schriek, 15,800 francs ; Ousselghem, 19,900 francs ; Mons, 115,100 francs ; Vitrial, 11,700 francs. Le trafic des écus Le seul remède capable d'arrêter le trafic des écus consiste, nous l'avons dit souvent, dit la Gazette, à faire en sorte que le change du papier belge soit égal à celui du papier français ; le trafic ne procurerait plus de bénéfice et ses pratiquants l'abandonneraient d'eux-mêmes. Mais comment arriver à relever- le change belge au niveau du change français ? Il y a deux moyens, dont un qui tient de l'homéopathie, puisqu'il consisterait à guérir le mal par le mal. U serait d'intensifier l'exportation des écus jusqu'au moment où toute notre monnaie d'argent serait remplacée, chez nous, par du papier français. Ce n'est donc là qu'un remède théorique impraticable. L'autre, le seul subsistant donc, est clans ceci : faire que l'encaisse or de la Banque nationale compense plus réellement la circulation papier de : cet établissement. On pourrait croire, à pre-' mière vue, d'après le dernier bilan de la banque, qu'on se rapproche de cette situation : l'encaisse or a passé, en un an, d'environ 215 millions et demi à près de 250 millions, et il ; est donc en augmentation de plus de 34 millions. Mais, hélas ! en réalité la situation ne ! s'est guère améliorée : il y a un an, les billets ; de banque en circulation représentaient une somme de 984,341,430 francs ; actuellement, ils représentent 1,003,361,370 francs, soit une augmentation de 19 millions. La différence entre ! l'encaisse or et la circulation ne s'est donc i abaissée que d'une quinzaine de millions. Et ce n'est pas encore cela qui relèvera le change. Le timbrage des titres La date approche doucement où le tarif de faveur transitoire pour le timbrage des ac 1 tions sera remplacé par le tarif définitif, c'est-à-dire celui de un pour cent avec minimum ; de un franc, fût-ce pour une action à valeur i nominale de vingt-cinq francs. Jusqu'au 6 ) mars, le coût du timbre ne s'élèvera qu'à dix centimes pour les titres de un à cent francs, vingt-cinq centimes de cent à deux cent cinquante francs, cinquante centimes de deux cent cinquante à cinq cents francs; au delà, , un franc par mille avec forcément à cin-t quante centimes des fractions.* r Répétons que le timbrage n'est exigé que pour les titres étrangers, les titres congolais n'étant pas considérés comme étrangers. Mais 1 tout titre étranger doit porter le timbre, fût-il fonds d'Etat, action, obligation, etc. S'il n'est , pas timbré, il est interdit d'en faire « usage » 4 en Belgique .Toutefois n'est pas « usage » la conservation en portefeuille, il s'agit de la venté à la bourse ou par intermédiaire. Il vaut donc mieux faire timbrer tout titre qu'on prévoit devoir réaliser un jour à une bourse belge. La Russie et la propriété industrielle Une nouvelle intéressante pour le commerce et l'industrie. La Russie annonce son adhésion à la convention internationale sur la protection de la propriété industrielle (brevets d'in-ventiin, marques, dessins et modèles, nom et firmes commerciales). Une conférence se tiendra à cet effet à Saint-Pétersbourg, fin de ce mois. Les délégués de gouvernements sont, pour la France, MM. Chapsal, ancien commissaire général à Liège et Bruxelles : Maillard et Taillefer, avocats à la cour de Paris ; pour l'Allemagne, M. le conseiller Oosterrieth, de Berlin ; pour la Belgique, M. le sénateur de Ro. Compartiments pour dames seules On signale au département des chemins de fer que l'affectation des compartiments spécialisés à l'usage des daines voyageant seules ou accompagnées de jeunes enfants n'est pas respecté. Aux termes du règlement de police concernant le transport des voyageurs, il est défendu aux voyageurs de pénétrer dans les compartiments réservés aux dames seules ou accompagnées de jeunes enfants. Par circulaire le ministre des chemins de fer rappellera au personnel des trains que cette défense est absolue et que le personnel susdit a pour obligation de la faire respecter rigoureusement. Les fonctionnaires et agents que la chose concerne seront donc invités, sous peine de impression sévère en cas de négligence de leur part, à tenir fermement la main à ce que les dispositions des règlements sur la matière soient strictement observées et à ce que les infractions commises volontairement soient déférées à la justice. Les baux ruraux Le conseil supérieur vient d'adresser une lettre à M. le président de la chambre des représentants demandant que la chambre s'occupe au plus tôt des projets de loi tendant à modifier les dispositions du code civil en ce qui concerne la durée des baux non écrits ayant pour objet des biens ruraux, ainsi que le délai de congé. Les projets de M. Van Or-melingen et de M. Mechelynck ont été déposés depuis longtemps ; ils attendent patiemment leur tour. Les cultivateurs attendent aussi, peut-être avec un peu moins de patience. CONGO La réorganisation de l'administration congolaise On sait qu'une commission a été chargée, par le ministre des colonies, d'élaborer un projet de réorganisation de l'administration coloniale et métropolitaine. Cette commission vient de terminer ses travaux. Son rapport est entre les mains du ministre des colonies. NOUVELLES MARITIMES Explosion à bord d'un navire Livérpool, 26 janvier. — Une explosion s'est produite à bord du Maurftania dans les docks. Plusieurs blessés ont été conduits à l'hôpital. Il y aurait des morts. **♦ Livérpool, 26 janvier. — L'explosion du Mauretaaia a causé quatre morts et huit blessés Ceux-ci sont mutilés. Tous les morts et blessés sont des ajusteurs qui travaillaient dans la chambre des machines. C'est une bouteille contenant du gaz condensé qui a fait explosion. Nouveaux chantiers au Canada Une nouvelle compagnie pour la. construction de navires au Canada, doit s'établir sous peu à Esquimalt. Cette compagnie, qui portera 1-3 nom de « British Colûmbia Marine Company », pourra construire et réparer tous les transatlantiques qui naviguent sur l'océan Pacifique. Le trafic de l'émigration autrichienne Vienne, 26 janvier. — D'après communication de rétablissement principal du Norddeutscher Lloyd, la présence à Vienne du directeur général Heinecke a pour but la clôture des négociations engagées depuis deux mois avec le ministère du commerce. Les stipulations avec la compagnie brémoise concernant le trafic de l'émigration autrichienne, ainsi que la participation de Trieste à celle-ci, peuvent être considérées comme assises sur une base solide, tandis que les négociations avec les autres compagnies de navigation intéressées dans ce trafic doivent encore être continuées. EXTÉRIEUR AUTRICHE-HONGRIE La santé de l'archiduc François-Ferdinand De Vienne au Petit Journal : On a de vives inquiétudes au sujet de la santé de l'archiduc François-Ferdinand. BULGARIE L'industrie sucrière Il y. a une douzaine d'années, la Bulgarie consommait simplement dix mille tonnes de sucre directement importées d'Autriche. A présent que la Thrace lui a été adjugée, cette consommation va être portée à environ 40,000 tonnes. En 1897, l'importation du sucre austro-hongrois atteignait à peu près 20,000 tonnes. C'est alors qu'une compagnie belge, se rendant compte de l'intérêt qu'il y avait à cultiver la betterave à sucre pour en extraire directement le produit sur les lieux mêmes, sollicita et obtint la première concession en Bulgarie d'une raffinerie. La société, fondée au capital de quatre millions de francs, construisit une usine à Sofia et put bientôt mettre en vente du sucre de fabrication locale. Les débuts furent assez durs, car le paysan bulgare, peu habitué à la culture de la betterave, était loin de fournir, malgré le prix de vingt francs à la tonne qui lui était payé, la quantité de racines qu'il aurait pu raisonnablement produire. Jusqu'à 1909, la société ne donna que deux mille tonnes de sucre ; puis cette quantité monta à trois mille tonnes en 1910, et enfin à huit mille tonnes en 1911, année de grande production. La consommation du sucre en Bulgarie, de son côté, atteint aujourd'hui 28,000 tonnes. Aussi comprend-on que quatre nouvelles concessions pour rétablissement de raffineries aient été accordées ces dernières années, savoir : deux concessions belges à Roustchouk et à Philippopoli, l'une au capital de six millions de francs, l'autre au capital de 4,500,000 francs ; une concession à Gorna-Orechovitza à la Banque de crédit de Prague, au capital de six millions de couronnes ; enfin, une concession à Kayali, près de Bourgas, à une compagnie française, la Société des sucreries et raffineries en Bulgarie, au capital de 6,500,000 francs. D'autres concessions, en outre, sont sur le point d'être accordées. La production de toutes ces raffineries atteindra dans quelque temps environ 30,000 tonnes. Il restera donc une dizaine de milliers de tonnes à emprunter à l'exportation. Les perspectives de l'industrie sucrière en Bulgarie sont très favorables. D'une part, le prix de la betterave, assez bas, qui varie entre 24 et 25 francs la tonne, et, d'autre part, les droits protectionnistes de douane, qui s'élèvent à 275 francs la tonne (en plus des droits d'accises et d'octroi, de 260 francs par tonne),

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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