Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 30 Janvrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cc0tq5sb0d/
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Vendredi 30 janvier 1914 No 25 Vinat-sixième année ABONNEMENTS i uu uk stiu1. qh tria*, troaa franc» h an ci ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.31. EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 ©a l'abosma à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1« de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone I 23BS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN OU SOIR Tonte communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M, J. BACOT, directeur-rédacteur en chef ds journal ' INSERTIONS : La grande ligne ! Annonces ordinaires .... 80 c1"» Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion * 25 » Annonces financières ■ 1 franc Pour une série d'annonces et pour lis annonces d'émission, on traite à forfait. 0V" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'aprè' l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute respoffëabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS ALPHONSE XIII EN AMERIQUE Il a bien failli accomplir le voyage. Voici quelques jours, son gouvernement hésitait encore, mais des considérations graves se sont imposées, et l'exécution de cet intéressant projet a été indéfiniment ajournée : au moins cette année, le. roi d'Espagne Alphonse XIII ne visitera pas la République argentine. Quel enseignements n'y aurait-il pas récoltés ! Au début du XlXme siècle, l'Espagne possédait encore les colonies qu'elle avait conquises au XVIme siècle et, grâce auxquelles i elle avait pendant longtemps joué un rôle prépondérant en Europe. Les possessions espagnoles, considérable domaine, comprenaient une grande partie de l'Amérique du nord, toute l'Amérique centrale et la totalité de l'Amérique du sud, à l'exception du Brésil, colonie portugaise. L'Espagne avait divisé son empire colonial en sept gouvernements. Un vice-roi était placé à la tête des plus importants, tandis que les autres se contentaient d'être administrés par un capitaine général. De beaucoup la plus importante des quatre vice-royautés instituées se trouvait être incontestablement celle de Buenos-Ayres. Son territoire s'étendant entre l'océan Atlantique et les Andes correspondait assez exactement à la République argentine actuelle. Pendant toute la période de paix que devait durer leur domination, les Espagnols traitèrent l'Argentine en pays conquis. En effet, ils se réservent toutes les fonctions politiques, ils se partagent toutes les terres. Le vice-roi, dont le pouvoir est absolu et discrétionnaire, s'entoure d'un conseil composé exclusivement de membres espagnols devant lesquels il discute ses mesures et formule la plupart de ses décisions. On serait tenté de croire par cela même que la colonie espagnole se trouve tout entière représentée à ce conseil. Il n'en est rien cependant, et seuls les « chapetones » y figurent. Ce sont les blancs récemment débarqués d'Europe, à l'exclusion des créoles, descendants espagnols établis dans le pays depuis plusieurs générations déjà. Le clergé dispose alors d'une influence prédominante. L'instruction est très peu développée, très peu répandue et bien des créoles ne savent ni lire ni écrire. La plupart d'entre eux s'établissent dans les grandes plaines qui entourent Buenos-Ayres, et ils y mènent la vie rude des bergers. On les y retrouve encore : ce sont les gauchos. Ils continuent de garder d'immenses troupeaux de bœufs et de moutons. Montés sur des chevaux incomparables de fougue et de souplesse, ils déploient une habileté qui n'a d'égale que celle des cow-boys du Far-West. Les blancs se trouvaient d'ailleurs en nombre assez restreint. La principale majorité de la population se composait d'Indiens qui cultivaient la terre et fournissaient l'élément domestique. On rencontrait aussi, bientôt en assez grand nombre, des métis résultant du croisement des races. Au point de vue économique, l'Argentine se trouvait soumise à ce fameux « régime de l'exclusif » qui sévissait alors, non seulement en Espagne, mais dans presque tous les pays de l'Europe. Les colonies doivent recevoir tous les objets manufacturés de la métropole ; il leur est défendu de posséder des fabriques ; le commerce leur est interdit avec tout autre pays que leurs suzerains. Aucune colonie ne pouvait avoir de flotte. L'Argentine n'échappa point h ces prescriptions étroitement draconiennes. Afin de ne pas gêner la métropole, c'est-à-dire l'Espagne, dans l'écoulement de ses propres produits, défense formelle lui était faite de planter des vignes, de récolter du vin ou de fabriquer de l'eau-de-vie. Il est juste d'observer que ces durs règlements ne furent point appliqués à la lettre ; la contrebande elle-même était couramment pratiquée sur les navires étrangers. Pendant une assez longue' période, le gouvernement espagnol sembla même se désintéresser quelque peu de sa vice-royauté de Buenos-Ayres, et le motif de ce désintéressement n'est pas difficile à découvrir. L'Espagne n'exploitait guère ses colonies que pour les mines d'or et d'argent qu'il y découvrait ; — et l'on n'avait pas découvert de mines en Argentine. Ainsi abandonné, le pays était perdu quand les créoles se soulevèrent pour le soustraire à la tyrannie stupide de l'Espagne. La révolte éclata, tandis que Napoléon envahissait 1 Espagne pour y assurer le gouvernement de son frère Joseph et, quand Ferdinand eut repris le pouvoir, il se trouva en Argentine devant une situation nouvelle. Les créoles exigeaient la liberté du commerce avec l'étranger et le partage des fonctions publiques avec les Espagnols. Monarque imbécile et borné, Ferdinand se refusa <à toute concession : l'Argentine était désormais perdue pour l'Espagne. Dès 1811, Bolivar prit le commandement d'une rébellion que se prolongea jusqu'à 1823. A cette date, la monarchie espagnole avait perdu, non seulement la totalité de l'Amérique du sud, mais encore l'Amérique centrale et le Mexique. Partout, la République a remplacé au Nouveau-Monde la monarchie qui la ruinait.Si le voyage du jeune roi n'était con-Iremandé, Alphonse XIII aurait eu là-bas des spectacles qui lui auraient apporté de graves et fécondes méditations. Firmin Charlerie. Dépêches téléqraphiqiiies (Service de l'Agence HA P'/l.S] UANS LES BALKANS L'élément grec en Turquie Constantinopli:, 29 janvier. — Le conseil œcuménique, après examen du ^apport du comité Union et Progrès accepiant d'appuyer la candidature de dix-sept et dix-neuf députés grecs, a décidé que le conseil el le patriarcat établiront une liste de candidats. Cette liste servira de base à l'établissement de la liste définitive. Le conseil a demandé au patriarcat d'insister pour obtenir vingt candidats. Le conseil a décidé, ensuite, d'adresser un communiqué officiel à l'élément grec au sujet des promesses faites par le grand-vizir, le ministre de l'intérieur et le ministre de la justice. L'élément arménien tiendra demain une réunion générale au cours de laquelle sera discutée son attitude au sujet des élections. On croit qu'une entente s'établira avec le comité Union et Progrès.La Turquie restera sage Londrks, 29 janvier. — Suivant une noté communiquée aux journaux, il y a environ une semaine, les diplomates ont éprouvé quelque inquiétude en recevant de diverses sources des informations laissant entendre vaguement que la Turquie se proposerait de prendre certaines décisions relativement aux îles de la mer Egée. On croit que certains pourparlers ont provoqué à Constantinople la déclaration officielle que la Turquie n'a pas l'intention d'entreprendre une politique d'aventures. Certains estiment que, si de nouvelles inquiétudes ont été ressenties du côté de Constantinople, cela tient à l'arrêt récemment subi par les négociations financières turques ;'i Paris. D'autre part, les diplomates sont égale-ineu: rassurés du fait que les puissances sont d»\cr:ninées à faire exécuter leurs décisions relatives aux îles de la mer Egée comme <i l'Albanie. La question des îles Lo.ndrks, 29 janvier. - Une note communiquée à la presse dit : « 11 y ;i quelque temps, . la Turquie a fait savoir à la Grèce, mais non officiellement, qu'elle désirerait négocier directement avec Athènes sur les bases de l'échange de Chio et de Mytilène contre quelques-u.ies des îles aujourd'hui occupées par l'Italie. La Grèce n'a pas été saisie officiellement de la proposition. D'autre part, il est impossible ,ue la Grèce entame des négociations au sujet de choses que des traités solennels avaient laissées ;\ ln discrétion des puissances. De plus, il n'est pas pratique d'opérer des marchandages au sujet d'îles que la Turquie ne possède pas encore, puisqu'elles ne lui ont pas encore été rendues. Enfin, la Grèce estime que les îles occupées par l'Italie, prises ensemble, ne possèdent pas l'importance matérielle de la seule île de Mytilène.» Le nouvel emprunt grec Londres, 29 juillet: — Une note communiquée aux journaux dit que la première moitié du nouvel emprunt grec sera probablement, émise en février à Londres et ù. Paris, et probablement aussi à Saint-Pétersbourg. L'autre moi tié sera émise à une époque ultérieure. L'emprunt sera de cinq cents millions de francs. Il servira à couvrir les frais d'administration et de travaux publics dans lés nouvelles provinces et à rembourser la Banque nationale de Grèce des avances faites pendant la guerre. On croit que M. Venizelos a discuté à Paris le chiffre de la part de la dette publique ottomane qui incombe à la Grèce en raison des nouveaux territoires. M. Venizelos a discuté sans doute cette dernière question à Berlin. Mais on n'a aucun motif pour supposer qu'il ait discuté l'emprunt. L'ajournement des travaux de la commission financière des Balkans qui siège à Paris retarde nécessairement la discussion de la part de la dette ottomane incombant à la Grèce. La part de la dette ottomane incombant à la Serbie doit aussi être discutée. On ignore encore si l'émission de l'emprunt serbe aura lieu avant celle de l'emprunt grec. On ajoute que l'emprunt serbe est destiné à régulariser les avances faites pendant la guerre. Leç désordres en Albanie Athènes, 29 janvier. — Deux cents gendarmes albanais ont quitté Vallona allant à Khunarra avec l'ordre d'occuper le pays aussitôt qu'il sera évacué par les Grecs. Un conflit a eu lieu entre une compagnie grecque occupant le village grec d'Odritsaina, situé au nord-ouest de Premeti, et une bande organisée près du village musulman de Severani. Les habitants d'Odritsaina et de Potova sont intervenus en faveur des Grecs. L'AFFAIRE PO'JTILOFF-KRUPP L'opinion anglaise Londres, 29 janvier. — On déclare dans les milieux intéressés que l'on sait très peu de chose pour le moment au sujet de la pré-, tendue acquisition par la maison Krupp d'un intérêt de contrôle dans les usines Poutiloff. On assure, cependant, que les hypothèses émises par les journaux français envisageant la possibilité d'une certaine collaboration entre la maison Krupp et la maison Vinckers qui s'intéresse aux nouvelles usines construites à Tsaritsine sont dénuées de. fondement. Un tel arrangement,- dit-on, serait entièrement con traire à la règle ordinaire de la maison Krupp Si la nouvelle relative à Krup était confir mée, on peut prévoir, ajoute t on, que le Cren-sot ne sera pas le seul établissement étranger «\ protester énergiquement auprès du gonver-rement russe. Démenti russe Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — L'agence , télégraphique de Saint-Pétersbourg est ;>uto-ris£e à démentir d'une manière formelle et catégorique les bruits qui sont l'obiet des : commentaires de la presse française, relativement à un prétendu achat de l'usine Poutiloff par la maison Krupp appuyée par la Deutsche Bank. Dans le cas où il viendrait à être question d'augmenter le capital de l'usine Poutiloff. on ne saurait assurément i-imnis songer à une participation, soit directe soit indirecte à cette opération de ladite maison, qui n'y sera jamais admise. La crise gouvernementale d'Alsace-Lorraine Str\sbourg, 29 janvier. — Ce matin, au cours de la séance de la commission du budget, M. Zorn de Bulach a confirmé la démission du gouvernement d'Alsace-Lorraine. Le gouvernement, a-t-il dit en résumé, restera au pouvoir, et s'occupera des affaires courantes jusqu'à, ce que le budget soit voté, c'est-à-dire jusque vers la fin de mars. ••• Berlin, 29 janvier. — Les organes libéraux, au sujet de la crise gouvernementale en Al sace-Lorraine regrettent surtout le départ du comte de Wedel, qui avait su se rendre sympathique h tous et do qui le Berliner Tvp.f,-butt dit : « 11 a fait de son mieux et beaucoup pour le pays qui lui ét»it confié » t es organes conservateurs demandent surtout rr-e les nouveaux dirigeants soient énergiques et fermes. Parmi les noms mis en av^nt u*Tr succéder au statthalter reviennent syrtm-t ceux du ministre de l'agriculture. M de Scbor berner, et de MM. de Rheinbaben et Meckl^*^-bourg. Plusieurs journaux semblent admette une le départ du comte de Wedel. qui relève directement de l'empereur, et ceb'i de ses collaborateurs, ne seraient pas simultané. Avant le rfénart de M Déliassé He Saint-Pétor-îh-"*-'» Sunt-Pétersbourc. 29 janvier. — L'empereur donnera demain un dîner en l'honneur de M Delcassé. auquel assistera le personnel de l'ambassade. M. Delcassé a présenté aujour d'hui, en audience privée, à Tsarkoie Selo, ses lettres de rappel. Cette audience a revêtu un caractère tout particulièrement cordial. L'empereur a conversé pendant plus d'une heure avec M. Delcassé. La conversation a été des plus «aimables. Ce soir, M. Kokovtzoff offre un dîner en l'honneur de M. Delcassé. *** Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — Le président du conseil des ministres a donné ce soir en l'honneur de M. Delcassé un dîner auquel assistaient les membres de l'ambassade de France, M. et Mme Sasonow, l'ambassadeur du Japon et Mme Motono, M. Pasitch, président du conseil serbe, le ministre de la guerre, etc. A la chambre autrichienne Vienne, 29 janvier. — La séance d'aujourd'hui a été absorbée par des discours obstructionnistes des Tchèques agrariens et des Tchèques radicaux qui. pour protester contre la non-convocation de la diète de Bohême, ont décidé d'empêcher la discussion du budget provisoire. Le « Figaro » et M. Caillaux Paris, 29 janvier. — Le Figaro affirmait ce matin que vingt-sept valeurs sud-américaines auraient été émises ou admises à la cote officielle du marché de Paris, en 1911 alors que M. Caillaux était ministre des finances. Une note adressée par M. Caillaux à l'îigence Havas fait remarquer que, pour l'admission à la cote de la plupart de ces valeurs, le ministre des finances n'avait pas à être consulté et que, des vingt-sept valeurs citées, quatre seulement ont été admises à la cote officielle pendant que M. Caillaux était ministre des finances. Toujours l'affaire de Saverne Strasbourg, 29 janvier. — Cet après-midi, la commission de la Diète a terminé la discussion du budget. 11 s'est produit un incident au sujet du chapitre de la gendarmerie. Un député lorrain a proposé la suppression du traitement du capitaine de la gendarmerie. Cette proposition a été faite pour protester contre la nomination du capitaine Schotte à Saverne. Ce capitaine a témoigné au procès von Reuter en faveur du colonel, accusant le maire de Saverne de n'avoir pas nris les mesures nécessaires pour éviter les incidents, et le directeur d'arrondissement. M. Malh, d'avoir suborné des témoins. La nomination du capitaine Schotte est considérée par le député lorrain comme une provocation contre laquelle il proteste. Inondations au Brésil Rio-de-Janeiro 29 janvier. —.Des télégrammes de l'Etat de Rallia signalent que les villes de Cannavieiras, San Félix, Cachoeira, Itibu-na, Eages et plusieurs autres sont inondées par les débordements des fleuves. Les maisons sont entièrement submergées, et les communications, interrompues. Environ deux-mille personnes ont disparu. Les dégâts sont très grands. Plusieurs localités de l'Etat de Pernambuco sont également inondées Des secours ont été envoyés. La bande des loups blancs en Chine Shanghaï, 29 janvier. — Suivant des nouvelles de Lufan Chow, dans la régidn d'An Hnf; deux mille brigands ont saccagé et brûlé presque toute la ville. Le missionnaire anglais s'est enfui avec sa femme et ses enfants. Les missionnaires catholiques sont restés. On croit qu'ils sont sains et saufs. Ces brigands forment une section de la grande bande dite « Bande des loups blancs ». qui ravagea ces temps derniers l'est, du Ho-Nan. Nouvelles dépenses de guerre en Russie Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — M. Kokovt-soff, président du conseil des ministres, a déclaré à la commission de la douma que. sous peu, cette assemblée aurait à examiner un projet de loi concernant les dispositions à prendre pour la défense de l'Etat et qui né cessitera des sommes considérables. La crise ministérielle au Portugal Lisbonne, 29 janvier. — Le président de la République après avoir pris conraisasnce des résolutions de M. Camacho, chef des union istes, et de M. Almeïda, chef des évolution nistes, a manifesté le désir d'avoir une nouvelle conférence avec M. Alfonso Costa. Ce dernier, a l'issue de son entretien avec M. de Arriaga, est rentré au ministère où il a eu une conférence avec les ministres de la guerre et de l'intérieur. Les matières radio-actives en Russie Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — Le ministre de l'instruction publique a l'intention de présenter d'urgence un projet de loi en vertu duquel une somme de 169,500 roubles sera attribuée à l'Académie des sciences pour rechercher les gisements de matières radioactives dans les régions de Tuja. Moujoun et Forjan ainsi que dans le voisinage du lac Baïkal et dans les gouvernements de Pensa, d'Oufa et d'Orembourg. La mision militaire bulgare en Russie Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — Le tsar a confère des distinctions honorifiques aux membres de la mission militaire bulgare. Le générale Radko Dimitrieff a reçu les insigne* de l'ordre de Sainte-Anne et le général Theo-doroff les insignes de première classe de l'ordre Saint-Stanislas. L'entente anglo-française Oxford, 29 janvier. — Au dîner annuel du Club français de l'université d'Oxford, l'ambassadeur M. Paul Cambon, répondant a un toast aux relations anglo-françaises a dit : « L'entente cordiale existait déjà entre les penseurs des deux pays avant que les gouvernements el les diplomates eussent entrepris l'œuvre de réconciliation. Les esprits peu avertis pourraient croire qu'il suffit pour s'entendre de parler la même langue, mais les idées et les processus de la pensée diffèrent en Angleterre et en France. Le Français aime les idées générales et abstraites, tandis que l'Anglais saisit mieux les réalités tangibles el les idées concrètes. Un club comme le Club français, aide à faire comprendre le caractère français à la jeunesse anglaisé et l'entente cordiale ne peut qu'y gagner. Les conséquences de la grève en Afrique du sud Johannesburg, 29 janvier. — On signale comme une des conséquences de la grève le fait que les agents maritimes annoncent qi^il y a eu ces jours-ci une demande tout à fait anormale de la part des ouvriers pour des place® sur les \ apeurs à destination de l'Europe de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Une régie nationale des chemins de fer belges X Une des critiques classiques contre le budget des chemins de fer, tel qu'on le dresse chaque année, c'est qu'on y maintient à l'actif la contrevaleur de locomotives absolument hors d'usage. On trouve que le poste, au lieu de figurer sous la rubrique : matériel roulant ou matériel de traction, comme on voudra, devrait être représenté par celui-ci : mitraille à écouler au plus tôt. On fait honneur à M. Vandenpeereboom d'avoir trouvé ce moyen d'équilibrer son bilan annuel des chemins de fer ; ne pas faire d'amortissements. M. Vandenpeereboom rachetait sa ladrerie budgétaire, — honnie par nos industriels, — par son zèle à surveiller sur place, et non pas seulement à travers les rapports des administrateurs, la bonne marche du railway : que n'avons-nous un Vandenpeereboom aujourd'hui, à ce second point de vue du moins puisque , c'est à lui qu'on fait remonter le déficit chronique des locomotives sur les nécessités de la traction. Un bon point revient en tous cas aux rapporteurs de la question qui nous oc-, cupe, pour avoir posé sérieusement dans l'avant-projet la question de l'amortissement. Et elle tranche dans le vif, qu'on en juge. L'article 32 institue un compte « dépenses à amortir ». Ce compte est débité de la valeur des installations supprimées et du matériel démoli, non remplacés à charge du budget de l'exploitation, ainsi que des dépenses qui, quoique faites sur l'emprunt, doivent, à raison de leur nature, être amorties à bref délai. La valeur des installations supprimées et du matériel démoli est estimée au prix de revient diminué de la partie déjà amortie. Le compte est liquidé, en ce qui concerne les pertes sur les cours, par des annuités à charge du budget de l'exploitation et, en ce qui concerne les autres dépenses, par des prélèvements sur les excédents budgétaires. Ces sommes devront être versées aux recettes extraordinaires à titre d'amortissements indirects. Songeant sans doute à l'histoire des locomotives ci-dessus, l'avant-projet dispose qu'« aucune somme ne peut figurer pendant plus de vingt-cinq ans au compte «dépenses à amortir» ». Ce quart de siècle prouve une bien grande longanimité... Il est vrai que cette tolérance se corrige par une autre spécification, d'après laquelle le montant des dépenses à amortir ne peut dépasser cinquante millions de francs. Assez naturellement, le service financier de la régie nationale des chemins de fer sera fait par la Banque nationale. Aux termes de l'article 33, il devra être établi annuellement un compte courant d'intérêts réciproques entre la régie nationale et le trésor. Les comptes pour ordre comprendront notamment : i" a) le fonds de renouvellement de la voie et du matériel ; b) le fonds de prévision (assurance contre l'incendie, accidents, pertes, avaries, etc.) ; c) le fonds de réserve ; 2° les sommes déposées ou retenues à titre de caution ou de garantie ; 3° les sommes appartenant aux caisses de retraite, d'assurance, de secours, et à la masse d'habillement. Le fonds de renouvellement, dont il est question ci-dessus, sera, aux termes de l'article 35, alimenté par le produit de la vente du matériel mis au rebut et par des prélèvements à charge du budget de l'exploitation qui ne seront pas inférieurs, pendant les cinq premiers exercices de la régie nationale, à : pour la voie, trente centimes par mètre de voie et sept centimes par kilomètre-locomoti-ve ; pour le matériel, 0 fr. 047 par kilomètre locomotive, 0 fr. 003 par kilomètre essieu-voiture, 0 fr. 0028 par kilomètre essieu-wagon. C'est l'administration actuelle qui a dû déterminer et fournir ces chiffres. Il est entendu qu'après le cinquième exercice, le conseil d'administration de la régie nationale pourra solliciter du ministre des chemins de fer qu'il soumette aux chambres les modifications que l'expérience aurait justifiées, aux prélèvements susindiqués. Les dépenses de renouvellement sont imputées directement à charge de ce fonds. La situation financière actuelle du département des chemins de fer s'accuse assez par la disposition suivante : le trésor fera au fonds de renouvellement une avance initiale de vingt-cinq millions de francs, au moment où la régie nationale entrera en exercice. Une façon de la « mettre dans ses meubles » ou si l'on préfère, de lui donner un peu ses coudées franches. La susdite avance sera portée en compte au bilan sous une rubrique spéciale et amortie sur les bénéfices conformément à l'article 39 que l'on lira plus loin. Le fonds de prévision (article 36) est alimenté par un prélèvement à charge de l'exploitation. Ce prélèvement sera calculé de manière à représenter la moyenne des dépenses effectuées au cours des dix derniers exercices en vue de couvrir les risques inhérents à l'exploitation. Quant au fonds de réserve, il sera constitué par des prélèvements sur l'excédent budgétaire. Il servira aussi à couvrir les pertes constatées par les bilans. Les fonds pour ordre restés disponibles à la clôture de l'exercice seront reportés à l'exercice suivant et il pourra en être disposé immédiatement. Nous verrons demain quelle, est l'affectation prévue pour les produits du chemin de fer. (A suivre.) J. T. AU DISPENSAIRE CLEMENTINE Il existe au n° 48 de la rue des Images, un hôpital privé ou plus exactement un dispensaire où sont reçus gratuitement tous les jours, les malades indigents. C'est le dispensaire Clémentine qui doit son nom au patronage de la princesse, fille cadette de I.éopold II, et fut fondé voici dix ans par feu M. A. de Browne de Tiège. Les principaux services mis ainsi à la disposition du public sont ceux de la médecine générale, de la chirurgie, des maladies internes, des maladies de l'estomac, du nez, de la gorge et des oreilles, des affections de poitrine, des maladies de nerfs, des affections des voies urinaires, de la peau, des yeux, des dents, des maladies d'enfants et de la gynécologie. Dès l'année de sa fondation, le dispensaire obtint un tel succès dans la population nécessiteuse et parmi les émigrants qui passent par Anvers, qu'il traitait 7,490 malades, opérait :> 1G d'entre eux et donnait 30,365 consultations. Au cours de ses dix années d'existance, l'œuvre a donné en chiffres ronds, trois cent mille consultations ; elle a effectué quatre mille opérations et posé plus de cent quinze mille pansements. Il faut avoir parcouru les salles d'attente de chacun des services où se dévouent les meilleurs d'entre nos praticiens, et avoir vu la foule d'hommes, fie femmes, d'enfants qui s'y pressent pour comprendre quelle est l'étendue du bien qu'une pareille œuvre peut' réaliser. Ajoutons que- si le service d'infirmières y est assuré en partie par des religieuses, ainsi que dans nos hôpitaux communaux, chaque jour cependant quelques-unes des dames pa-tronnesses viennent y remplir le rôle ingrat d'infirmière laïque, y assistent les médecins au cours des opérations chirurgicales et encou ragent d'un mot et d'un sourire les malheu reux que la maladie- leur amène. Tous, les services du dispensaire sont gratuits, y compris les pansements, et quiconque s'y présente est accueilli sans distinction d'aucune sorte Le dispensaire Clémentine fête cette année son dixième anniversaire par une fête, au local des Folies-Bergère, l'après-midi du dimanche 7 février. Nous croyons avoir suffisamment. recommandé cette réunion à la fois charitable et mondaine, en disant que son produit constitue, avec les dons que l'œuvre se voit accorder, le meilleur des ressources de la clinique. NOS TROTTOIRS 1! y a Un mois, environ, la nécessité se fit sentir, pour les besoins de la canalisation électrique, de renouveler les cables en différents endroits de la ville, notamment chaussée de Matines, rue Léopold et dans différentes artères des anciens quartiers. Ces travaux effectués avec soin pour ce qui regarde le sous-sol, les ouvriers cependant ne parurent s'intéresser que médiocrement à la surface. Les tranchées furent comblées tant bien que niai et le dallage des trottoirs replacé sur le tout, sans le moindre souci de ta jonction tles surfaces. C'est ainsi que nous avons des trottoirs en dos d'âne partout où des cables neufs ont été posés. Survint la gelée qui sans doute empêcha terrassiers et paveurs de se remettre à l'œuvre. Mais sera-t-il permis de demander à qui incombe le soin de restaurer pavage et dallage dans leur état primitif, et si ces choses seront bientôt faites? INAUGURATION IJn bristol vient d'être adressé au nom des bourgmestre et échevins de la ville d'Anvers, aux artistes, aux membres de la presse, à la critique et à quelques personnalités en vue, à l'occasion de l'inauguration du plafond de M. Emiel Vloors à l'Opéra flamand. La cérémonie aura lieu demain, de cinq à six heures. UN MANUSCRIT DE BENOIT Mme Schhitzler-Selb dont on connaît le constant dévouement à la cause musicale an-versoise, vient de faire à la Ville, un don infiniment précieux. C'est le manuscrit d'une œuvre encore inédite, — ou tout au moins non gravée, — de Peter Benoit, une sonate pour piano qui s'intitule « Een afscheid » et fait partie de la série « Uit Henriette's album ». Le manuscrit entièrement autographe, se compose de trente pages d'une écriture rapide et fiévreuse. Il porte la date de 1872, et ces mots « De vaarwel sonate », la sonate d'adieu ; au-dessus du titre se trouve la mention « Anvers, dans la nuit du mardi au mercredi, deux heures ». A quand l'édition depuis si longtemps promise des œuvres complètes de Benoit ? A quand le monument Benoit? A quand... POURBOIRES Il faut y revenir encore, car eu dépit de toutes les protestations le mal perdure et la compagnie des tramways ne parait pas s'en émouvoir outre mesure. II s'agit de ce que l'on a appelé : « le sou du receveur ». De plus en plus, sur les lignes du centre, le don de ce pourboire que rien ne justifie, tend à devenir une obligation. Nous disons que rien ne le justifie, parce, d'une part, la compagnie paye très suffisamment ses receveurs et que d'autre part, ceux-ci n'ont aucun droit «à toucher un sou pour la peine insignifiante qu'ils ont de détacher un coupon. Libre sans doute à quiconque, de donner ce pourboire si bon lui semble, mais il ne faut pas que cette absurbe habitude devienne pour les voyageurs moins teintés de snobisme, une obligation. Tout le monde se plaint de cette petite nuisance et il se trouve beaucoup de voyageurs, parmi les dames surtout, qui n'osent déjà plus refuser, tant le regard des receveurs se fait méprisant pour ceux qui ne donnent pas et tant ils leur adressent des « merci » pleins de sous-entendus. Le remède est simple. Il faut que la compagnie affiche dans ses voitures la recommandation : «Le pourboire est interdit». De cette manière, les receveurs comprendront que les pourboires qu'on leur donne constituent une simple faveur et sont le résultat d'une tolérance.I IU T ÉRJ EUR Une nouvelle ligne de chemin de fer franco-belge II est question de créer une nouvelle ligne de chemin de fer entre Mézières-Charleville (France) et Bertrix (Belgique). Cette ligne passerait par Bouillon et serait en ebrrespondan-•e avec celle de Bruxelles-Arlon et Arlon-Mont-médy.Le téléphone international Le département des postes et télégraphes étudie en ce moment la revision du tarif des relations téléphoniques internationales et notamment celle des relations franco-belges. Il éb reste treize C'est à ce chiffre que la mort de M. Neu-jean a réduit le nombre des ministres d'Etat. Tous sont hommes politiques sauf M. Greindl, notre ancien ministre à Berlin. La plupart ont été ministres à portefeuille : MM. De Lants-heere, actuellement gouverneur de la Banque nationale, Woeste, Devolder, Van den Pee-reboom, de Favereau, Van den Heuvel, Schol-laert, Liebaert et Cooreman. L'un d'eux est encore ministre, M. Helleputte ; deux ne l'ont jamais été : M. De Sadeleer, ancien président île la chambre, aujourd'hui sénateur, et M. Louis Huysmans, député libéral de Bruxelles. La Belgique et les Etats-Unis La Belgique exporte annuellement aux Etats-Unis une quantité considérable de pommes de terre : environ 25,000 tonnes. Or les Etats-Unis qui ont pris dans ces. dernières années, une série de mesures protectionnistes très sévères viennent d'apporter à l'entrée des pommes de terre des restrictions telles qu'elles équivalent à une véritable prohibition. MM. les ministres des affaires étrangères et de l'agriculture viennent de faire auprès de l'honorable ministre des Etats-Unis à Bruxelles une démarche tendant à obtenir le retrait de mesures aussi préjudiciables à notre commerce d'exportation et à notre agriculture. M. Marburg a promis de saisir son gouvernement de cette question. Le timbrage des actions D'après une note officieuse, publiée par les journaux, la tarification est en usage transitoi-rement jusqu'au G mars pour le timbrage des titres étrangers. Suivant cette note, le coût du timbre s'élève jusqu'au G mars pour les titres d'une valeur excédant cinq cents francs, à un franc par mille avec forcement à cinquante centimes des fractions. En réalité, ces titres seront timbrés moyennant un franc par mille et un franc par fraction de mille. Au moins, c'est ainsi que l'on tarifie au bureau du timbre à Anvers. On fait remarquer tout ce que cette tarification a d'illogique : en effet., une action de douze cents francs payera ainsi deux francs pour le timbrage tout comme un titre de dix-huit cents francs 011 de deux mille francs. Pourquoi n'a-t-on pas songé à appliquer pour les fractions de mille le tarif employé potr les titres dont la valeur est inférieure à mille francs. Une action de douze cents francs payerait ainsi un franc vingt-cinq poulie timbrage ; un titre de quinze cents francs serait timbré moyennant un franc cinquante, etc. Peut-être est-il temps encore de remédier à cette anomalie ? Les nouveaux régiments de cavalerie La réorganisation de l'armée prévoit la constitution de quatre nouveaux régiments de cavalerie. Il fut un instant question de faire de nos nouveaux cavaliers des hussards ou des dragons. Il paraît que ce projet est abandonné et qu'on se contentera de créer de nouveaux chasseurs à cheval et de nouveaux lanciers. Un quatrième régiment de chasseurs à cheval vient donc d'être constitué. Il se distinguera par le drap écartlate du collet et des manches et par les brandebourgs blancs. Le cinquième lanciers se distinguera par le drap blanc au collet et aux manches et les brandebourgs jaunes. Le régime juridique des commis et employés La commission spéciale chargée d'examiner la proposition de MM. Franck et consorts, relative au préavis des commis et employés, s'est réunie jeudi après-midi. La proposition susdite fixait le préavis à un mois pour les employés ayant un traitement mensuel de cent francs, à trois mois pour ceux ayant un traitement mensuel de deux cents francs, à trois mois pour ceux ayant un traitement mensuel de deux cents francs, à six mois pour ceux gagnant trois mille francs ou plus, par an, et ayant deux années de service dans la même maison ; enfin à 1111 an dans des cas spécialement déterminés. Après un échange de vues auquel prirent part MM. Mechelynck, De-vèze, Pecher, D11 Bus et Troclet, la commission a émis un avis favorable aux préavis de 1111, trois et six mois, mais elle a estimé que celui de un an était excessif. La commission tiendra une dernière séance prochainement. L'exposition de Charleroi Après absorption des garanties de l'Etat, de la province et de la ville de Charleroi, soit 950,000 francs, ainsi que du fonds de 500,000 francs déposé, à titre de garantie supplémentaire, par un groupe de personnalités, le déficit de l'exposition de Charleroi sera encore de 380,000 francs. Pour contribuer à éteindre ce déficit, un arrêté royal autorise la remise à la société anonyme de l'exposition des retenues de 5 pour cent opérées sur les lots de la tombola pour être affectées à des œuvres de bienfaisance, soit vingt-cinq mille francs. Nos chevaux de trait On évalue A 50 millions de francs nos exportations en chevaux pour l'année 1912 et ce chiffre sera dépassé en 1913. L'Allemagne seule nous achète pour plus de 30 millions de francs de chevaux annuellement. Une des dernières statistiques des chevaux vendus à l'étranger donne les chiffres suivantes : Allemagne, 19,559; France, 2,412 ; Angleterre, 672 ; Grand-Duché, 3,524; Pays-Bas, 1,894 ; Suisse, 1,219; autres pays, 1,170 : soit un total de 30,990 chevaux adultes auquel il faut ajouter 3,586 poulains. A certain moment, on a prétendu que nous vendions trop de chevaux. Les faits ont dé montré combien cette accusation était peu fondée ; plus l'étranger achetait de chevaux, plus la Belgique en produisait. Notre pays possède un nombre considérable de chevaux de trait sans parler de ceux qui sont employés pour l'agriculture, — et dont le nombre est évalué, d'après les dernières statistiques, k environ 264,200. En ce qui concerne les bêtes de trait, le Hainaut arrive en tête avec 49,700 chevaux. Le Brabant suit avec environ 39,100 chevaux. Les cantons les mieux représentés dans ce chiffre sont ceux de Nivelles, Wavre, Jodoigne, Mal, Lennick - Saint - Quentin, Perwez, Tirle-mont. La Flandre occidentale, a environ 34,000 chevaux. Les cantons les mieux partagés sous ce rapport sont ceux de Bruges, Ypres, Ghistell-les, Furnes et Thourout. La province de Namur vient ensuite avec 29,500 chevaux ; c'est surtout dans les cantons de Ciney, Eghezée, Walcourt, Gembloux, Fosses, Namur, Andenne et Couvin qu'on les trouve. La Flandre orientale nous renseigne 27,600 chevaux ; les plus nombreux se trouvent dans les cantons de Caprycke, As-senede, Beveren, Audenarde, Eecloo, Loochris ti. Le Luxembourg à 23,200 chevaux environ. Dans ce chiffre interviennent principalement les cantons de Neufchâteau, Arlon, Etalle, Sibret, Virton, Saint-Hubert, Paliseul, Floren-ville, Messancy., Honffalize et Bastogne. La province de Liège figure dans les statistiques pour 22,900 têtes environ. Les cantons de Fex he-Slins, Hollogne-aux-Pierres, Nandrin, Wa-remme, Jehay-Bodegnée, Huy, Landen et Aven-nes en possèdent le plus. La province d'Anvers compte 19,400 chevaux ; les principaux cantons sont ceux de Brecht, Contich, Eeckeren, Hérenthals, Moll, Hoogstraeten et Westerloo. Vient enfin le Limbourg avec 18,800 chevaux _ relevés principalement dans les cantons de Saint-Trond, Looz, Bilsen, Herck-la-Ville, Ton-gres, Sichen-Sussen et Bolré et Maeseyck. Les baux ruraux M. Jourez, député de Nivelles, a déposé sur le bureau de la chambre une proposition de loi ainsi conçue : La disposition suivante est ajoutée au code civil dont elle formera l'article I775bis . « Si. dans un contrat de bail relatif à un fonds rural (ferme, héritage, terre labourable ou pré) et consenti pour un terme déterminé, il est prévu que le bailleur seul aura la faculté de résilier après des périodes fixées d'avance, le preneur jouira du même droit de résilier le bail, et cela aux mêmes conditions que celles prévues en faveur du bailleur. Toute convention qui contreviendrait à cette disposition serait nulle. » CONGO Le régime minier du Katanga La commission chargée par le conseil colo-nal d'élaborer un règlement établissant sur de nouvelles bases le régime minier du Katanga a tenu mardi sa dernière réunion. Cette commission, que préside M. Galopin, est composée de MM. Cattier, Dupriez, Morisseaux et Bolin ; elle a confié à M. Dupriez la rédaction du rapport qui préconisera une réorganisation complète du système actuel. On sait que, d'après le régime en vigueur, les sociétés concessionnaires sont tenues de faire remise au Comité spécial du Katanga du tiers du produit de leur exploitation. Ce système a donné des

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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