Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne

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s.n. 1917, 15 Mai. Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4746q1t276/
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niCl — PATRIE — FAMILLE MSTOGNE A L'YSER J^ulletin de Ralliement et d'Union pour les jtfrdennes BASTOGNE — SIBRET — VIELSALM « Au nom de tous les camarades, j'adresse nos meilleurs remerclments aux camarades Gribomont pour l'envoi d'une édition spéciale de « Battogne à l'Yser » avec les nouvelles de B a stagne. A eux, notre reconnaissance pour la joie et le réconfort qu'ils nous procurent ». Merci encore et mes vœux de bonheur en ces jours dangereux pour vous comme pour nous. H. Georges. Un de nos amis me fait parvenir un petit croquis sur « le gosse de chez nous » Bravo ! Je me suis permis d'y ajouter quelques traits : qu'il veuille bien accepter mes excuses. LE GOSSE DE CHEZ NOUS. Quand nous essayons de faire revivre les images du passé, que nous revoyons en imagination notre vieille cité Ardennaise, nous plaçons instinctivement dans le tableau de nombreuses bandes d'enfants. Aussitôt surgissent les longues théories des écoles : petits garçon» •n serre file, petites filles, tout cela serpentant dans les rues deux fois par jour. Puis nous revoyons les sorties tumultueuses des écoles, le grouillement au patronage et à la gymnastique, la foule aux têtes moutonnantes de la messe enfantine. Et surtout ce sont les joyeuses bandes d'après classes qui non-, apparaissent. On arrive sur les remparts dévorant encore une immense tartine au « sirop » : vite on se met en besogne, vite les billes, vite le ballon. En ce moment, je suis sûr, le noble jeu de la guerre a les préférences : Poulbot dans ses caricatures du « Journal » les a bien croqués, les gosses de chez nous. Un casque en papier sur la tête, le sabre de bois au côté, le drapeau passant parfois à travers la culotte, on se bat, fort et ferme : personne ne veut faire le boche ; le général de la bande doit en désigner d'office... tant pis pour ceux qui sont désignés ! Et alors, au retour, on marche au pas de parade : les pauvres gosses, ils l'auront vu faire assez souvent le pas de l'oie ! Ah ! quand vous reverrons-nous, gosses de chez nou* ! Peut-être éprouverons-nous une certaine difficulté ou plutôt un certain étonnement à vous reconnaître vous que nous avons quittés tout petits ! Reconnaîtrons-nous facilement le petit être turbulent, remuant, farceur qu'est le gosse de chez nous ? toujours en mouvement, maintenant sur le carré, tantôt sur les remparts, dans deux minutes il sera dans la grand'rue tirant aux sonnettes, taquinant le bétail des foires : il s'arrête une minute attentif aux boniments des charlatans, puis s'en va en les imitant. Né gymnaste, il fait le « poirier » contre les murs — même contre le tapis du salon — fait les barres fixes avec tout ce qu'il rencontre. Si les parents ont le malheur de le laisser seul à la maison, il la dévalisera de fond en comble. Je me souviens d'une gaminerie qui me fit rire malgré son désagrément :c'était fête à la Garde Ardennaise : tarte aux abricots... chocolat .. la fenêtre est ouverte. Vient à passer sous la fenêtre, le brave Edmond J..., vite un morceau de tarte et les abricots passent sur le chapeau « boule », Excellents enfants d'ailleurs, pleins d'allant, de générosité, ne l'a-t-on pas vu à l'exemple de leurs aînés ? Ceux-ci à l'appel de la Patrie sont accourus nombreux : miliciens, volontaires, la liste en est longue et glorieuse. Le gosse de chez nous cache sous son écorce combative un cœur excellent aussi sensible au bon conseil qu'à la judicieuse louange. 11 est facile d'obtenir de lui une obéissance plus que passive. Usez de la persuasion, touchez un point d'amour-propre et il est votre homme, même pour les besognes pour lesquelles il éprouve de la répulsion. A l'école, souple et discipliné, à l'église pieux et recueilli, son cœur va spontanément à celui qui a dit « Laissez venir à moi les petits enfants ». Aussi quel beau jour c'était à B... que celui de la lre communion ! Les grandes épreuves que nous traversons auront certainement mis de la gravité, au sérieux dans ces jeunes cœurs. Quand le lundi 3 août 1914, je m'en fus leur faire mes adieux, ces gosses, dépouillant leur espièglerie devant la gravité du moment, m'écoutèrent avec une respectueuse attention Ils s'assimilèrent avec avidité mes recommandations et dans la sincérité de leur regard profond, j'acquis la conviction que mes paroles ne tombaient pas dans une terre inculte. Chers gamins, oui, vous faites partie intégrante de notre chere ville, vous en faites l'animation, tout le charme. Puissons-nous bientôt vous revoir avec elle, délivrés à tout jamais. Dans nos misères, nous avons une consolation, c'est que nous luttons pour vous épargner les horreurs que nous subissons. Mais s'il le fallait, nous avons conscience que vous aussi, vous ne failliriez pas à la tâche. Bon sang ne peut mentir ! Dixmude, 8 avril 1917. X. du Vivier. EXTRAIT DU LIVRE GRIS (Réponse des Evêques Belges) « Dans la contrée de Bovigny, à en croire le Livre Blanc, des civils auraient tiré sur un officier dans la nuit du 8 au 9 août, alors qu'il allait donner l'alaime à Vielsalm. « i 15 Mai 1917. N° 6.

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Cet article est une édition du titre Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Bastogne du 1917 au 1918.

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