tarn'm m* fe kfiée Ü» Hf8 6 Centimes le numero 3, rite du EDfTE PAR LE VELO-SPORT es La Situation reste statiàaire et satisfaisante Les opérations mili Lorr fiert/é. Pour parfaire cette œuvre ils ont fait Le sacrifice de leur vie. La Nation française, unanimement, les pousse et, dans lei"pdis 'de leurs drapeaux, sont inscrits les mots magiques.: Droit et 'Liberté. Vive l'Alsace I Viv* La France 1 »> Le Ministre de la Guerre a adressé au général en chef le télégramme suivant : « L'entrée des trompes françaises à Mulhouse aux acclamations: des Alsaciens, fait tressaillir d'enthousiasme toute la France. J'ai la. ferme conviction que La suite de la campagne nous apportera 'des succès dont la portée militaire dépassera celui d'aujourdi'hui; i mais ce début de campagne de guerre énergi) que, la brillante offensive que vous avez prise ' en Alsace nous met dans une situation morale qui nous apporte un précieux réconfort. Je ouïs protfarudiéiment heureux, au nom dim "gouvernement, de vous exjpramer toute sa gratitude." » (S.) MES.SINY. » l L'occupation de Mulhouse a eu lieuau- ^ytm'Jlllf;1liie^"qai,!1** beaucoup plus que les français. De très vifs engagements de cavalerie au sud de la Meuse témoignent de 1 ascendant pris dès maintenant par la cava erie française sur la cavalerie allemande. Une patrouille allemande, composée d un officier et de vingt-deux uhlans, rencontre une patrouille française composée d un officier et de sept chasseurs a cheval. Les Allemands hésitent à attaquer. L oiiicier francais s'élance, tue l'officier allemand et les vingt-deux uhlans s'enfuient, abandonnant le corps de leur chef. De nombreux faits semblables se produisent et conslituent un symptôme intéressant de l'avantage que donnent aux Français leur entrain et leur decision. D'après les nouvelles parvenues dimanche à Bruxelles, les troupes allemandes, battant en retraite, après la défaite de Mulhouse, ont été refoulées vers îseufbnsach, non loin du Rhin, entre Mulhouse et Colmar — sur la route de Strasbourg. I M Klobkowski, ministre de France à I Bruxelles, a annoncé officiellement, i que 6ur un nouvel ordre, qui n'a i»s encore été Lancé. S: le mobilisé n'a pas de ressources pour rentrer en France, il est rapatrié a«x frais de l'Etat par les soins du coœuflat de sa résidence. Les engagements pour la durée de h» guerre ne peuvent être reçus qtr*en France. Les intéressés doivent s*y readme à leurs frais. LA VIE A PARIS Les prix des voitures et des consomoïatiati dans les caifés sont revenus à la rK*m&lie. Il est établà qu'aucun commerçant ne vendka plus de trois sous un demi-kilo de pomtoes de Sterre, d'un' franc soixante pour la livre de viande die mouton, de bœuf et de veau. MORT D'UN ANCIEN MINISTRE Paris, 9 août. — M. Georges Coohery, député du Loiret, vient de mourir à Paris, dam sa 69e année. Il a été par deux fois xninistr* des finances. LES PERTES ALLEMANDES DEVAIT LIEGE LES 4,5 ET 6 AOUT nombreux et importants qui protégeaient la ville et ils constatèrent qu ils avaient été abandonnés. A 5 heures, nos colonnes débouchent devant Mulhouse en longeant le chemin de fer. A Brunstadt, les Alsaciens, sortis de la ville,saluent d'acclamations frénétiques le Les Allemands ont perdu dans l'attaque de LiéVe les 4, 5 et 6 août, 14,000 tués, 1,200 bicSés, 8,000 prisonniers, soit 23,200 hommes hors de combat. Ces chiffres ont été annoncés officiellement dans les cantonnements de Namur de 1 armee otfge et c'est cela que d'aucuns ont pr* pour le résultat d'une nouvelle bataille L'ENTHOUSIASME EN FRANCE ' Le fameux antimilariste Hervé s'est pné sente au ministère de la guerre et demanda d'être envoyé ai* feu. Le ministre lui a di' qu'il pouvait faire meilleure besogne avec sî plume. « Ma plume, répondit Hervé, est ai service de mon pays. S'il en est ainsi, je reste..Des prêtres sont, en grand, nombre, à l'ar mée. A Boulogne, le curé est resté seul, se sept assistants étant au régiment. En 48 heu res, on a enrôlé 6,000 agents. EN ALLEMAGNE ANGLAIS DETENUS Quarante Anglais sont actuellement détent? à la forteresse' de Spandau. EN ANGLETERRE VOLONTAIRES ANGLAIS 11 6'organise à Londres un corps de volontaires recrutés parmi ceux qui n'étaient plus obligés de servir. drapeau français. Un immense cortège s'organise et acclame les soldats, bn moins d'une heure, Mulhouse est occupée La cavalerie française, traversant la ville au galop, a poursuivi l'arrière-garde allemande. Les avant-postes français se sont installés au nord de Mulhouse. Il serait prématuré d'indiquer les conséquences de ce premier succes, mais la conclusion en est que la brigade française, attaquant la brigade allemande retranchée, la mit en déroute. Le mot déroute est le seul qui convienne. Les pertes françaises ne sont pas excessives comparées au résultat. Le mordant francais fut prodigieux. L'occupation de Mulhouse, grand centre industriel et intellectuel de l'Alsace, aura dans toute l'Europe un immense retentissement. Altkirch est à 17 kilomètres de Mulhouse à 18 kilomètres de la frontière. Les Français se sont donc avances dansl'Alsace d'une quarantaine de kilometres. Les Le eénéral Joffre a adressé a 1 Alsace une proclamation qui fut aussitôt affichée et lue avec passion par les Alsaciens Cette proclamation dit : « Enfants de l'SHsace, après 44 ans «te douloureuse atteste, les soldats f «a^sfo»en à nouveau le sol de votre noBle Pfys. Cesont EN ITALIE LES RESERVISTES FRANÇAIS Les Français, touchés par l'ordre de mobilisation, sont rentrés en France. Beaucoup de séminaristes sont partis dans les services auxiliaires. LE CONTRE-COUP ECONOMIQUE DE LA GUERRE Des mesures ont été prises pour combattre le renchérissement des vivres et les accaparements, :. - A l'aube la Drigaue u üvüih-boi^ «w , a^uw-eau. ie ^ w ' , "_:jtt«»„i«rv* A* Dernières Nouvelles La situation reste stationnais en Belgique us«*****«* anient les Uk*rW «*>*»™*« LA SITUATIN EN BELGIQUE RESTE STATIONNAIRE ET LUNDI A MIDI, LESNOUVELLES DETAILLEES ETAIENT PLUTOT RARES. ON PEUT CEPENDANT AFFIRMER QUE, EN BELGIQUE TOUT VA BIEN. IL N'Y A PAS GRANDE EFFERVESCENCE ET LE SEUL FAIT A NOTER EST QU'IL Y A DE kGRANDS MOUVEMENTS DE TROUPES-«^ - ta prise de Mulhouse par les Francais abordèrent tJF RECIT OFFICIEL DES OPERATIONS McK™k PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS Communiqué du Ministère de la Guerre ÜC'estVendredi, à la tombée de la nuit oue la brigade française d'avant-garde est Se devant Altkirch, détendue par de irès forts ouvrages de campagne, occupés par une brigade allemande. Les FranSals ont donné l'assaut avec un élan maSttiqûe. Dans une charge furieuse, un fSmen d'infanterie enleva les retranchements allemands après un combat tres M™avant des lignes.>es Français ont 'Ss tes Allemands en fufte à la baionnette Pt il en est ainsi depuis te début de la Campagne. Les Allemands se sont retirés Sus un grand désordre, abandonnant es otages de seconde ligne qui pouvaient ceplndant encore tenir et ont évacué la ^ régiment de lagons s'est lancé à la poursuite des Allemands dans la direction de Wallheim, Tagelsheim, Illfurth es poussant très vivement et leur infligeant des pertes sérieuses Le colonel et fepTofficicrs du régiment français ont été blessés. La nuit permit aux Allemands de Seiié sr Fb rançais entrèrent alors dans Altkirch vieille cité alsacienne, qui leur fit an accueil enthousiaste Un .mmense en de joie retentit. Vieillards, femmes et enfante embrassaient tes soldats. Les poteaux de la frontière sont portés en triomohe L'émotion est indescriptible. A l'aube, la brigade d'avant-garde_se rratum feu farina au centre de Ministère le la }\" "'""«" ƒ 't' PUBLIE AVEC M?,S; DU GOUVERNEfviVJlUTA%E -. * r^Zt^. gr£p*U Mm*** ~* "mronsieU' de la Presse au A | G nier . Le Syndicat central ne notera pas, pour l'instant, de nouvelles offres d'e service, désirant préalablement inscrire les demandes des agriculteurs manquant de main-d'œuvre.» LE RAPPEL DES FRANÇAIS EN BELGIQUE Bruxelles, dimanche. — Communiqué ofiiciel die la légation de France : Un journal d'Anvers a publié l'information suivante : « Les citoyens français en Belgique, qui n'ont' pu rentrer, sont autorisés à se joindre à Varmée belge. » Le ministre de la guerre de Belgique vient de faire savoir à la légation de France _ qu'aucune décision de ce genre u'a été prise. La légation de France rappelle que les classes mobilisées sont celles de 1887 à 1910, les clasaefi 1911, 1912 et 1913 étant déjà sous les drapeaux au début des hostilités. Tout réserviste ou territorial valide doit obéir aux prescriptions contenues dams, son fascicule. S'a!^ appartient au service militaire, il ne reiomt

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